Carmina Burana Volume 1 Chansons

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Carmina Burana Volume 1 Chansons Reviews and Opinions

4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Spirited music, 4 janvier 2006
Par FrKurt Messick "FrKurt Messick" (Bloomington, IN USA) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Version Originale, Selection (CD)
-- Carmina Burana -- Carmina Burana is a large German manuscript from which Carl Orff drew his famous modern setting. The manuscript was discovered in a Benedictine monastery in the mid-19th century in Bavaria, and subsequently named Carmina Burana. It is very extensive, with lyrics from Occitania, France, England, Scotland, Catalonia, Castile, Germany and beyond. Many texts are in Latin. However, the majority of the texts do not include melodies (which is not uncommon for compositions of the time). These have to be recreated based on the structure of texts or other cues (such as pitch), or other markers alluding to well-known medieval melodies from other sources. The include of Gregorian chant, and other musical styles such as the music of Troubadours, Trouveres, and Minnesingers can be heard distinctly. In that tradition, many of these songs are far from sacred texts, but rather can be ribald and scathing at times in their wit toward the world in which they were composed. Yet there are also graceful love songs and other wonderful pieces here, too. -- This performance -- This performance features Hans Breitschopf (countertenor), Rene Clemencic (recorders, flute, cornet, shepherd’s flute, organ), Richard Erig (shawm, bombarde), Andràs Kecskès (lute, rubebe, psaltery), Pedro Liendo (baritone), Anne Osnowycz (buche), Frantisek Pik (cornet, courbe, mandolin), Spiros Rantos (vielles, rabab), Walter Schiefer (percussion), Zeger Vandersteene (countertenor, percussion), and Rene Zosso (hurdy-gurdy, chant). According to director Clemencic, this is not intended to be a definitive version of the Carmina Burana, but rather a faithful rendering of the text received. It is fun, lively, and full of spirit. Originally recorded for vinyl in 1974, the transfer to disc has been expertly achieved. -- Clemencic Consort -- Rene Clemencic is the founding director of one of the best early music groups, the Clemencic Consort. Clemencic, a native of Vienna, was born in 1928. He studied philosophy and musicology in both Vienna and Paris. During this time he also studied early instruments such as the recorder and harpsichord; in addition, he learned early music performance, music theory and composition. Clemencic and the Clemencic Consort have won numerous international awards, such as the Diapason d’Or, Edison, Grand Prix du Disque, and Prix Cecilia. One of the drawbacks of discs by the Clemencic Consort is that they rarely give any details about the performers, the group itself or the director. This is unfortunate, given the nature of the Consort, which can vary from as few as two to as many as fifty performers, depending upon the requirements of the music at hand.
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9 Symphonies

Prix : EUR 38,75

9 Symphonies Reviews and Opinions

14 internautes sur 14 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Maestro K., 14 mai 2007
Par Knoploch Michel "Michel de Fraisses" (france) - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : 9 Symphonies (CD)
Gravee au milieu des annees 70 cette integrale est certainement la plus aboutie des quatre integrales gravees par le Maestro. La prise de son est spectaculaire, grisante, profonde avec des dynamiques comparables à un enregistrement numerique. Les tempis sont plus resseres que l’integrale de 1963. Karajan va à l’essentiel sans toutefois perturber les pupitres de la philharmonie de Berlin, et laisse ses musiciens s’epanouir au gre des symphonies. Un jalon essentiel dans la discographie beethovenienne. Prioritaire !
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6 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Bravo Maestro, 22 mars 2009
Par Jerôme Thiell "musicalement vôtre" (france) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : 9 Symphonies (CD)
Concernant les enregistrements des 9 symphonies de Ludwig van Beethoven par Herbert von Karajan et le Berliner Philharmoniker,la revue Diapason ecrit que l’enregistrement des annees 1970 nous parait occuper exactement le milieu ideal entre le Karajan de jeunesse et le style tardif.
Pour moi qui possède les 3 enregistrements annees 1960/1970/1980,chacune de ces versions ont leur charme et une difference à l’oreille et je trouve même très interessant de suivre l’evolution et l’experience du chef d’orchestre en la personne d’Herbert von Karajan.
Pour la qualite du son les 3 enregistrements sont excellents (c’etait toujours le souhait de Karajan ) une petite preference pour le coffret des annees 1980 enregistrement en qualite DDD.
Comme moi faites cette experience en achetant les 3 coffrets annees 1960/1970/1980 et vous verrez que c’est très interessant de suivre l’evolution grandissante pour la musique d’Herbert von Karajan sur 30 annees qui separent ces enregistrements.Musicalement Vôtre.
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7 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
La plenitude..., 27 decembre 2005
Par penacP (France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : 9 Symphonies (CD)
Herbert von Karajan a toujours ete fort inspire dans les symphonies de Ludwig van Beethoven. Il a toujours su traiter les symphonies comme des blocs d’une grande evidence, au sein desquels les details sont merveilleusement mis en valeur. Tout chante. Sous sa baguette, chaque mouvement est traite comme une entite et l’ensemble est remarquable !
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Complete String Quartets 2

Prix : EUR 100,83

Complete String Quartets 2 Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Les Quatuors à cordes N° 4, N° 5 et N° 9 de Vissarion Chebaline, 28 fevrier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Complete String Quartets 2 (CD)
Le Quatuor à codres N° 4 Op. 29 de Vissarion (Shebalin) Chebaline (1902-1963) fut ecrit en 1940 ; dedie à la memoire de Serguei Taneïev (1856-1915), il est en quatre mouvements. Le premier, bien equilibre, est de forme de sonate, avec des mesures ternaires rapides. Le second mouvement, Andante, de caractère expressionniste, commence en mi bemol majeur mais devient rapidement très chromatique. Le mouvement suivant est une marche virtuose jouee pizzicato en 6/8, suivie d’un trio aux harmonies etherees. Dans le Final, un bref Andante d’introduction est suivi d’une citation de Taneïev, un thème aux sauts de grands intervalles, Allegro au chiffrage alternant, developpe contrapuntiquement qui, dans un fortissimo à l’unisson, mène l’oeuvre à sa coda finale.
Le Quatuor à cordes n° 5 « Slave » Op. 33 a ete compose en 1942. De même que beaucoup d’autres artistes europeens, les musiciens sovietiques n’avaient à cette epoque pas besoin de directives ou d’exhortations du Parti pour ecrire des oeuvres à caractère « patriotique », l’emploi de thèmes slaves à un moment aussi fatidique de l’histoire de la Russie etant bien evidemment ici lui aussi tout à fait naturel. En cinq mouvements, le tout debut du Quatuor, Moderato, sonne immediatement typiquement russe, avec des lignes melodiques descendantes, en tonalite mineure. Le mouvement suivant, Andante, en mesures 3/4, est deliberement de la forme la plus simple qui soit, A-B-A. Le troisième mouvement est une sorte de scherzo en 2/4 rapide, avec un trio en 3/4, le tout suivi d’un autre mouvement lent, Andante, dont le thème rappelle la chanson serbe que Tchaïkovski utilisa comme thème principal de sa « Marche slave ». Le Final, egalement de forme A-B-A, debute par un Allegro energico, suivi d’une section plus lente, et enfin d’une repetition de cet Allegro.
Le Quatuor à cordes N° 9 Op. 58 a ete termine debut 1963. Dedie au Quatuor Borodine, il fut cree par celui-ci en avril de la même annee, très peu de temps avant la mort de Chebaline. Le Largo d’introduction est librement dodecaphonique, precède un Allegro ternaire, et ce premier mouvement se termine par un retour du materiel de l’introduction lente. Le second mouvement, egalement de forme A-B-A, est un Andante en 5/4 très diffus, suivi d’un Piu mosso lui aussi en 5/4, qui commence pizzicato et passe ensuite à arco, et qui precède la reprise du premier Andante. Le finale est un rondo libre et très virtuose, qui se termine dans un pianissimo extrême.
Krasni Quatet :
Anton Shelepov & Alexandra Zubova, violons ;
Boris Vaïner, alto ; Alekseï Shestiperov, violoncelle.
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Sviatoslav Richter - Complete DG Solo / Concerto Recordings

Prix : EUR 30,99

Sviatoslav Richter - Complete DG Solo / Concerto Recordings Reviews and Opinions

11 internautes sur 11 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
magnifique panorama de l’art de Richter, 10 novembre 2009
Par Stephane B. "Stephane B." (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Sviatoslav Richter : Pianist Of The Century (CD)
Sauf erreur de ma part, ce coffret regroupe l’integralite des enregistrements de Richter pour DG.
Il constitue donc un remarquable panorama de l’art de Richter et complète idealement le coffret paru chez EMI.
Le seul defaut de ce type de coffret et qu’il regroupe des interpretations souvent editees et reeditees isolèment. Le risque de doublons est donc grand. Cependant, si l’on considère son prix (moins de 30 ¤uros chez certains vendeurs alternatifs, soit 3 ¤ le CD) on peut aisement accepter cet inconvenient.
Car le contenu est eblouissant, il serait trop long de detailler toutes les oeuvres interpretees , citons quelques Schumann enfievres (extraordinaires fantaisies opus 12 et waldszenen opus 82) une 8è sonate de Prokofiev incandescente, la mieux enregistree de ses versions du 2ème concerto de Rachmaninov, quelques trop rares pièces de Debussy (quelques preludes, les estampes) qui nous font regretter que Richter ne l’ait pas davantage enregistre.
Tout est à thesauriser dans ce coffret, parfaitement representatif de l’art d’un des pianistes majeurs du XXè siècle.
Très fortement recommande.
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6 internautes sur 6 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
RICHTER : L’AME SLAVE, 27 novembre 2009
Par PVP "Markala" (Nice, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Sviatoslav Richter : Pianist Of The Century (CD)
L’un des plus grands pianistes du 20ème siècle, Sviatoslav Richter (1915-1997) a enregistre 9 albums pour D.G. entre 1956 et 1962. Les 9 disques (en soliste ou en concerto) maintenant disponibles ensemble et, pour la première fois, à un petit prix.
Richter, artiste brillant reste une personnalite enigmatique, son style de vie refusait toute mediatisation ; il domine la scène musicale classique pendant de nombreuses annees et maitrise un jeu terriblement "russe" dans presque tous les styles, de Bach aux oeuvres du 20e siècle. Son repertoire touche à l’ensemble de la litterature pour piano, mais il se montre particulièrement remarquable dans ses interpretations de Rachmaninov, de Prokofiev, de Ravel, de Chopin et de Beethoven et paradoxalement de Schubert, faisant ressortir chez ce dernier une profondeur insondable.
Magnifiquement presentes, les albums sont reproduits dans leur pochette d’origine avec la reproduction originale de chaque vinyl sur les CD.
Les bests :
Debussy:
Preludes - Book 1: No. 2, Voiles
Preludes - Book 1: No. 3, Le vent dans la plaine
Preludes - Book 1: No. 5, Les collines d’
Rachmaninov:
Piano Concerto No. 2 in C minor, Op. 18
Warsaw Philharmonic Orchestra, Witold Rowicki
Prelude Op. 32 No. 1 in C major
Prelude Op. 32 No. 2 in B flat minor
Prelude Op. 23 No. 2 in B flat major
Prelude Op. 23 No. 4 in D major
Prelude Op. 23 No. 5 in G minor
Prelude Op. 23 No. 7 in C minor
Prelude Op. 32 No. 12 in G sharp minor
Schubert:
Allegretto in C minor, D915
Ländler in A major
Tchaikovsky:
Piano Concerto No. 1 in B flat minor, Op. 23
Wiener Symphoniker, Herbert von Karajan
Dernier des grands artistes russes de son epoque à être autorise à se produire à l’etrangern un de ses defenseurs (immense pianiste egalement) Emil Gilels, qui après un triomphe aux États-Unis declara aux journalistes "Attendez seulement d’entendre Richter!". Il ne sera autorise à se produire à l’Ouest qu’en mai 1960 à Helsinkiet connaîtra ensuite la celebrite à l’Ouest après une tournee triomphale aux États-Unis fin 1960.
Ce coffret resume bien l’artiste, son jeu et son epoque.
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6 internautes sur 6 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Un Richter plus sage, 27 novembre 2009
Par DUNCANIDAHO "DUNCANIDAHO" (FRANCE) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Sviatoslav Richter : Pianist Of The Century (CD)
Je tempererais quelque peu les propos de mon predecesseur, en suggerant que ce que Sviatoslav Richter a grave pour DG n’est pas ce qu’il a le mieux reussi. Ce bemol vaut egalement pour son grand rival russe Vladimir Horowitz et egalement pour Rudolf Serkin.
Peut être que le son très propre et moderne de DG ne convient pas tout à fait à ces trois grands maitres.
Ceci dit c’est Richter qui joue, cela veut dire que le niveau est toujours très très haut.
Cependant on peut preferer certaines gravures des concertos de Beethoven chez RCA (pour le premier) ou Praga (pour le troisième).
Par contre les Schumann enregistres à cette periode sont eblouissants concerto compris.
Une bonne entree en matière (et pas trop onereuse) dans l’univers de cet immense pianiste et musicien.
Au curieux d’aller ensuite fouiller pour trouver tel ou tel enregistrement du maitre, plus rare mais peut être plus fidèle au toucher à la fois puissant et tendre de Richter. Je pense notamment à tout ce qu’il a grave pour la marque soviètique Olympia ou chez Praga, enregistrements qui se font malheureusement de plus en plus rares.
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An Introduction to Galina Ustvolskaya

Prix : EUR 9,99

An Introduction to Galina Ustvolskaya Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une excellente introduction à l’oeuvre de Galina Oustvolskaïa, très bien interpretee, 13 mars 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphonie n°4 (CD)
Galina (Ustvolskaya) Oustvolskaïa est nee à Petrograd (Saint Petersburg) en 1919. De 1937 à 1947, elle etudia à l’universite rattachee au Conservatoire de Leningrad (Saint Petersburg), où elle fut elève de Dmitri Chostakovitch (1906-1975), qui a dit d’elle : « Je suis convaincu que la musique de Galina Ivanovna Oustvolskaïa atteindra une renommee mondiale, et sera appreciee par tous ceux pour qui la verite en musique est de première importance », et qui lui ecrivit par ailleurs : « Ce n’est pas toi qui es influencee par moi, au contraire, c’est moi qui le suis par toi ». Galina Oustvolskaïa developpa un style personnel très particulier, dont elle a dit : « Il n’y a absolument aucun lien entre ma musique et celle d’une autre compositeur, vivant ou mort ». Lors de la tournee que fit Igor Stravinsky (1882-1971) en URSS en 1962 à l’occasion de « Degel », s’etonnant que cette compositrice très croyante, opposee au regime sovietique et dont on venait de lui faire entendre une oeuvre, ne soit influencee, ni pas sa propre musique, ni par celle de la Seconde Ecole de Vienne à laquelle il venait de se convertir, il declara comprendre à cet instant « ce qu’etait le Rideau de Fer ». On ne sait pas si Galina Oustvolskaïa apprecia le compliment... Bien qu’elle fut professeur de composition au Conservatoire de Leningrad, jusqu’en 1968, très peu de ses oeuvres, à l’exception peut-être de sa Sonate pour violon et piano, semblent avoir ete jouees de manière regulière en Union Sovietique. Elle est morte à Saint-Petersbourg en 2006.
Datant de 1972, Composition II « Dies irae » est, ecrite pour huit contrebasses, percussions et piano. Elle est agencee en dix parties distinctes, entrecoupees par de longs silences. La puissance expressive des sonorites, scandees massivement par groupes, domine jusque dans les dernières mesures, avant que l’extrême conclusion ne propose un long pianissimo, troublant et inattendu.
Oeuvre-cle composee en 1986, faisant un large appel aux clusters, les dix mouvements de la Sonate pour piano N° 5 sont relies entre eux par un re bemol, autour duquel s’articule toute la construction lineaire de l’oeuvre.
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Baltic Elegy

Prix : EUR 66,95

Baltic Elegy Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Trois oeuvres majeures de trois grands compositeurs, très bien interpretees par le Quatuor Duke, 30 juillet 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Baltic Elegy (CD)
Arvo Pärt est ne le en 1935 à Paide, au sud de Tallinn (Estonie). Il entre en 1954 à l’École secondaire de musique de Tallinn, puis au conservatoire de Tallinn en 1957 où il etudie avec Heino Eller (1887-1970). Au debut des annees 1960, il s’initie à la composition serielle, dont relèvent ses deux premières symphonies. À la fin des annees 1960, Arvo Pärt renonce au serialisme, et même pendant un certain temps à la composition elle-même, temps qu’il consacre à l’etude du plain-chant gregorien et à celle de compositeurs medievaux français et flamands tels que Guillaume de Machaut (ne vers 1300-1377), Jean Ockeghem (ne vers 1420-1497), Josquin des Pres (ne vers 1450-1521) et Jacob Obrecht (1457 ou 1458-1505). Ces etudes et reflexions aboutiront à l’ecriture de sa troisième symphonie en 1971. Son evolution stylistique est notable en 1976 avec la composition d’une pièce pour piano devenue celèbre, « Für Alina », qui marque une rupture avec ses premières oeuvres et qui pose les jalons de son nouveau style, qualifie par lui-même de « style tintinnabulum ». L’annee suivante, Pärt ecrira dans ce nouveau style trois de ses pièces les plus importantes, « Tabula rasa » « Fratres », « Cantus in Memoriam Benjamin Britten ». En butte à une certaine forme de censure, en particulier de ses oeuvres religieuses, il quitte l’URSS en 1980 pour Vienne, où il obtient la nationalite autrichienne et, l’annee suivante, part pour Berlin ouest où il vit depuis. En 1996, il est devenu membre de l’American Academy of Arts and Letters. Createur d’une musique epuree, il est souvent classe dans la categorie des compositeurs « minimalistes mystiques », avec Henryk Górecki (ne en 1933) et John Tavener (ne en 1944). Parmi les oeuvres majeures qu’il a compose à ce jour, outre celles mentionnees ci-dessus et par ordre chronologique, on peut noter « Credo », la Cantate « Domino canticum novum », « Missa syllabica », « Spiegel im Spiegel », « De profundis », « Annum per annum », « Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Joannem », « Te Deum », « Stabat Mater », « Festina lente », « Miserere », « Magnificat », « Berliner Messe », « Silouans Song », « Trisagion », « Litany », « I Am the True Vine », « Orient & Occident », « Cecilia, vergine romana », « Lamentate », « In principio », « Da pacem Domine », « La Sindone », « Für Lennart in memoriam », ou bien encore sa Symphonie N° 4.
Peteris Vasks est ne en 1946 à Aizpute, URSS (Lettonie). Vasks a etudie la contrebasse et a joue dans plusieurs orchestres lettons avant d’entrer au Conservatoire letton d’etat. Au debut, le style de Vasks etait lie à celui de Witold Lutoslawski, (1913-1994), de George Crumb (ne en 1929) et de Krzysztof Penderecki (ne en 1933). Les oeuvres posterieures incluent des elements de la musique folklorique lettone, comme le montre son concerto pour le cor anglais ecrit en 1989. Parmi les oeuvres majeures qu’il a compose à ce jour, on peut noter une Fantaisie « Izdegusas zemes ainavas » pour piano, « Le Livre » pour violoncelle, une Sonate pour contrebasse, « Letscape with Birds » pour flûte seule, « Viatore » et un « Te Deum » pour orgue, une Toccata pour deux pianos, une « Petite musique estivale » pour violon et piano, une « Partita » pour violoncelle et piano, « Trois pièces » pour clarinette et piano, « Episodi e Canto Perpetuo » pour Trio avec piano, cinq Quatuors à cordes et « Musica Adventus » pour quatuor à cordes, un Quatuor avec piano, deux Quintettes pour flûte, hautbois, clarinette, basson et cor, une « Sonate de printemps » pour deux violons, deux altos et deux violoncelles, le « Cantabile » et la « Musica dolorosa » pour cordes, « Meditation » pour violon et orchestre à cordes, le Concerto « Lumière distante » pour violon et orchestre à cordes, un Concerto pour violoncelle, le Concerto pour cor anglais dejà cite, un Concerto pour timbales et quatre percussionnistes, « Message » pour quatre percussionnistes, deux pianos et soixante cordes, « Composition » et « Voices » pour orchestre à cordes, trois Symphonies, une Messe pour chaeur mixte à cappella ou avec orgue, une Messe pour choeur mixte et orchestre à cordes, « Dona Nobis Pacem » pour choeur mixte et cordes, « Pater Noster » pour choeur mixte a cappella ou avec orchestre à cordes, ainsi que de nombreuses oeuvres pour choeur a cappella.
Erkki-Sven Tüür est ne en 1959 à Kärdla, sur l’île de Hiiumaa, URSS (Estonie). En partie autodidacte, il etudie neanmoins, de 1976 à 1980, les percussions et la flûte à la Tallinn Music School, etudie ensuite la composition à la Tallinn Academy of Music avec Jaan Rääts (ne en 1932) et prend des leçons privees avec Lepo Sumera (1950-2000). En 1979, il a fonde le groupe de rock « In Spe ». Parmi les oeuvres majeures qu’il a compose à ce jour, on peut noter une Sonate pour piano, « Dedication » pour violoncelle et piano, dedie au compositeur estonien Kuldar Sink (1910-1979), un Quatuor à cordes, « Architectonics ( I-VII) » pour differents ensembles, « The Path and the Traces » pour cordes, dediee à Arvo Pärt, « Crystallisatio » pour orchestre de chambre et instruments electroniques, un Concerto pour violon, un Concerto pour violoncelle, un Concerto pour marimba, « Exodus » pour orchestre, dedie au City of Birmingham Symphony Orchestra et à Paavo Järvi, « Aditus » pour orchestre, dedie à la memoire de Lepo Sumera, « Searching for Roots » (Hommage à Jean Sibelius), « Insula Deserta », « Lighthouse » et « Oxymoron » pour orchestre, six Symphonies, l’Opera « Wallenberg », la Cantate « Dona nobis pacem », l’Oratorio « Ante finem saeculi », la Messe « Lumen et cantus », ou bien encore un « Salve Regina » pour choeur masculin et ensemble.
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Bruckner Symphonie No.5

Prix :

Bruckner Symphonie No.5 Reviews and Opinions

1 internaute sur 2 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une version impressionnante, 25 mai 2010
Par Pèire Cotó (Occitània) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Bruckner Symphonie No.5 (CD)
Le premier contact avec l’interpretation commence par un sentiment d’attente, de mystère et de puissance contenue, mais ensuite on peut être deçu par un tempo bien lent, comme une hesitation. Toutefois Abendroth commence lentement pour mieux accelerer ensuite et quand on a compris la demarche, quand aussi on a ecoute plusieurs fois, on cesse d’être perturbe par ce premier mouvement. La suite est de haut niveau.
Certes on ne retrouve tout à fait ni la grandeur de Pflüger ni l’approfondissement mystique de Jochum à Ottobeuren, en 1964. Cela ne vient pas de l’anciennete de la prise de son, bonne pour 1949, mais à l’epoque les techniques avançaient très vite et on entend une difference avec celle de Pflüger, enregistree trois petites annees après, en 1952. Ce n’est pas non plus une affaire d’edition : Hermann Abendroth utilise l’edition Haas de 1935, très peu differente de celle de Nowak, parue en 1951 et generalement employee depuis par les chefs (avant, il y avait le tripatouillage de Franz Schalk, qui permettait de gagner, si j’ose dire, dix minutes). Le Bruckner d’Abendroth semble exclure la metaphysique, le rapport avec le Dieu tout-puissant, ecrasant, même s’il nous rend sensible au mystère. Cela donne une 4e, une 9e allegees, detendues, orchestralement puissantes, mais bien moins terribles, bien moins noires, que celles de Furtwängler à la même epoque, par exemple. Ces lectures suscitent l’admiration et on les prefère à certains moments. Mais pour la 5e, la plus religieuse d’un compositeur religieux, Abendroth en donne moins que Jochum ou Pflüger, bien que formellement c’est peut-être la symphonie qu’il a le mieux reussie. Le quatrième mouvement devient virtuose, exaltant, paraissant d’ailleurs plus rapide qu’il n’est : quand on joue plutôt staccato, à la même vitesse, on donne l’impression d’aller plus vite. Le tempo est d’ailleurs souple, mais de manière un peu previsible, avec une acceleration dans les passages forte et agites, du moins certains, un ralentissement dans ceux piano. Le triomphe de la fin est particulièrement exaltant, mais il a moins le sens de victoire de la foi sur l’inquietude que chez Jochum (version de 1964) qui avait su economiser ses effets et contenir sa puissance avant.
Si on ne compare pas avec les deux "references" absolues dans la 5e, cette interpretation se revèle passionnante, superieure à la plupart de celles que j’ai entendues. On admirera le sens du rythme, les attaques nettes, le dynamisme, la tension durablement maintenue, une puissance comme musculaire (qui n’est d’ailleurs pas contredite par l’apparence physique du chef, robuste, aux larges et fortes mains), une vitalite impressionnante qui est communiquee à l’orchestre. Les pizzicato, les notes jouees staccato semblent exploser depuis leur centre, en gardant pourtant une nettete de contour marmoreenne. Le Scherzo est evidemment le mouvement pour lequel ce style convainc le plus. A mon avis, Abendroth fait mieux dans cette symphonie que Furtwängler en 1942 (je ne connais pas la version de 1951), violent et extraverti, mais aux intentions trop eloquentes, qui s’expriment par un rubato spectaculaire. Abendroth a le merite de ne pas avoir trop d’intentions, car cette symphonie ne recompense que ceux qui ont choisi de l’ecouter en eux, plutôt que d’imposer au texte un style, une grandeur exterieure et exteriorisee. Faut-il suggerer, non un classement, mais un ordre d’urgence dans les versions à connaître Je donne le mien, très provisoire : 1. Jochum-Ottobeuren, 2. Pflüger, 3. Abendroth, eventuellement ex aequo avec Jochum-EMI, ensuite dans le desordre Rögner, Andreae, Haitink-Concertgebouw, Jochum-DGG, Celibidache (EMI), puis un peu plus loin Konwitschny, Harnoncourt (qu’on apprecie plus ou moins selon les jours), Abbado, mais je n’ai pas tout entendu ou je ne m’en souviens pas assez, ce qui fait la limite de l’exercice.
Pour plus d’informations sur la discographie de Bruckner, taper Bruckner discography, vous trouverez le site de John F. Berky, qui tient à jour la liste des enregistrements, celle de leur apparition dans les differentes maisons de disques, l’edition utilisee. Coup de chapeau pour ce service rendu aux fervents de Bruckner du monde entier !
NB. Ce commentaire a ete profondement modifie en septembre 2011.
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