Prix : EUR 55,59
Après une intégrale flamboyante des
Concertos pour piano de Beethoven avec Alfred Brendel, Simon Rattle nous livre aujourd'hui, avec le même orchestre, le Philharmonique de Vienne, l'intégrale des
Symphonies. Elle fut réalisée en public, en 2002. Rattle a tenté un alliage étonnant entre une formation réputée pour la souplesse de son phrasé, la plastique reconnaissable des voix solistes et une approche baroque novatrice. La synthèse est réussie dans les premières symphonies car la tension rythmique, la trépidation de la direction fourmille de détails. Mais, plus on avance dans l'écoute de l'intégrale, plus les problèmes apparaissent, notamment concernant l'équilibre. Rattle a voulu une intégrale homogène alors que les diverses écritures de Beethoven modifient de façon conséquente la structure de l'orchestre. La définition de la prise de son qui aurait pu être optimisée ne facilite pas l'appréciation. Bref, une intégrale en demi-teinte mais que les discophiles auront à cœur de posséder.
--Étienne Bertoli Après une intégrale flamboyante des
Concertos pour piano de Beethoven avec Alfred Brendel, Simon Rattle nous livre aujourd'hui, avec le même orchestre, le Philharmonique de Vienne, l'intégrale des
Symphonies. Elle fut réalisée en public, en 2002. Rattle a tenté un alliage étonnant entre une formation réputée pour la souplesse de son phrasé, la plastique reconnaissable des voix solistes et une approche baroque novatrice. La synthèse est réussie dans les premières symphonies car la tension rythmique, la trépidation de la direction fourmille de détails. Mais, plus on avance dans l'écoute de l'intégrale, plus les problèmes apparaissent, notamment concernant l'équilibre. Rattle a voulu une intégrale homogène alors que les diverses écritures de Beethoven modifient de façon conséquente la structure de l'orchestre. La définition de la prise de son qui aurait pu être optimisée ne facilite pas l'appréciation. Bref, une intégrale en demi-teinte mais que les discophiles auront à cœur de posséder.
--Étienne Bertoli Beethoven - les 9 symphonies Reviews and Opinions
19 internautes sur 21 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Inventivite et coherence, 20 mai 2003
Par jacqueslefataliste (Albi, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven - les 9 symphonies (CD)
Depuis la parution de la nouvelle edition urtext des symphonies de Beethoven, due à Johnathan Del Mar, plusieurs integrales ont vu le jour. Après le Philharmonique de Berlin dirige par Abbado, il etait inevitable que le Philharmonique de Vienne ne tente lui aussi l’experience. C’est ce qu’il a fait, sous la direction de Sir Simon Rattle, lors de concerts captes par EMI et presentes dans ce coffret.Le Philharmonique de Vienne n’a pas le " fondu " du Philharmonique de Berlin mais il a une sonorite d’un " grain ", d’une subtilite, inouïs et qui permet de distinguer chaque partie de l’orchestre : cordes, vents, cuivres, etc. Il y a ainsi bien des subtilites de cette partition que l’on entend ici comme pour la première fois (je pense par exemple au tremolo de la flûte au debut de l’episode tragique de la Marche funèbre de la 3e symphonie).La direction de Rattle n’a pas la luminosite, la joie, l’hedonisme, de celle d’Abbado avec Berlin, mais elle offre plusieurs merveilles : d’abord Rattle fait admirablement saillir la dimension " conflictuelle " de ces symphonies qui sont souvent le lieu d’un intense " combat ". Ensuite, Rattle s’est efforce de preserver la singularite de chaque symphonie et les transformations de l’ecriture de Beethoven : les premières symphonies sont jouees de façon relativement rapides et energiques (la 5e a par exemple une rage extraordinaire), mais la 6e est plus detendue, d’un lyrisme vraiment splendide et la 7e et la 9e beneficient aussi d’un jeu plus ample, plus large. Le finale de la 9e est très bien chante, avec une mention speciale pour Thomas Hampson et son magnifique " O freunde ".Bref, voilà une integrale passionnante, inventive, coherente, pleine de beaute et d’energie et qui s’appuie sur une edition desormais indispensable. Elle n’est bien sûr pas la seule valable (j’aime notamment beaucoup les enregistrements d’Abbado avec Berlin pour leur caractère plus pacifie, plus epris de joie, plus rayonnant, plus apollinien) mais elle defend ses options avec beaucoup de force et de conviction.
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2 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une reussite, un peu d’histoire et du grand art, 27 septembre 2007
Par JDM (France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven - les 9 symphonies (CD)
La critique d’Étienne Bertoli, amazon.fr, est interessante mais un peu sevère dans sa conclusion.
Je me refère, au plus près, au commentaire de "jacqueslefataliste". Le mien ne sera donc pas essentiel, même si on l’espère utile.
Simon Rattle fonde son interpretation (2002) sur la lecture de documents recemment retrouves, dechiffres et edites de 1996 à 2000 (Bärenreiter Urtext Edition, Jonathan Del Mar). Une interpretation remarquable par le suivi du discours (plutôt qu’une planeite calculee, homogène, sans histoire), par la richesse des nuances dans les volumes, les tempi, les ruptures (on croirait parfois des syncopes), par la qualite des musiciens (precision de la prise de son en concert) et des chanteurs (mention particulière pour Thomas Hampson, cela a ete dit, mais tout aussi bien pour l’ensemble choral).
Une interpretation baroque des symphonies, avec un Philharmonique : une gageure non, simplement une reussite, un peu d’histoire et du grand art.
Commençons par l’Allegretto de la 7, inouï...
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2 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
DU NOUVEAU , ENFIN, 7 mai 2003
Par hua (paris) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven - les 9 symphonies (CD)
Après quelques integrales recentes qui n’ont pas marque, Simon Rattle nous offre sa vision de ce grand cycle . La philarmonbie de Vienne est digne de tous les eloges et le chef allège ces symphonies en lmes eclairant sous un nouveau jour (influence des baroqueux). Et enfin une version "live" avec tous les risques induits .LA VERSION MODERNE
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