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Haendel : Messiah (Le Messie) Reviews and Opinions
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5.0 etoiles sur 5
LE Messie d’Haendel, 18 decembre 2007
Par Etienne Leclercq "Musicfan56" (Lorient) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haendel : Messiah ("Le Messie") (CD)
En 1996, paraissait une version qui a infiniment moins fait parler d’elle que celles d’Hogwood, Gardiner, Harnoncourt dans sa recente version, Jacobs ou encore Minkowski. Et pourtant, elle reste à ce jour la plus aboutie qui m’ait ete permis d’entendre tant par sa ferveur exceptionnelle que par ses contrastes très etudies et sa profonde musicalite. La direction du chef britannique va droit au but, sans les chichis de certains de ses confrères (Jacobs, à mon grand regret), ni la brutalite inutile de certains autres (Minkowski); il bâtit une vision coherente où tout semble couler de source. Il preserve les contrastes rythmiques, donnant un relief supplementaire à certains passages (tempos très lents pour les recitatif-air de la basse, le He was despised ou le Amen, très rapides pour les But who may abide, For unto us a child is born, Rejoice greatly ou Surely/All we like sheep pour ne citer que quelques exemples) et accompagne chaleureusement un plateau de solistes equilibre où triomphent Dorothea Röschmann, admirable comme toujours, Bernarda Fink, dechirante de douleur interiorisee dans l’air de la Passion et Neal Davies, formidable d’autorite et de presence dans chacune de ses interventions. Susan Gritton emeut et fait frisonner en depit d’un timbre ingrat et d’une evidente crispation quand le mouvement s’anime et Charles Daniels apparaît bien pâlot face à ses quatre compagnons. L’orchestre apporte une couleur supplementaire au drame et le fait progresser activement par des relances, des attaques franches (Why do the nations, Thou shalt break them, ...) et une plenitude sonore de chaque instant, malgre quelques problèmes (clavecins parfois envahissants, cordes parfois en panne de justesse et de cohesion) Mais le grand gagnant reste le Gabrieli Consort, transcendant tout registre confondu : l’elegie (Behold the Lamb of God), l’invective (He trusted in God), la joie (For unto us a child is born), l’exultation (Hallelujah d’anthologie), la meditation (Since by man came death) ou l’extase (Amen) Un vrai chef d’oeuvre ! Bravo à Paul Mac Creesh et ses troupes.
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