Gorecki Sonata for 2 Violins

Prix : EUR 32,99

Gorecki Sonata for 2 Violins Reviews and Opinions

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5.0 etoiles sur 5
En particulier, pour les Quatuors à cordes N° 1 et N° 2 d’Henryk Górecki, très bien intrerpretes par le Silesian String Quartet, 28 juillet 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Gorecki Sonata for 2 Violins (CD)
Henryk Mikolaj Górecki est ne en 1933 à Czernica (Pologne). Górecki n’a commence à veritablement etudier la musique qu’à partir du milieu des annees 1950 auprès de Boleslaw Szabelski (1896-1979), à l’Academie superieure de Katowice dont il sera diplôme en 1952. Le compositeur terminera ses etudes à Paris au debut des annees 1960. Ses premières ½uvres sont influencee par le serialisme mais, rapidement, il se rapprochera du minimaliste et, à l’instar d’Arvo Pärt (ne en 1935), sa musique reflète souvent sa foi catholique. Dès lors, il passera le plus clair de son temps en Pologne à enseigner la musique et, surtout, à composer une ½uvre profondement marquee par la culture et l’âme de son pays.
Parmi les ½uvres majeures qu’il a ecrit à ce jour, on peut noter la Sonate pour piano N° 1, quatre « Diagrammes » pour flûte seule, « Cinq Pièces » pour deux pianos, une Sonate pour deux violons, trois Quatuors à cordes, un « Concert » pour cinq instruments et quatuor d’archets, « Trois Pièces dans le style ancien » pour orchestre d’archets, un « Concert » pour clavecin (ou piano) et orchestre symphonique, un « Concerto-Cantata » pour flûte et orchestre, « Canticum graduum » pour orchestre, trois Symphonies, « Salve sidus polonorium, Cantate sur Saint-Adalbert » pour grand ch½ur mixte, deux pianos, orgue et ensemble d’instruments à percussion, « Amen », « Totus tuus » et « Miserere » pour ch½ur mixte a cappella, ou bien encore « Chants sur des poèmes de Juliusz Slowacki » et « Trois pieces pour textes de Stanislaw Wypianski » pour voix et piano.
NOTA : Les pratiques de certains requins qui ecument la surface de la Toile et speculent sur les objets d’art sont inqualifiables. Si vous parlez anglais ou allemand, achetez directement ces objets sur amazon.com, amazon.ca, amazon.co.uk ou amazon.de, là où « ils » s’approvisionnent au jour le jour lorsqu’ils ont des commandes, souvent au dixième du prix qu’« ils » nous demandent ici. Du commerce
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Les Noces de Figaro

Prix : EUR 102,77

Les Noces de Figaro Reviews and Opinions

3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une version à ne pas denigrer, 20 juin 2006
Par Julien Mosa "MosaJulien" (Saint-Jean Pied de Port, 64.) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Les Noces de Figaro (CD)
Wolfgang Amadeus Mozart composa son opera "Le Nozze di Figaro" en 1785-86. Il possedait une traduction de la pièce "Le Mariage de Figaro" de Beaumarchais, pièce creee en 1783. Mozart proposa à son librettiste fetiche Lorenzo Da Ponte d’en faire un opera ; le compositeur lui-même participa activement à la redaction du livret. La trame de la pièce n’etait à priori pas la bienvenue dans la Vienne de cette epoque : elle denoncait brillamment les injustices politiques et sociales de l’Ancien Regime. Habilement, les deux hommes otèrent les aspects politiques de la pièce, mais sans "gommer" les idees principales. On a souvent dit que Mozart n’aurait vu que le côte poetique de l’oeuvre de Beaumarchais ; mais le sujet de la pièce lui rappella sûrement des evenements personnels.
Pour resumer l’oeuvre, Figaro est le valet du cynique et cruel comte Almaviva. Mais il lui tient tête, avec intelligence et strategie. Il doit epouser Suzanne, cameriste de la comtesse Almaviva et le comte voudrait la lui voler. La comtesse Almaviva voudrait recuperer son epoux qui la neglige. Pour pimenter le tout, Cherubin, jeune adolescent, aime tout le monde : Suzanne, la comtesse, Barberine... Mensonges, duperies, manigances et complots vont s’entrêmeler à souhait.
Herbert von Karajan reenregistra à partir des annees 75 et ce jusqu’à sa mort des operas qu’il grava dans les annees 50 en mono (notamment avec Elisabeth Schwarzkopf). Pour celui-ci, qu’il grava justement avec entre-autre Elisabeth Schwarzkopf, Irmgaard Seefried, Sena Jurinac et Erich Kunz (gravure omettant les dialogues parlees), sa nouvelle distribution s’inspire largement des productions parisiennes de la fin des annees 70. La grande surprise arrive de Tom Krause, grande basse finlandaise, qui campe un comte Almaviva cynique et rigide juste comme il le faut, sans en faire trop ni pas assez. Le Figaro de Jose Van Dam est très psychologique, et paradoxalement très sobre. C’est impressionnant de simplicite. Anna Tomowa-Sintow, grande soprano bulgare fetiche de Karajan, de par son charisme et sa voix mordoree campe une comtesse Almaviva de très grande envergure ; elle se plonge dans la condition feminine avec une subtilite inouïe (l’air "Dove sono i bei momenti" de l’acte III, est des plus poignants de toute la discogrpahie). Frederica von Stade est un Cherubin très ruse - et très mature pour son age, ce qui n’est pas un contresens. La seule petite ombre pour moi est la Suzanne d’Ileana Cotrubas ; trop fragile et pas assez expansive. De plus, la prise de son, à cause de sa voix un rien gracile, la relègue souvent derrière l’orchestre. Les seconds rôles sont interpretes comme il le faut, c’est-à-dire avec charisme, inventivite et esprit, notamment la basse de Jules Bastin dans le rôle de Bartolo et le soprano très aigu de Christine Barbaux dans le rôle de Barberine.
Cette version a ete boudee par la critique dès sa sortie, à la fin des annees 70. On lui a reproche une conduite trop sophistiquee, trop "philosophique". C’est une erreur. Le philharmonique de Vienne offre un son merveilleux, "ad hoc" à l’esprit mozartien. Les tempi adoptes par le chef autrichien sont la plupart du temps (très) rapides, ce qui ajoute un zeste de poesie à la poesie à proprement parler. Il serait fort dommage de passer à côte de cette lecture atypique certes, mais on ne plus naturelle et dans l’esprit de Beaumarchais.
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5.0 etoiles sur 5
UN CHOC... DU MONDE DE LA MUSIQUE, 13 septembre 2009
Par Brodzki "Melomane" (FRANCE) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Les Noces de Figaro (CD)
Cette version, menee avec poesie et fluidite par le Maestro Karajan nous emporte dans un tourbillon qui ne s’achève même pas, une fois la dernière note jouee. Certes, le tempo prise par le chef autrichien s’avère rapide mais juste!
Il suffit pour s’en convaincre, de verifier que l’ecoute integrale de l’oeuvre ne procure pas la "saturation" que d’autres versions, pourtant fameuses, au tempo plus retenu, laissent parfois durablement!
La touche imprime ici , s’eloigne de l’option theâtrale conventionnelle de l’oeuvre: plus raffinee et poetique que dans la plupart des autres versions, elle est moins lourde, surtout, moins grossièrement calibree...
C’est donc sous un angle impressionniste que cette interpretation nous ouvre les portes des nuances mozartiennes, subtiles et sublimes.
Et c’est une impression d’ensemble, transcendante, qui en subsiste apres son audition attentive...
Sans doute rejoint-on là, plus qu’ailleurs, Mozart dans les jardins de son âme, non pas en conquerant mais en confident!
La voie "divine" en quelque sorte...
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2nd Dream Stepdown

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2nd Dream Stepdown Reviews and Opinions

5 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un extrait de l’une des oeuvres de jeunesse de La Monte Young, remarquablement interpretee, 19 juillet 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : 2nd Dream Stepdown (CD)
La Monte Young est ne en 1935 à Bern, Idaho (USA), dans une communaute mormone. Sa famille s’installe definitivement à Los Angeles en 1949 où, entre 1950 et 1953, La Monte Young frequente le John Marshall High School et decouvre differents styles de musique, en particulier le dixieland et le bebop, et y apprend egalement l’harmonie avec Clyde Sorensen, qui a ete elève d’Arnold Schönberg (1874-1951) à l’UCLA. Entre 1951 et 1954, il prend des cours de clarinette et de saxophone avec William Green au Conservatoire de musique de Los Angeles, et s’inscrit ensuite au Los Angeles City College, où il joue dans de petites formations de jazz, en particulier avec Eric Dolphy, Don Cherry ou Billy Higgins, où il suit egalement des cours de contrepoint et de composition avec Leonard Stein (1916-2004) et où il decouvre la musique classique, et est en particulier impressionne par Claude Debussy (1862-1918), Anton Webern (1883-1945), Bela Bartók (1881-1945), Igor Stravinski (1882-1971) et Arnold Schönberg. Young est très vite attire par le serialisme ; il compose alors « Five Small Pieces for String Quartet », marquees par l’influence de Webern, en particulier par les « Six Bagatelles » pour quatuor à cordes et la Symphonie Op. 21, qu’il definira comme des oeuvres l’ayant fortement aide à faire la transition entre le serialisme et le minimalisme. La Monte Young decouvre egalement la musique indienne dès 1957 sur le campus de l’UCLA, et il cite Ali Akbar Khan (1922-2009) et Chatur Lal (1925-1965) comme l’ayant particulièrement marque ; il apprend à jouer de la tampoura avec le Pandit Prân Nath (1918-1996), qui l’initiera à la technique du bourdon. Young reconnaît aussi l’influence de la musique japonaise, en particulier du gagaku, de la musique amerindienne, de la musique des pygmees, et cite l’Organum, Leonin (ne vers 1150 - mort vers 1210), Perotin (ne vers 1160 - mort vers 1230) et l’École de Notre-Dame (Paris, XIIième siècle) comme ayant egalement eu sur lui une influence decisive. En septembre 1958, La Monte Young s’inscrit à l’universite de Californie de Berkeley, où il etudie la composition avec Charles Cushing (1905-1982), Seymour Schifrin et William Denny. À l’ete 1959, il participe à une ecole d’ete à Darmstadt de Karlheinz Stockhausen (1928-2007), et la decouverte de la musique de John Cage (1912-1992) à Darmstadt influence très nettement les compositions de La Monte Young à partir de 1959. A l’automne 1960, il demenage à New-York afin d’etudier la musique electronique avec Richard Maxfield (1927-1969) et John Cage mais, dès l’ete 1961, Young recentre son travail sur l’improvisation. Pour developper ses improvisations, il forme un groupe de musiciens, dont certains membres seront occasionnels, tels Terry Riley (ne en 1935), Terry Jennings (ne en 1940) ou Dennis Johnson (1954-2007), mais dont d’autres seront des membres reguliers, comme Angus Maclise (1938-1979), Billy Linich (alias Billy Name, alias Billy Goat, ne en 1940), Tony Conrad (ne en 1940), Marian Zazeela (nee en 1940) ou bien encore John Cale (ne en 1942). Une influence extra-musicale importante chez la Monte Young est la prise de divers produits hallucinogènes, LSD, marijuana, peyote et cannabis, en tant qu’outil creatif et d’extension de la perception et de la conscience ; Young affirme cependant que la drogue n’etait pour lui qu’une aide, et que sa musique se serait developpee de la même manière sans elle. Musicien appartenant fondamentalement au minimalisme, La Monte Young a contribue à creer un courant musical dit « drone », auquel appartient egalement Éliane Radigue (nee en 1932), Phill Niblock (ne en 1933), Robert Fripp (ne en 1946), Charlemagne Palestine (ne en 1947), Klaus Schulze (ne en 1947), Brian Eno (ne en 1948) ou Steve Roach (ne en 1955), faisant usage de bourdons (« drones » en anglais), qui met en avant des sons, notes et clusters maintenus ou repetes, dans des compositions essentiellement statiques, utilisant des sons de très longue duree.
Parmi les oeuvres majeures de La Monte Young, on peut citer son Trio à cordes (1958), « Piano Pieces for Terry Riley » (1960), « Bowed Mortar Relays » (1964), « The Well-Tuned Piano » (1964, 1973, 1981...), « The Four Dreams of China » (1962) et « The Subsequent Dreams of China » (1980), « The Opening Chord » (1981), « The Magic Chord » (1984) et « The Magic Opening Chord (1984) », « The Big Dream » (1984), « Orchestral Dreams » pour orchestre (1985), « Chronos Kristalla » pour Quatuor à cordes (1990), « The Young Prime Time Twins » (1991), ou bien encore « Just Charles & Cello in The Romantic Chord » (2003).
Gary Trosclair, James Donato, James O’Connor, Rich Clymer, Richard Kelley, Stephen Burns ; Theatre of Eternal Music Brass Ensemble, Ben Neill.
NOTA : Les pratiques de certains requins qui ecument la surface de la Toile et speculent sur les objets d’art sont inqualifiables. Si vous parlez anglais ou allemand, achetez directement ces objets sur amazon.com, amazon.ca ou amazon.de, là où « ils » s’approvisionnent au jour le jour lorsqu’ils ont des commandes, souvent au dixième du prix qu’« ils » vous demandent ici. Du commerce
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Un extrait de l’une des oeuvres de jeunesse de La Monte Young, remarquablement interpretee, 24 juillet 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Second Dream Of The High Tension Line Stepdown Transormer From The Four Dream Of (CD)
La Monte Young est ne en 1935 à Bern, Idaho (USA), dans une communaute mormone. Sa famille s’installe definitivement à Los Angeles en 1949 où, entre 1950 et 1953, La Monte Young frequente le John Marshall High School et decouvre differents styles de musique, en particulier le dixieland et le bebop, et y apprend egalement l’harmonie avec Clyde Sorensen, qui a ete elève d’Arnold Schönberg (1874-1951) à l’UCLA. Entre 1951 et 1954, il prend des cours de clarinette et de saxophone avec William Green au Conservatoire de musique de Los Angeles, et s’inscrit ensuite au Los Angeles City College, où il joue dans de petites formations de jazz, en particulier avec Eric Dolphy, Don Cherry ou Billy Higgins, où il suit egalement des cours de contrepoint et de composition avec Leonard Stein (1916-2004) et où il decouvre la musique classique, et est en particulier impressionne par Claude Debussy (1862-1918), Anton Webern (1883-1945), Bela Bartók (1881-1945), Igor Stravinski (1882-1971) et Arnold Schönberg. Young est très vite attire par le serialisme ; il compose alors « Five Small Pieces for String Quartet », marquees par l’influence de Webern, en particulier par les « Six Bagatelles » pour quatuor à cordes et la Symphonie Op. 21, qu’il definira comme des oeuvres l’ayant fortement aide à faire la transition entre le serialisme et le minimalisme. La Monte Young decouvre egalement la musique indienne dès 1957 sur le campus de l’UCLA, et il cite Ali Akbar Khan (1922-2009) et Chatur Lal (1925-1965) comme l’ayant particulièrement marque ; il apprend à jouer de la tampoura avec le Pandit Prân Nath (1918-1996), qui l’initiera à la technique du bourdon. Young reconnaît aussi l’influence de la musique japonaise, en particulier du gagaku, de la musique amerindienne, de la musique des pygmees, et cite l’Organum, Leonin (ne vers 1150 - mort vers 1210), Perotin (ne vers 1160 - mort vers 1230) et l’École de Notre-Dame (Paris, XIIième siècle) comme ayant egalement eu sur lui une influence decisive. En septembre 1958, La Monte Young s’inscrit à l’universite de Californie de Berkeley, où il etudie la composition avec Charles Cushing (1905-1982), Seymour Schifrin et William Denny. À l’ete 1959, il participe à une ecole d’ete à Darmstadt de Karlheinz Stockhausen (1928-2007), et la decouverte de la musique de John Cage (1912-1992) à Darmstadt influence très nettement les compositions de La Monte Young à partir de 1959. A l’automne 1960, il demenage à New-York afin d’etudier la musique electronique avec Richard Maxfield (1927-1969) et John Cage mais, dès l’ete 1961, Young recentre son travail sur l’improvisation. Pour developper ses improvisations, il forme un groupe de musiciens, dont certains membres seront occasionnels, tels Terry Riley (ne en 1935), Terry Jennings (ne en 1940) ou Dennis Johnson (1954-2007), mais dont d’autres seront des membres reguliers, comme Angus Maclise (1938-1979), Billy Linich (alias Billy Name, alias Billy Goat, ne en 1940), Tony Conrad (ne en 1940), Marian Zazeela (nee en 1940) ou bien encore John Cale (ne en 1942). Une influence extra-musicale importante chez la Monte Young est la prise de divers produits hallucinogènes, LSD, marijuana, peyote et cannabis, en tant qu’outil creatif et d’extension de la perception et de la conscience ; Young affirme cependant que la drogue n’etait pour lui qu’une aide, et que sa musique se serait developpee de la même manière sans elle. Musicien appartenant fondamentalement au minimalisme, La Monte Young a contribue à creer un courant musical dit « drone », auquel appartient egalement Éliane Radigue (nee en 1932), Phill Niblock (ne en 1933), Robert Fripp (ne en 1946), Charlemagne Palestine (ne en 1947), Klaus Schulze (ne en 1947), Brian Eno (ne en 1948) ou Steve Roach (ne en 1955), faisant usage de bourdons (« drones » en anglais), qui met en avant des sons, notes et clusters maintenus ou repetes, dans des compositions essentiellement statiques, utilisant des sons de très longue duree.
Parmi les oeuvres majeures de La Monte Young, on peut citer son Trio à cordes (1958), « Piano Pieces for Terry Riley » (1960), « Bowed Mortar Relays » (1964), « The Well-Tuned Piano » (1964, 1973, 1981...), « The Four Dreams of China » (1962) et « The Subsequent Dreams of China » (1980), « The Opening Chord » (1981), « The Magic Chord » (1984) et « The Magic Opening Chord (1984) », « The Big Dream » (1984), « Orchestral Dreams » pour orchestre (1985), « Chronos Kristalla » pour Quatuor à cordes (1990), « The Young Prime Time Twins » (1991), ou bien encore « Just Charles & Cello in The Romantic Chord » (2003).
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Le Cantique Des Cantiques

Prix :

Le Cantique Des Cantiques Reviews and Opinions

5.0 etoiles sur 5
« Le Cantique des Cantiques » de Jacques Lejeune, 20 janvier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Le Cantique Des Cantiques (CD)
Ne en 1940 à Talence (Gironde), Jacques Lejeune a suivi des Etudes musicales à la Schola Cantorum avec Jean-Yves Daniel-Lesur (1908-2002), au Conservatoire National Superieur de Musique de Paris avec Pierre Schaeffer (1910-1995), et au Groupe de Recherches Musicales de Paris (GRM), dont il fait partie depuis 1968, avec François Bayle (ne en 1932). Parmi ses oeuvres principales, qui allient souvent une sophistication legère à une fraîcheur naïve, ludique et poetique, on peut noter « Parages » pour support audio (1974), « Blanche neige » pour support audio (1975), La « Messe aux oiseaux » pour support audio (1987), « Oraison funèbre de Renart » pour soprano et support audio (1996), « Pour entrer et sortir d’un conte » pour support audio (1997), « Clin d’oeil à Jean de La Fontaine » pour 6 voix de femmes, sur six fables de La Fontaine (1998), « Fragments gourmands » pour saxophoniste-conteur, sur des textes de Brillat-Savarin (1999), « Portrait de jeune fille au miroir » pour support audio (2003), « Eloge de la bêtise ou Les Peripeties des Ubu » pour 3 voix, 2 saxophones et support audio (2004), ou bien encore « Clair d’oiseaux » pour choeur d’enfants (2005).
« Le Cantique des Cantiques » pour voix et support audio a ete compose en 1989, et se situe dans le droit fil d’une oeuvre anterieure comme la « Messe aux oiseaux ». La voix y tient la place principale ; le dialogue de l’Aimee et de l’Aime est traite avec un luxe de variete, parfois proche de la simple lecture, parfois sophistique, dans l’intonation comme dans le traitement acoustique.
« Par son accumulation de chansons erotiques egyptienne, de chants d’amour hebreux, libanais ou transjordaniens, de chants nuptiaux syriens, le Cantique des Cantiques apparaît comme une succession de textes souvent inarticules et sans liens apparents. Au premier plan, le jeu amoureux d’un couple qui se cherche, se cache, s’aperçoit parfois pour se perdre à nouveau dans des lieux differents. Au cours de situations proches de la realite ou symbolisees, d’autres personnages interviennent, croisant la presence des deux protagonistes de manière bienveillante, indiscrète, ironique ou hostile. La musique se deroule le long d’un axe, tantôt apparent, tantôt sous-jacent qui lui imprime sa forme architectonique : ligne droite ou courbe qui se brise, se segmente ou s’epaissit en faisceau, se degonfle, deferle ou soutient, contribuant ainsi à renforcer les images, et les figures d’espace suggerees par les personnages et leur evolution » (Jacques Lejeune).
(Pour la « Messe aux oiseaux » : Groupe Musique Vivantes Lyon ; INA memoire vive, 1987 - ASIN : B0000542E2)
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American Epitaph

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American Epitaph Reviews and Opinions

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De belles oeuvres d’Aubert Lemeland, très bien interpretees, 23 août 2011
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
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Aubert Lemeland est ne en 1932 à La Haye-du-Puits, Manche. Compositeur autodidacte vivant à Paris, où il est mort en 2010, se reclamant de Charles Ives (1874-1954), de Jean Sibelius (1875-1957), de Sergueï Prokofiev (1891-1953), de Dmitri Chostakovitch (1906-1975), d’Aaron Copland (1900-1990), de Samuel Barber (1910-1981), de Benjamin Britten (1913-1976) et de John Adams (ne en 1947), Lemeland a ete mis, par certaines « chapelles » parisiennes qui continuent à contrôler la vie musicale française, sur une « Liste noire » des compositeurs dont la musique est toujours, à ce jour, de facto interdite d’execution dans les salles de concert françaises (on peut toutefois noter quelques rares transgressions, très courageuses, à cette interdiction, telle celle de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse avec Michel Plasson, ou bien encore celle de l’Orchestre national d’Ile-de-France avec Jacques Mercier), des compositeurs dont il est de facto interdit de parler dans la presse specialisee et dans les rubriques relatives à la musique dite « classique » des grands journaux et des hebdomadaires nationaux, et dont la musique est de facto interdite de diffusion sur les antennes des chaînes de radio, publique comme privee, à vocation musicale (On peut noter que le site de l’IRCAM n’est encore autorise qu’à mentionner, pour toute information relative à Aubert Lemeland et à son oeuvre, que sa date de naissance, mais sans indication du lieu de celle-ci ! A ce jour, les pingouins de l’IRCAM n’ont toujours pas eu connaissance de son decès). Actuellement, les oeuvres de Lemeland sont principalement jouees en Allemagne, aux Etats-Unis et au Japon, d’où proviennent la plupart des enregistrements de celles-ci, bien que l’on doive aussi souligner le travail admirable realise par la societe independante « CD Skarbo ».
Parmi les oeuvres majeures de Lemeland, on peut noter les « Ballades du soldat » pour piano, « Epitaph to John Coltrane » pour saxophone et piano, quatre Trios à cordes, trois Quintettes à vent et une « Musique nocturne » pour flûte, hautbois, clarinette, cor et basson, un « Hommage à Albert Roussel » pour orchestre de chambre, trois Concertos pour violon et orchestre de chambre, dont le Concerto funèbre « A la memoire de William Schuman », un Concerto pour violon, un Concerto pour alto, un Concerto pour harpe, l’ « Élegie à la memoire de Samuel Barber » et le « Memorial Dieppe, 19 août 1942 » pour orchestre, onze Symphonies, dont la sixième « Les Elements », et la dixième « Letzte briefe aus Stalingrad », l’Opera « Laure », l’« American War Requiem », ainsi que des oeuvres avec voix et/ou choeur, telles « Airmen », « Omaha », « Time Landscapes », « D’une saison l’autre », ou bien encore « Songs for the dead Soldiers ».
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Ibert - Intégrale de la musique de chambre

Prix : EUR 99,99

Ibert - Intégrale de la musique de chambre Reviews and Opinions

5 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Magnifique, 22 mai 2010
Par Laurent Coulomb - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Ibert - Integrale de la musique de chambre (CD)
Pour peu que l’on veuille decouvrir un aspect de la musique du XXe siècle rarement frequente, cette integrale est un tresor. Ibert est un compositeur d’une grande sensibilite, au langage très personnel (dans l’heritage debussyste ou faureen). On le decouvre avec attachement ici, en allant plus loin que les celèbres Escales pour orchestre symphonique.
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1 internaute sur 6 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Des oeuvres tout à fait remarquables à decouvrir, dans des interpretations excellentes, 14 avril 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Ibert - Integrale de la musique de chambre (CD)
Jacques Ibert est ne à Paris en 1890. Il etudia au Conservatoire de Paris de 1910 à 1914 avec Emile Pessard (1843-1917), Andre Gedalge (1856-1926) et Paul Vidal (1863-1931), et, après la guerre, remporta le Prix de Rome en 1919. Il fut directeur de l’Academie de France à Rome (villa Medicis) de 1937 à 1940 et de 1946 à 1960. Sans quitter ses fonctions à Rome, il fut appele en 1955 à prendre la charge d’administrateur de la Reunion des theâtres lyriques nationaux. Toutefois, à cause de sa sante fragile, de la lourdeur de la tâche et des attaques dont il faisait l’objet, il se retira dès 1956. Il mourut à Paris en 1962.
Parmi ses ½uvres majeures, on peut noter « Escales » (1922), « Jeux » (1923) et « Paris » (1930) pour orchestre, un Concerto pour violoncelle et instruments à vent (1925), un Concerto pour flûte (1934), un Concertino da camera pour saxophone et onze instruments (1936), une Symphonie concertante pour hautbois et orchestre (1949), un Divertissement pour orchestre de chambre (1931), un Capriccio pour dix instruments (1938), un Quatuor à cordes (1942), un Trio pour violon, violoncelle et harpe (1944), deux Ballet, « Diane de Poitiers » (1934) et « Le Chevalier errant » (1935), sept Operas, dont L’Aiglon (1937) et « Les Petites Cardinal » (1938) en collaboration avec Arthur Honegger (1892-1955), et « Barbe-Bleue » (1943), des Melodies, dont les « Chansons de Don Quichotte » pour baryton (1932), et plusieurs musiques de film.
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Beethoven - Intégrale des Symphonies + bonus (6 SACD)

Prix : EUR 56,95

Beethoven - Intégrale des Symphonies + bonus (6 SACD) Reviews and Opinions

28 internautes sur 31 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Karajan au firmament, 21 janvier 2004
Par lheuillier (Bordeaux France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven - Integrale des Symphonies + bonus (6 SACD) (CD)
Il est de bon ton aujourd’hui de relativiser l’apport d’Herbert Von Karajan, un chef d’orchestre qui vendit peut être "trop" de disques en son temps.Pourtant, force est de reconnaitre qu’il excelle particulièrement dans le repertoire romantique (en gros, de Beethoven jusqu’à Sibelius), et encore plus particulièrement dans l’execution impeccable de ces symphonies, sur lesquelles il n’eut de cesse de revenir tout au long de sa brillante carrière.Son evolution dans l’interpretation de ces oeuvres est d’ailleurs passionnante (et plus qu’une integrale des symphonies de Beethoven, on rêverait volontiers d’une integrale des symphonies de Beethoven enregistrees par Karajan). Sa science de l’orchestre et des possiblites musicales de chaque instrumentiste est sans equivalent. Il hisse ici l’Orchestre Philharmonique de Berlin à un très haut niveau. La remasterisation avec le procede SACD est impressionnante : les symphonies prennent un relief nouveau, dans un chromatisme contraste, majestueux et fascinant. Un coffret recommande !
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3 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un retour aux sources, 8 decembre 2010
Par THOMAS Dominique "dthomasym" (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven - Integrale des Symphonies + bonus (6 SACD) (CD)
Nous sommes là à l’ecart de toute la mediocrite audio de notre epoque ; nous revisitons ce que, naguère, toute nostalgie mise à part, nous savions faire, nous Humains, Musiciens, Techniciens, nous qui, à cette epoque pas si lointaine, voulions de l’ampleur en lieu et place de la compression que, paraît-il, nous ne pouvons entendre.
Il est sûr qu’en ce monde de vitesse et de zapping, nous aurions beaucoup à gagner à redecouvrir ainsi et faire decouvrir ce qui a existe, ce qui peut encore et toujours exister si l’on ne s’adonne pas à la complaisance, à la facilite de la reproduction polaroïd, kleenex du moment.
Nous avons là un Maître, un orchestre en pâte toujours chaude des doigts qui la petrissent ; nous avons egalement des ingenieurs du son, amoureux egaux de la technique et de la musique, que dis-je, voulant être à la hauteur de cette onctuosite de ces grands qui ressucitent et font tenir dans notre salon, tout le monde spirituel de Mahler.
Comme je trouve les mots insipides en regard de l’impression, du ressenti, de l’ecoute... Alors, il faut juste se taire, sans doute et ecouter, caressant le voeu qu’enfin les consciences se reveillent de leur torpeur convenue pour que resplendisse encore et à jamais ce qui fut reussi, pour que la transmission s’opère, pour que l’heritage ravit les heritiers.
Bravo pour cette realisation, en tout point. Le SACD procure l’emotion qui tutoie aujourd’hui le moment d’hier.
A consommer sans moderation, mais sans excès boulimique : vous êtes au concert, voilà tout.
D. THOMAS
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MOZART : Symphonies n° 25 & n° 40

Prix : EUR 41,91

MOZART : Symphonies n° 25 & n° 40 Reviews and Opinions

3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une epiphanie miraculeuse, 12 janvier 2007
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : MOZART : Symphonies n° 25 & n° 40 (CD)
Les esprits de geometrie regretteront peut-être que ce disque miraculeux ne dure que 41’35.
Qu’importe : dans Mozart, quelques grammes d’or valent bien les tonnes de plomb qu’on nous assène trop souvent dans ce repertoire.
Quand on dispose d’une Philharmonie de Vienne qui connaît ces oeuvres par coeur, et que l’on est un chef adule dont les retours après-guerre dans la vieille Europe etaient chaque fois un triomphe, quel besoin de se mettre en danger
Et pourtant, dans ces deux temoignages en "live" de la 40° et de la 25° (1952 au Musikverein, 1956 au festival de Salzbourg), Bruno Walter chasse toute routine d’execution, nous oblige à revoir nos certitudes et à abandonner nos habituels repères d’ecoute.
L’orchestre accepte cette prise de risque et, nonobstant les dizaines de versions que l’on peut avoir dans l’oreille (y compris celles de Walter lui-même à New York ou Berlin), nous offre à entendre une lecture qui ne ressemble à aucune autre : accents secs, peremptoires, arraches comme si le sort du monde en dependait.
A l’ecoute des allegros, on ressent cette même urgence irrepressible qui transparaît dans les "enregistrements de guerre" de Furtwängler.
Avec ses outrances metronomiques, ses fausses grâces et ses paris insenses, cette demarche destabilisante n’est pas à proprement parler "necessaire" ni même indispensable.
Mais ces deux concerts manifestent au plus haut degre ce sentiment contradictoire de l’imperieux et de l’irrecommençable.
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Piano Masterworks

Prix : EUR 63,88

Piano Masterworks Reviews and Opinions

27 internautes sur 30 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une magnifique introduction à l’oeuvre pianistique, 4 novembre 2008
Par Pascal Montavon (Suisse) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Piano Masterworks: The World’s Favourite Piano Classics (Coffret 50 CD) (CD)
L’ecoute des 50 CDs fut un vrai bonheur. Je suis comble. Le coffret est superbe esthetiquement. L’interieur se compose des 50CDs dans des pochettes malheureusement basic n’indiquant pas precisement le contenu du CD. Certes les oeuvres sont indiquees avec les compositeurs et le pianiste. Pour le surplus il faut se referer au succinct livret pour connaître les plages de chacun des CDs et encore au livret tout à la fin, d’un accès difficile, pour connaître la date de l’enregistrement. Là il n’y a de quoi mettre qu’une etoile. Ceci releve, le choix des oeuvres proposees dans le coffret est très interessant avec les cinq Concertos de Beethoven, trois concertos de Rachmaninov, des concertos de Brahms, Grieg, Mendelssohn, Liszt, Schumann, Ravel ainsi que six concertos de Mozart. On n’y trouve egalement de belles pages pour piano solo: Le Clavier bien tempere et le Concerto Italien de Bach, 9 Sonates de Beethoven dont la celèbre "Hammerklavier", les Preludes, Mazurkas, Valses et autres pièces de Chopin, le meilleur de Debussy avec Children’s Corner, les Rhapsodies Hongroises de Liszt, les Tableaux d’une Exposition de Moussorgski, les chefs-d’aeuvre de Satie, les Impromptus et Moments musicaux de Schubert, la Fantaisie en ut de Schumann et d’autres merveilles... Les interprètes sont Martha Argerich, Claudio Arrau, Wilhelm Backhaus, Daniel Barenboïm, Lazar Berman, Clifford Curzon, Andrei Gavrilov, Emil Gilels, Friedrich Gulda, Clara Haskil, Julius Katchen, Wilhelm Kempff, Yevgeny Kissin, Zoltn Kocsis, Stephen Kovacevich, Alicia de Larrocha, Jean-Marc Luisada, Radu Lupu, Olli Mustonen, Andre Previn, Sviatoslav Richter, Pascal Roge, Arthur Rubinstein, Roberto Szidon, Andrs Schiff, Rudolf Serkin, Jean-Yves Thibaudet, Alexander Toradze. On s’etonnera cependant de la numerotation des CDs. Certes on commence par Bach, mais pourquoi donc finir par Schumann (CDs 48 et 49) et Tchaikovsky CD 50) avec precedant ces deux compositeurs Rachmaninov, Ravel, Satie. Il eut ete interessant de proposer pour le neophyte comme pour le melomane une suite quelque peu chronologique des grandes oeuvres pianistiques du repertoire. Enfin, l’ensemble des 50 CDs ecoutes sont tous qualitativement de très bons enregistrements (1 live). Cet ensemble est donc excellent. Ce coffret a reçu un diapason d’or dans le numero de decembre 2008 de la revue Diapason.
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4 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
L’indispensable "compilation" pour le debutant en musique classique, 8 fevrier 2010
Par Fofo les Pinceaux (france) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Piano Masterworks: The World’s Favourite Piano Classics (Coffret 50 CD) (CD)
J’ai achete ce coffret en me fiant aux recommandations de Diapason.
Je ne suis pas deçue : on en a vraiment pour son argent !
Les interprètes et les oeuvres sont interessants, la qualite des enregistrements est satisfaisante, et on a au final un panorama complet des indispensables du piano à connaître quand on debute.
L’editeur a cependant pousse les economies : pochettes en papier pas solides pour les CD, et livret mis en page n’importe comment, donc penible à naviguer dedans. Mais à ce prix-là, on peut s’acheter aussi une encyclopedie de la musique pour completer les infos !
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Dvorak : Symphonie n° 7 ; Symphonie n° 6

Prix :

Dvorak : Symphonie n° 7 ; Symphonie n° 6 Reviews and Opinions

1 internaute sur 2 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Karel Sejna dirige les 6° et 7° Symphonies de Dvorak : un heritage musical, 12 mai 2007
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Dvorak : Symphonie n° 7 ; Symphonie n° 6 (CD)
Hormis l’ancien enregistrement de Vaclav Talich en 1938, personne n’a pu rivaliser avec cette "Sixième" que grava Karel Sejna en janvier 1951, dans une excellente monophonie.
Aux pastels de Ancerl, l’aîne prefère affirmer la nettete de la forme et la vigueur des accents, qui manifestent alors une parente evidente avec le langage beethovenien, situant cet opus bucolique comme un cousin slave de la "Pastorale" du compositeur allemand.
Même le calme adagio se voit tourmente de coups de boutoir qui rendent son caractère plutôt agreste.
Malgre cette animation très volontariste, le lyrisme s’exhale spontanement. L’allegro non tanto s’immobilise même par endroit dans des statismes contemplatifs dignes du mysticisme mahlerien.
Pas aussi furieux que ne le voudrait son titre, le scherzo renoue avec la franche candeur d’une danse paysanne.
Moins finement spirituel que sous la baguette de Ancerl, le finale deploie un exuberant folklore teinte d’esprit bohême.
Menee par Kertesz, Dorati et Monteux, tous trois avec le Symphonique de Londres, la concurrence discographique est beaucoup plus sevère dans la dramatique "Septième".
Malgre des lignes tendues que lui impose une baguette impetueuse et autoritaire (ecoutez le "vivace", expurge de toute mièvre nostalgie), la Philharmonie tchèque trouve à chaque instant le ton, la respiration, les couleurs justes, ouvrant des espaces poetiques que l’on chercherait en vain avec d’autres orchestres qui ne peuvent se prevaloir de ressentir aussi naturellement l’idiome de cette musique.
Voilà deux temoignages indemodables, et pourtant inimites à ce niveau d’exigence artistique et d’adequation avec ces oeuvres.
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LOeuvre De Piano

Prix :

LOeuvre De Piano Reviews and Opinions

3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Des oeuvres pour piano à decouvrir de Jean Cras, très bien interpretees, 4 juillet 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : L’Oeuvre De Piano (CD)
Jean Cras (prononcer Crasz) est ne en 1879 à Brest. Après avoir ete baigne dans une atmosphère musicale, il entra à l’École navale à l’âge de dix-sept ans, commença ses embarquements à la mer, où il consacrait ses heures de loisirs à composer. En 1919, une profonde et etroite amitie s’etablit avec Henri Duparc (1848-1933), qui le considerait comme le « fils de son âme ». Pendant deux ans, il fut professeur d’architecture navale, et inventa alors une règle qui porte son nom, la « règle Cras », recemment detrônee par le GPS. Il embarquait toujours son piano droit sur chacun des navires à bord desquels il servit, et c’est par exemple à bord du cuirasse Provence qu’il commandait qu’il composa « Journal de bord », que Rhene-Baton dirigea aux Concerts Pasdeloup en 1928. Contre-amiral, il devint major general de l’arsenal militaire du port de Brest, où il s’eteindra le 14 septembre 1932, emporte en 3 jours par une maladie foudroyante.
Parmi ses autres oeuvres majeures, on peut noter des oeuvres pour piano, dont « Âmes d’enfants », une Sonate pour violon et piano, une Sonate pour violoncelle et piano, un Duo pour flûte et harpe, un Trio à cordes, deux Quatuors à cordes, un Quintette pour piano et cordes, un Quintette pour harpe, flûte et trio à cordes, un Concerto pour piano, une « Legende » pour violoncelle et orchestre, trois « Noël », l’Opera « Polyphème », des oeuvres pour choeur, ainsi que des Melodies, dont « l’Offrande lyrique » sur des poèmes de Rabindranath Tagore.
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Complete Chamber Music 2

Prix : EUR 99,99

Complete Chamber Music 2 Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Tout particulièrement, mais pas seulement, pour le Quatuor à cordes de Jacques Ibert, très bien interprete, 8 mars 2011
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Complete Chamber Music 2 (CD)
« Entr’acte » pour flûte (ou violon) et guitare (ou harpe) de Jacques Ibert (1890-1962) date de 1935. Très plaisante, à la fois pour les interprètes et les auditeurs, cette courte pièce flaire bon l’Espagne...
La Quatuor à cordes, ecrit entre 1937 et 1942, est l’un des chef-d’½uvres de la musique de chambre d’Ibert, dont l’ecriture fut interrompue par la declaration de guerre de l’Italie à la France en 1940, alors que le composireur etait Directeur de la Villa Medicis à Rome. L’execution de la musique de jacques Ibert ayant ete interdite par le Regime de Vichy, et Ibert etant passe dans la clandestinite, la Première du Quatuor fut donnee de façon quasi-secrète à Paris en 1943. Dedie à son fils Jean-Claude, cette oeuvre est en quatre mouvements : l’Allegro initial, à la fois lyrique et energique, est suivi par un très elegant Scherzo ; le troisième mouvement, Presto, est joue pizzicato, alors que le Final donne à cette oeuvre une conclusion particulièrement dramatique.
A l’oppose du Quatuor à cordes, le Trio pour violon, violoncelle et harpe, ecrit en 1944, est d’une atmosphère pleinement ensoleillee. Ecrite à la demande de sa fille Jacqueline, harpiste, en echange de paquets de cigarettes, ses teintes evoquent de belles couleurs pastelles. Encadres par des mouvements extrêmes très rapides, l’Andante sostenuto central developpe un lyrisme aux limites de la passion.
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BRAHMS : les 4 Symphonies

Prix :

BRAHMS : les 4 Symphonies Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un Brahms à 100 000 volts, une integrale meconnue à connaître absolument !, 26 septembre 2006
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : BRAHMS : les 4 Symphonies (CD)
Cette superlative integrale des symphonies de Brahms, gravee au milieu des annees 1960 dans une excellente prise de son, semble catalyser l’energie de toutes les autres : la hargne rageuse d’un Mravinski, la precision millimetree d’un Rodzinski, la transparence electrique d’un Szell....
La lecture survoltee, epique, presque dvorakienne de Witold Rowicki bouscule le style envase dans lequel on engonce trop souvent le compositeur et prouve la modernite du langage brahmsien quand on le presente avec une rectitude sans concession.
sa baguette si frenetique peut-elle generer une diction si nette, une polyphonie si lisible, un discours si nourri Peut-être grâce à une Philarmonie de Varsovie virtuosissime, totalement asservie aux intentions de son chef.
Si vous voulez vous faire une idee de ces audaces, ecoutez la "Troisième" :
L’allegro con brio, cinglant, expedie tel un epigramme, donne la mesure de la virtuosite de l’orchestre polonais sous la totale maîtrise de son chef, qui obtient une incroyable precision de ses cordes.
Le finale, tout en nerfs, s’avère semblablement deroutant par sa pilosite drue, scandee de decharges electriques dont le potentiel ne se decharge jamais.
Il vous faudra du courage pour apprivoiser une telle interpretation, furieuse jusqu’à l’expressionnisme, et pour dompter ce Brahms rugissant et sauvage.
Mais quand vous y aurez goûte, toute autre approche vous paraîtra fade et mièvre.
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Service Sacre Pour Le Samedi

Prix : EUR 43,81

Service Sacre Pour Le Samedi Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Le « Service sacre pour le samedi matin » de Darius Milhaud, très bien interprete, 14 mai 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Service Sacre Pour Le Samedi (CD)
Darius Milhaud (1892-1974) affirmait être ne à Aix-en-Provence, peut-être par amour pour cette ville, mais, selon d’autres sources, il serait en realite ne à Marseille. De 1909 à 1915, il est elève du Conservatoire de Paris, où il a comme professeurs Charles-Marie Widor (1844-1937), Andre Gedalge (1856-1926) et Paul Dukas (1865-1935), et fait à cette epoque la rencontre du Paul Claudel en 1912. Atteint de rhumatismes, il est reforme de l’armee. Claudel, ministre plenipotentiaire à Rio de Janeiro, l’invite alors à devenir son secretaire ; Milhaud accepte, et c’est à cette occasion qu’il decouvre les musiques sud-americaines, pour lesquelles il s’enthousiasme et dont on retrouve des traces dans plusieurs de ses oeuvres. De retour à Paris, il s’associe au « Groupe des Six », groupe de compositeurs parraine par Erik Satie (1866-1925) et qui comprend egalement Louis Durey (1888-1979), Arthur Honegger (1892-1955), Germaine Tailleferre (1892-1983), Francis Poulenc (1899-1963) et Georges Auric (1899-1983). Il a egalement frequente les poètes Leo Latil, Francis Jammes, et Andre Gide. Il voyage enormement, et decouvre le jazz aux Etats-Unis en 1922. Il s’interesse egalement au cinema, pour lequel il ecrit plusieurs musiques de film. Parce qu’il est juif, il part en 1940 pour les Etats-Unis, et ne reviendra en France qu’en 1947 ; il se verra alors offrir un poste de professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il est mort à Genève mais, selon ses souhaits, il est enterre à Aix-en-Provence.
Le « Service sacre pour le samedi matin » est une pièce de musique religieuse, ecrite par Milhaud sur une commande de 1947 de la synagogue reformee Emanu-El de San Francisco. Il s’agit d’une composition pour soliste, recitant, choeurs et orchestre, qui reprend l’integralite de la liturgie hebraïque ; le texte des chants est en hebreu, celui du recitant en anglais. Le compositeur a repris le rite provençal comme base à sa musique. La première eut lieu en 1949, avec le choeur de l’universite de Berkeley et l’orchestre symphonique de San Francisco, sous la direction de Milhaud.
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Meistersinger Abendroth 1943

Prix : EUR 43,73

Meistersinger Abendroth 1943 Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Quelle vie theâtrale !, 2 juin 2010
Par Pèire Cotó (Occitània) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Meistersinger Abendroth 1943 (CD)
Certains ne pourraient supporter un enregistrement fait sous le regime nazi, avec les dignitaires du parti aux premiers rangs (voir le site americain). La première reponse possible est que c’est par abus de langage que nous disons qu’un regime, même le plus totalitaire, est inhumain : il n’a pu acceder au pouvoir qu’en manipulant, de façon perverse, des sentiments humains, tels que le besoin de justice, de dignite ou de securite; de fait, la musique de l’epoque ne se reduit pas à l’ideologie de l’epoque, elle reste une production humaine, pas inhumaine, dont nous pourrons juger de l’interêt après l’avoir entendue. La seconde reponse est que si nous n’avions d’autre reproche à adresser à Hitler et à ses acolytes que d’avoir ete de mauvais melomanes, une partie du XXe siècle aurait ete moins tragique; d’ailleurs, l’etaient-ils vraiment en tout Il reste que Hermann Abendroth lui-même a ete membre du parti nazi, ce qui semble curieux quand on sait les reproches de sovietophilie qui lui ont valu d’être renvoye de Cologne; je ne sais pas si la prudence, après cette mesaventure, a pu lui inspirer cette adhesion; et, après tout, est-ce le problème nous ecoutons tant d’autres qui ont eu le même tort. Donc, ecoutons, nous verrons ensuite si nous eprouvons un besoin irrepressible de nous vêtir d’une chemise brune.
Pour Bayreuth en 1943, nous disposons de l’enregistrement de Furtwängler les maitres de nuremberg, plus celèbre, et de celui-ci. Les rôles secondaires, en gros, etaient les mêmes, alors que ceux de Sachs, de Walther, d’Eva, de Beckmesser, de Pogner et de David etaient tenus par des chanteurs differents. Le guide Fayard des operas de Wagner parle de routine à propos de la direction d’Abendroth, disons tout de suite que ça me paraît difficilement comprehensible.
C’est justement la direction qui est le principal atout, toujours vivante, expressive, active à chaque note. Le prelude, souple, optimiste, d’une grande richesse, fait entendre plus que la societe medievale : à la première ecoute, j’ai pense aux bruits de nature qu’on entend chez Mahler, j’ai respire l’air frais de la Franconie medievale et l’imagination n’explique pas tout : il fallait bien que ce Prelude soit plus riche et varie que ceux que j’avais dejà entendus. Le sang-froid caracteristique de l’auteur fait que l’atmosphère d’un passage ne deborde jamais sur celle du passage suivant. Mais puisque le parallèle habituel avec Furtwängler est impose par la date et le lieu, disons que chez ce dernier, le sentiment de noblesse ressenti renvoie à un au-delà des notes, alors que Abendroth se contente d’être où il est, en donnant le maximum de sens aux notes elles-mêmes.
Pour la distribution, elle n’est vraiment ni meilleure ni pire que celle de Furtwängler; après 1965, elle serait extraordinaire. Paul Schoeffler manque un peu de chaleur, de paternelle autorite, mais reste un très bon Sachs; la cinquantaine lui permettra d’obtenir ce qu’il n’a pas encore. Ludwig Suthaus, plus jeune que dans les Furtwängler des annees 50, articule bien, on le sait, mais manque du charme qui convient au rôle (la même annee, Furtwängler avait Max Lorenz, hystrionique, qui en fait trop, mais c’est tout de même autre chose; certains prefèrent Suthaus mais ce n’est pas mon cas). Friedrich Dalberg (Pogner) est lui aussi meilleur que dans les annees 50: il contrôle bien sa ligne de chant mais semble plus patelin qu’autoritaire. Hilde Scheppan, plus tard cantonnee aux seconds rôles, est une bonne Eva, pas inoubliable. Erich Witte, de mauvaise reputation, bien soutenu par le chef, s’en tire excellemment, articule aussi bien que Suthaus mais sans en avoir la lourdeur; certaines fins de phrases montrent pourtant qu’il peine. Lene est correcte sans plus. Mais c’est le Beckmesser d’Erich Kunz qui attire l’attention. On sait la difficulte du rôle : soit on chante, soit on caracterise, et à chaque fois on mecontente les uns ou les autres. Erich Kunz, le charme même, risquait de ne pas caracteriser assez ce personnage antipathique. Il est extraordinaire, montrant l’aigreur, l’envie et la rigidite mentale du Merker, dans les passages qui se rapprochent du parlando, tout en chantant tout le reste comme jamais, mais sans devenir comme d’autres un Walther en plus grave, dissimulant autant que possible son charme par les ruses de son articulation. C’est sans doute l’un des plus grands Beckmesser jamais enregistres.
Il reste que c’est l’orchestre qui passionne, tour à tour lyrique, poetique, bucolique, puissant, menaçant, rythme, anime, saisissant, toujours present et chaleureux, jamais semblable, accelerant et ralentissant sans donner l’impression d’un procede, toujours portant les chanteurs, ce qui permet de comprendre pourquoi la distribution d’Abendroth a la reputation d’être meilleure que celle de Furtwängler. Que de vie ! que de theâtre! L’orchestre donne ainsi une impression de presence que bien des enregistrements plus recents ne procurent jamais, fait passer les 4h 22 sans qu’on s’ennuie ou qu’on fatigue. Le son, excellent pour l’epoque, en paraît nettement plus moderne et, sauf à la rigueur pour les choeurs, fait oublier son âge. A la difference du Furtwängler contemporain, aucune bande ne manque et l’opera est complet.
Je termine en disant mon plaisir de contribuer à faire connaître une interpretation sous-evaluee; on peut n’être pas d’accord, mais je crois avoir justifie mon opinion.
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STRAVINSKY:RITE OF SPRING/PETR

Prix : EUR 34,22

STRAVINSKY:RITE OF SPRING/PETR Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un "Petrouchka" subtil sous la baguette sensible de Dutoit ; une edifiante interpretation du "Sacre" par le jeune Tilson-Thomas, 11 mars 2010
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : STRAVINSKY:RITE OF SPRING/PETR (CD)
Utilisant la partition originale de 1911, Charles Dutoit nous proposait un "Petrouchka" delicatement orne, esquissant de subtiles nuances de timbres.
Sans nuire à la mobilite du discours, il tamise les eclairages et evite les couleurs trop vives, ce qui situe la narration dans un decor feerique, qui sera paracheve quelques annees plus tard lors de son scintillant remake avec le Symphonique de Montreal (Decca).
Mais le clou du disque, c’est ce "Sacre" grave en 1972 par un jeune chef americain qui livrait là un de ses tous premiers enregistrements : Mickaël Tilson-Thomas devoilait dejà une exceptionnelle maîtrise du grand orchestre.
Il obtient une parfaite cohesion de chaque bloc de pupitres, dont il confronte nettement les individualites sonores.
Sur une rythmique nerveuse et tendue, sa direction revèle une siderante virtuosite dans l’enchevêtrement des agregats instrumentaux.
Les bois acidules se detachent nettement et viennent epicer une pâte de cordes particulièrement nourrie, ce qui nous vaut une "danse sacrale" aussi aiguisee que roborative.
Et quelle discipline chez les cuivres : dans "action rituelle des ancêtres", ecoutez la fanfare des cors, tous unis dans un seul souffle !
La polyphonie demeure toujours lisible et spacieuse grâce à l’acoustique tellement phonogenique du Boston Symphony Hall.
En complement de programme : "le Roi des Etoiles", brève cantate symboliste sur un poème de Balmont, pour choeur d’hommes, vents et cuivres, à laquelle l’ambiance lunaire et esoterique raffinee par Tilson-Thomas ne saurait mieux convenir.
Pour un coup d’essai, c’etait un double coup de maître !
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BRUCKNER:SYMPHONY NO.7 [RE-ISS

Prix : EUR 41,95

BRUCKNER:SYMPHONY NO.7 [RE-ISS Reviews and Opinions

5.0 etoiles sur 5
revolutionnaire !, 29 decembre 2010
Par earthlingonfire - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : BRUCKNER:SYMPHONY NO.7 [RE-ISS (CD)
Solti, Szell, Böhm, Giulini, Karajan, Abbado : la 7° symphonie de Bruckner est par excellence une oeuvre dans laquelle l’Orchestre philharmonique de Vienne a une veritable tradition discographique. Toutefois, avec ces chefs, pourtant tous (sauf... Giulini) reputes au debut de leur carrière pour insuffler une clarte polyphonique et une rigueur "latines" dans l’univers orchestral germanique, difficile à mon sens d’echapper à l’impression de contempler dans une vieille eglise un vieux tableau couvert de suif et de suie : la richesse timbrique des Wiener Philharmoniker matifiait la luminosite absolue de ce chef-d’oeuvre. Harnoncourt bouleverse le paysage discographique. L’effectif semble considerablement resserre, avec pour consequence une transparence inedite, mais aussi une couleur et un equilibre orchestraux totalement renouveles, des timbres parfaitement differencies, des attaques franches, qui au contraire du son d’ensemble plein, rond et cotonneux des versions viennoises "traditionnelles" (au disque en tout cas), creent un son dont la "surface" est faite d’asperites... Tout cela n’est pas sans rappeler certaines formations "baroques" type Concentus Musicus. Cet aggiornamento passe aussi par un travail approfondi sur le phrase. On le sait, chez Harnoncourt, la musique est parole, sauf qu’ici il substitue à la declamation emphatique des Karajan une diction naturelle, presque lapidaire, et variee qui traverse tout le premier mouvement, egalement parcouru de traits jusque là jamais entendus aux bois mais aussi aux cuivres, presque pre-mahleriens dans leur coloration "naturaliste". Le dernier mouvement, si court et si difficile à justifier, est ici d’une evidence limpide. Harnoncourt profite de l’allègement de l’orchestre pour faire jouer les cuivres à plein sans avoir à craindre de saturer l’espace sonore. Dernière remarque : le premier mouvement, le deuxième et les deux derniers forment trois blocs de duree quasiment egale, ce qui montre l’attention du chef à la volonte de Bruckner d’une tripartition qui "chapeaute" les quatre mouvements. Plus qu’une experimentation, c’est une revelation qu’aucun amateur de Bruckner ne peut ignorer.
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Ekklesiastische Aktion

Prix :

Ekklesiastische Aktion Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Pour les Sonates pour violon solo, pour alto solo et pour violoncelle seul de Bernd Alois Zimmermann, bien interpretees, 24 octobre 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Ekklesiastische Aktion (CD)
Bernd Alois Zimmermann est ne en 1918 à Bliesheim, Allemagne. Issu d’une famille de cultivateurs catholiques, Zimmermann suivit, de 1929 à 1936, l’enseignement strict des Salvatoriens au couvent de Steinfeld mais, les nazis ayant ferme l’etablissement, il achèva sa scolarite à l’Apotelgymnasium, lycee catholique de Cologne. Renonçant à la carrière ecclesiastique à laquelle le destinait sa famille, il entreprit, à l’Universite de Bonn et à l’Universite de Cologne, des etudes d’instituteur et d’education musicale, qu’il fut contraint d’interrompre en 1939. Il participa alors, sous l’uniforme de la Wehrmacht, aux campagnes de Pologne, de France et de Russie mais, en juillet 1942, il fut reforme en raison de dermatoses chroniques contractees, qui occasionnèrent de longs sejours en hôpital militaire. Dès 1942, Zimmermann reprit toutefois ses etudes musicales à la Musikhochschule de Cologne et, jusqu’en 1950, il etudia aussi, de manière discontinue, la musicologie, la litterature allemande, la philosophie et la psychologie. Les premières executions d’aeuvres de Zimmermann datent de 1944 ; se reconnaissant alors volontiers dans les aeuvres Luigi Dallapiccola (1904-1975) et de Karl-Amadeus Hartmann (1905-1963), il suivit, en 1949 et en 1950, les seminaires de Wolfgang Fortner (1907-1987) et de Rene Leibowitz (1913-1972) aux Cours d’ete de Darmstadt. Professeur de theorie musicale à l’Institut de musicologie de l’Universite de Cologne de 1950 à 1952, Zimmermann fut nomme, en 1956, sur recommandation de Karl Amadeus Hartmann, president de la section allemande de la Societe internationale de musique nouvelle, dont il demissionna toutefois l’annee suivante, estimant avoir echoue à etablir un dialogue entre les generations. Il succèda à Franck Martin (1890-1974) en 1957 au poste de professeur de composition à la Musikhochschule de Cologne, tout en travaillant assidûment à son opera "Les soldats". Son etat de sante physique et psychologique se degrada, et le "Requiem für einen jungen Dichter" fut cree en 1969 en l’absence du compositeur, alors en cure de sommeil dans une clinique psychiatrique. Ami de Heinrich Böll et Walter Biemel, Zimmermann etait aussi lecteur de L’Ecclesiaste, des Confessions de saint Augustin, de la Legende du Grand Inquisiteur de Fedor Dostoïevski, des Cantos d’Ezra Pound ou de l’Ulysse de James Joyce. Il se donna la mort le 10 août 1970 à Gross-Könisgdorf, alors qu’il preparait un opera, "Medea", d’après la pièce eponyme de Hans Henny Jahnn.
Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter les cinq pièces pour piano "Extemporale", une Sonate pour violon solo, une Sonate "an den Gesang eines Engels" pour alto solo, une Sonate "et suis spatiis transeunt universa sub caelo" pour violoncelle seul, les compositions "Tratto" et "Tratto II" pour sons electroniques, une Sonate pour violon et piano, un Trio à cordes, "Un petit rien", musique legère, lunaire et ornithologique d’après "Les Oiseaux de lune" de Marcel Ayme, le "Konzert" pour violon, "Antiphonen" pour alto et vingt-cinq instrumentistes, un Concerto pour violoncelle, le "Konzert" pour hautbois, le Concerto "Nobody knows the trouble I see" pour trompette, le Concerto pour deux pianos, "Drei Stücke" et "Impromptu" pour orchestre, deux Symphonies, la "Sinfonia prosodica" et la "Sinfonie in einem Satz", l’Opera "Die Soldaten " dejà cite, la musique du ballet "Musique pour les soupers du roi Ubu", la Cantate "Die Brünnlein, die da fliessen" sur des chants populaires, "Tantum ergo" pour choeur a cappella, ainsi que des Lieder.
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Dmitri Chostakovich: Quintette pour piano Op. 57 - Alfred Schnittke: Quintette pour pian

Prix :

Dmitri Chostakovich: Quintette pour piano Op. 57 - Alfred Schnittke: Quintette pour pian Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Des oeuvres majeures de Dmitri Chostakovitch et d’Alfred Schnittke, par Lev Natochenny et le Quatuor Penderecki, 12 mars 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Dmitri Chostakovich: Quintette pour piano Op. 57 - Alfred Schnittke: Quintette pour pian (CD)
Le Quintette avec piano Op. 57 a ete compose par Dmitri Chostakovitch (1906-1975) à la demande du Quatuor Beethoven, qui avait donne à Moscou le Quatuor à cordes N° 1 Op. 49 le 16 novembre 1938, après que celui-ci eut ete cree le 10 octobre de la même annee par le Quatuor Glazounov, afin de pouvoir jouer cette nouvelle oeuvre lors de la tournee qu’il devait faire à travers toute l’URSS en 1941, avec le compositeur au piano. L’Histoire en decidera autrement...
Cette oeuvre, l’un des plus grands chef-d’oeuvres de la musique de Chostakovitch, est en cinq mouvements. Le premier, un Lento-Poco più mosso-Lento, enonce les sept mesures du thème unificateur sous la forme d’un Prelude, suivi d’un Adagio fugue confie au cordes, dont l’intensite croit lors de chaque intervention du piano. Le scherzo central renvoit brutalement au style sarcastique de « l’Âge d’Or » et du premier concerto pour piano. Suit un prodigieux Intermezzo, Lento-Appassonato, l’une des pages les plus belles et les plus inspirees jamais ecrites pour cette formation instrumentale, au climat initialement meditatif, mais dont la tension croit progressivement pour attendre une intensite dramatique extrême, avant de s’effacer ensuite, peu à peu, par le jeu du clavier, et que le Finale, Allegretto, ne reprenne les thèmes grinçants du scherzo, sur lesquels l’oeuvre s’achève.
La première du Quintette fut donnee le 23 novembre 1940 par Chostakovitch et les commanditaires, en presence de Sergueï Prokofiev, Aram Khatchatourian, David Oïtrakh, Maria Yudina, Heinrich Neuhaus...
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Opera Arias

Prix :

Opera Arias Reviews and Opinions

2 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Vision inedite, 6 septembre 2008
Par Soulier - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Opera Arias (CD)
Certes, Georges Thill n’est pas une voix wagnerienne type. Son chant, sa puissance, sa modalite sont loin des standards habituels, d’un Windgassen par exemple. Et quand nous comparons l’appel " Walse ! Walse ! " de l’acte I de la Walkyrie, execute, par exemple, par un King à la puissance vertigineuse, nous sommes contraints de replacer Georges Thill dans le contexte qui est le sien, contexte dont il excelle, c’est à dire des operas typiquement français dont Werther de Massenet en ai une bonne illustration. Loin de faire sienne les recommandations de Wagner concernant le chant (il exigeait que ses chanteurs chantent à la manière « bel canto » italien mais en allemand...), il est vrai que celui de Thill reste quelque peu fige dans son carcan lyrique typiquement français.
Mais quel charme ! Quelle legèrete ! J’avoue qu’il faut vraiment être fan de Thill pour se procurer ce CD. Si l’on aime le phrase si particulier de ce genie du chant français, Wagner prendra une teinte etonnante à travers cette interpretation originale (en langue française), plaçant certains passages hypers connus sous le projecteur iconoclaste d’un grand tenor français s’essayant à chanter un maître qu’il venerait par dessus tout (pour la petite histoire, Thill, avant de rentrer sur scène, suppliait Wagner de lui pardonner d’avance de massacrer son aeuvre...).
Pour resumer, si on est curieux ou tout simplement admirateur de Georges Thill, ce CD reservera une approche rafraîchissante de candeur de l’univers wagnerien. Si, a contrario, le but premier est la recherche frenetique d’une voix puissante à l’emprunte wagnerienne, vous risquez d’être quelque peu deçu par l’approche toute française d’un univers typiquement allemand.
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Leonard BERNSTEIN dirige les compositeurs américains

Prix : EUR 129,45

Leonard BERNSTEIN dirige les compositeurs américains Reviews and Opinions

9 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Bernstein dans des oeuvres majeures du repertoire americain : un must, 6 août 2006
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Leonard BERNSTEIN dirige les compositeurs americains (CD)
Leonard Bernstein eut toujours une predilection pour la musique de son pays natal. Il en grava les oeuvres majeures dès les annees 1950, d’abord pour la RCA puis pour CBS.
Il les reenregistra pour Deutsche Grammophon dans les annees 1980 et 1990.
D’abord Charles Ives, le fondateur, dont nous entendons ici la "Deuxième symphonie", encore nourrie d’academisme et d’emprunts à la tradition romantique europeenne, ainsi que quelques pièces plus experimentales.
Mais aussi Aron Copland, dont Bernstein fut le propagateur et l’ami : la classique "Troisième symphonie", les sevères "Connotations", le celèbre et delicieux ballet "Appalachian Spring", le seduisant "Concerto pour clarinette" (avec Stanley Drucker), et des pages plus legères, teintees de folklore mexicain.
Les 3 èmes symphonies de Roy Harris et William Schuman, deux figures centrales de la vie musicale americaine, sont abordees avec zèle et ferveur.
Plus iconoclastes, le "Concerto pour violon" de Ned Rorem (avec Gidon Kremer), et "Tatoo" ecrit par David del Tredici sur une commande du Concertgebouw d’Amsterdam : oeuvre mastodontique, tentaculaire, variations teratologiques autour du 24 ème Caprice de Paganini. Stupefiant.
L’on regettera incidemment que le present coffret n’ait pas repris le propre "Concerto pour orchestre" de Bernstein lui-même, qui etait couple avec ces deux opus lors de la parution originale, et qui semble depuis devenu introuvable au catalogue.
Au demeurant, il n’est pas question de gloser sur la qualite artistique des temoignages qui sont ici compiles par DG dans cet avantageux coffret : le chef connait ces oeuvres sur le bout des doigts, les philharmonies de Los Angeles et New York en sont des interpretes aguerris, et les prises de son sont superbes.
Bref, voila un "must" pour tous les amateurs de ce repertoire, trop ignore sur notre vieux continent, et une invitation inmanquable pour ceux qui veulent le decouvrir avec le plus autorise et le plus captivant des guides.
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