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Les neuf symphonies de Beethoven sont un monument du répertoire occidental. Quel chef n'a pas souhaité se mesurer à cette pierre philosophale ? Une somme musicale qui s'étend sur vingt années de la vie du compositeur. Les différences stylistiques sont infinies entre les deux premières symphonies, héritières de la tradition de Mozart et de Haydn, et la Neuvième Symphonie qui célèbre la divinité de la nature et de l'humanité, en utilisant le texte de Schiller. C'est la Symphonie n°3 "Héroïque" qui marque une véritable révolution dans l'histoire de la musique, d'une individualité et d'une originalité stupéfiantes. En 1989, Claudio Abbado, alors directeur de la Scala de Milan, succède à Herbert von Karajan, nommé chef à vie de la Philharmonie de Berlin, qui vient de disparaître. Le chef italien se retrouve en charge du meilleur orchestre du monde (avec la Philharmonie de Vienne), doté d'une tradition séculaire. En 2002, c'est Sir Simon Rattle qui prendra les rênes de la phalange berlinoise. Le style d'Abbado est incontestablement plus proche de Karajan que de Furtwängler, par sa recherche constante du legato et de la pureté sonore. Une violence toujours contenue, une rigueur musicale fondée sur la nouvelle édition de Jonathan Del Mar, des tempos mesurés : les symphonies de Beethoven, selon Abbado, marquent la victoire de la raison. --Franck Erikson
Les neuf symphonies de Beethoven sont un monument du répertoire occidental. Quel chef n'a pas souhaité se mesurer à cette pierre philosophale ? Une somme musicale qui s'étend sur vingt années de la vie du compositeur. Les différences stylistiques sont infinies entre les deux premières symphonies, héritières de la tradition de Mozart et de Haydn, et la Neuvième Symphonie qui célèbre la divinité de la nature et de l'humanité, en utilisant le texte de Schiller. C'est la Symphonie n°3 "Héroïque" qui marque une véritable révolution dans l'histoire de la musique, d'une individualité et d'une originalité stupéfiantes. En 1989, Claudio Abbado, alors directeur de la Scala de Milan, succède à Herbert von Karajan, nommé chef à vie de la Philharmonie de Berlin, qui vient de disparaître. Le chef italien se retrouve en charge du meilleur orchestre du monde (avec la Philharmonie de Vienne), doté d'une tradition séculaire. En 2002, c'est Sir Simon Rattle qui prendra les rênes de la phalange berlinoise. Le style d'Abbado est incontestablement plus proche de Karajan que de Furtwängler, par sa recherche constante du legato et de la pureté sonore. Une violence toujours contenue, une rigueur musicale fondée sur la nouvelle édition de Jonathan Del Mar, des tempos mesurés : les symphonies de Beethoven, selon Abbado, marquent la victoire de la raison. --Franck Erikson
Les 9 Symphonies Reviews and Opinions
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5.0 etoiles sur 5
Un vent nouveau après Karajan, 20 août 2011
Par Jerôme Thiell "musicalement vôtre" (france) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
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Après le decès de Herbert von Karajan en 1989, c’est Claudio Abbado qui reprend les rennes du Berliner Philharmoniker et en 2000 à la tête de son orchestre enregistre les 9 symphonies de Ludwig van Beethoven.
Un vent nouveau souffle sur l’orchestre reste trop longtemps sous la baguette de Karajan et avec en toile de fond surtout les dernières annees de nombreuses tensions entre les musiciens et son dirigent.
Un excellent coffret tant sur la qualite musicale que pour la prise de son.
Musicalement vôtre
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20 internautes sur 26 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
La reference, 9 decembre 2001
Par Un client
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La nouveaute est venue là où on ne l’attendait pas. De la phalange representant la grande tradition allemande. Après Harnoncourt, qu’il a beaucoup ecoute, Abbado livre une version incroyablement dynamique, très differente de sa precedente (avec Vienne), où l’integrale devient un corps unique divise en neuf parties. Les sommets: la septième et la neuvième, les surprises: la huitième, la quatrième, et la seconde - oui, la seconde! Et tout cela avec un orchestre d’une cinquantaine de musiciens là où l’on croirait en entendre 80 ou 100.A acquerir sur l’heure. Il n’y a pas mieux dans les grandes versions modernes.
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4 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
Vous avez dit reference, 13 decembre 2007
Par Denis Urval (Paris, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 10 COMMENTATEURS)
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Ce coffret me paraît extrêmement inegal. Elegant et aristocratique dans les meilleurs moments de cette integrale (con brio ! semble repeter Abbado à ses troupes), le chef se montre ailleurs, c’est-à-dire souvent, neutre et bien peu inspire. Le volet interessant reste une brillante Heroïque, qui tire intelligemment parti de la virtuosite et de la distinction de l’orchestre (le finale). Pour cette interpretation je ne me separerais pas de l’ensemble. Sans être bouleversante, la quatrième est proche de cette reussite. Mais les Cinquième, Sixième et Septième sont particulièrement faibles. Le premier mouvement de la Cinquième defile devant nous, et on cherche en vain une raison de s’y interesser. C’est dommage etant donne, par exemple, la beaute du chant des violoncelles dans le mouvement suivant. Dans la Pastorale, la Scène au bord du ruisseau, « bien jouee » si on veut, demeure anecdotique, sans que soient revelees les potentialites expressives de cette musique. Les choses empirent encore avec une septième vide de sens. Le finale de la Neuvième souffre de ch½urs qui me paraissent bien peu concernes par ce qu’ils chantent ; et s’il y a un message de cette musique, il est de toute façon absent de cette execution purement fonctionnelle. En resume, que cette integrale luxueuse repose sur une edition philologiquement amelioree des symphonies de Beethoven ne saurait suffire. Elle n’atteint tout simplement pas au niveau des recentes et splendides realisations du même chef à Lucerne.
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5.0 etoiles sur 5
Beethoven symphonies, 25 octobre 2010
Par Andre - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
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En DVD ou en CD, les symphonies de Beethoven dirigees par Claudio Abbado n’offrent aucunes particularites par rapport aux autres interprètes, sauf qu’il est le seul à jouer toutes les reprises. En terme clair, si on veut acheter les Symphonies de Beethoven pour voir à quoi ça ressemble avec toutes les reprises, c’est le CD qu’il vous faut. Par contre, si vous achetez les symphonies de Beethoven pour avoir une interpretation originale (comme Furtwängler par exemple), vous pourriez être deçu.
C’est pas mal, sans plus. Donc je lui laisse toutes mes etoiles.
Andre
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11 internautes sur 20 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Fabuleux, 6 fevrier 2002
Par Un client
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Tout simplement exceptionnel,tant au niveau de l’interpretation que de la qualite technique!
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