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Concerto pour piano en la mineur, op 54 / Etudes symphoniques, op 13 / Arabesque / LOiseau prophète Reviews and Opinions
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5.0 etoiles sur 5
Romantisme sans complexe, 20 janvier 2008
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Concerto pour piano en la mineur, op 54 / Etudes symphoniques, op 13 / Arabesque / L’Oiseau prophète (CD)
En 1947, le premier enregistrement du Concerto de Schumann par Arthur Rubinstein proposait un pianisme disert et inventif abruptement accompagne par l’orchestre que menait William Steinberg.
Onze ans plus tard, Joseph Krips deploie ici un ecrin instrumental beaucoup plus chaleureux et raffine, où la moindre phrase est portee jusqu’à son plein accomplissement lyrique. Sous la flexueuse baguette du chef viennois, les « affetti » de l’Allegro sont en emoi, et l’Andantino s’enamoure voluptueusement.
Le clavier lui-même a renonce au bagou intrepide pour mieux peaufiner les nuances chromatiques, quitte à trop assagir le flux qui doit elancer le Vivace final.
La carte du tendre de cet opus efflore en tout cas avec un « cantabile » chambriste proche de l’esprit du Lied.
Sur une trame orchestrale plus epaisse, l’ultime version gravee avec C.M. Giulini à Chicago explorera les mêmes chemins d’un romantisme sentimentaliste.
Au cours de la longue carrière du musicien polonais, durant soixante dix ans de recital, l’on peut recenser six interpretations successives des "Etudes Symphoniques".
Mais aucun enregistrement de studio n’en fut helas realise. C’est dire l’importance et le plaisir de pouvoir disposer de ce temoignage capte live lors d’un concert donne au Carnegie hall le 19 novembre 1961.
Les mains y tournent le dos à toute rhetorique pour mieux instaurer la communion poetique avec ce cahier.
Sont-ce ces trilles si noblement bombes de la VIII° etude qui ne peuvent reprimer les quelques applaudissements intempestifs du public Mais comment ne pas aussi manifester son admiration devant le staccato « presto possibile » de la IX°, et le galop intrepide de la suivante
C’est encore dans la rêveuse XI°, coeur expressif de l’ouvrage, que le rubato de Rubinstein s’avère le plus emouvant, nous elevant à des sommets suprêmement contemplatifs.
Après de telles beatitudes, l’on pourrait se permettre de (relativement) ignorer cette "Arabesque" un peu trop diluee et cet "Oiseau-prophète" au ramage empese, tardivement graves en juin 1969 : les precedentes moutures de 1961 en etaient selon moi mieux senties.
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