vendredi 13 janvier 2012

CHOSTAKOVITCH : Symphonie n° 5 / STRAVINSKY : LOiseau de feu (Suite) / MAHLER : Symphonie n° 1 Titan / DEBUSSY : La mer


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CHOSTAKOVITCH : Symphonie n° 5 / STRAVINSKY : LOiseau de feu (Suite) / MAHLER : Symphonie n° 1 Titan / DEBUSSY : La mer Reviews and Opinions



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La legende d’Ernest Borzamsky, 16 juillet 2006
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : CHOSTAKOVITCH : Symphonie n° 5 / STRAVINSKY : L’Oiseau de feu (Suite) / MAHLER : Symphonie n° 1 "Titan" / DEBUSSY : La mer (CD)
L’histoire de la direction d’orchestre a ses vedettes, nombreuses, mais elle a aussi ses legendes. Parmi celles-ci figure en bonne place Ernest Borsamsky.
Les plus eminentes encyclopedies musicales negligent ce nom, et questionnes à son sujet, les melomanes les plus chevronnes avouent leur ignorance.
Se pourrait-il qu’un individu qui nous laissa les quatre presents enregistrements, tous au plus haut sommet de l’art interpretatif, fût passe inaperçu et que l’on ne disposât d’aucune indication biographique A tel point que l’on raconte parfois que ce nom servirait de pseudonyme à un chef celèbre desirant rester dans l’ombre (Karajan )
Même l’auteur du livret de presentation laisse planer le mystère...
Les pistes les plus serieuses tendraient à accrediter l’existence reelle de ce chef, qui aurait dirige dans les Balkans où Hermann Abendroth l’aurait rencontre et invite à Leipzig.
En tout cas, il ne nous reste de son legs phonographique que les quatre enregistrements suivants, graves entre 1947 et 1949, avec des orchestres de la Radio allemande. S’y revèle un style energique, flamboyant, qui rappelle la fougue decapante d’un Artur Rodzinski.
Dans "la Mer", la mobilite incessante de la battue dechaîne les creux et les vagues avec une vigueur parfois terrifiante. Le dialogue du vent et de la mer subit des escarpements inouïs qui menagent bien des surprises. A l’instar de Munch ou Markevitch, l’oeuvre se voit revisitee par cet elan demiurgique.
La Suite de "l’Oiseau de feu" exprime le ton juste de chaque volet, depuis l’introduction caverneuse, inquietante à souhaits, jusqu’à un finale qui evite toute emphase pour n’en conserver que la magie. Et quelle technique : eblouissante dans la Danse de l’oiseau, survoltee dans la Danse de Kastcheï !
La Cinquième de Chostakovitch, aux ambiances complexes, est cernee avec une totale pertinence idiomatique, trouvant tour à tour les cris etouffes ou la motricite lapidaire qui conviennent à cette celebration de circonstance.
Dans la "Titan" de Mahler, qui prouve que ce chef ne rechignait pas à aborder les partitions phares du grand repertoire symphonique, Borsamsky se distingue par l’opiniâtrete de son propos, qui nuit parfois à la cyclothymie de l’oeuvre, mais sert impitoyablement toute sa modernite d’ecriture. Les instants de doute ou d’abattement deviennent ici ruminations acariâtres, et les moments de triomphe du finale pavoisent moins qu’ils ne se grisent de leur propre force.
Voilà quatre merveilles qui s’inscrivent à chaque fois au meilleur de la discographie, et justifient que ces temoignages aient eu la faveur du disque, tout en faisant regretter que des micros ne captassent d’autres tresors de ce chef meconnu, dont l’art vaut bien cent fois celui de baguettes plus illustres.
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