mercredi 8 juin 2011

Wagner: Der Ring des Nibelungen - Import (coffret 14CD)


Prix : EUR 47,22
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Wagner: Der Ring des Nibelungen - Import (coffret 14CD) Reviews and Opinions



11 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Les Dieux etaient là., 24 juillet 2009
Par Merlini Jean (Brest France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
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Je possède six Ring enregistres à Bayreuth, je les aime tous passionnement mais celui-là est le plus beau de tous; on ne l’a pas appele "the Miracle Ring" pour rien; la prise de son mono est excellente et bien remasterisee par Opera d’oro . Clemens Krauss vous prend et ne vous lâche plus; la tension est extrême d’un bout à l’autre du drame; je ne detaillerai pas la prestation des chanteurs, ce serait faire offense à leur memoire. Ils brillent sur l’arc-en-ciel qui mène au Burg!
Dites-moi seulement qui egale Hans Hotter dans " Der Augen leuchtendes Paar", qui mieux qu’Astrid Varnay a incarne Brünnhilde L’ete 1953,Wotan et les Dieux etaient dans le Festspielhaus pour ce Ring d’anthologie; tout le monde sait cela.
Pour les passionnes du Ring, je conseillerai:
Clemens Krauss 1953,Joseph Keilberth 1955, Knappertsbusch 56, Karl Bohm 1967, Pierre Boulez 1981 et Daniel Barenboim 1991. En dvd, les productions Boulez-Chereau et Kupfer-Barenboim sont intelligentes et de toute beaute.
Pour ceux qui n’aiment pas les enregistrements live, Marek Janowski et la Staatskapelle de Dresde restent la reference.
Wagner a conçu un theâtre pour qu’on y joue ses operas; Bayreuth est son Burg. Wagner, Bayreuth et le Ring sont indissociables.
Astrid Varnay, Hans Hotter, Gustav Neidlinger, Josef Greindl, Wolfgang Windgassen, Paul Kuen, je ne les nommerai pas tous, sont merveilleusement soutenus par Clemens Krauss qui donne au drame rhytme, intensite, suspense, tout ce que Wagner souhaitait. Je ne me lasse pas de ce Ring qui est un des plus grands enregistrements de l’histoire du disque.
La même annee, Wilhelm Fürtwangler enregistra pour la RAI un Ring legendaire aujourd’hui restitue par Gebhardt dans un très beau son; là-aussi c’est magique et dans un style different.
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6 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
une version essentielle et exceptionnelle, 10 janvier 2010
Par Stephane B. "Stephane B." (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
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Cette version très celèbre a dejà fait l’objet de diverses publications et nous est aujourd’hui proposee par le label Opera d’Oro dans une qualite sonore excellente qui offre un reel confort d’ecoute.
Certes il ne faut pas s’attendre à la qualite sonore de l’enregistrement realise deux ans plus tard en stereo par les techniciens de Decca, mais nous sommes en presence d’un enregistrement qui est beaucoup plus qu’un simple document d’archives et qui constitue à mes yeux une des versions les plus essentielles du Ring.
Bien que la prise de son mette les voix en avant (defaut d’origine de ces bandes qui ne sera sans doute jamais corrige) le premier responsable de cette reussite est Clemens Krauss dont la direction d’orchestre est pour moi le modèle, la reference absolue. Sa direction se caracterise par une grande transparence du tissu orchestral et des tempi rapides, ce qui facilite le travail des chanteurs qui n’ont pas à subir de longues tenues ni à affronter un orchestre massif.
Et comme ils sont d’un niveau exceptionnel, ce Ring est peut-être le mieux chante de tous avec une qualite de diction, une intelligibilite du texte exceptionnelle.
Dès les premières mesures de l’Or du Rhin, Krauss impose une tension, une energie, un rythme une fluidite extraordinaire qui ne baissera pas (sauf peut-être une legère fatigue au debut du Crepuscule). Porte par le chef, les chanteurs peuvent donner libre cours à leur immense talent, car le plateau est royal, inegale et tous les grands rôles sont superlativement tenus, les quelques relatives faiblesses ne touchant que des seconds rôles.
Il y a Hans Hotter, immense, dominant le plateau ; Windgassen debutait en Siegfried et avait alors les moyens du rôle, un vrai heldentenor, capable aussi d’alleger la voix quand il le faut ; Neidlinger debutait aussi en Alberich mais possedait dejà totalement le rôle, adequation totale entre un chanteur et un rôle ; et Vinay, le plus tragique et desespere des Siegmund et le plus cher à mon caeur ; et Varnay immense tragedienne ; et Greindl impressionnant de morgue et de noirceur ; et Resnik, et Kuen, et Weber, et Stolze , bref on se perdrait en superlatif à detailler chaque chanteur.
On retrouvera une grande partie de ces chanteurs deux ans plus tard avec Keilberth dans une prise de son stereo remarquable, mais la decouverte de ce Ring il y a trois ans n’a pas rendu caduc celui de Krauss car la direction d’orchestre du chef autrichien a une dimension supplementaire, en fait les deux sont indispensables.
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5.0 etoiles sur 5
Un ring à posseder !, 28 juillet 2011
Par SP - Voir tous mes commentaires
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Une version historique à un prix modique, ne pas hesiter ! La prise de son est tout à fait bonne.
Tout a ete dit dans les ouvrages specialises sur cette version en effet indispensable.
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4.0 etoiles sur 5
Ah ! Wagner, 27 juillet 2011
Par DANIEL T. - Voir tous mes commentaires
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Coucou ! J’avais dejà 2 ring, celui de Böhm (un peu "digne" mais superbe) et celui de Karajan (un faux ring enregistre en des annees differentes et avec des distributions differentes... sans grand interêt mais sans tache comme d’habe !). Celui-ci se place très haut, egal voire superieur à Böhm. Au fait, il y a aussi celui de Boulez (mais je n’ai qu’un DVD, donc, son moins bon !), non intellectuel, comme disent certains, mais cerebral (à la façon Duras, et ça, j’adore !), d’une grande rigueur et d’une grande beaute, avec, en etrenne, la mise-en-scène mythique de Chereau. Bizoux & bon anneau à tous. DANIEL
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13 internautes sur 20 ont trouve ce commentaire utile :
2.0 etoiles sur 5
Le prix, une des choses les plus interessantes..., 9 juillet 2008
Par Soulier - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
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Or du Rhin : Orchestre, dans l’ensemble, assez terne et plat. Heureusement, les tempi volontaire de Krauss rehausse ce manque de vision dramatique. Direction egalement un peu floue, dans laquelle nous n’arrivons correctement à saisir la ligne directive que le chef tente par tous les moyens de suivre. Les cuivres très en deçà de la moindre intensite, se revèle être sans grande profondeur. Le son general de cette première journee, relativement terne, (semblable à une musique de chambre) ne parvient pas apporter une lisibilite plus que bienvenue.
Niveau interpretation, les filles du Rhin, lumineuse et clairement attirante (scène I), le sont un peu moins lors de la conclusion (scène 4).
Le Loge de Witte manque cruellement de charisme et d’intensite. Se plaçant pourtant en plein « âge d’or » wagnerien, son interpretation en demi-teinte ne vaut pas celle de Graham Clark de la version Barenboïm par exemple, brillant de mordant et d’efficacite. Fricka (Malaniuk) est un peu criarde, et sa voix quelque peu irritante annonce quelque part celle de Flagstag, quelques annees plus tard, dans le même rôle.
Le leitmotiv des Geants, dès leur entree en scène (scène II), est ridiculeusement enfantin et denue de toute terreur (même s’il est vrai que Wagner dans ses recommandations souhaitait donner un aspect comique involontaire aux deux geants).
Intervention lumineuse de Froh, tout en bel canto. Wotan (Hotter), tout en finesse et en puissance, parvient à marier habilement une certaine legèrete avec une indeniable puissance teintee d’une melancolie evidente.
Alberich (Neidlinger) se revèle decevant, son timbre assez banal ne rehausse en rien un jeu, lui aussi, dramatiquement banal. Le Mime legendaire de Kuen, plus que satisfaisant dans son jeu d’acteur, est une petite merveille : son timbre souffreteux et terrorise traduise à la perfection son etat, et il faudra attendre Wohlfhart pour parvenir à une telle intensite d’interpretation. Donner, magistral lors de son appel aux dechaînements des elements (scène IV) ainsi que Fasolt et Fafner (Weber et Greindl) lourdauds et rustres à souhait, sont excellents. Quelques bruits parasites, assez gênants à certain moment entachent le son dejà très precaire de ce prologue.
La Walkyrie : les premières notes de cette première journee, nous apporte une bonne surprise : le son est eminemment superieur à celui de l’Or du Rhin. L’orchestre est puissant, vibrant d’intensite, sans cesse mis en valeur par la direction ferme et precise de Krauss. Brünnhilde (Varnay) excellente, mis à part son entree (acte II, scène 1) au son de Hoïotoho ! Hoïotoho!, litteralement ridicule lors de l’attaque ascendante de son cri, ressemblant etrangement à un hoquet emprunt d’une stupidite mal venu. Le duo des jumeaux est un peu fade : Siegmund (Vinay) ayant un timbre atone et maîtrisant mal l’allemand ne semble vraiment pas à l’aise, tandis que Sieglinde (Resnik) manquant de nuance, chante tout d’un bloc sans veritable finesse. L’appel Wälse ! Wälse ! de Siegmund manque de puissance et ne dure qu’un très court instant, cristallisant bien à lui seul la faiblesse de Vinay dans l’elan dramatique typique du rôle de Siegmund (acte I, scène 3).
Hunding (Greindl) impeccable de rage maîtrisee. Wotan toujours aussi fin, empli d’une emotion evidente, surtout lors de son duo avec Fricka (acte II, scène 1) et Brunnhilde (acte II, scène 2). Orchestre manquant malheureusement de dramatisme lors du duo Brunnhilde-Siegmund (acte II, scène 4) et reprenant une vision assez legère de l’aeuvre.
La chevauchee des Walkyries, quant à elle, est parfaite : legère, intense, rapide. Loin de la lourdeur de Solti ou du ridicule de Böhm, Krauss a su intelligemment intensifier le charme leger de ces harpies germaniques. Celles-ci sont aussi parfaitement incarnees.
L’apparition de Wotan ainsi que son dialogue vindicatif avec Brunnhilde, soutenus par une direction franche et nerveuse, sont magnifique (acte II, scène 5). Duo d’adieu Wotan-Brunnhilde (acte III, scène 3), tout en finesse et en emotion est une merveille. Saisissant à la perfection les nuances propres à faire passer le plus d’emotion, Hotter interprète Wotan avec un talent que l’on ne retrouvera que très rarement par la suite. L’orchestre est un peu leger à quelques moments très brefs (cela devient une habitude...), sinon la maîtrise de l’intensite dramatique, aide par les tempi rapide de Krauss, se revèle être parfaite.
Siegfried : Mime, aux glapissements quelque fois très intelligemment nuances, est toujours aussi efficace. Siegfried (Windgassen, au debut de sa longue carrière), plein de jeunesse et de fougue, est epatant ; et à l’ecoute de ce Siegfried, Windgassen se pose immediatement comme une reference, accentuant son interpretation par un timbre adolescent des plus juste, melangeant habilement une certaine effronterie evidente avec une naïvete touchante et sincère.
L’entree de Fafner (acte II, scène 2) est aussi ridicule que l’entree de celui-ci avec son frère lors de l’Or du Rhin ; le combat avec Siegfried est tout aussi ridicule : etrange procede que de projeter la voix du dragon dans un haut-parleur de si mauvaise qualite, rendant l’effet final emprunt d’un sens comique involontaire et donc hautement grotesque et inadequat. Heureusement, la direction franche et nerveuse relève la lourdeur de ce passage.
Le duo Brünnhilde-Siegfried (acte III, scène 3) est desservit par un orchestre, quelque fois, à la limite de la saturation, ainsi que par l’interpretation de Varnay à la voix quelque peu criarde. Siegfried, quant à lui, est toujours aussi passionne, encre dans son rôle de manière très melodieuse.
Crepuscule des Dieux : Le prologue de cette troisième journee est desservit par des cuivres legers et petaradants. Heureusement, le court duo Siegfried-Brünnhilde est intense et passionne. Hagen, (Greindl) au vibrato intense, statique comme l’impose le rôle, peut-être un peu trop (acte I, scène 1), apporte quelque lourdeur dont le rôle n’a vraiment pas besoin. Le son general est quelque fois sature et de mauvaise qualite. L’orchestre est egalement decevant dans son approche legère des evenements, sorte de vison denue de toute profondeur.
Gunther (Uhde) transparent. Gutrune (Hinsch-Grondhal) guère plus presente. Duo Brünnhilde-Waltraute (Malaniuk) excellent (acte I, scène 3).
La confrontation de Siegfried avec Brünnhilde, si difficile pour ne pas friser la caricature, sonne particulièrement juste (acte I, scène 3) : le ton juste et hypnotique de Windgassen assure à l’ensemble une cohesion appreciable ; Varnay est egalement parfaite. Orchestre vif et reactif, realisant une tension parfaite, mettant les deux protagonistes en valeur ; tempi rapide de Krauss, très appreciable.
Hagen souple et noir, Siegfried lumineux et nostalgique, Gunther toujours aussi transparent lors du moment precedent le meurtre de Siegfried. Marche Funèbre très reussie (acte III, scène 2). Monologue de Brünnhilde egalement fort reussie (acte III, scène 3). Petit bemol, cependant, du au bruit desagreable que procure le brasier les quelques secondes precedents le suicide de Brunnhilde.
Le final est dirige de manière franche et relativement rapide (dommageable à quelques courts instants), servit par un orchestre reactif et un son relativement bon.
Pour conclure, le son general de l’enregistrement date, alternant la sonorite de manière, quelques fois, très dommageable.
L’orchestre est capable de veritable coup de force, comme d’une legèrete consternante, manquant cruellement d’intensite à certains moments cles.
La direction de Krauss est nerveuse (moins peremptoire que peut l’être celle de Solti), ce qui colle parfaitement à la vision de Wagner qui voulait que son oeuvre attire des reactions franches et tranchees de la part du spectateur. Malheureusement, encore une fois, ces tempi assez rapide nuisent à certains passages ou les non-dits sont d’autant plus efficace qu’ils peuvent être joues sur des tempi lents et quasi-hypnotique (L’Or du Rhin de Levine est significatif de cette forme de direction mariant habilement les phases lentes puis plus rapides) ; certains de ces passages sont, sous la baguette de Krauss, plutôt joues à la façon d’un hymne national, leger et quelque peu superficiel.
Niveau interpretation, il est indeniable de remarquer que ce Ring repose en particulier sur un triptyque Wotan-Brunnhilde-Siegfried des plus talentueux ; ces trois protagonistes eclairent l’oeuvre, chacun à sa manière, de façon grandiose et passionnee ; mention speciale egalement au Mime de Kuen. Ce trio de voix extraordinaire ne parvint pas à faire oublier l’inconsistance vocale de certains grands rôles (Siegmund, Sieglinde, Alberich, Loge...).
A mon humble avis, version à reserver aux « specialistes », ou aux personnes curieuses d’ecouter une des plus belle Walkyrie jamais dirigee ou avoir le plaisir d’entendre un Windgassen irreprochable et une Varnay remarquable. A eviter, si le but est de ce plonger dans l’univers wagnerien pour la première fois.
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 Remarques sur ce commentaire (4)
7 internautes sur 18 ont trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
Le Wagner d’après guerre, 20 juillet 2008
Par Henri - Voir tous mes commentaires
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Ce Ring preface sous la baguette nerveuse et au combien precise de Krauss le retour après le tumulte des annees de guerre à une lecture et une interpretation dont le point d’orgue sera le tandem Boulez - Chereau.
Une approche très structuree et lumineuse brisant les lourdeurs traditionnelles des Knapperbuch et autres grands chefs d’avant guerre. Ce premier depoussierage de la partition laisse place à une luminosite surtout celle des cuivres souvent encombres par des percussions pesantes. Pour ma part je retiendrais ce monument d’emotion que sont les adieux de Wotan à Bruhnehilde dans l’acte 3 de la Walkirie ainsi que le voyage de Siegfried sur le Rhin. Quel bonheur! quel diamant!
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