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Mahler : Symphonie n° 3 Reviews and Opinions
5.0 etoiles sur 5
La Troisième Symphonie fut composee dans la havre..., 19 mai 2007
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mahler : Symphonie n° 3 (CD)
...du village autrichien de Steinbach-am-Attersee, pendant les mois d’ete 1895-96, ce qui explique son caractère pastoral, fondamentalement heureux et optimiste, depourvu de ces abattements depressionnaires qui s’immiscent dans la plupart des autres maillons du cycle mahlerien.
Denommee initialement "Le Gai Savoir" en hommage à l’ouvrage de Nietzsche, l’oeuvre est impregnee d’un pantheisme serein qui depeint les relations de l’homme avec la nature, en six tableaux structures en deux grandes parties.
La première est intitulee "L’eveil de Pan".
Initiee par une intimidante fanfare de huit cors à l’unisson, une vaste fresque se deploie peu à peu, illustrant l’emergence de la vie avec un elan creationniste.
Le temperament facetieux du Dieu Grec y incarne des formes multiples, depuis de calmes paysages arcadiens jusqu’à de joviales marches militaires, rappelant le goût de Mahler pour mêler le trivial et le parodique.
Les règnes vegetaux et mineraux sont ensuite respectivement representes par un gracieux "Menuet" (« ce que me racontent les fleurs ») et par un "Scherzo" plus anime (« ce que me racontent les bêtes »), où l’on entend un cor de postillon dans le lointain.
Le "Misterioso" introduit une sombre voix de contralto pour evoquer les interrogations de l’homme qui doit assumer la conscience de l’espèce.
Ce sentiment de solitude est reconforte par l’innocence naïve d’un choeur d’enfants, qui exalte une melodie populaire ("trois anges chantaient") tiree du recueil "Knaben Wunderhorn" de Arnim et Brentano.
Le Finale fait pendant au chaos du premier mouvement et affirme le caractère initiatique de l’oeuvre : soutenu par le lyrisme impalpable des cordes, « ce que me raconte l’amour » symbolise l’ultime communion de l’individu reconcilie avec son environnement, eprouvant l’ineffable gratitude d’un sentiment mystique du divin.
Bien que ni Bruno Walter ni Otto Klemperer, tous deux disciples et interprètes historiques de Mahler, n’en laissèrent de temoignage enregistre, cette symphonie a beneficie d’une vision idealement epuree dans l’interpretation de Jascha Horenstein en 1970 avec le Symphonique de Londres.
Auteur d’une remarquable integrale dans les annees 1980, empreinte d’une semblable humilite stylistique, Klaus Tennstedt propose ici une approche tout aussi recommandable, beneficiant de l’acoustique spacieuse du Kingsway Hall magnifiquement captee par Neville Boyling qui a realise une excellente prise de son.
La direction sincère du chef allemand, la voix emouvante d’Ortrun Wenkel dans le "Trinkslied", la verte candeur du Southend Boys’ Choir, et la prestation moelleuse d’unLondon Philharmonic plus chaleureux que jamais, se designent comme une alternative aux anciennes references discographiques signees de Haitink et Horenstein.
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