mercredi 30 novembre 2011

LIntégrale des oeuvres de musique de chambre Vol.4


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LIntégrale des oeuvres de musique de chambre Vol.4 Reviews and Opinions



1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Les trois Quatuors à cordes d’Arthur Honegger, très bien interpretes par le Quatuor Ludwig, 5 mars 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : L’Integrale des oeuvres de musique de chambre Vol.4 (CD)
Parisien d’adoption, Arthur Honegger est un compositeur suisse, ne au Havre en 1892 et mort à Paris en 1955. En 1911, deux ans après s’être inscrit au Conservatoire de Zurich, Honegger le quitte pour le Conservatoire de Paris, où il est elève de Charles-Marie Widor (1844-1937) et de Vincent d’Indy (1851-1931). Compositeur desireux d’illustrer la transformation, notamment par la technique et le sport, de la societe, Honegger ecrit pour le theâtre, la radio et le cinema aussi bien que pour la salle de concert. Il est l’un des membres du « Groupe des Six », avec Louis Durey (1888-1979), Germaine Tailleferre (1892-1983), Darius Milhaud (1892-1974), Francis Poulenc (1899-1963) et Georges Auric (1899-1983). Outre les Six, il a frequente Paul Claudel, Jean Cocteau, Max Jacob, Pierre Louÿs, Pablo Picasso, Erik Satie et Paul Valery, dont certains lui fournirent des sujets pour ses oeuvres. Il a par ailleurs ete critique musical, soutenant notamment Olivier Messiaen (1908-1992), et professeur à l’École Normale de Musique de Paris.
Connu pour son humanisme, Arthur Honegger est un compositeur qui allie la tonalite à l’atonalite, en passant par la polytonalite. Marque par une double influence, germanique de Max Reger (1873-1916) et française de Claude Debussy (1862-1918), il n’est en revanche d’aucune ecole, ayant rejete des systèmes de composition qu’il jugeait trop stricts.
Dans ce disque, on notera tout particulièrement les trois Quatuors à cordes H. 15, H. 103 et H. 114.
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TCHAIKOVSKY & GLAZUNOV


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TCHAIKOVSKY & GLAZUNOV Reviews and Opinions



3 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Un excellent GLAZOUNOV !, 4 avril 2004
Par M. BARTOLI "DamienBARTOLI" (La FERTE sous JOUARRE France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Tchaïkovski - Glazunov : Concertos pour violon (CD)
On attendait mieux de Vengerov pour le Tchaikovski ; non pas qu’il soit ininteressant mais le souffle et la fougue y font parfois defaut. Seule la Canzonetta possède la luminosite qui nous rappelle les geants du passe. Car ici encore, la comparaison est douloureuse, d’autant plus que nous avouons preferer le 3ème mouvement tel que l’avait revu Auer alors que la mode aujourd’hui tend à nous imposer l’integrale sans les coupures acceptees par le compositeur, ce qui, malheureusement, rappelle trop un vieux 33 T raye !Mais surtout, force est de constater ici que Vengerov, ici, ne fait pas le poids face à des Heifetz, Ferras, Ricci, Oïstrakh, Milstein, Gitlis, voire la version de Mischa Elman qui en donnait une surprenante vision mais très originale, avec ce timbre sensuel qui n’appartenait qu’à lui...En revanche, le Glazounov de Vengerov nous apporte quelque chose. L’inspiration du violoniste y apparaît moins "passe-partout" et l’on ressent que le jeune Russe a un message à nous delivrer ! On l’y sent plus ardent, passionne. Mais nous restons fidèle aux differentes versions de Milstein, impregne de cette oeuvre depuis sa prime jeunesse, et celles d’Oïstrakh ou Heifetz !Toutefois, ce CD possède sur les autres versions l’enorme avantage d’être au top sur le plan de la technique, et les pupitres s’y detachent toujours clairement, même dans les fortissimo où la dynamique reste constamment dans la limite du raisonnable.
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3 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Superbement joue..., 11 novembre 2000
Par dz’ski (France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Tchaïkovski - Glazunov : Concertos pour violon (CD)
Une excellente version moderne de Tchaikowski, superbement - violon et orchestre - jouee... mais il y manque peut-être la force d’Oistrakh, l’aristocratie de Milstein, la folie d’Heifetz (sans parler de Gitlis). Mais plaisir à ne pas bouder, surtout pas dans Glazounov (mais là encore, Gitlis et Heifetz...).
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2 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Romantique, 15 decembre 2000
Par Tettiravou Marc (France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Tchaïkovski - Glazunov : Concertos pour violon (CD)
Vengerov, Abbado et la philarmonique de Berlin donnent une interpretation du fameux concerto de Tchaikovsky plutôt sage et romantique. Il est vrai que les grands "tenors" du violon nous ont habitue à de l’eclatante virtuosite et M.Vengerov n’en manque certainement pas mais il a prefere le côte suave et sensuelle de l’oeuvre. Le Glazounov est plus brillant, le discours du soliste est eloquent, la direction d’Abbado est fine et precise, quant au splendide Philarmonique de Berlin il est colore et incisant comme à ses plus beaux jours.
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Piano Concerto / Symphony 1


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Piano Concerto / Symphony 1 Reviews and Opinions



1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Pour la Symphonie N° 1 de Galina Ustvolskaya, mais aussi pour son concerto pour piano, bien interpretes, 26 fevrier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Piano Concerto / Symphony 1 (CD)
Le vingtième siècle a vu la composition de plusieurs cycles de Symphonies de très grande qualite, depuis celui de Guy Ropartz (1864-1955) à celui de Peteris Vasks (ne en 1946), en passant par celui de Carl Nielsen (1865-1931), d’Alexandre Glazunov (1865-1936), de Jean Sibelius (1865-1957), de Wilhelm Peterson-Berger (1867-1942), de Charles Tournemire (1870-1939), de Ralph Vaughan Williams (1872-1958), de Hugo Alfven (1872-1960), d’Havergal Brian (1876-1972), de Jan van Gilse (1881-1944), de Karl Weigl (1881-1949), de Nikolaï Miaskovsky (1881-1950), de Gian Francesco Malipiero (1882-1973), d’Arnold Bax (1883-1953), d’Egon Wellesz (1885-1974), d’Heitor Villa-Lobos (1887-1959), d’Ernst Toch (1887-1964), de Kurt Atterberg (1887-1974), de Bohuslav Martinü (1890-1959), de Serge Prokofiev (1891-1953), d’Arthur Honegger (1892-1955), de Darius Milhaud (1892-1974), de Walter Piston (1894-1976), de Paul Hindemith (1895-1963), de Boris Lyatoshinsky (1895-1968), d’Howard Hanson (1896-1931), de Roger Sessions (1896-1985), d’Alexandre Tansman (1897-1986), de Roy Harris (1898-1979), de Carlos Chvez (1899-1978), d’Ernst Krenek (1900-1991), d’Edmund Rubbra (1901-1986), de Conrad Beck (1901-1986), de Vissarion Chebaline (1902-1963), de Gavriil Popov (1904-1972), de Karl Amadeus Hartmann (1905-1963), d’Eduard Tubin (1905-1982), de William Alwyn (1905-1985), de Benjamin Frankel (1906-1973), de Dmitri Chostakovitch (1906-1975) bien sûr, mais aussi d’Arnold Cooke (1906-2005), d’Ahmed Adnan Saygun (1907-1991), de Camargo Guarnieri (1907-1993), de Miloslav Kabelc (1908-1979), de Vagn Holmboe (1909-1996), de William Schuman (1910-1992), d’Allan Pettersson (1911-1980), d’Alan Hovhaness (1911-2000), de Donald Gillis (1912-1978), de Daniel Jones (1912-1993), d’Humphrey Searle (1915-1982), de David Diamond (1915-2005), d’Isang Yun (1917-1995), de Richard Arnell (ne en 1917), de George Rochberg (1918-2005), de Lex van Delden (1919-1988), de Cludio Santoro (1919-1989), de Mieczyslaw Weinberg (1919-1996), de Galina Oustvolskaïa (1919-2006), d’Alexander Lokshin (1920-1987), de Peter Racine Fricker (1920-1990), de Robert Simpson (1921-1997), de Malcolm Arnold (1921-2006), d’Hans Werner Henze (ne en 1926), d’Einojuhani Rautavaara (ne en 1928), de John Davison (ne en 1930), d’Aubert Lemeland (ne en 1932), de David Morgan (ne en 1932), de Krzysztof Penderecki (ne en 1933), d’Alfred Schnittke (1934-1998), de Peter Maxwell Davies (ne en 1934), de Valentin Silvestrov (ne en 1937), de Boris Tishchenko (ne en 1939), de Leif Segerstam (ne en 1944), ou bien encore de Jean-Claude Wolff (ne en 1946), sans compter de nombreux chef-d’oeuvres isoles. L’ensemble des cinq symphonies que nous a laisse de Galina Oustvolskaïa est tout à fait remarquable.
Galina (Ustvolskaya) Oustvolskaïa est nee à Petrograd (Saint Petersburg) en 1919. De 1937 à 1947, elle etudia à l’universite rattachee au Conservatoire de Leningrad (Saint Petersburg), où elle fut elève de Dmitri Chostakovitch (1906-1975), qui a dit d’elle : « Je suis convaincu que la musique de Galina Ivanovna Oustvolskaïa atteindra une renommee mondiale, et sera appreciee par tous ceux pour qui la verite en musique est de première importance », et qui lui ecrivit par ailleurs : « Ce n’est pas toi qui es influencee par moi, au contraire, c’est moi qui le suis par toi ». Galina Oustvolskaïa developpa un style personnel très particulier, dont elle a dit : « Il n’y a absolument aucun lien entre ma musique et celle d’une autre compositeur, vivant ou mort ». Lors de la tournee que fit Igor Stravinsky (1882-1971) en URSS en 1962 à l’occasion de « Degel », s’etonnant que cette compositrice très croyante, opposee au regime sovietique et dont on venait de lui faire entendre une oeuvre, ne soit influencee, ni pas sa propre musique, ni par celle de la Seconde Ecole de Vienne à laquelle il venait de se convertir, il declara comprendre à cet instant « ce qu’etait le Rideau de Fer ». On ne sait pas si Galina Oustvolskaïa apprecia le compliment... Bien qu’elle fut professeur de composition au Conservatoire de Leningrad, jusqu’en 1968, très peu de ses oeuvres, à l’exception peut-être de sa Sonate pour violon et piano, semblent avoir ete jouees de manière regulière en Union Sovietique. Elle est morte à Saint-Petersbourg en 2006.
Le Concerto pour piano, orchestre à cordes et timpani date de 1946. Il a ete tardivement dedie au pianiste Alexis Lubimov, age à l’epoque de la composition de deux ans... Mouvements enchaines, traits en octave, secondes aux timbales en complement percuyant et dissonant du piano sont des germes du style qu’adoptera ulterieurement Oustvolskaïa.
La Symphonie N° 1 a ete ecrite en 1955. Elle est composee de deux mouvements orchestraux, un premier extrêmement court et un troisième, contrapuntique et beaucoup plus developpe, qui encadrent une section centrale vocale composee de huit melodies chantee par deux jeunes garçons, basees sur des textes traduits en Russe de Gianni Rodari, un poète communiste italien. Oeuvre d’un expressionnisme ascetique, c’est une symphonie consacree à denoncer la misère des hommes, en particulier d’enfants innocents. L’orchestration privilegie les instruments à vent et les percussions, les cordes ayant un rôle reduit. Cree en 1966, tout à fait remarquable, cette symphonie ne fut jouee qu’une seule fois en URSS.
(Pour les Symphonie N° 2 « True and Eternal Bliss », Symphonie N° 3 « Jesus Messiah, Save Us! », Symphonie N° 4 « Prayer Symphony » et Symphonie No.5 : The Ural Philarmonic Orchestra, Dmitri Liss » (N° 2 et 3) ; The Saint Petersburg Soloists, Oleg Malov (N° 4 et 5) ; Megadisc Classics - ASIN : B000NCZ4LK)
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Tannhäuser


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Tannhäuser Reviews and Opinions



17 internautes sur 17 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
La version studio, pour moi, de reference, 12 juin 2008
Par Soulier - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Wagner : Tannhäuser (Integral) (CD)
Comme la plupart des enregistrements diriges par Solti et realises par DECCA, la direction, dès l’ecoute de la scène d’ouverture ou l’ambiguïte decadente de la vie venusienne est particulièrement bien exprimee (la version de 1995 dirigee par Metha retranscrit visuellement toute cette ambivalence de manière assez juste) se fait d’une precision millimetree, calibree avec une rare coherence, animee par ce que tous les pseudo detracteurs de Solti lui reprochent sempiternellement, c’est à dire une aisance dramatique certaine, doublee d’une aptitude à retranscrire la partition de manière, certes dès fois un peu brusque, à la limite de l’âprete, mais egalement d’une douceur et d’une poesie que les autres versions se sont contentees de simplement effleurer, tandis que le chef, pour sa part, semble embrasser à bras le corps. Un chef non atteint de la penible maladie du « demi-sentiment » - surtout chez Wagner - est plutôt agreable à ecouter. Cette version parisienne de Tannhäuser n’echappe donc pas à la « patte » expressionniste de Solti.
L’ouverture, si expressive dans presque tous les operas de Wagner, est rendue de manière passionnee et passionnelle. Les tempi, assez rapides, permettent au drame de se mettre en place assez rapidement. De manière identique aux Maîtres-chanteurs ou aux Fees, des choeurs particulièrement emouvants viennent clore l’ouverture pour laisser place aux solistes de l’acte I. Kollo, dans le rôle de Tannhäuser, obtient là - à mon sens - le rôle qui semble le mieux mettre en valeur ce timbre plein aux mediums heroïques et aux aigus assures (quoique toujours un peu laborieux, collant cependant assez bien avec les tourments du ledit rôle). Kollo, du moins durant ce premier acte, peut se targuer d’incarner un rôle que l’on ne peut à present ne plus voir autrement que par lui. Son monologue : « Die töne Lob ! [...] » est interprete avec beaucoup de justesse psychologique, sorte de lassitude mêlee à une profonde exasperation matinee d’une melancolie certaine pour cette vie qui semble ne plus lui correspondre (il est vrai que les conditions d’enregistrement ne peuvent qu’amplifier cette aisance que l’on devine toutefois naturelle). Si l’on compare avec l’autre grand enregistrement de reference, c’est à dire la version enregistree à Bayreuth et dirigee par Sawallisch en 1962 avec Windgassen dans le rôle titre, il est indeniable de remarquer que celui-ci transporte en son chant l’emotion extraordinairement cassee qui est normalement la sienne durant le troisième et dernier acte. A contrario, le Tannhäuser du premier acte, quoique affaiblit, n’a connu ni son voyage redempteur à Rome, ni la perte de celle qui le fit - entre autre - quitter son venusberg etouffant de superficialite. Pour sa part, Kollo interprète avec une flamboyance bien à lui ce heros « première version », encore vierge de toute cassure trop profonde.
Ludwig, dans le rôle de Venus, incarne egalement assez bien la tentatrice qui sait tour à tour être enjôleuse ou semblable à une harpie au sens grec du terme. La tessiture de Ludwig, encore epargnee de ce côte matrone typiquement « flagstadien », souple et ne s’effilochant pas dans les aigus, recèle un charme dont le personnage a indeniablement besoin (que l’on se rappelle la Venus terriblement charmante - il est vrai aidee par un physique dès plus avantageux - de Waltraud Meier. A contrario, on s’empressera d’oublier l’interpretation âpre au timbre emotionnellement assez mal structure de Bumbry). Le duo Ludwig/Kollo ne pâtit donc pas d’un desequilibre vocal que nous ne pouvons que regretter dans certaine autre version. Pour atteindre un triptyque des plus coherent, la baguette genereuse de Solti distille une tension sous-jacente, lancinante mais pourtant bien reelle, à certain moment eclatante au grand jour, à d’autre murmuree à travers une lecture avant tout coherente de la partition. Reactif et suivant au millimètre près cette forme de direction emportee et terriblement genereuse, le Philharmonique reste fidèle à sa reputation.
Rarement, une osmose solistes-chef-orchestre aura ete aussi nette, soulignee de manière aussi naturelle.
La scène 2 debute par l’arrivee massive des Pelerins (qui n’ont rien à envier aux legendaire choeurs de Pitz) entrecoupes du chant terriblement innocent du jeune Pâtre jouant de la tenora. La distorsion, avant tout musicale, expose de manière abrupte et pourtant si naturelle la rencontre de deux monde totalement oppose, viril et puissant d’un côte, innocent et enfantin de l’autre.
Solti accentue volontairement cette fameuse distorsion dejà presente au sein de la partition et la laisse eclater à travers cette rencontre qui se revèle être - à mes yeux - un des moment les plus emouvant et les plus inventifs chez Wagner. Cela, aucune autre version propose une telle lecture des evenements (en partie parce que le rôle chantee par une soprano ampute toute candeur au rôle), un tel partie pris, dans le but evident de faire confronter deux schemas à la base antinomistes, des hommes bravants les dangers d’un pèlerinage dans un but bien precis d’un côte et la candeur d’un enfant faisant paître ses brebis, seul, loin de toute civilisation de l’autre. L’enregistrement studio permet des effets plutôt reussie, c’est à dire que l’on peut deviner le sens de la marche des Pelerins à travers leurs « deplacements », comme si nous assistions nous-mêmes à cette parade des plus impressionnante. Habile procede que seul le studio peut permettre.
Les rôles secondaires sont, dans l’ensemble, plutôt bien abordes. Bailey, dans le rôle de Reinmar, confère toujours à ses personnages - à l’exception notable de son Hollandais dirige egalement par Solti - un timbre au vibrato assez intense, apportant une lourdeur qu’une psychologie du rôle ainsi qu’un « metier » evident parvient cependant à rehausser de temps en temps. Les autres chevaliers menestrels habitent leurs rôles respectifs de manière coherente et particulièrement juste.
Mention speciale au Wolfram de Braun.
Dernesch confère à Elisabeth une fragilite combative qui rend l’approche du ledit rôle assez interessant, d’autant plus dote de nuance des plus fine alors que sa puissance, que l’on sent couver dès fois de manière impressionnante, est laissee intelligemment de côte pour embrasser un rôle que l’on devine assez difficile à interpreter (Secunde, dans la version Metha, campe egalement une Elisabeth des plus reussie).
Le 3ème acte, sans pour autant le deshonorer - loin de là - confère à kollo une approche un peu legère du Tannhäuser redempteur et atteint d’etranges hallucinations, couvant une folie que l’on sent, plus le drame avance, s’encrer en lui de manière irremediable (interessant de mettre en parallèle la mort de Tannhäuser et de Siegfried, atteint tout d’eux, lors de leur agonie, d’un etat hallucinatoire, voire delirant assez troublant). Excellant dans une fougue se mariant particulièrement bien avec son timbre, Kollo ne parvient cependant pas à toucher du doigt la cassure ineffaçable qui est celle du heros lors de ce dernier acte. Dommage, parce que l’on sent que la volonte est là et le desir de bien faire egalement. Sans version comparative, son interpretation se revelerait être des plus satisfaisante, voire particulièrement juste. Mais voilà, Windgassen est passe par-là, et il est tout simplement phenomenal. Et quand je dis phenomenal, je pèse mes mots.
Hurlant au propre comme au figurer son desespoir, brise, terrasse par cette chape de plomb se refermant peu à peu sur lui, Windgassen, survolte comme rarement un soliste l’a su l’être dans ce rôle, teinte ce final d’une lumière etrange, etouffante, extrême, emotionnellement à la limite de ce qu’une voix peut atteindre. Bref, un sommet du chant wagnerien. Jamais atteint. Et je pense, sans aucun regret, qu’il ne le sera jamais.
Après une interpretation si epoustouflante, tout soliste paraîtrait transparent. Kollo, le talent aidant, reste bien dans la lumière, il est vrai une lumière un peu pâle à certain moment, mais sa presence renforce ces quelques manquements aureoles à l’extrême par Windgassen et son inoubliable interpretation.
Le final emprunte les même codes de distorsion que l’on a connu lors de la confrontation entre les Pelerins et le jeune Pâtre. Ici, les jeunes Pelerins, aux voix clairement enfantines, sont confrontes au reste des protagonistes distillant des accents fascinants à ce final. D’ailleurs, Solti impose une battue rapide et passionnee digne d’une precision metronometrique, entraînant tout ce maelström coherent au sein d’un final etourdissant de sentiment divers, d’une beaute inedite et surtout recelant une etrange atmosphère, baignant peu à peu la pièce dans laquelle nous nous trouvons, nous faisant ainsi rester quelques secondes hebetes et etourdis par tant d’emotions successives.
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7 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
Une bonne version un peu surestimee, 26 septembre 2009
Par Stephane B. "Stephane B." (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Wagner : Tannhäuser (Integral) (CD)
Et si le principal merite de Solti dans Wagner etait d’avoir ete un precurseur
Après avoir enregistre le premier Ring integral en stereo, il nous offre pour la première fois Tannhauser dans la version Paris dans une qualite technique irreprochable et même assez epoustouflante.
Pourtant cette version est loin d’être une reference absolue et comporte un certain nombre de failles que l’on ne peut ignorer.
Son principal defaut est d’ordre vocal, les geants qui avaient assure la reussite de son ring sont partis et le plateau illustre dejà la crise du chant wagnerien qui ira en s’amplifiant. Dernesch est insuffisante en Elisabeth ; Braun carrement indigne en Wolfram, rôle pourtant essentiel, l’opposition Tannhauser/Wolfram etant à mon sens aussi importante que l’opposition Venus/Elisabeth ; Sotin ennuyeux ; Kollo avait encore une belle voix mais est-il un wagnerien je ne le crois pas et ses enregistrements ulterieurs le confirmeront. Heureusement il reste C.Ludwig pour sauver la distribution, là nous sommes à l’oppose, la meilleure Venus de la discographie et de loin.
Finalement la meilleure surprise est peut-être Solti, pour une fois le bouillant chef hongrois ne cède pas trop à ses tics et si je suis assez reticent à ses options esthetiques dans Wagner, Tannhauser est peut-être l’opera qu’il reussit le mieux de son integral Wagner.
En l’etat actuel de la discographie de Tannhauser, il est difficile de faire la fine bouche et ce coffret reste recommandable.
Je garde cependant ma preference à la version de Sawallisch captee à Bayreuth en 1962 même si elle n’est aujourd’hui disponible que dans le coffret integral Wagner publie par Decca.
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mardi 29 novembre 2011

Symphonies


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Symphonies Reviews and Opinions



2 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
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Les onze symphonies d’Eduard Tubin, remarquablement interpretees, 17 fevrier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
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Les cent dernières annees ont vu la composition de plusieurs cycles de symphonies de très grande qualite, depuis celui de Guy Ropartz (1864-1955) à celui de Erkki-Sven Tüür (ne en 1959), en passant par celui de Carl Nielsen (1865-1931), d’Alexandre Glazunov (1865-1936), de Jean Sibelius (1865-1957), de Wilhelm Peterson-Berger (1867-1942), de Charles Tournemire (1870-1939), de Ralph Vaughan Williams (1872-1958), de Hugo Alfven (1872-1960), de Charles Ives (1874-1954), d’Havergal Brian (1876-1972), de Jan van Gilse (1881-1944), de Karl Weigl (1881-1949), de Nikolaï Miaskovsky (1881-1950), de Georges Enesco (1881-1954), de Gian Francesco Malipiero (1882-1973), d’Arnold Bax (1883-1953), d’Egon Wellesz (1885-1974), d’Heitor Villa-Lobos (1887-1959), d’Ernst Toch (1887-1964), de Kurt Atterberg (1887-1974), de Bohuslav Martinü (1890-1959), de Serge Prokofiev (1891-1953), d’Arthur Honegger (1892-1955), de Darius Milhaud (1892-1974), de Jean Absil (1893-1974), d’Erwin Schulhoff (1894-1942), de Walter Piston (1894-1976), de Paul Hindemith (1895-1963), de Boris Lyatoshinsky (1895-1968), de William Grant Still (1895-1978), d’Howard Hanson (1896-1931), de Richard Flury (1896-1967), de Roger Sessions (1896-1985), de Jean Rivier (1896-1987), d’Alexandre Tansman (1897-1986), de Roy Harris (1898-1979), de Marcel Mihalovici (1898-1985), de Robert Casadesus (1899-1972), de Carlos Chvez (1899-1978), de George Antheil (1900-1959), d’Ernst Krenek (1900-1991), d’Edmund Rubbra (1901-1986), de Conrad Beck (1901-1986), de Vissarion Chebaline (1902-1963), de Gavriil Popov (1904-1972), de Karl Amadeus Hartmann (1905-1963), de William Alwyn (1905-1985), d’Eugène Bozza (1905-1991), de Benjamin Frankel (1906-1973), de Dmitri Chostakovitch (1906-1975) bien sûr, mais aussi de Paul Creston (1906-1985), d’Arnold Cooke (1906-2005), d’Ahmed Adnan Saygun (1907-1991), de Camargo Guarnieri (1907-1993), de Miloslav Kabelc (1908-1979), de Vagn Holmboe (1909-1996), de William Schuman (1910-1992), d’Allan Pettersson (1911-1980), d’Alan Hovhaness (1911-2000), de Donald Gillis (1912-1978), de Daniel Jones (1912-1993), de George Lloyd, 1913-1998), d’Humphrey Searle (1915-1982), de Vincent Persichetti (1915-1987), de David Diamond (1915-2005), d’Isang Yun (1917-1995), de Richard Arnell (ne en 1917), de George Rochberg (1918-2005), de Lex van Delden (1919-1988), de Cludio Santoro (1919-1989), de Mieczyslaw Weinberg (1919-1996), de Galina Oustvolskaïa (1919-2006), d’Alexander Lokshin (1920-1987), de Peter Racine Fricker (1920-1990), de Robert Simpson (1921-1997), de Malcolm Arnold (1921-2006), de Francis Thorne (ne en 1922), d’Hans Werner Henze (ne en 1926), d’Einojuhani Rautavaara (ne en 1928), d’Avet Terterian (1929-1994), de John Davison (ne en 1930), d’Aubert Lemeland (ne en 1932), de David Morgan (ne en 1932), de Jaan Rääts (ne en 1932), de Jacques Charpentier (ne en 1933), de Krzysztof Penderecki (ne en 1933), d’Alfred Schnittke (1934-1998), de Peter Maxwell Davies (ne en 1934), de Guia Kantcheli (ne en 1935), de Philip Glass (ne en 1937), de Valentin Silvestrov (ne en 1937), de William Bolcom (ne en 1938), de William Thomas McKinley (ne en 1938), de Boris Tishchenko (ne en 1939), de Leif Segerstam (ne en 1944), de Peteris Vasks (ne en 1946), de Jean-Claude Wolff (ne en 1946), ou bien encore de Kalevi Aho (ne en 1949), sans compter de nombreux chef-d’oeuvres isoles. L’ensemble des symphonies que nous a laisse Eduard Tubin (1905-1982) est particulièrement interessant.
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Romantique


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Romantique Reviews and Opinions



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4.0 etoiles sur 5
Classique Populaire Musique avant tout !, 8 juin 2009
Par Pascal Popelier (Combloux. FRANCE) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
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Je me souviens d’une anecdote... A la sortie d’un « grand opera », un journaliste avait fait ecouter le dernier album de l’epoque d’Andre Rieu à quelques personnes de la « haute societe », ou du moins qui en prenaient les airs de par leurs tenues d’apparat (queues de pie et tout le tralala, indispensable pour ecouter de la musique classique !) et leur langage hautement (Et faussement ) distingue ! Après quelques secondes d’ecoute attentive, avec toutes les mimiques et les expressions bien choisies de grands connaisseurs de musique classique, le verdict etaient souvent le même... POSITIF ! (Face à une camera, il est peut-être difficile de faire le triste sire ! Et puis, si jamais la musique ecoutee est interpretee par un orchestre prestigieux sous la conduite de Karajan, au moins on aura sauve les meubles !!). Seulement voilà, revirement de situation lorsque le journaliste leur avait annonce que l’orchestre qui interpretait les titres du CD etait celui d’Andre Rieu, dirige par lui-même ! Les opinions divergeaient serieusement... « Je me disais bien que quelque chose n’allait pas.»... « Beurk »... « Honteux »... Bref, sinistre comedie ! Arrêtons cela... Mais qu’est-ce qui choque dans la façon de faire d’Andre Rieu Il possède un Stradivarius Et alors, bande de jaloux !! Il remplit des stades Que vaut-il mieux Des petits espaces symboliques pour des « castes » qui pensent que la musique classique est le privilège d’une certaine categorie sociale, ou bien des stades immenses ou des places de villes, sites populaires, pour une musique qui avant d’être classique se doit d’être populaire et drainer ses emotions auprès de tous et chacun !! Qu’est ce qui derange dans la demarche artistique d’Andre Rieu et son orchestre Ils sourient et rient même parfois quand ils interprètent certains morceaux, et alors, c’est avant tout cela la musique, faire et se faire plaisir ! Ce qui n’empêche pas de faire perler une larme sur une joue quelques minutes plus tard, emotion au fil d’une melodie qui fait naître tant de nostalgie (Vous savez Comme la radio, populaire aussi, qui nous rappelle tant de souvenirs !). Pourquoi ne peut-on pas ecouter de la musique classique en jean ou en short Pourquoi ne peut-on pas jouer avec des centaines de ballons multicolores sur un air classique, enleve et si joyeux Pourquoi devrait-on s’interdire de frapper des mains et des pieds sur une marche ou sur une polka qui n’a qu’un but, faire danser les gens La musique « classique » est avant tout de la musique, et je ne pense pas que tous les grands compositeurs classiques aient crees leurs aeuvres, aussi grandioses soient-elles, que pour une certaine categorie de bonnes gens de la haute societe. Ils ecrivaient leurs partitions avec leur coeur et le coeur n’est pas l’exclusivite des gens « cultives » ! Et puis n’oublions pas que la plupart des thèmes qui ont inspire nos grands compositeurs sont des thèmes bien souvent populaires, tires de la vie de tous les jours ! Alors merci à Andre Rieu e son orchestre d’apporter la joie et l’emotion de la musique (tout court), dans nos coeurs, dans nos maisons, sur nos places, dans nos stades, dans nos vies !!
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4.0 etoiles sur 5
tres beau, 2 avril 2009
Par lisouHM - Voir tous mes commentaires
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tres beaux morceaux classiques joues avec finesse, sans niaiserie. un regal pour les oreilles, un voyage pour la sensibilite.
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Bach :


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Superbe disque que celui que proposent le Cantus Cölln et Konrad Junghaenel. Les Cantates BWV 4, 12, 106 et 196 de Jean-Sébastien Bach appartiennent toutes à la période de jeunesse du compositeur. Une première étape vers la maîtrise totale du genre de la cantate auquel le Cantor de Leipzig allait donner ses lettres de noblesse. Écrites dans un style allemand, celles-ci cultivent un aspect contemplatif que le style italien, qui allait bientôt être dominant, gommera par la suite au profit d'une plus-value dramatique incontestable. À n'en pas douter, l'interprétation réfléchie et pondérée de Cantus Cölln correspond parfaitement à l'esprit de ces cantates de jeunesse. --Pierre Guillaume
Superbe disque que celui que proposent le Cantus Cölln et Konrad Junghaenel. Les Cantates BWV 4, 12, 106 et 196 de Jean-Sébastien Bach appartiennent toutes à la période de jeunesse du compositeur. Une première étape vers la maîtrise totale du genre de la cantate auquel le Cantor de Leipzig allait donner ses lettres de noblesse. Écrites dans un style allemand, celles-ci cultivent un aspect contemplatif que le style italien, qui allait bientôt être dominant, gommera par la suite au profit d'une plus-value dramatique incontestable. À n'en pas douter, l'interprétation réfléchie et pondérée de Cantus Cölln correspond parfaitement à l'esprit de ces cantates de jeunesse. --Pierre Guillaume

Bach : Reviews and Opinions



3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
la musique à l’etat de Grâce, 6 octobre 2004
Par oliverte "oliverte" (Strasbourg) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Bach : (CD)
Prenez quatre magnifiques cantates, des effectifs aux choeurs dont chaque partie est reduit à la plus simple expression d’une voix au timbre splendide par partie, un orchestre souple, alerte, vehement apaisant, la vision d’un chef qui ose un "Bach" autrement sans compromis, une magnifique prise de son remasterisee en DSD Stereo, et vous aurez sans nul doute l’un des plus passionnants Sacd jusqu’à present disponible et bien il existe: c’est celui-ci!
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2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un disque pour Audiophile Melomane, 31 decembre 2005
Par HERVÉ Thierry "Audiophile Melomane" (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Bach : (CD)
L’Ensemble Cantus Cölln que dirige le luthiste Konrad Junghänel nous a habitue à une production discographique de très haut niveau. Ces quatre cantates de jeunesse dont la celèbre Actus tragicus, sont chantees seulement par un quatuor vocal, ici de très haut niveau. Et pourtant ce ne sont pas des cantates au rabais. Écrites dans un style très contemplatif, elles marquent une etape dans la creation des grandes cantates à venir dont elles possèdent dejà toute l’inventivite. La prise de son n’est certainement pas pour rien dans la reussite de ce disque. Sans jamais faire place au grandiloquent, elle sait preserver les ambiances et les atmosphères. Une reference du genre.
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Liszt: Années de Pèlerinage


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Liszt: Années de Pèlerinage Reviews and Opinions



37 internautes sur 37 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un enregistrement majeur, 10 fevrier 2004
Par jacqueslefataliste (Albi, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt - Les Annees de pelerinage (integrale) (CD)
Cet enregistrement est majeur pour trois raisons :– d’abord parce que les enregistrement complets des Annees de pèlerinage (les trois annees, plus Venezia e Napoli, supplement à la deuxième annee) sont extrêmement rares. Ces pièces de Liszt sont pourtant parmi les plus riches et les plus belles qu’il ait ecrites et il faut donc remercier Nicholas Angelich qui nous permet de les entendre sous un jour nouveau.– ensuite parce que le jeu de Nicholas Angelich, quoique surprenant au depart pour ceux qui, comme moi, sont habitues à l’enregistrement de Lazar Berman (DG) ou à ceux, incomplets, d’Alfred Brendel (Philips), s’impose avec une totale legitimite. La respiration d’Angelich, un peu comme celle d’Arrau, est en effet très large : il est presque systematiquement plus lent, voire nettement plus lent que Berman ou Brendel. Mais Angelich investit le temps qu’il prend d’une telle concentration, d’un tel recueillement, qu’il transfigure bien des equilibres : les deux premières annees, notamment, se trouvent chargees d’une profondeur qu’elles ont rarement et n’ont plus rien d’anecdotique ou de simplement heroïque : elles annoncent et prefigurent la troisième annee, meditative et religieuse, dans une continuite sans rupture. Ainsi, si Brendel seduit incontestablement par son lyrisme magnifique et Berman par sa puissance, son jeu magistral, c’est par son interiorite meditative et ciselee (qui n’exclut pas cependant la force quand il le faut), par son jeu très proche de la prière qu’Angelich nous frappe et nous emeut profondement. A la première ecoute, on peut être deroute, eprouver un certain manque de tension, mais une ecoute approfondie revèle des choix très coherents et surtout très convaincants, très beaux. Le jeu à la fois profond et simple d’Angelich exige de nous un effort qu’il recompense largement.– enfin parce que la prise de son realisee en l’Abbaye Royale de Fontevraud par Nicolas Bartholomee, Alessandra Galleron et Aline Blondiau est vraiment très belle : le piano Steinway de Laurent Barruol sonne avec profondeur, richesse et clarte en même temps.
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5 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une version exceptionnelle qui se place au sommet, et du piano, et de la Poesie, 16 avril 2011
Par H. PILA "Michel" (Grenoble) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt - Les Annees de pelerinage (integrale) (CD)
A vrai dire, les Annees de pèlerinage j’ai toujours trouve ça très hermetique, incomprehensible. Pourtant après avoir entendu quelques extraits sous les doigts de Angelich, j’ai decide de franchir le pas et de me procurer cette integrale... C’est une revelation ! Ce qui me paraissait abscons et ingrat est tout à coup devenu clair et fluide. Le jeu de Angelich est prodigieusement prenant. Les pièces qui paraissaient simplement des morceaux de bravoure pour jeunes pianistes exaltes deviennent d’une infinie poesie. Par ailleurs, les pièces plus interiorisees sont d’une noble serenite. Prenez le sonnet 104 de Petrarque, il coule avec delicatesse pour finalement se dissoudre dans les resonances du piano où le pianiste tient les dernières notes avec une belle subtilite.
La grande particularite de cette version est la largeur des tempi, le pianiste donne une interpretation sereine, il n’est pas possible de parler de lenteur, mais bien de noblesse. En ce sens on retrouve les qualites d’un Arrau au fait de sa gloire. Est-ce que Nicholas Angelich a des affinites particulière avec le compositeur Hongrois il ne semble pas specialement puisque le pianiste maitrise tout aussi bien son Beethoven.
Ajouter a cela une prise de son absolument parfaite, dote un grain fin et d’un timbre riche, le Steinway resonne clairement dans l’eglise, Il est rare d’entendre une prise de son d’une telle qualite hors d’un studio. Depuis les notes les plus aiguës jusqu’aux trefonds de la main gauche c’est une veritable harmonie sonore. cette qualite vient renforcer la grandeur de la vision. Je n’aimais pas trop Liszt, mais cet album m’aura revele toute la poesie - car c’est bien de cela qu’il s’agit - de cette immense compositeur.
Merci Maitre Angelich !
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 Remarques sur ce commentaire (2)
4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
des pelerinages meditatifs, 15 septembre 2009
Par discophile "lediscophile" (Montpellier, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt - Les Annees de pelerinage (integrale) (CD)
nous sommes devant une très grande version: Angelich est certainement une des plus grands de sa generation (le plus passionnant ), il nous livre des Annees avec une hauteur de vue digne de Arrau ou Richter. L’aspect meditatif debarrasse de toute demonstration est mis en avant. On est subjugue par ce voyage geographique, artistique, et spirituel. Ceux qui recherche les feux pyrotechniques seront sur leur faim. Angelich prend son temps pour deployer sa narration avec grandeur et humilite.
Chapeaux bas M Angelich !
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15 internautes sur 18 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
UN BON PELERIN, 5 fevrier 2004
Par Pressnitzer (toulouse France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt - Les Annees de pelerinage (integrale) (CD)
Les annees de pelerinage de Liszt nous entrainent de Suisse en Italie et bien peu de pianistes ont ose emprunter ce redoutable parcours aux paysages varies et eprouvants pianistiquement; Il faut à la fois ferveur, receuillement et virtuosite. Lazar Berman et Ciccolini en leur temps etaient parvenus au bout magnifiquement. Nicolas Angelich pianiste americano-français est de loin le plus prometteur de sa generation. Il enregistre peu et par exemple pour ses annees de Pelerinage il les aura d’abord donne en integrale (!) en concert de nombreuses fois(Roque d’Antheron, Paris, Province) et c’est donc en totale maîtrise de la partition et de toutes ses facettes qu’il donne enfin son enregistrement. Tout simplement la meilleure version moderne
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9 internautes sur 11 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un disque pour Audiophile Melomane, 2 janvier 2006
Par HERVÉ Thierry "Audiophile Melomane" (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt - Les Annees de pelerinage (integrale) (CD)
Sommet de son œuvre pour le piano, les sublimes Annees de pèlerinage sont pour Liszt, le temoignage de ses annees de peripeties amoureuses avec Marie d’Agoult, d’errance et de meditation. Cette œuvre n’est pas seulement musicale. Elle est autant litteraire et photographique. Même après de nombreuses ecoutes, les limites ne sont jamais atteintes et le besoin d’y revenir se fait sans cesse sentir. Après la grande version du russe Lazar Berman, Nicholas Angelich, grand interprète du repertoire romantique, en arpente les differents versants avec une inspiration remplie de poesie et de sensibilite. Un disque admirable et une prise de son qui revèle toute l’ampleur et tous les meandres d’une partition incontournable.
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5.0 etoiles sur 5
pastoral..........., 18 juin 2011
Par christophe spiegler - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt - Les Annees de pelerinage (integrale) (CD)
J’ai eu la chance de decouvrir cette oeuvre monumentale donnee par Nicholas Angelich à la Roque d’Antheron. Un frisson m’a traverse dans ce beau parc de Florans quand
Nicholas a joue "pastorale" (1ere annee, Suisse). La beaute de ce thème ne peut que provenir d’une inspiration divine....merci a Liszt et merci Nicholas pour cette memorable soiree. je m’en souviendrai longtemps.
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Angela Hewitt, piano: Bach


Prix : EUR 19,98
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Angela Hewitt, piano: Bach Reviews and Opinions



4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Excelente interpretação de Bach por Angela Hewitt, 5 novembre 2010
Par Lopes, Ariovaldo - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Angela Hewitt joue Bach (Coffret 16 CD) (CD)
Gostei muito da pianista Angela Hewitt uma das melhores jovens pianistas da atualidade. J a conhecia de outras gravações. Foi uma excelente compra, e o pacote da Hyperion muito bem elaborado. Tambem gostei bastante do serviço de de logística de entrega, eficientemente prestado com agilidade e rapidez. Muito obrigado e parabens.
Lopes, Ariovaldo, Brasil
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7 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Chef-d’oeuvre absolu, 27 septembre 2010
Par Patrick - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Angela Hewitt joue Bach (Coffret 16 CD) (CD)
Même si Angella Hewitt ne fait pas preuve de modestie dans le commentaire d’un livret un tantinet prolixe,il n’en demeure pas mois qu’elle livre, avec ce coffret, une interpretation magnifique au service d’un chef-d’oeuvre absolu !
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6 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un ravissement, 6 novembre 2010
Par Alain - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Angela Hewitt joue Bach (Coffret 16 CD) (CD)
C’est un ravissement. Legèrete, profondeur, virtuosite maîtrisee. Un coffret exceptionnel qui doit ravir Bach lui-même’
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1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
ANGELA BACH !, 3 septembre 2011
Par PVP "Markala" (Nice, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Angela Hewitt joue Bach (Coffret 16 CD) (CD)
Toutes les Inventions, Quatre Duos, Suites anglaises, Suites françaises, Suite en fa mineur, Six Partitas, Ouverture à la française, le Clavier bien tempere (2008), Partie en la majeur, Fantaisie chromatique et Fugue, les toccatas, Fantaisie en ut mineur, le Concerto italien, les Variations Goldberg et plus encore.
J.S.B. aurait aime Angela , ses longs cheveux, son sourire tapeur, ses jolies mains, ses doigts si delies, son minois coquin...bref il aurait aime ; aurait il apprecie cette somme de piano si academique, si regulière, qu’elle en serait presque ennuyeuse Rien n’est moins sur. On est franchement loin du genie de Gould ou de l’application originale d’autres grands interprètes du Cantor.
Pourtant, ce coffret ne manque pas de coffre si l’on peut dire, parce que comme tous les enregistrements de chez Hyperion, on touche à des summums de prise de sons.
Enfiler les CD les uns après les autres prend la tête.
Pour dessaouler : l’ensemble est egalement accompagne d’un disque bonus de 77 minutes de "non Bach", histoire de rappeler que la pianiste joue aussi autre chose !
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4 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Parfait!, 6 fevrier 2011
Par Dabon - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Angela Hewitt joue Bach (Coffret 16 CD) (CD)
Je donne 5 etoiles même si on peut trouver des interpretations plus passionnantes de certaines pièces. Ce coffret les merite pour plusieurs raisons: l’interpretation est impeccable, la direction des voix et des nuances est parfaitement maîtrisee, la prise de son est excellente; finalement que demander de plus
Si l’on veut plus de fantaisie et de personnalite, autant retourner tout de suite à Gould. Si l’on s’attache avant tout au texte de Bach dans toute sa clarte, à une belle sonorite de l’instrument, à une prise de son moderne (1994 à 2004), on ne peut que saluer l’immense travail de Hewitt et de son equipe de production.
On apprend dans le livret que la pianiste a toujours, pendant ces dix annees (!) d’enregistrement, voulu jouer les pièces au moins une fois en concert, et par coeur, avant de les enregistrer. Cette assimilation profonde des partitions, l’exigence de l’equipe qui n’hesitait pas à refaire les prises pour les epurer au maximum, sont largement perceptibles.
Pour les fans de piano, qui cherchaient pour Bach autre chose que Gould, ce coffret se revèle être l’Eldorado tant attendu (les "integrales" de Bach au piano ne sont pas si nombreuses...). Nous ne bouderons pas notre plaisir!
Precisions concernant le "Clavier Bien Tempere": l’enregistrement qui figure dans ce coffret est different de celui que l’on trouve en petit coffret separe (Le Clavier Bien Tempere (Livres I & Ii)). Il a ete realise en 2008 au terme d’une tournee de 18 mois, alors que le petit coffret a ete enregistre en 1997. Les deux versions me semblent bonnes, la plus recente (dans le grand coffret donc) etant peut-être la meilleure, la plus aboutie. Dans les deux cas le son est parfait.
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9 internautes sur 13 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Attention, monument musical !, 1 septembre 2010
Par alexandre - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Angela Hewitt joue Bach (Coffret 16 CD) (CD)
...s’il n’y a qu’une chose à sauver de votre maison en flammes... ou qu’un coffret à emmener sur une île deserte, c’est celui-ci.
A acheter (et à ecouter) les yeux fermes.
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3 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
hewittons l’appeau lisse, 17 decembre 2010
Par Gilles-daniel Percet (F) - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Angela Hewitt joue Bach (Coffret 16 CD) (CD)
Bon, je suis sans doute tout seul, mais finalement c’est globalement une deception, du moins quand on ecoute tout ça d’affilee. On ne peut pas dire que c’est mal joue. Mais finalement, c’est trop lisse, certes bien propre sur soi. J’allais dire (Dieu et la Reine me pardonnent), c’est anglais (hihi, je sais, j’exagère). On prend cela comme une tasse de the tiède dont le petit doigt en l’air s’appelle leger ennui. Certes, sans vraiment un nuage de laid (impossible chez Bach le patron). Disons que c’est joue impeccable, ce qui est le meilleur et le pire des compliments. Il y a tellement de vrais references dans ces oeuvres (un exemple au pif : Gulda dans le Clavier bien tempere). Et tout ce que je dis là d’Angela Hewitt, d’ailleurs, je le dirais aussi de ses Couperin, Rameau, Haendel...
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lundi 28 novembre 2011

Bloch: String Quartets


Prix : EUR 11,99
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Bloch: String Quartets Reviews and Opinions



4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Les Quatuors de Bloch, joues par leurs interprètes de predilection, 30 avril 2009
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Bloch - Les 4 Quatuors à cordes - enr. 1954 - (Coll. Original Masters) (CD)
Pour beaucoup, le repertoire pour quatuor au XX° siècle reste domine par la production de Bartok et Chostakovitch, ce qui ne doit pas occulter d’autres contributions tout aussi significatives, telle celle d’Ernest Bloch (1880-1959) qui merite d’être (re)decouverte.
C’est en pleine possession de ses moyens expressifs qu’il acheva à trente-six ans (aux Etats-Unis qui devinrent son pays d’adoption) sa première partition dans ce genre, deployant en près d’une heure un aspect chambriste de son « cycle juif » qu’il avait illustre à l’orchestre par la symphonie "Israël" et la rhapsodie "Schelomo".
Le langage encore tributaire du post-romantisme, où la melopee alterne avec la frenesie, s’y fait aussi l’echo pastoral de sa Suisse natale dans l’Andante tamise en sourdine.
L’ecriture du Second Quatuor reste marquee par le serialisme (canon « in moto inverso » du Moderato), mais l’on perçoit aussi dans ses structures formelles une influence de Bach, comme la passacaille du mouvement conclusif.
Entre-temps, le compositeur avait rencontre en 1937 les membres du Griller Quartet, dont il devint l’ami et à qui il dedia le Quatuor n°3 : une partition concise et dense, dont le thème initial connaît une extension dodecaphonique dans l’âpre Finale.
Plus secret et meditatif (mysterieux Andante), le Quatuor suivant reçut sa première execution sous les quatre archets que nous entendons ici, en janvier 1954 à Londres : une ville où ils avaient modestement debute leur carrière en 1928 avant de devenir une formation britannique de premier plan, sous l’auspice de l’Academie Royale.
En 1947, ils avaient dejà confie aux micros de Decca leur temoignage dans le Second Quatuor (reedite par Dutton).
Les sessions reproduites dans ce double-album furent captees en 1954, sous la supervision du compositeur, dans une pregnante et claire monophonie qui confère une presence singulière aux quatre instruments.
Très engagee, exacerbee mais sans secheresse pour les instants vehements, sensible à reveler les moments d’interiorite : l’interpretation n’oublie pas de souligner le lyrisme douloureux qui cimente l’affect de ces pages.
On ne peut certes laisser croire que ce massif musical, où Bloch a concentre sa pensee intime parfois jusqu’à la brûlure, s’offre volontiers à une oreille distraite.
Ce qui me semble toutefois certain, c’est que l’eloquence brute des Griller s’elève au niveau de grandeur farouche reclame par cet oeuvre et relève le defi de nous en rendre la frequentation bientôt aussi indispensable que le corpus bartokien.
De quoi faire regretter qu’ils n’aient jamais enregistre le Cinquième et ultime Quatuor avant leur dissolution en 1963.
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Beethoven : Intégrale des sonates pour piano


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Beethoven : Intégrale des sonates pour piano Reviews and Opinions



2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un must, à choisir parmis tous !, 5 octobre 2010
Par Dabon - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven : Integrale des sonates pour piano (CD)
L’integrale par Richard Goode des sonates pour piano est probablement l’une des plus belles que l’on puisse trouver à l’heure actuelle.
Sa première qualite est son homogeneite : enregistree au debut des annees 90, elle ne souffre d’aucune rupture d’interpretation ou de texture sonore. Le mixage favorise une prise suffisamment proche des attaques tout en laissant vivre le son par une reverberation moderee. Par rapport aux enregistrements plus anciens, le son des cordes graves est ample et riche de tous ses harmoniques - ce qui sert particulièrement le style de Beethoven.
L’interpretation fait preuve d’une constance rare. Si l’on peut reprocher quelques "defauts" (dont aucune integrale n’est exempte), on ne pourra que saluer l’extraordinaire clarte, la poesie, l’elegance et la prestance de l’ensemble. Le secret de cette alchimie reside notamment dans l’humilite du pianiste face à la partition : Goode nous offre une vision equilibree de l’½uvre de Beethoven, mettant en valeur ses richesses sans jamais verser dans l’exageration.
Il n’ignore pas pour autant la force demesuree de Beethoven et parvient à s’en emparer, comme le prouve son interpretation eblouissante de la Hammerklavier : alors que le long mouvement lent distille une profonde melancolie, la fugue finale, colossal tour de force, est deployee avec precision et puissance.
On reconnaît chez Richard Goode - qui a enregistre par ailleurs les partitas de J.S. Bach Bach : Partitas n° 1, 3 et 6 (piano), egalement chez Nonesuch - cette capacite remarquable de faire vivre le contrepoint le plus elabore en detachant les lignes melodiques enchevêtrees, en creant du relief par une maîtrise admirable des attaques et des dynamiques, notamment à la main gauche. Cette maîtrise technique exceptionnelle est profitable à l’ensemble du corpus, qui demande la plus grande vigueur comme la plus subtile intimite.
Fruit de la rencontre de talents rares d’interpretation et de realisation technique (Max Wilcox à la production), cette integrale a toutes les qualites pour seduire et ravir le plus grand nombre, neophytes comme collectionneurs.
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Rameau - Hippolyte et Aricie / Fouchécourt · Gens · Fink · Smythe · Naouri · Les Musiciens du Louvre · Minkowski


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Voici sans nul doute le chef-d'oeuvre absolu de Jean-Philippe Rameau dans sa version de référence. Marc Minkowski entre ici dans l'histoire discographique avec ses Musiciens du Louvre et un duo vocal exceptionnel composé de Véronique Gens et Jean-Paul Fouchécourt. A l'écoute de cet enregistrement, on tombe sous le charme de la finesse de Minkowski qui joue avec les rythmiques aériennes de Rameau. Le jeune chef mène avec une précision diabolique l'interprétation des chanteurs qui font corps avec l'orchestre. --Marc Aigneaux
Voici sans nul doute le chef-d'oeuvre absolu de Jean-Philippe Rameau dans sa version de référence. Marc Minkowski entre ici dans l'histoire discographique avec ses Musiciens du Louvre et un duo vocal exceptionnel composé de Véronique Gens et Jean-Paul Fouchécourt. A l'écoute de cet enregistrement, on tombe sous le charme de la finesse de Minkowski qui joue avec les rythmiques aériennes de Rameau. Le jeune chef mène avec une précision diabolique l'interprétation des chanteurs qui font corps avec l'orchestre. --Marc Aigneaux

Rameau - Hippolyte et Aricie / Fouchécourt · Gens · Fink · Smythe · Naouri · Les Musiciens du Louvre · Minkowski Reviews and Opinions



12 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Racine, Rameau et Minkowski : le chef d’½uvre, 1 octobre 2006
Par Constantin Declercq "Constantin Declercq" - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Rameau - Hippolyte et Aricie / Fouchecourt · Gens · Fink · Smythe · Naouri · Les Musiciens du Louvre · Minkowski (CD)
Sous un certain angle, tout le monde est là : Veronique Gens, Jean-Paul Fouchecourt et Laurent Naouri sous la houlette de Marc Minkowski. Mais celle qui transforme l’enregistrement est la mezzo-soprano argentine Bernarda Fink qui chante Phèdre avec une conviction et une emotion qui n’ont d’egal que la beaute de son phrase et la justesse de sa prononciation.
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3 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Plaisir divin !, 26 mai 2009
Par Septime (FRANCE) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Rameau - Hippolyte et Aricie / Fouchecourt · Gens · Fink · Smythe · Naouri · Les Musiciens du Louvre · Minkowski (CD)
Un vrai delice. Des interprètes de très grande qualite. Une musique riche, vive, detonnante et souvent surprenante. Laissez-vous embarquer.
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5.0 etoiles sur 5
Le renouveau de la tragedie lyrique, 8 septembre 2011
Par Henrard "ivan henrard" (france) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Rameau - Hippolyte et Aricie / Fouchecourt · Gens · Fink · Smythe · Naouri · Les Musiciens du Louvre · Minkowski (CD)
Hippolyte et Aricie (1733) est la première tragedie lyrique d’un Jean-Philippe Rameau alors âge de cinquante ans.
L’½uvre prend sa source dans la Phèdre de Jean Racine, avec les adaptations necessitees par la tradition de la tragedie en musique telle qu’etablie par Lully : abondance de personnages, personnification des dieux et surtout divertissements choraux et danses à chaque acte.
Elle comporter selon la tradition, un prologue et cinq actes.
A sa creation en 1733, Hippolyte et Aricie donna lieu à une controverse (Querelle des Lullystes et des Ramistes.)
Le succès de l’½uvre a contribue à etablir la reputation de Rameau. Selon le biographe Hugues Maret, le vieux compositeur Andre Campra se serait exclame : « Il y a dans cet opera assez de musique pour en faire dix ; cet homme nous eclipsera tous ».
Rameau est en même temps encense par ceux que ravissent la beaute, la science et l’originalite de sa musique et critique par les nostalgiques du style de Lully, qui proclament que l’on devoie la veritable musique française au profit d’un italianisme de mauvais aloi. L’opposition des deux camps est d’autant plus etonnante que, toute sa vie, Rameau professa à l’egard de Lully un respect inconditionnel.
Avec 32 representations , cette ½uvre installa definitivement Rameau à la première place de la musique française ; elle sera reprise trois fois à l’Academie royale du vivant du compositeur.
l’ouverture de Rameau est d’une extraordinaire variete ; même lorsqu’il utilise le schema classique « à la française », le symphoniste-ne, maître de l’orchestration compose une pièce nouvelle et unique.
les intermèdes danses, obligatoires même dans le cadre de la tragedie, permettent à Rameau de donner libre cours à son sens inimitable du rythme, de la melodie et de la choregraphie, reconnu par tous ses contemporains de même que par les danseurs. C’est par dizaines que ce musicien « savant enchaîne gavottes, menuets, loures, rigaudons, passepieds, tambourins, musettes...
Les ch½urs sont somptueux, qu’ils soient monodiques, polyphoniques, entrecoupes d’interventions solistes ou instrumentales et quels que soient les sentiments ou les passions dont il leur confie l’expression.
Les recitatifs, beaucoup plus proches de l’arioso que du recitativo secco, sont aussi soignes pour respecter scrupuleusement la prosodie française et mettre en ½uvre sa science harmonique afin de rendre les effets de la passion et des sentiments.
L’energie bouillonnante de Minkowski et sa profonde familiarite avec l’univers de Rameau font de lui aujourd’hui, le chef le plus qualifie pour nous transmettre l’âme et l’esprit de ces operas survoltes que nous a legues le plus grand compositeur dramatique de langue française.
Cet Hippolyte et Aricie est une version de concert enregistree en juin 1994, à l’occasion des annuelles journees" de Versailles.
La distribution vocale est la meilleure possible dans le domaine baroque . Les eminentes qualites de la distribution est dominee par trois remarquables chanteurs : Impeccable dans chacun de ses trois rôles divins (Pluton, Neptune et Jupiter), Laurent Naouri montre une stupefiante aisance vocale et declamatoire, et caracterise ses interventions avec un à-propos qui fait songer à l’art d’Ernest Blanc. Veronique Gens, touchante et noble Aricie, et Bernarda Fink, sombre et enflammee Phèdre, meritent tous les eloges. Lesquels s’adressent egalement à Annick Massis dans chacun de ses trois personnages (L’Amour, Une bergère, Une matelote) et à l’emouvant Russell Smythe (Thesee).
Un veritable chef d’oeuvre qui renouvèle totalement la tragedie lyrique française à posseder absolument!
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dimanche 27 novembre 2011

Richard wagner der ring des nibelungen


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Richard wagner der ring des nibelungen Reviews and Opinions



17 internautes sur 17 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
un grand Ring, parmi d’autres, 29 avril 2009
Par earthlingonfire - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Richard wagner der ring des nibelungen (CD)
On a cru rêver lorsque Testament a publie, après plus de cinquante ans de latence, une tetralogie integrale enregistree en stereo par Decca à Bayreuth en... 1955 ! On tenait enfin le mouton à cinq pattes, la chimère des chimères.
En fait, une fois passe le legitime enthousiasme initial, il faudra bien admettre, et ce n’est que logique vu l’ampleur de l’ouvrage, que tout enregistrement du Ring est un compromis, aucun ne pouvant être le meilleur sur tous les plans et dans toutes les composantes. Et celui-ci ne deroge pas à la règle.
Les tresors ne manquent certes pas : il n’est pas question de dedaigner la seule occasion d’entendre, avec l’effet de reel de la stereophonie, et avant leur declin, les derniers geants : le Wotan de Hotter, la Brünnhilde de Varnay (tous deux plus reguliers qu’en 1953 avec Krauss), l’Alberich definitif de Neidlinger, les basses noires de Greindl. Celui-ci est d’ailleurs, comme dans les autres tetralogies bayreuthiennes des annees 1950, le seul chanteur à apparaître dans les quatre volets, comme si le Ring entier tournait autour d’une figure du mal identique et immuable à travers ses recurrences. La distribution preserve encore le Siegmund de Vinay, la superbe Sieglinde de Brouwenstijn et sa Gutrune, le Mime de Kuen, le Siegfried de Windgassen (finalement plus frais vocalement que l’ex-baryton Melchior et même que Lorenz, artistes autrement dotes et charismatiques par ailleurs), le Gunther d’Uhde. Milinkovic, après Malaniuk, vient toutefois nous rappeler que Bayreuth n’avait pas trouve de vraie Fricka en ces temps, et l’Oiseau de Hollweg ne fera pas oublier Streich.
Ces deceptions etant assez minimes en regard de l’ensemble, que peut-il donc manquer à cette tetralogie pour trôner sur la discographie Une direction musicale, tout simplement. Keilberth tient l’orchestre, certes, mais il ne fait qu’accompagner les chanteurs, ce qui est assez tragique dans une oeuvre où l’orchestre joue un tel rôle. D’autres chefs ont opte pour des lectures vives, claires et cursives. Mais chez Böhm la linearite creait un effet d’ancrage qu’on chercherait en vain ici, où chaque moment est comme atomise. Quant aux saisissantes ambiances qui jaillissaient sous la baguette de Krauss, elles font cruellement defaut, et dans Siegfried plus encore qu’ailleurs (le clair-obscur de la forêt, l’incadescence du rideau de feu, le reveil de Brünnhilde). On ne peut même pas dire que cette efficacite à court terme beneficie au dramatisme du Crepuscule, surtout si on compare avec Solti, autre chef "spectaculaire", mais qui creait au moins un cadre epique.
Bref, aussi peu probant que paraisse le constat, voici un Ring qu’à peu près aucun ne remplace, mais qui n’en remplace non plus aucun. Les wagneriens ne pourront se passer ni de 1953 (Krauss) ni de 1958 (Knappertsbusch) pour les grands "live" bayreuthiens, malgre la qualite sonore. En fait, ce coffret fait plutôt de la concurrence à Solti (Decca egalement) en tant que version "première" ou "de base" pour amateurs occasionnels ou neophytes à qui on designera une seule version. Sur ce creneau, il partage effectivement la première place avec son frère de label en studio, d’où la cinquième etoile, obtenue de justesse.
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7 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Bayreuth à l’âge d’or du chant wagnerien, 21 decembre 2009
Par Pèire Cotó (Occitània) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Richard wagner der ring des nibelungen (CD)
Je ne repète pas ce qu’a fort bien ecrit earthlingonfire. Comme Knappertsbusch, Joseph Keilberth n’aimait pas les repetitions; de plus, c’etait un "Sängerdirigent", c’est à dire un chef qui aidait d’abord les chanteurs, au risque de distendre et de brouiller le discours musical. Aussi sa direction n’a pas la precision et la profondeur de celle d’autres chefs. Ecoutez les cinq dernières minutes du Crepuscule des Dieux par Boulez et par lui: le resultat est cruel. Aussi je pense que le meilleur complement à ce Ring est peut être celui de Boulez. Mais la direction de Keilberth a des qualites : elle est chaleureuse et theâtrale.
Beaucoup de critiques disent qu’il ne faut pas seulement des chanteurs, mais aussi un chef. Si possible, autant avoir les deux : un Siegfried comme celui de Manfred Jung, dans le Ring de Boulez, vous donne envie d’arrêter tout de suite l’ecoute. C’est dire à quel point cette nouvelle Tetralogie de Keilberth m’a comble, d’autant plus que celle de Krauss en 1953 est de qualite sonore precaire. On y retrouve les mêmes chanteurs, mais quand ce n’est pas le cas, ceux de Krauss sont souvent preferables. Le Loge de Erich Witte, chez Krauss, dont on a dit des horreurs, est tout de même meilleur que celui pleurnichard de Rudolf Lustig; et avec le Donner de Toni Blankenheim, il n’y a certes pas eu de progrès. Pour Sieglinde, ça se discute.
Si Greindl est partout present dans les rôles de mechants, c’est qu’il avait une endurance extraordinaire. C’est, au même titre que Hotter, la grande vedette de ce Ring. Si les applaudissements du deuxième Acte du Crepuscule sont plus nourris que ceux du troisième, c’est que c’est d’abord lui qu’on acclame.
Quels sont les plus grands moments de ce Ring L’Or du Rhin, pour les chanteurs, mais Solti garde son actualite. Surtout Siegfried, dont on comprend maintenant pourquoi Testament l’a publie en premier, et le Crepuscule, mais avec une extrême fin decevante, comme je l’ai dejà ecrit. Le troisième acte de la Walkyrie, car pour les autres, surtout le premier bien sûr, la Sieglinde de Gre Brouwenstiijn, vocalement satisfaisante, n’est pas des plus expressives; trois jours après, elle sera une excellente Gutrune, mais c’est un rôle moins exigeant.
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Cello Concertos


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Cello Concertos Reviews and Opinions



1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Trois oeuvres rares de Reinhold Glière et d’Alexandre Mossolov, très bien interpretees, 4 septembre 2011
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Cello Concertos (CD)
Reinhold Moritsevitch Glière est ne en 1874 à Kiev d’un père d’origine allemande et d’une mère polonaise, et il est mort en 1956 à Moscou. À la fin de ses etudes secondaires il entra à l’École de musique de Kiev, où il etudia le violon et la composition pendant trois annees avant d’être accepte, en 1894, au Conservatoire de Moscou. Il eut pour professeurs de composition Mikhaïl Ippolitov-Ivanov (1859-1935) et Sergueï Taneïev (1856-1915), et fut diplôme en 1900. À sa sortie du Conservatoire, Glière enseigna successivement à l’École de musique Gnessin à Moscou, où il eut en particulier pour elèves Nikolaï Miaskovsky (1881-1950) et Sergueï Prokofiev (1891-1953), au Conservatoire de Kiev puis, à partir de 1920, au Conservatoire de Moscou où il forma un grand nombre de compositeurs, parmi lesquels Levko Revoutski (1889-1977), Lev Knipper (1898-1974), Aleksandr Davidenko (1899-1934), Aleksandre Mossolov (1900-1973), Aram Khatchatourian (1903-1978), Boris Aleksandrov (1905-1994) et Boris Liatochinski (ne en 1932).
Parmi les oeuvres les plus remarquables de Reinhold Glière, on peut citer, sensiblement par ordre de composition, son premier Sextuor à cordes, son poème symphonique « Sirènes », sa troisième symphonie « Ilya Mourometz » dediee à Alexandre Glazounov (1865-1936), ses ballet « Le Pavot rouge », « Le Cavalier d’airain » base sur un poème d’Alexandre Pouchkine, et « Tarass Boulba » inspire de la nouvelle eponyme de Nicolas Gogol, son Concerto pour violoncelle, ainsi que son Concerto pour voix (soprano colorature) et orchestre qui date de 1943.
Alexandre Vassilievitch (Mosolov) Mossolov est ne en 1900 à Moscou au sein d’une famille de la grande bourgeoisie russe. Sa mère etait cantatrice au Theatre Bolchoi, et, après la mort de son père, celle-ci se remaria avec le peintre Mikhail Leblan. Mossolov travailla dès 1917 dans la nouvelle administration bolchevique, s’engagea dans le Premier Regiment de Cavalerie de l’Armee Rouge, au sein duquel lequel il combattit sur les fronts ukrainiens et polonais et reçut à deux reprises l’Ordre du Drapeau Rouge ; souffrant de « Post-Traumatic Stress Disorde », il fut demobilise en 1921 ; il entra alors Conservatoire de Moscou, où il eut en particulier eu comme professeur Konstantin Igmunov (1873-1948), Reinhold Glière (1875-1956), Nikolai Miaskovsky (1881-1950), Grigoriy Prokofiev (1882-1962, sans relation familiale avec Serge Prokofiev), Conservatoire dont il sortit diplôme en 1925. Mossolov devint l’une des figures majeures du mouvement « Avant-Garde » musicale, en compagie d’une pleiade de compositeurs comme Nikolai Roslavets (1881-1944), Alexander Goedicke (1877-1957), Michael Gnesin (1883-1957), Vladimir Scherbachov (1887-1952), Vladimir Deshevov (1889-1955), Nikolaï Obouhov (1892-1954), Arthur Lourie (1892-1966), Leonid Polovinkin (1894-1949), Lev Knipper (1898-1974), Alexei Zhivotov (1904-1964, Gavriil Popov (1904-1972), « l’Avant-Garde » qui prlongue le mouvement « futuriste » ne vers 1900, qui s’achève au debut des annees 1930 lorsque le pouvoir stalinien impose de façon brutale le « Realisme socialiste » comme doctrine officielle et unique du regime. Mossolov adhera en 1925 à l’ASM (Association pour la Musique Contemporaine, filiale russe de la Societe Internationale du même nom et dont il fut le secretaire pour la Russie en 1927 et 1928), rivale de la RAPM (Association Russe pour la Musique Proletarienne, dont les representants les plus connus etaient Vladimir Zakharov (1901-1956) , Lev Lebedinsky (1904-1992), Daniil Zhitomirsky (1906-1992), Marian Koval (1907-1971), et Klavdiya Uspenskaya), Associations toute deux dissoutes en 1932 pour donner naissance à l’Union des Compositeurs de l’URSS. Cette même annee, Mossolov partit pour l’Asie centrale pour recueillir des chansons populaires turkmènes, Tadjiks, kirghizes, ainsi qu’armeniennes, qu’il harmonisa de façon « polytonale », et il fut finalement exclu de l’Union des Compositeurs en 1936. Sans ressource, reduit à travailler dans un restaurant, il fut arrête le 4 novembre 1937, et condamne à huit ans de bagne pour « hooliganisme ». Suite aux interventions de Reinhold Glière et de Nikolai Miaskovsky, sa peine fut commuee le 15 juillet 1938 en cinq ans d’interdiction de sejour à Moscou, Leningrad (St Petersbourg) et Kiev, et il fut libere le 25 août 1938. Après le debut de la Grande Guerre Patriotique, Mossolov composa « Signal », un Opera en relation avec la guerre, dans un style dorenavant plus conforme aux canons du « Realisme Socialiste » que dans ses oeuvres anterieures. Mossolov put revenir à Moscou, fut « rehabilite » après la mort de Staline, où il continua à composer jusqu’à sa mort, survenue en 1973.
Parmi les oeuvres majeures d’Alexandre Mossolov, on peut noter cinq Sonates pour piano, quatre Quatuors à cordes, un Concerto et un « Poème elegiaque » pour violoncelle et orchestre, douze « Suites » orchestrales, dont la celèbre « Fonderie d’acier », qui est en fait le mouvement final d’une Suite de ballet intitulee « Acier », Suite dont la partition a ete perdue, celebrant « l’Industrialisation » et « la Classe ouvrière » (1926), oeuvre initialement accueillie avec enthousiasme et qui fut - par la suite - sevèrement critiquee par les autorites, huit Symphonies, plusieurs Operas, des Oratorios, ainsi qu’un grand nombre de pièces vocales.
NB : Les trois oeuvres sont des premiers enregistrements mondiaux.
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