dimanche 31 juillet 2011

2nd Dream Stepdown


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2nd Dream Stepdown Reviews and Opinions



5 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un extrait de l’une des oeuvres de jeunesse de La Monte Young, remarquablement interpretee, 19 juillet 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : 2nd Dream Stepdown (CD)
La Monte Young est ne en 1935 à Bern, Idaho (USA), dans une communaute mormone. Sa famille s’installe definitivement à Los Angeles en 1949 où, entre 1950 et 1953, La Monte Young frequente le John Marshall High School et decouvre differents styles de musique, en particulier le dixieland et le bebop, et y apprend egalement l’harmonie avec Clyde Sorensen, qui a ete elève d’Arnold Schönberg (1874-1951) à l’UCLA. Entre 1951 et 1954, il prend des cours de clarinette et de saxophone avec William Green au Conservatoire de musique de Los Angeles, et s’inscrit ensuite au Los Angeles City College, où il joue dans de petites formations de jazz, en particulier avec Eric Dolphy, Don Cherry ou Billy Higgins, où il suit egalement des cours de contrepoint et de composition avec Leonard Stein (1916-2004) et où il decouvre la musique classique, et est en particulier impressionne par Claude Debussy (1862-1918), Anton Webern (1883-1945), Bela Bartók (1881-1945), Igor Stravinski (1882-1971) et Arnold Schönberg. Young est très vite attire par le serialisme ; il compose alors « Five Small Pieces for String Quartet », marquees par l’influence de Webern, en particulier par les « Six Bagatelles » pour quatuor à cordes et la Symphonie Op. 21, qu’il definira comme des oeuvres l’ayant fortement aide à faire la transition entre le serialisme et le minimalisme. La Monte Young decouvre egalement la musique indienne dès 1957 sur le campus de l’UCLA, et il cite Ali Akbar Khan (1922-2009) et Chatur Lal (1925-1965) comme l’ayant particulièrement marque ; il apprend à jouer de la tampoura avec le Pandit Prân Nath (1918-1996), qui l’initiera à la technique du bourdon. Young reconnaît aussi l’influence de la musique japonaise, en particulier du gagaku, de la musique amerindienne, de la musique des pygmees, et cite l’Organum, Leonin (ne vers 1150 - mort vers 1210), Perotin (ne vers 1160 - mort vers 1230) et l’École de Notre-Dame (Paris, XIIième siècle) comme ayant egalement eu sur lui une influence decisive. En septembre 1958, La Monte Young s’inscrit à l’universite de Californie de Berkeley, où il etudie la composition avec Charles Cushing (1905-1982), Seymour Schifrin et William Denny. À l’ete 1959, il participe à une ecole d’ete à Darmstadt de Karlheinz Stockhausen (1928-2007), et la decouverte de la musique de John Cage (1912-1992) à Darmstadt influence très nettement les compositions de La Monte Young à partir de 1959. A l’automne 1960, il demenage à New-York afin d’etudier la musique electronique avec Richard Maxfield (1927-1969) et John Cage mais, dès l’ete 1961, Young recentre son travail sur l’improvisation. Pour developper ses improvisations, il forme un groupe de musiciens, dont certains membres seront occasionnels, tels Terry Riley (ne en 1935), Terry Jennings (ne en 1940) ou Dennis Johnson (1954-2007), mais dont d’autres seront des membres reguliers, comme Angus Maclise (1938-1979), Billy Linich (alias Billy Name, alias Billy Goat, ne en 1940), Tony Conrad (ne en 1940), Marian Zazeela (nee en 1940) ou bien encore John Cale (ne en 1942). Une influence extra-musicale importante chez la Monte Young est la prise de divers produits hallucinogènes, LSD, marijuana, peyote et cannabis, en tant qu’outil creatif et d’extension de la perception et de la conscience ; Young affirme cependant que la drogue n’etait pour lui qu’une aide, et que sa musique se serait developpee de la même manière sans elle. Musicien appartenant fondamentalement au minimalisme, La Monte Young a contribue à creer un courant musical dit « drone », auquel appartient egalement Éliane Radigue (nee en 1932), Phill Niblock (ne en 1933), Robert Fripp (ne en 1946), Charlemagne Palestine (ne en 1947), Klaus Schulze (ne en 1947), Brian Eno (ne en 1948) ou Steve Roach (ne en 1955), faisant usage de bourdons (« drones » en anglais), qui met en avant des sons, notes et clusters maintenus ou repetes, dans des compositions essentiellement statiques, utilisant des sons de très longue duree.
Parmi les oeuvres majeures de La Monte Young, on peut citer son Trio à cordes (1958), « Piano Pieces for Terry Riley » (1960), « Bowed Mortar Relays » (1964), « The Well-Tuned Piano » (1964, 1973, 1981...), « The Four Dreams of China » (1962) et « The Subsequent Dreams of China » (1980), « The Opening Chord » (1981), « The Magic Chord » (1984) et « The Magic Opening Chord (1984) », « The Big Dream » (1984), « Orchestral Dreams » pour orchestre (1985), « Chronos Kristalla » pour Quatuor à cordes (1990), « The Young Prime Time Twins » (1991), ou bien encore « Just Charles & Cello in The Romantic Chord » (2003).
Gary Trosclair, James Donato, James O’Connor, Rich Clymer, Richard Kelley, Stephen Burns ; Theatre of Eternal Music Brass Ensemble, Ben Neill.
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1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un extrait de l’une des oeuvres de jeunesse de La Monte Young, remarquablement interpretee, 24 juillet 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Second Dream Of The High Tension Line Stepdown Transormer From The Four Dream Of (CD)
La Monte Young est ne en 1935 à Bern, Idaho (USA), dans une communaute mormone. Sa famille s’installe definitivement à Los Angeles en 1949 où, entre 1950 et 1953, La Monte Young frequente le John Marshall High School et decouvre differents styles de musique, en particulier le dixieland et le bebop, et y apprend egalement l’harmonie avec Clyde Sorensen, qui a ete elève d’Arnold Schönberg (1874-1951) à l’UCLA. Entre 1951 et 1954, il prend des cours de clarinette et de saxophone avec William Green au Conservatoire de musique de Los Angeles, et s’inscrit ensuite au Los Angeles City College, où il joue dans de petites formations de jazz, en particulier avec Eric Dolphy, Don Cherry ou Billy Higgins, où il suit egalement des cours de contrepoint et de composition avec Leonard Stein (1916-2004) et où il decouvre la musique classique, et est en particulier impressionne par Claude Debussy (1862-1918), Anton Webern (1883-1945), Bela Bartók (1881-1945), Igor Stravinski (1882-1971) et Arnold Schönberg. Young est très vite attire par le serialisme ; il compose alors « Five Small Pieces for String Quartet », marquees par l’influence de Webern, en particulier par les « Six Bagatelles » pour quatuor à cordes et la Symphonie Op. 21, qu’il definira comme des oeuvres l’ayant fortement aide à faire la transition entre le serialisme et le minimalisme. La Monte Young decouvre egalement la musique indienne dès 1957 sur le campus de l’UCLA, et il cite Ali Akbar Khan (1922-2009) et Chatur Lal (1925-1965) comme l’ayant particulièrement marque ; il apprend à jouer de la tampoura avec le Pandit Prân Nath (1918-1996), qui l’initiera à la technique du bourdon. Young reconnaît aussi l’influence de la musique japonaise, en particulier du gagaku, de la musique amerindienne, de la musique des pygmees, et cite l’Organum, Leonin (ne vers 1150 - mort vers 1210), Perotin (ne vers 1160 - mort vers 1230) et l’École de Notre-Dame (Paris, XIIième siècle) comme ayant egalement eu sur lui une influence decisive. En septembre 1958, La Monte Young s’inscrit à l’universite de Californie de Berkeley, où il etudie la composition avec Charles Cushing (1905-1982), Seymour Schifrin et William Denny. À l’ete 1959, il participe à une ecole d’ete à Darmstadt de Karlheinz Stockhausen (1928-2007), et la decouverte de la musique de John Cage (1912-1992) à Darmstadt influence très nettement les compositions de La Monte Young à partir de 1959. A l’automne 1960, il demenage à New-York afin d’etudier la musique electronique avec Richard Maxfield (1927-1969) et John Cage mais, dès l’ete 1961, Young recentre son travail sur l’improvisation. Pour developper ses improvisations, il forme un groupe de musiciens, dont certains membres seront occasionnels, tels Terry Riley (ne en 1935), Terry Jennings (ne en 1940) ou Dennis Johnson (1954-2007), mais dont d’autres seront des membres reguliers, comme Angus Maclise (1938-1979), Billy Linich (alias Billy Name, alias Billy Goat, ne en 1940), Tony Conrad (ne en 1940), Marian Zazeela (nee en 1940) ou bien encore John Cale (ne en 1942). Une influence extra-musicale importante chez la Monte Young est la prise de divers produits hallucinogènes, LSD, marijuana, peyote et cannabis, en tant qu’outil creatif et d’extension de la perception et de la conscience ; Young affirme cependant que la drogue n’etait pour lui qu’une aide, et que sa musique se serait developpee de la même manière sans elle. Musicien appartenant fondamentalement au minimalisme, La Monte Young a contribue à creer un courant musical dit « drone », auquel appartient egalement Éliane Radigue (nee en 1932), Phill Niblock (ne en 1933), Robert Fripp (ne en 1946), Charlemagne Palestine (ne en 1947), Klaus Schulze (ne en 1947), Brian Eno (ne en 1948) ou Steve Roach (ne en 1955), faisant usage de bourdons (« drones » en anglais), qui met en avant des sons, notes et clusters maintenus ou repetes, dans des compositions essentiellement statiques, utilisant des sons de très longue duree.
Parmi les oeuvres majeures de La Monte Young, on peut citer son Trio à cordes (1958), « Piano Pieces for Terry Riley » (1960), « Bowed Mortar Relays » (1964), « The Well-Tuned Piano » (1964, 1973, 1981...), « The Four Dreams of China » (1962) et « The Subsequent Dreams of China » (1980), « The Opening Chord » (1981), « The Magic Chord » (1984) et « The Magic Opening Chord (1984) », « The Big Dream » (1984), « Orchestral Dreams » pour orchestre (1985), « Chronos Kristalla » pour Quatuor à cordes (1990), « The Young Prime Time Twins » (1991), ou bien encore « Just Charles & Cello in The Romantic Chord » (2003).
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