dimanche 26 juin 2011

Dmitri Kabalevsky 7


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Dmitri Kabalevsky 7 Reviews and Opinions



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5.0 etoiles sur 5
Des interpretations remarquablement sobres des deux Concertos pour violoncelle de Dmitri Kabalevky, 20 août 2010
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Dmitri Kabalevsky 7 (CD)
Dmitri Kabalevky est ne en en 1904 à Saint-Petersbourg, Russie. Son père, mathematicien, lui communiqua très tôt son goût pour la litterature, la peinture, la geographie, les sciences naturelles et la technique, et il doit à sa mère, il doit son goût precoce pour la musique. En 1918, sa famille s’installa à Moscou, où il entreprit en 1919 des etudes de piano. Il integra le Conservatoire de Moscou en 1925, où il eut Nikolaï Miaskovski (1881-1950) comme professeur de composition, et Alexandre Goldenweiser (1875-1961) comme professeur de piano. Kabalevski rejoignit, dès son entree au conservatoire, le groupe PROKULL (Production Collective des Etudiants Compositeurs), un groupe d’etudiants du conservatoire de Moscou cherchant à faire le lien entre l’ASM (Association pour la Musique Contemporaine, filiale russe de l’association internationale du même nom) et la RAPM (Association Russe pour la Musique Proletarienne) et, en compagnie de Vissarion Chebaline (1902-1963), il publia des articles dans la revue « Musique de notre temps » de l’ASM. Excellent pedagogue, il fut nomme en 1932 professeur assistant de composition au Conservatoire de Moscou, et sera titularise en 1939. En 1940, il devint President de l’Union des compositeurs sovietiques (poste qu’il gardera jusqu’en 1948, quand il fut remplace par Tikhon Khrennikov) creee après la dissolution de l’ASM et de la RAPM, et Redacteur de la revue « Sovietskaia Musika ». Toutefois, à la mi-janvier 1948, il fut accuse par Andreï Jdanov, en même temps que Sergueï Prokofiev (1891-1953), qu’Aram Khatchaturian (1903-1978), que Gavriil Popov (1904-1972), que Dmitri Chostakovitch (1906-1975), que Nikolaï Miaskovsky et que Vissarion Chebaline, de « Formalisme », la pire accusation que l’on pouvait porter contre un artiste pendant la periode stalinienne. De tous ces musiciens, Kabalevski fut le seul à faire son autocritique et, par suite, dans le decret du 10 fevrier 1948, son nom, contrairement à celui de ses confrères, n’apparaît plus ; ce fait lui valut, jusqu’à la fin de ses jours, une farouche inimitie d’un certain nombre de ses confrères, qui l’accusèrent, depuis ce jour, « d’opportunisme ». Le fait qu’il etait alors, ni plus, ni moins, que le President de l’Union des compositeurs sovietiques, ce qui, en cette epoque terrible, l’exposait encore plus que ses confrères, constitue, peut-être, une circonstance attenuante ; il fut d’ailleurs l’un des rares compositeurs majeurs de sa generation à avoir suivi les orientations de la politique officielle en matière de creation musicale après les decrets Jdanov de 1948 (« realisme socialiste »), et il restera fidèle à ces orientations jusqu’à sa mort - même dans les annees quatre-vingt où ces orientations n’avaient plus d’appuis officiels et, de fait, nuisaient à sa reputation. Son oeuvre d’après guerre s’intègre en partie - mais en partie seulement - dans ce moule, trouvant une partie de sa source dans les formes d’arts musicales populaires de son pays, tout comme Jean Sibelius (1865-1957), Bela Bartok (1881-1945), Igor Stravinski(1882-1971), Heitor Villa-Lobos (1887-1959), Darius Milhaud (1892-1974), Benjamin Britten (1913-1976) et bien d’autres, avant et après Kabalevski, mais ce dernier n’ayant jamais gomme l’influence qu’il avait initialement reçu de la musique française, tout particulièrement de Maurice Ravel (1875-1937) et de Francis Poulenc (1899-1963), ainsi que de l’Avant-Garde russe emigree à cette epoque, Igor Stravinsky et Sergueï Prokofiev. Kabalevski est mort en 1987 à Moscou.
Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter trois Sonates et Vingt-quatre preludes pour piano, ainsi que de nombreuses pièces pour cet instrument destinees aux enfants (à la fin de sa vie, Kabalevsky sera, à titre benevole, « professeur de musique » dans l’ecole primaire de son quartier...), dont deux sonatines connues de nombreux jeunes pianistes, une remarquable Sonate pour violoncelle et piano (dediee à, et creee par Mstislav Rostropovitch), deux Quatuors à cordes, quatre Concertos pour piano (dont le troisième fut cree par Alexis Weissenberg, alors âge de 14 ans), un Concerto pour violon « a la Poulenc », deux Concertos pour violoncelle, la Suite symphonique « Romeo et Juliette », une « Ouverture Pathetique » et le Poème symphonique « Le Printemps », quatre Symphonies, cinq Operas, dont le truculent « Colas Breugnon » tire du roman eponyme de Romain Rolland, plusieurs musiques de scène, dont les « Comediens », des melodies et des ballets, ainsi que son Requiem profane « En memoire de ceux qui ont peri dans la lutte contre le fascisme » sur des poèmes de Robert Rozhdestvensky - à ne pas confondre avec sa troisième Symphonie « Requiem ».
Le Concerto pour violoncelle N° 1 Op. 49 de Kabalevsky est le second d’une trilogie de concertos dediee "à la Jeunesse", qui comprend egalement le Concerto pour violon Op. 48 compose en 1948 et cree par le violoniste Igor Bezrodny, alors âge de 18 ans, ainsi que le Concerto pour piano N° 3 Op. 50 ecrit en 1953, donne en creation avec au piano Vladimir Ashkenazy, alors âge de 14 ans. En trois mouvements, le premier Concerto pour violoncelle, compose en 1949, certainement la meilleure oeuvre concertante ecrite par Kabalevsky, commence par un accord stacatto, suivie par une longue marche jouee par le violoncelle. Un second sujet, proche du premier, fait passer la metrique de 9/8 à 6/8, suivi d’une troisième thème passionne, avant qu’un passage joue pizzicato n’introduise la fin du mouvement. Kabalesky utilise une chanson patriotique dediee aux morts de la seconde Guerre mondiale comme thème principal du mouvement lent, repete quatre fois, une autre melodie populaire servant de refrain entre chaque "strophe" developpee sur le thème principal. Une chanson folklorique est introduite dans le final, developpee suivant huit variations, avec rappel des thèmes des mouvements precedents.
Le Concerto pour violoncelle N° 2 OP. 77 ete compose en 1964, et fut cree l’annee suivante par son dedicataire, Daniil Shafran, avec qui Kabalevsky avait enregistre son premier concerto pour violoncelle quelques annees auparavant. L’oeuvre est en trois mouvements, joues sans interruption, lies les uns aux autres par une cadence de l’instrument soliste. Le thème principal, dominant toute l’oeuvre, est un thème initialement jouee pizzicato par le violoncelle dans le Molto sostenuto qui debute l’oeuvre, thème repris ensuite par les flûtes de l’orchestre. Ce thème principal est ensuite repris dans le second mouvement, qui explore de nouveaux territoires, avant que le troisième mouvement ne progresse encore dans cette veine agitee, puis ne s’apaise dans les dernières mesures, dans un climat calme et serein.
Marina Tarasova, violoncelle ; Symphony Orchestra of Russia, Veronika Dudarova.
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