Prix : EUR 32,99
Depuis quelques années, on redécouvre les symphonies de Bruckner, injustement critiquées pour leur monumentalité sonore. Mais, on a tendance à oublier que le compositeur autrichien fut le plus grand musicien d'église depuis Bach. Formé au monastère de Saint-Florian, c'est là qu'il obtint son premier poste d'organiste, avant celui de la cathédrale de Linz et de la chapelle impériale de Vienne. Bruckner est venu à la composition sur le tard, puisqu'il a déjà 37 ans lorsqu'il conçoit son premier chef-d'oeuvre, l'Ave Maria à sept voix, qui servit d'offertoire pour une messe célébrée à Linz, en 1861. Cet album rassemble quatre autres motets, écrits entre 1869 et 1884. Leur sincérité et leur beauté sont profondément émouvantes. En 1864, Bruckner se lance enfin dans une partition d'envergure, la Messe en ré mineur. Avec ses solos poignants, ses pianissimi, sa fugue, cette partition s'inscrit dans la tradition chorale viennoise de Haydn et de Mozart. Mais Bruckner affirme d'emblée sa maturité et son originalité, en donnant à cette messe une ampleur symphonique, sans surcharger le matériau thématique. Les Wiener Philharmoniker et le Monteverdi Choir, sous la baguette raffinée de John Eliot Gardiner, nous en offrent une interprétation puissante, mais toujours contenue et recueillie. --Franck Erkson
Depuis quelques années, on redécouvre les symphonies de Bruckner, injustement critiquées pour leur monumentalité sonore. Mais, on a tendance à oublier que le compositeur autrichien fut le plus grand musicien d'église depuis Bach. Formé au monastère de Saint-Florian, c'est là qu'il obtint son premier poste d'organiste, avant celui de la cathédrale de Linz et de la chapelle impériale de Vienne. Bruckner est venu à la composition sur le tard, puisqu'il a déjà 37 ans lorsqu'il conçoit son premier chef-d'oeuvre, l'Ave Maria à sept voix, qui servit d'offertoire pour une messe célébrée à Linz, en 1861. Cet album rassemble quatre autres motets, écrits entre 1869 et 1884. Leur sincérité et leur beauté sont profondément émouvantes. En 1864, Bruckner se lance enfin dans une partition d'envergure, la Messe en ré mineur. Avec ses solos poignants, ses pianissimi, sa fugue, cette partition s'inscrit dans la tradition chorale viennoise de Haydn et de Mozart. Mais Bruckner affirme d'emblée sa maturité et son originalité, en donnant à cette messe une ampleur symphonique, sans surcharger le matériau thématique. Les Wiener Philharmoniker et le Monteverdi Choir, sous la baguette raffinée de John Eliot Gardiner, nous en offrent une interprétation puissante, mais toujours contenue et recueillie. --Franck Erkson
Messe n°1 en ré mineur / Motets Reviews and Opinions
1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Beau, tout simplement!, 12 mars 2001
Par olivia (Paris) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Messe n°1 en re mineur / Motets (CD)
Les compositions vocales d’Anton Bruckner sont malheureusement mal connues. Et pourtant, quelle beaute, quelle emotion. Gardiner nous offre là une interpretation superbe, pleine de ferveur et de richesses sonores. Le chef Anglais dirige ici l’un des meilleurs choeur, son choeur, et le plus presigieux des orchestres, le Philharmonique de Berlin. A ecouter absolument.
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