samedi 1 octobre 2011

Mahler: Symphony No.8(2Cd)(24Bit)


Prix : EUR 37,66
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Mahler: Symphony No.8(2Cd)(24Bit) Reviews and Opinions



1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
« Une conception très intellectualisee et donc une vision très decantee..., 24 decembre 2010
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mahler: Symphony No.8(2Cd)(24Bit) (CD)
...qui donne priorite au tissu musical -signifiant- sur le texte -signifie- et rappelle soudain qu’il s’agit bien là d’une symphonie et non d’une pseudo oeuvre theâtrale » lisait-on dans l’article qui recompensa d’un Diapason d’or la parution de cette "Huitième", enregistree en avril & novembre 1986.
« C’est la meilleure du cycle Tennstedt et une des superlatives executions mahleriennes qui se puisse trouver au disque » declarait Michael Kennedy dans le magazine Gramophone en mai 1987, au sujet du dernier maillon de l’integrale que le chef allemand avait amorcee avec la "Titan" en octobre 1977.
Je n’entrerai pas dans un vain debat semantique pour savoir si cette interpretation donne preseance au signifiant ou au signifie -les deux revers d’une même medaille. Ce qui me frappe surtout, c’est une demarche interiorisee qui elucide la Scène de Faust comme peu d’autres chefs y parvinrent -à supposer que pareille entreprise fût dejà tentee.
La rigueur, l’assurance du phrase semblent accomplir un dessein superieur, comme guides par l’expression d’une verite haute et necessaire.
Le discours s’axe sur un rail de signification, le tableau illustratif se ramène à sa legende textuelle, le tissu polyphonique recentre sur la ligne du syntagme, les solistes instrumentalises par la progression narrative.
La fresque goetheenne devenue un rouleau de parchemin qui se deroule, divulguant une epiphanique parole que l’on decouvre mot à mot.
Et pourtant, rien d’aride ou sentencieux dans cette celebration du sens -une invitation à communier, à partager un contenu connu d’avance, connu de tous. Un message d’eternite, un voyage spirituel dont le but est certain, le chemin ineluctable. L’appel vers l’en-haut comme un retour, -une regenerescence, une palingenesie.
J’avais initialement achete ce disque en vinyle, voilà une vingtaine d’annees, pour Noël 1988 exactement. Hormis les stickers publicitaires, la pochette de couverture de cette reedition nipponne est d’ailleurs celle du microsillon d’origine.
Depuis une vingtaine d’annees, je me suis forge cette perception, très subjective peut-être, mais elle se confirme à chaque reecoute.
Precisons au passage que la dynamique sonore est très importante et necessite de tourner le bouton de l’amplificateur pour mieux percevoir les pianissimos que Tennstedt dose imperceptiblement dans le Poco adagio.
Je n’ai pas encore parle du plateau de chanteurs, mais il se montre excellent, entièrement acquis à l’aventure collective. Deplorons seulement le timbre desagreablement metallise du Dr Marianus de Richard Versalle -sans doute à cause des micros.
Certains chefs servent fort bien la dimension contemplative de la seconde partie, mais echouent dans la première qui necessite poigne et dexterite. Tennstedt la reussit superbement.
A regarder le concert filme en janvier 1991, on constate qu’il s’investit physiquement et emotionnellement dans ce "Veni Creator Spiritus", jusqu’à l’epuisement -voire la souffrance.
Alors qu’un Bernstein à Vienne, ostensiblement exalte, semble se ressourcer au contact de l’hymne (interprète et oeuvre echangeant et intensifiant leur flamme), Tennstedt apparaît plutôt vampirise par l’energie qu’il doit transmettre à cette incantation. Comme dans ce "Portrait ovale" d’Edgar Poe où la substance vitale s’extirpe du modèle en chair pour donner vie à sa representation artistique.
Dans le present disque, on ne dispose pas de l’image mais l’oreille ne s’y trompe pas.
Certaines baguettes règlent froidement la mecanique du "accende lumen sensibus". Ici, le maestro donne du coeur à son ouvrage. Les choeurs et orchestres philharmoniques de Londres le lui rendent bien.
Les orgues de Westminster grondent à ouvrir la terre, les garçons de la Tiffin School sont epatants !
Il pratique ensuite un ralentissement vers les mots « veni creator spiritus », qui se detachent ainsi comme une ardente supplique, petrie d’humilite et d’humanite.
Tennstedt ne nous assène pas un show, il ne se donne pas en spectacle quand il s’incline devant l’Esprit createur. Il fait acte de devotion.
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