lundi 6 février 2012

FALLA:EL SOMBRERO DE TRES PICL


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FALLA:EL SOMBRERO DE TRES PICL Reviews and Opinions



1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Ansermet dirige Falla : un temoignage historique, splendidement enregistre, 28 juin 2008
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Le Tricorne / La Vie brève (Interlude & danse) L’Amour sorcier (coll. Decca Legends) (CD)
Ernest Ansermet fut un interprète historique de la musique de Manuel de Falla, dirigeant notamment la première representation londonienne du "Sombrero de tres Picos" le 22 juillet 1919 au Theâtre Alhambra de Leicester Square, decore et costume par Picasso pour les Ballets Russes de Diaghilev.
« Une image epico-dramatique d’un morceau de vie espagnole » : c’est ainsi que le maestro helvète qualifiait ces mesaventures choregraphiques du corregidor courtisant la jolie meunière, au dam de son epoux.
C’est une autre histoire de jalousie que met en scène "El amor brujo", nous plongeant dans une Andalousie fantasmagorique : une bohemienne exorcise le spectre de son ancien amant par la celèbre « danse rituelle du feu ».
Ansermet avait dejà grave "Le Tricorne" en mai 1952 avec la voix de Suzanne Danco.
Le present disque reedite la version de 1961 avec la jeune Teresa Berganza et le même orchestre de la Suisse Romande : la vigueur rythmique et la caracterisation dramatique s’incarnent dans cette version petulante, somptueusement flattee par les micros de Decca. Ce temoignage domine toujours hautement la discographie, même si l’on doit aussi entendre la mezzo madrilène sous la baguette etincelante de Seiji Ozawa à Boston (DG).
Berganza s’illustra aussi dans "L’Amour Sorcier" avec Garcia Navarro (DG) mais la suave prestation de Marina de Gabarain, captee en octobre 1955 à Genève, beneficie ici d’une direction suprêmement attentive.
En marge d’approches instrumentales authentiquement flamenquistes (comme Josep Pons jouant la version originale de 1915 avec ses musiciens catalans, pour le label Harmonia Mundi), le chef suisse obtient une transparente limpidite qui classicise instantanement le langage musical du compositeur, et revèle magistralement ce qu’il avait ecrit à son sujet : « Falla ouvre à la musique espagnole la voie de l’universalite ».
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2 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
La musique espagnole vue sous un autre angle, mais non ininteressant, 19 avril 2007
Par Julien Mosa "MosaJulien" (Saint-Jean Pied de Port, 64.) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Le Tricorne / La Vie brève (Interlude & danse) L’Amour sorcier (coll. Decca Legends) (CD)
Manuel de Falla vit le jour à Cadix le 23 novembre 1876. Son père etait Andalou, sa mère Catalane. Tout jeune, Manuel de Falla eut une revelation : une symphonie de Ludwig van Beethoven. Cette audition eveilla sa vocation de compositeur. Il commenca dès l’âge de huit ans l’etude du piano avec des enseignants de province, avant de devenir, en 1890, l’elève d’un pianiste de haut niveau, Jose Trago. Après avoir obtenu un prix de piano, il fut, de 1896 à 1898, elève au Conservatoire de Madrid, où il eut pour professeur de composition Felipe Pedrell. A cette epoque, il composa quelques "zarzuelas" (operettes espagnoles), avant de prendre part à un concours organise par l’Academie des Beaux-Arts et pour lequel il composa son opera "La vida breve" en 1904-1905 ; l’on peut considerer aujourd’hui cet opera comme un exercice pour achever sa formation à l’instrumentation avec Felipe Pedrell (il s’agit de son seul "grand" opera acheve). En 1907, il se rendit à Paris où il sejourna jusqu’en 1914 ; il se lia d’amitie durant cette periode avec les compositeurs Claude Debussy, Maurice Ravel, Paul Dukas et Isaac Albeniz (qui l’influencèrent fortement et le marquèrent de leur empreinte), ainsi qu’avec le pianiste Ricardo Viñes, qui joua et crea ses "pièces espagnoles" ; c’est ce pianiste qui suggera à Manuel de Falla de composer ses trois pièces pour piano et orchestre "Nuits dans les jardins d’Espagne". De retour en Espagne (après avoir contracte une maladie venerienne), il s’etablit à Madrid, où il composa les ballets "L’Amour sorcier" en 1915, et "Le Tricorne" en 1917, tous deux destines aux fameux "Ballets Russes" de Sergueï Diaghilev. Le decès de ses parents en 1919 le conduisit à s’etablir à Grenade, où il vecut avec sa soeur jusqu’en 1939. C’est à cette epoque que le princesse Edmonde de Polignac lui commanda un petit opera, "Le retable de maître Pierre". C’est à peu près à cette même epoque egalement qu’il composa pour la grande claveciniste Wanda Landowska son concerto pour clavecin, flûte, hautbois, clarinette et violoncelle (en 1923-1926). En 1927, il s’attela à la composition d’un second "grand" opera, "L’Atlantida", qu’il laissa inacheve, malgre un travail acharne jusqu’à sa mort. La dernière oeuvre qu’il composa avant la guerre civile espagnole fut les quatre "Homenaje" pour orchestre (pour Enrique Arbos, Claude Debussy, Paul Dukas et Felipe Pedrell). Après cette guerre, Manuel de Falla s’exila en Argentine, où il vecut jusqu’à sa mort. Il y fut invite à diriger quelques concerts pour le vingt-cinquième anniversaire de l’Institut culturel de Buenos Aires. Quelques jours avant son soixante-dixième anniversaire, il succomba à une crise cardiaque resultant d’une longue maladie, et ce sans realiser son dernier desir de terminer ses jours dans un couvent proche de Cordoba (dans l’Alta Gracia).
Manuel de Falla explora un bon nombre de styles musicaux. L’opera : "La vida breve" (1904-1905), "Le retable de maître Pierre" (1919-1922) & "L’Atlantida (inacheve) ; la "musique de scène" : "Solea" (1916) ou "El gran teatro del mundo" (1927) ; la musique vocale (melodies) : les trois "melodies sur des poèmes de Theophile Gautier" pour soprano et piano (1910) ou "Psyche", melodie pour soprano, flûte, harpe, violon, alto et violoncelle (1924) ; la musique orchestrale : concerto pour clavecin, flûte, hautbois, clarinette, violon et violoncelle (1923-1926), "Nuits dans les jardins d’Espagne" (cycle de trois pièces pour piano et orchestre, 1911-1915) ou quatre "Homenajes" pour orchestre (1920-1939) ; la musique de chambre : "Romanza" pour violoncelle et piano (1899) ou "Serenata andaluza" pour violon et piano (1899) ; de la musique pour piano : quatre "pièces espagnoles" (1902-1908), "Fantasia Betica" (1919) ou "Pour le tombeau de Paul Dukas" (1935).
L’opera "La vida breve" fut donc compose en 1904-1905. Ce fut la première oeuvre importante de la maturite de Manuel de Falla. Il revisa son opera avant sa creation qui eut lieu à Nice en 1913. Il divisa son acte unique en deux scènes ; pour les relier, il amplifia l’"interlude", en lui juxtaposant la magistrale "danse" ; ces deux pièces sont munies d’un fort caractère andalou. "El amor brujo" (l’amour sorcier), ballet pour mezzo-soprano et orchestre, fut compose en 1914-1915. A l’origine, cette "gitanerie musicale" en seize tableaux fut ecrite pour "cantaora" (chanteuse de flamenco) et orchestre de chambre. C’etait une "pantomime" dansee avec dialogues et chants. La pantomime fut composee par Manuel de Falla suite à la demande de Pastoria Imperio (consideree alors comme la plus grande danseuse de flamenco). L’oeuvre, qui fut creee en 1915, ne rencontra aucun succès. Manuel de Falla la remania donc, en 1916. Il la reorchestra pour un orchestre symphonique, avec une voix de mezzo-soprano. Il supprima les parties dialoguees et ne conserva que trois des parties chantees. En 1925, Manuel de Falla transforma sa "pantomime" en ballet avec le même effectif pour orchestre et mezzo-soprano. Le ballet fut cree à Paris. C’est sous cette forme qu’est popularisee l’oeuvre aujourd’hui. En voici le synopsis : la gitane Cardela est hantee par le fantôme de son ancien amant. Pour pouvoir aimer librement Carmelo, elle trouve un moyen pour rompre le malefice et eloigner à jamais le revenant en detournant sont attention vers une autre femme. En 1919, Sergueï Diaghilev, maître de la compagnie des Ballets Russes, entendit pour la première fois les trois pièces pour piano et orchestre "Nuits dans les jardins d’Espagne" de Manuel de Falla ; il tenta de convaincre le compositeur que cette oeuvre aurait convenu à un ballet ; mais de son côte, Manuel de Falla lui soutint qu’il preferait transmuer une "pantomime" qu’il avait dejà omposee quelques annees auparavant, "El corregidor y la molinera" (le magistrat et la meunière), en un ballet à plus grande echelle. Celà donna "El sombrero de tres picos" (le tricorne). L’oeuvre fut creee en juillet 1919 à l’"Alhambra", à Londres ; les decors et costumes furent signes non moins que par Pablo Picasso. Sergueï de Diaghilev souhaitait que le ballet fut dirige par la première par Manuel de Falla en personne ; le compositeur ne pensait pas posseder la technique suffisante pour assumer cette tâche ; c’est le chef d’orchestre suisse Ernest Ansermet (qui dirige les trois oeuvres du present compact-disc) qui en assura la creation. Ce ballet possède deux points commun avec le precedent : il est compose pour un orchestre symphonique avec une mezzo-soprano, et le librettiste (le parolier) est le même : Gregorio Martinez Sierra. A noter que ces trois oeuvres (enfin, deux, plus deux extraits orchestraux de l’opera "La vida breve) jouissent encore à l’heure actuelle d’une grande popularite et d’une grande affection, tant des interprètes que du public.
Ernest Ansermet (1883-1969), grand chef suisse devant l’eternel, oeuvra enormement pour la musique de son epoque ; il crea beaucoup d’oeuvres de compositeurs qu’il cotôya (Arthur Honegger, Maurice Ravel, Albert Roussel, Igor Stravinski, Manuel de Falla ou Bela Bartok). Comme je l’ai signale plus haut, Ernest Ansermet crea le ballet "El sombrero de tre picos" en 1919 ; quarante-deux ans apres, il enregistra l’oeuvre avec la (jeune) mezzo-soprano espagnole Teresa Berganza. Quelques jours plus tard, toujours en fevrier 1961, il grava l’"interlude" et la "danse" de l’opera "la vida breve". Le ballet "l’amour sorcier" fut quant à lui grave en octobre 1955, avec le concours de la mezzo-soprano espagnole Marina de Gabarain. Justement, cette mezzo-soprano est "hors-concours", tant son style de chant est suranne. Chaque syllabe prononcee connaît un incessant vibrato ; de plus, les syllabes semblent mâchees et bâclees par la chanteuse ; j’ai un respect infini pour chaque interprète quel qu’il soit, mais là, je dois avouer que je suis effare par l’amateurisme de cette chanteuse... Passons. Quant à l’orchestre de la Suisse Romande, il plonge l’auditeur dans un vrai "conte d’amour sorcier", dès l’introduction. Sur les treize pièces proposees ici (la "romance du pêcheur" est omise, pourquoi, nul ne le sait...) seule la "danse de la frayeur" n’effraie pas. Les douze autres morceaux du ballet sont joues avec un sens du rythme implacable par l’orchestre de la Suisse Romande. Ernest Ansermet, dans cette oeuvre et les deux autres, offre une direction très "espagnole", très "caliente" ; mais sa phalange n’est pas espagnole, et les timbres de l’orchestre sonnent très "europeens". Mais ce son-là conduit comme il l’est par Ernest Ansermet donne une approche de ce ballet (et des deux autres oeuvres) plus qu’interessante et très analytique, très proche de l’esprit "Falliste" plutôt que de l’esprit "espagnol" en fin de compte. A signaler que la prise de son assez ancienne (1955) dessert malgre ce "beau son" les timbres individuels des instruments (notamment les hautbois). Le ballet "Le tricorne", par contre, beneficie de la voix mille fois superieure de Teresa Berganza. La grande "Carmen" (de Georges Bizet) qu’elle fut une quinzaine d’annees plus tard se pressent dejà ; la mezzo-soprano (et non soprano comme il est indique au verso du boîtier du compact-disc et dans le livret) fait ressortir son sang iberique et se surpasse pour donner à ce mini-drame toute le lyrisme qu’il requiert. Il faut malgre tout deplorer une prise de son qui ne l’avantage guère et la place assez loin derrière l’orchestre... L’orchestre de la Suisse Romande sonne très "europeen" là encore, et la direction très "Falliste" d’Ernest Ansermet porte ce mini-drame sur un pinacle. De plus, la prise de son de l’orchestre est ici meilleure, plus claire et plus equillibree. Les deux pièces extraites de l’opera "La vida breve" font regretter à l’auditeur qu’Ernest Ansermet n’enregistra jamais l’integralite de cet opera, avec Teresa Berganza dans le rôle-titre (qui chanta d’ailleurs le rôle-titre sous la direction de Luis Antonio Garcia Navarro, en 1978, pour le label Deutsche Grammophon)...
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