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Rossini - Le Barbier de Séville ( intégrale ) Reviews and Opinions
7 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Figaro ! Figaro ! ...., 1 novembre 2003
Par lesolitaire - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Rossini - Le Barbier de Seville ( integrale ) (CD)
Cet aria celebrissime, l’ouverture de l’opera tout aussi connue comme l’aria de la calomnie et le " Un voce poco fa " font de cette oeuvre de Rossini un pur chef d’oeuvre! Sous la baguette de Vittorio Gui, l’interpretation est parfaite ( quoique l’ouverture est à mon sens un peu lente ). Les interprètes donnent corps à leur personnages: Victoria de Los Angeles est une Rosina impeccable, Bruscantini est un Figaro plein de drôlerie, Cava campe un Don Basilio sournois ( l’air de la calomnie est incroyable ! ) et le Bartolo de Wallace n’est pas en reste ! 2 heures de detente totale avec Rossini et son " Barbiere di Siviglia "
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3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Le respect de l’oeuvre et le comique aussi, 26 janvier 2010
Par Pèire Cotó (Occitània) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Rossini - Le Barbier de Seville ( integrale ) (CD)
Le Barbier de Seville est une oeuvre qui a ete autrefois trafiquee et caricaturee, qui est aujourd’hui traitee avec respect et philologie, mais souvent au detriment du comique et pour tout dire de l’interêt de l’auditeur.
Vittorio Gui (1885-1975) a ete le pionnier d’un retour au vrai Rossini. Après le succès des representations de Glyndebourne, EMI lui fait enregistrer son Barbier en 1962. Il n’a pu imposer toute la distribution qu’il souhaitait, mais beneficie entre autres de la presence - presence, c’est le mot, il n’en manque pas - de Sesto Bruscantini, à l’epoque aussi bon chanteur qu’excellent acteur, il a Luigi Alva dans le rôle d’Almaviva, qui ne merite pas le dedain de certains commentateurs. Victoria de Los Angeles ajoute à son art du chant les efforts pour être Rosina, donc pour ajouter à sa pudeur et douceur naturelles les caractères de rouerie et de sensualite qui n’etaient pas spontanes chez elle. Quant au Bartolo de Ian Wallace (1919-2009), j’avoue ne pas comprendre les reproches de convention que j’ai lus, puisque Bartolo doit être conventionnel pour être dans son rôle; peut-être lui fait-on payer le fait de n’avoir pas ete seulement un chanteur d’opera. Rarement un Bartolo a ete aussi comique, a ete le personnage, sans en faire trop.
Mais c’est le chef qui mène le jeu, qui rythme le deroulement de l’opera et se surpasse dans le final etourdissant de l’acte I. Revenant à plus d’authenticite, il le fait sans supprimer la vie (oh! que non), l’aerien (un Rossini proche de Mozart), le bouffe. C’est sur ces derniers points que Abbado, et plus encore Marriner, sont en recul.
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