lundi 18 juillet 2011

Mahler : Symphonie N° 4


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Mahler : Symphonie N° 4 Reviews and Opinions



6 internautes sur 6 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une "Quatrième" aux saveurs de terroir : Karel Sejna resitue Mahler dans la culture bohême, 18 mai 2007
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mahler : Symphonie N° 4 (CD)
Interprète historique de Dvorak et Smetana, Karel Sejna resitue le langage mahlerien dans ses origines bohêmes et phrase cette "Quatrième" avec une articulation tellement idiomatique qu’on n’en trouvera aucun equivalent dans la discographie, même avec la lecture plus tardive de Vaclav Neumann.
Dans le "Bedächtig", le tranchant des cordes, les interjections des bois nous promènent dans un paysage plus inquietant que feerique.
Que dire alors du "scherzo", qui nous propose sous des airs doucereux les tentations les plus perverses, comme la sorcière de Hansel et Gretel.
Même le planant "Ruhevoll" paraît inhabituellement agreste, tourmente par une nostalgie amère.
Sans verser dans l’angelisme, le Lied final, chante avec verve par Tauberova, renoue avec la candeur populaire du "Knaben Wunderhorn" et confère une grande unite stylistique à cette approche folkloriste.
La qualite sonore de ces enregistrements d’avril 1950 accuse un relief et une dynamique impressionnants, grâce à l’excellent travail des ingenieurs nippons qui ont remasterise les bandes originales de Supraphon.
Si vous aimez un Mahler authentique et au savoureux goût de terroir, procurez-vous ce disque par tout moyen.
Il reste aisement disponible pour qui le cherche bien...
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1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Le sang-froid de la direction, 18 mars 2011
Par Pèire Cotó (Occitània) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mahler : Symphonie N° 4 (CD)
Avant d’apprecier ce disque, il faut d’abord que l’oreille s’accoutume à une certaine acidite du son : l’enregistrement date de 1950. Passee cette première impression, l’auditeur est très vite sensible à une construction du discours qui, mesure par mesure, donne leur importance exacte aux interventions des differents pupitres et aussi à un humour pince-sans-rire. Karel ¦ejna (1896-1982) etait un chef sevère, connu entre autres pour une M Vlast un peu rapide et sèche, qui ne s’embarrasse pas de seduction et de rondeur sonores. Ce qui frappe ici, c’est son sang-froid, sa capacite de passer d’une atmosphère à une autre, sans que l’atmosphère precedente morde sur la suivante. Dans un tempo souple, on passe d’un coup d’un calme tellurique qui evoque la grande version de Klemperer à des elancements aeriens marques par les interventions malicieuses des bois, de la rondeur à l’acere. De sorte qu’on serait bien embarrasse de decrire cette version par un adjectif, car elle les justifie tous, tour à tour. On peut tout de même dire que, à la difference de bien des chefs germaniques, ¦ejna privilegie la variete et les accidents par rapport à la continuite, sans que cette dernière en souffre et sans que le Ruhevoll (3e mouvement) y perde son souffle unitaire. C’etait aussi la leçon de Reiner en 1958 Mahler : Symphonie n° 4 en sol majeur.
J’ai moins accroche à sa M Vlast quand je l’ai ecoutee, un peu par hasard et trop brièvement, mais cette Quatrième de Mahler, que j’ai pu connaître sans que j’aie ici à dire comment, passionne davantage à la deuxième ecoute qu’à la première, parce qu’il s’y passe toujours quelque chose. Après avoir commence à mettre en garde contre la relative vetuste du son, je conclus mon developpement sur la direction en constatant que j’entends tout distinctement presque comme si j’etais au concert, grâce à la capacite du chef à distinguer les plans et les pupitres, sans qu’il y ait des passages confus ou massifs.
Reste tout de même à parler de la soprano, Maria Tauberov (1911-2003), l’epouse du grand chef Jaroslav Krombholc, qui avait presque sept ans de moins qu’elle. Elle s’appuie sur la direction pour rendre le caractère de chaque passage. Sa voix, qui laisse passer le leger sourire qui nous montre qu’elle sait ce qu’elle chante, a la sensualite charnue qui evoque un peu celle de la mezzo Nan Merriman et aussi celle d’une amie, qui elle n’a fait aucune carrière de cantatrice. Tauberov etait nee un 28 avril, le même jour que Merriman, quoique pas la même annee. Mon amie est nee un 21 avril, mais ça n’a pas d’importance. Souhaitons que ce disque soit disponible quand vous lirez ces lignes, car Karel ¦ejna n’est pas un des chefs les plus vendeurs.
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