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Tchaïkovsky : Symphonies n° 1 Rêves dhiver & n° 2 Petite russienne & n° 3 Polonaise etc Reviews and Opinions
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Dorati et le LSO, 2 juillet 2009
Par Danielhh - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Tchaïkovsky : Symphonies n° 1 "Rêves d’hiver" & n° 2 "Petite russienne" & n° 3 "Polonaise" etc (CD)
Antal DORATI,un chef à son sommet et un orchestre unique : le LSO de la grande epoque.
les 3 premières symphonies de Tchaikovsky dans des interpretations insurpassables.
les enregistrements sont magnifiques,on entend tout.
à connaitre absolument car ces symphonies sont moins connues que les 4-5-6
mais n’en sont pas moins belles.
à noter que l’integrale par les mêmes interprètes existe aussi.
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Cramponnez-vous au fauteuil !, 26 avril 2007
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Tchaïkovsky : Symphonies n° 1 "Rêves d’hiver" & n° 2 "Petite russienne" & n° 3 "Polonaise" etc (CD)
Au prix de penibles efforts tant sa gestation fut laborieuse, Tchaïkovsky acheva sa "Première symphonie" en 1867. La creation à Moscou fut un triomphe.
Elle fut intitulee "Rêves d’hiver" en raison du sous-titre de l’allegro initial ("rêves lors d’un voyage d’hiver", mobile et dramatique) et du maussade adagio qui lui succède ("contrees lugubres, contrees brumeuses", avec une emouvante plainte du hautbois), tandis que l’allegro scherzando giocoso evoque une valse de flocons avec un elan tout choregraphique.
Commence "andante", le final mène bien vite à une exaltation tonitruante, d’inspiration rhapsodique.
La "Deuxième" connut deux moutures successives (1872 et 1879).
Elle est surnommee "Petite russienne" en raison d’une melodie populaire ukrainienne qui inspire le debut de l’andante sostenuto.
De facture mendelssohnienne, l’andantino marziale mène à un scherzo peremptoire, d’humeur beethovenienne.
Comme dans la symphonie precedente, le finale est propulse par une energie rythmique indomptable, à grand renfort de cuivres et percussion.
La "Troisième" manifeste une plus grande elaboration formelle que ses devancières : expression epuree, meilleur equilibre entre les blocs instrumentaux, au profit du rôle structurant des cordes, y compris dans le finale contrapuntique, "alla polacca".
Ces trois symphonies n’ont jamais joui de l’interêt que les melomanes et les chefs portent aux trois suivantes.
Et pourtant, le charme melodique et la riche texture instrumentale des deux premières ne sont en rien inferieurs à la pompeuse "Quatrième". De même, la finesse d’ecriture et le sentiment elegiaque de la "Polonaise" valent bien le sombre lyrisme de la "Cinquième".
Pour redorer le blason de ces partitions mesestimees, diverses approches sont possibles : alleger la trame par un regard analytique (Markevitch à Londres), anoblir la forme en l’inscrivant dans la tradition germanique (Karajan à Berlin)...
Antal Dorati ose le contre-pied de ces demarches à mon sens fallacieuses, et prend ces oeuvres accusees de mièvrerie ou de complaisance à leur propre jeu : quand l’adagio de la "Rêves d’hiver" a les yeux mouilles, le chef hongrois declenche la crise de sanglots (ecoutez la reprise des cors en fortissimo, pavillon leve...) ; quand les cuivres de la "Petite russienne" veulent impressionner l’oreille par des effets faciles, il fait exploser la dynamite...
Pas de demi-mesure : l’excès sinon rien, l’hyperbole erigee en norme, le mal est traite par le mal.
Il fallait un orchestre prêt à suivre un tel extremisme : dans un jour de gloire, le Symphonique de Londres eructe, s’enflamme, se lamente à chaudes larmes, s’exaspère, fulmine...
Il fallait une prise de son qui n’ait pas froid aux yeux : les micros de la Mercury ont capte ces cataclysmes grandeur nature, vos voisins s’en souviendront longtemps.
Comme d’habitude, Dorati a tout compris : c’est l’âme et le sang slaves qui parlent dans ces trois opus.
Sous sa baguette rugissante, les voilà enfin rendus à leur vraie nature : des fresques epiques et chamarrees dans la lignee du grand opera russe !
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A posseder, 1 juillet 2011
Par Henrard "ivan henrard" (france) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Tchaïkovsky : Symphonies n° 1 "Rêves d’hiver" & n° 2 "Petite russienne" & n° 3 "Polonaise" etc (CD)
Antal Dorti, chef d’orchestre hongrois naturalise americain (en 1947), ne le 9 avril 1906 à Budapest et decede le 13 novembre 1988, est, avec Neville Marriner et Herbert von Karajan, l’un des chefs qui compte une des discographies les plus considerables, plus de 600 enregistrements avec les plus grands orchestres americains et europeens.
Ses enregistrements des ballets ou des symphonies de Tchaikovski font toujours autorite, tout comme ses Bartok ou ses Rachmaninov. Il est egalement le premier à avoir enregistre l’integrale des 104 symphonies de Joseph Haydn ainsi que ses operas.
Au milieu des annees 1950, il participe à la revolution des enregistrements stereo avec les baleets de Tchaikovsky et la firme Mercury.
Au debut des annees 60, il grave les symphonies de Tchaikovsky, toujours avec Mercury, dont la captation sonore est spectaculaire, et qui vaut largement celles realisees aujourd’hui. De ce point de vue là, cette sonorite sauvage et percutante vous ravira les oreilles, d’autant qu’elle sied à merveille à la musique de Tchaikovsky souvent interpretee de façon sirupeuse et manieree.
Ce côte slave rugueux et tourmente se retrouve tout au long de l’integrale.
Les symphonies 1, 2, et 3, souvent delaissees, sont ici de veritables mets de choix sublimees par Dorati.
Ainsi la symphonie N°2 "petite Russie" qui en langage affectueux designe l’Ukraine contient des thèmes du folklore ukrainien que Tchaikovsky puisa alors qu’il y sejournait à la fin des annees 1870. Ces thèmes sont sauvages, farouches et non "mignons" comme parfois entendus.
La symphonie N°3 est la seule des symphonies de Tchaïkovski à posseder cinq mouvements au lieu de quatre. Outre un mouvement en forme de valse (pas du tout de salon), elle se caracterise par son mouvement en forme de "Polaca", polonaise typique.
Je recommande particulièrement cet enregistrement rare à trouver mais qui vous mènera vers des sommets.
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