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Composers in Person: Kabalevsky Reviews and Opinions
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Pour la Trilogie des concertos dedies « à la Jeunesse » de Dmitri Kabalevky, dans des interpretations historiques remarquables, 13 août 2010
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
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Dmitri Kabalevky ne en en 1904 à Saint-Petersbourg, Russie. Son père, mathematicien, lui communiqua très tôt son goût pour la litterature, la peinture, la geographie, les sciences naturelles et la technique, et il doit à sa mère, il doit son goût precoce pour la musique. En 1918, sa famille s’installa à Moscou, où il entreprit en 1919 des etudes de piano. Il integra le Conservatoire de Moscou en 1925, où il eut Nikolaï Miaskovski (1881-1950) comme professeur de composition, et Alexandre Goldenweiser (1875-1961) comme professeur de piano. Kabalevski rejoignit, dès son entree au conservatoire, le groupe PROKULL (Production Collective des Etudiants Compositeurs), un groupe d’etudiants du conservatoire de Moscou cherchant à faire le lien entre l’ASM (Association pour la Musique Contemporaine, filiale russe de l’association internationale du même nom) et la RAPM (Association Russe pour la Musique Proletarienne) et, en compagnie de Vissarion Chebaline il publia des articles dans la revue « Musique de notre temps » de l’ASM. Excellent pedagogue, il fut nomme en 1932 professeur assistant de composition au Conservatoire de Moscou, et sera titularise en 1939. En 1940, il devint President de l’Union des compositeurs sovietiques (poste qu’il gardera jusqu’en 1948, quand il fut remplace par Tikhon Khrennikov) et Redacteur de la revue "Sovietskaia Musika". Toutefois, à la mi-janvier 1948, il fut accuse par Andreï Jdanov, en même temps qu’Aram Khatchaturian (1903-1978), Nikolaï Miaskovsky, que Sergueï Prokofiev, que Gavriil Popov, que Dmitri Chostakovitch et que Vissarion Chebaline, de « Formalisme », la pire accusation que l’on pouvait porter contre un artiste pendant la periode stalinienne. De tous ces musiciens, Kabalevski fut le seul à faire son autocritique et, par suite, dans le decret du 10 fevrier 1948, son nom, contrairement à celui de ses confrères, n’apparaît plus ; ce fait lui valut, jusqu’à la fin de ses jours, une farouche inimitie d’un certain nombre de ses confrères, qui l’accusèrent, depuis ce jour, « d’opportunisme ». Il fut l’un des rares compositeurs majeurs de sa generation à avoir suivi les orientations de la politique officielle en matière de creation musicale après les decrets Jdanov de 1948, orientations (« realisme socialiste ») auxquelles il restera fidèle jusqu’à sa mort - même dans les annees quatre-vingt où ces orientations n’avaient plus d’appuis officiels et, de fait, nuisaient à sa reputation. Son aeuvre d’après guerre s’intègre en grande partie dans ce moule, trouvant une partie de sa source dans les formes d’arts musicales populaires de son pays, mais n’ayant jamais gomme l’influence qu’il avait initialement subi de la musique française, tout particulièrement de Maurice Ravel (1875-1937) et de Francis Poulenc (1899-1963), ainsi que de l’Avant-Garde russe emigree à cette epoque, Igor Stravinsky (1882-1971) et Sergueï Prokofiev. Kabalevski est mort en 1987 à Moscou.
Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter trois Sonates et « Vingt-quatre preludes » pour piano, ainsi que de nombreuses pièces pour cet instrument destines aux enfants, dont deux sonatines connues de nombreux jeunes pianistes, une remarquable Sonate pour violoncelle et piano, deux beaux Quatuors à cordes, quatre Concertos pour piano (dont le troisième fut cree par Alexis Weissenberg, alors âge de 14 ans), un Concerto pour violon « a la Poulenc », deux Concertos pour violoncelle très sobres, la Suite symphonique « Romeo et Juliette », une « Ouverture "Pathetique" et la Poème symphonique « Le Printemps », les quatre Symphonies dejà citees, cinq Operas, dont le truculent « Colas Breugnon » tire du roman de Romain Rolland, plusieurs musiques de scène, dont les celèbres « Comediens », des melodies et des ballets, ainsi que son Requiem profane « En memoire de ceux qui ont peri dans la lutte contre le fascisme » sur des poèmes de Robert Rozhdestvensky, peut-être son plus grand chef-d’aeuvre.
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