lundi 2 janvier 2012

Parsifal


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Parsifal Reviews and Opinions



1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
irremplaçable, 29 decembre 2010
Par earthlingonfire - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
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Ce commentaire fait reference à cette edition : Parsifal (CD)
Clemens Krauss, immense chef straussien, nous a laisse quelques temoignages essentiels dans Wagner : Le Vaisseau fantôme en studio à Munich en 1944, la tetralogie et Parsifal à Bayreuth en 1953. À chaque fois, il s’agit de references absolues. À Bayreuth, la direction, totalement opposee à celle de Knappertsbusch, à qui Krauss succedait et qui allait lui succeder, est d’une evidence immediate, d’une simplicite qui est ce qu’il y a de plus difficile à realiser, qui rappelle les splendides quoiqu’antiques extraits diriges par Karl Muck. Dès les premières notes du prelude, on a la sensation que ce n’est pas un chef qui pousse ou tire la musique, impose ses options à des musiciens mais chaque phrase qui naît, croît, parvient à son achèvement et amène la phrase suivante. Cette fluidite n’affadit jamais la puissance qui en retour ne l’entrave pas. Si le modernisme musical n’est guère mis en avant, ni Krauss, ni l’acoustique ni la prise de son ne privilegiant le detail instrumental, la force dramatique est maximale. Les deux scènes d’Amfortas sont particulièrement marquantes, la deuxième, au III, frôlant au plus près le sacrifice expiatoire du roi lepreux (gloire aux choeurs et à leur chef Wilhelm Pitz !). La distribution est presque identique à celle de 1951, encore meilleure si possible avec le remplacement de Windgassen par Vinay. Le chant est sans doute un peu moins soigne qu’en 1951. Il n’y a pas d’enregistrement par une maison de disques ; d’autre part, peut-être des chanteurs qui se coulaient si parfaitement dans les phrases de Kna et remplissaient si bien ses tempi se sentent-ils un peu bouscules. Toujours est-il que l’engagement theâtral est encore superieur. Pour Ludwig Weber (Gurnemanz, basse dejà âgee) comme pour Martha Mödl (Kundry, tout juste soprano dramatique), deux annees ont laisse leur empreinte sur l’integrite de la voix. Pour Hermann Uhde (Klingsor) comme pour George London (Amfortas), qui forment le "couple" le plus assorti, c’est l’epoque d’une splendide maturite. Tous les quatre sont de toute façon ideaux dans leurs rôles respectifs. Ramon Vinay, la même annee que Siegmund, juste après Tristan et juste avant Tannhäuser, complète sa quarte de rôles de tenors wagneriens. Là où Windgassen, parfait representant de l’ecole allemande de tenors, etait vocalement irreprochable, Vinay expose ses problèmes de souffle et d’aigu, sa couleur n’etant jamais celle d’un tenor, entraînant un assombrissement de la couleur d’ensemble de l’opera vers les profondeurs de Siegfried, mais le rôle de Parsifal est assez indistribuable. Vinay en fait le plus legitimement possible un heros existentiel, hors categories, prive d’attaches culturelles, souffrant de son inadaptation, de son incomprehension même, luttant desesperement pour s’arracher à son etrangete et trouver sa place comme Parsifal tâtonne pour reintegrer sa propre histoire, son passe et sa mission : une incarnation essentielle.
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