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Chostakovich : Symphonies n° 12 et n° 13 Reviews and Opinions
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3.0 etoiles sur 5
Rozhdestvenski - Chostakovich : une rencontre majeure, 18 mai 2009
Par MESNIER NATURE Nicolas "LE DISCOPHAGE" (Besançon, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chostakovich : Symphonies n° 12 et n° 13 (CD)
Enregistre dans de bonnes conditions techniques durant les annees 80, le cycle des symphonies de Chostakovich par Guennadi Rozhdestvenski est un des sommets incontournables dedie à ces oeuvres essentielles du XXè siècle musical. Ami du compositeur, son importance dans la (re)decouverte de certaines de ses compositions n’est plus à demontrer (première representation du Nez à Moscou en 1974, premières discographiques - dont les ballets l’Age d’or, le Boulon et le Clair ruisseau, l’operette Moscou-Cheremushki, etc.) Ici, avec "son" orchestre de l’Orchestre du Ministère de la Culture de l’URSS cree pour lui en 1982 et à la formation ideale, fidèle à son esprit debonnaire teinte d’humour et d’ironie debordant d’une formidable energie, le chef russe est "chez lui".
Ce double album est à mon goût un des plus faibles de la serie. Je ne chipoterai pas longtemps sur la symphonie 12, une des plus faibles partition de Chostakovich, traînant en longueur - et les tempi du chef n’arrangent rien - d’où les conflits musicaux, le sens de la parodie et de l’autoderision, du sarcasme, de l’ironie grinçante sont totalement absents pour notre plus grand ennui.
La symphonie suivante au contraire est une partition majeure, très riche dans le contenu musical et poetique. Cependant, compare à Kondrachine, les tempi sont extrêmement lents, finissant par donner une impression de sur-place assez pesante (que l’on n’eprouve pas avec Haitink ou Jarvi aux tempi pourtant quasiment identiques) finissant par engluer le discours et en faire perdre sa continuite. Le soliste est aussi un peu « mou » (vibrato) mais ne manque pas d’emotion (III). Enfin, la prise de son privilegie les choeurs, trop mis en avant et parfois assourdissants par rapport à l’orchestre.
Le concerto pour violoncelle n°1 n’a pas la puissance du second, mais cette partition convient bien au chef et au soliste, tous deux excellents dans l’engagement : bien ironique, bien grinçant, sans etalement de virtuosite ; on y croit sans problème.
Les 8 preludes sont une selection en forme de suite orchestree par Milko Kelemen des 24 preludes pour piano qui tend à prouver une fois de plus (dixit les quatuors par Barshaï) la dimension naturellement symphonique des compositions pour instruments de Chostakovich.
Livret français très instructif mais pas de textes pour la symphonie 13.
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5.0 etoiles sur 5
La Symphonie N° 13 « Babi Yar » de Dmitri Chostakovitch, dans l’une des versions de reference, 20 fevrier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chostakovich : Symphonies n° 12 et n° 13 (CD)
Les cent dernières annees ont vu la composition de plusieurs cycles de symphonies de très grande qualite, depuis celui de Guy Ropartz (1864-1955) à celui de Erkki-Sven Tüür (ne en 1959), en passant par celui de Carl Nielsen (1865-1931), d’Alexandre Glazunov (1865-1936), de Jean Sibelius (1865-1957), de Wilhelm Peterson-Berger (1867-1942), de Charles Tournemire (1870-1939), de Ralph Vaughan Williams (1872-1958), de Hugo Alfven (1872-1960), de Charles Ives (1874-1954), d’Havergal Brian (1876-1972), de Jan van Gilse (1881-1944), de Karl Weigl (1881-1949), de Nikolaï Miaskovsky (1881-1950), de Georges Enesco (1881-1954), de Gian Francesco Malipiero (1882-1973), d’Arnold Bax (1883-1953), d’Egon Wellesz (1885-1974), d’Heitor Villa-Lobos (1887-1959), d’Ernst Toch (1887-1964), de Kurt Atterberg (1887-1974), de Bohuslav Martinü (1890-1959), de Serge Prokofiev (1891-1953), d’Arthur Honegger (1892-1955), de Darius Milhaud (1892-1974), de Jean Absil (1893-1974), d’Erwin Schulhoff (1894-1942), de Walter Piston (1894-1976), de Paul Hindemith (1895-1963), de Boris Lyatoshinsky (1895-1968), de William Grant Still (1895-1978), d’Howard Hanson (1896-1931), de Richard Flury (1896-1967), de Roger Sessions (1896-1985), de Jean Rivier (1896-1987), d’Alexandre Tansman (1897-1986), de Roy Harris (1898-1979), de Marcel Mihalovici (1898-1985), de Robert Casadesus (1899-1972), de Carlos Chvez (1899-1978), de George Antheil (1900-1959), d’Ernst Krenek (1900-1991), d’Edmund Rubbra (1901-1986), de Conrad Beck (1901-1986), de Vissarion Chebaline (1902-1963), de Gavriil Popov (1904-1972), de Karl Amadeus Hartmann (1905-1963), d’Eduard Tubin (1905-1982), de William Alwyn (1905-1985), d’Eugène Bozza (1905-1991), de Benjamin Frankel (1906-1973), de Paul Creston (1906-1985), d’Arnold Cooke (1906-2005), d’Ahmed Adnan Saygun (1907-1991), de Camargo Guarnieri (1907-1993), de Miloslav Kabelc (1908-1979), de Vagn Holmboe (1909-1996), de William Schuman (1910-1992), d’Allan Pettersson (1911-1980), d’Alan Hovhaness (1911-2000), de Donald Gillis (1912-1978), de Daniel Jones (1912-1993), de George Lloyd, 1913-1998), d’Humphrey Searle (1915-1982), de Vincent Persichetti (1915-1987), de David Diamond (1915-2005), d’Isang Yun (1917-1995), de Richard Arnell (ne en 1917), de George Rochberg (1918-2005), de Lex van Delden (1919-1988), de Cludio Santoro (1919-1989), de Mieczyslaw Weinberg (1919-1996), de Galina Oustvolskaïa (1919-2006), d’Alexander Lokshin (1920-1987), de Peter Racine Fricker (1920-1990), de Robert Simpson (1921-1997), de Malcolm Arnold (1921-2006), de Francis Thorne (ne en 1922), d’Hans Werner Henze (ne en 1926), d’Einojuhani Rautavaara (ne en 1928), d’Avet Terterian (1929-1994), de John Davison (ne en 1930), d’Aubert Lemeland (ne en 1932), de David Morgan (ne en 1932), de Jaan Rääts (ne en 1932), de Jacques Charpentier (ne en 1933), de Krzysztof Penderecki (ne en 1933), d’Alfred Schnittke (1934-1998), de Peter Maxwell Davies (ne en 1934), de Guia Kantcheli (ne en 1935), de Philip Glass (ne en 1937), de Valentin Silvestrov (ne en 1937), de William Bolcom (ne en 1938), de William Thomas McKinley (ne en 1938), de Boris Tishchenko (ne en 1939), de Leif Segerstam (ne en 1944), de Peteris Vasks (ne en 1946), de Jean-Claude Wolff (ne en 1946), ou bien encore de Kalevi Aho (ne en 1949), sans compter de nombreux chef-d’oeuvres isoles. Neanmoins, seul l’ensemble des quinze Symphonies de Chostakovitch peut rivaliser avec les monuments que nous ont laisse Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig van Beethoven, Franz Schubert et Gustav Mahler.
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