Prix :
Musiciens Francais Des Ballets Russes Reviews and Opinions
2 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Cinq Ballets representatifs des annees 20, très bien interpretes, 20 juillet 2011
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Musiciens Francais Des Ballets Russes (CD)
Darius Milhaud (1892-1974) affirmait, peut-être par amour de cette ville, être ne à Aix-en-Provence, mais, selon d’autres sources, il serait en realite ne à Marseille. De 1909 à 1915, il est elève du Conservatoire de Paris, où il a comme professeurs Charles-Marie Widor (1844-1937), Andre Gedalge (1856-1926) et Paul Dukas (1865-1935), et fait à cette epoque - en 1912 exactement - la rencontre de Paul Claudel. Atteint de rhumatismes, il est reforme de l’armee. Claudel, ministre plenipotentiaire à Rio de Janeiro, l’invite alors à devenir son secretaire ; Milhaud accepte, et c’est à cette occasion qu’il decouvre les musiques sud-americaines, pour lesquelles il s’enthousiasme et dont on retrouve des traces dans plusieurs de ses oeuvres. De retour à Paris, il s’associe au « Groupe des Six », groupe de compositeurs parraine par Erik Satie (1866-1925) et qui comprend egalement Louis Durey (1888-1979), Arthur Honegger (1892-1955), Germaine Tailleferre (1892-1983), Francis Poulenc (1899-1963) et Georges Auric (1899-1983). Il a egalement frequente les poètes Leo Latil, Francis Jammes, et Andre Gide. Il voyage enormement, et decouvre en particulier le jazz aux Etats-Unis en 1922. Il s’interesse egalement au cinema, pour lequel il ecrira plusieurs musiques de film. Parce qu’il est juif, il part en 1940 pour les Etats-Unis, et ne reviendra en France qu’en 1947 ; il se verra alors offrir un poste de professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il est mort à Genève mais, selon ses souhaits, il est enterre à Aix-en-Provence.
Francis Poulenc est ne à Paris. Bien qu’il ait suivi quelques cours de composition avec Charles Koechlin (1867-1950), Poulenc est un compositeur autodidacte. Il connaît à dix-huit ans une première reussite avec sa « Rhapsodie nègre », puis compose « Le Bestiaire » sur des poèmes de l’oeuvre eponyme de Guillaume Apollinaire. Il rencontre notamment Claude Debussy (1862-1918) et Maurice Ravel (1875-1937). En 1935, consecutivement à la mort accidentelle de son ami, le compositeur Pierre-Octave Ferroud (1900-1936), il vit un profond retour à la foi catholique, et se tourne alors souvent vers des compositions d’inspiration religieuse. Parmi ses oeuvres majeures, on peut citer les « Soirees de Nazelles » pour piano, une Sonate, un Capriccio et « L’Embarquement pour Cythère » pour deux pianos, cinq Sonates pour piano et instrument à codes (violon, violoncelle) ou instrument à vent (flûte, hautbois, clarinette), un Trio pour hautbois, basson et piano, un Sextuor pour piano et quintette à vent, « Aubade » pour piano et orchestre, un Concerto pour piano, un Concerto pour clavecin, un Concerto pour orgue, cordes et timbales, et un Concerto pour deux pianos, « L’Histoire de Babar, le petit elephant » pour recitant et piano, les « Litanies à la Vierge noire de Rocamadour », un « Gloria » pour soprano solo, choeur mixte et orchestre, un « Stabat mater » pour soprano, choeur mixte et orchestre, deux Operas, le « Dialogues des Carmelites » sur un texte de Georges Bernanos, et « La Voix humaine » adaptee d’une pièce de Jean Cocteau, ainsi que de nombreuses Melodies sur des poèmes de Guillaume Apollinaire, de Paul Eluard, ou bien encore de Jean Cocteau.
Georges Auric est ne à Lodève (Herault). Il entra en 1913 au Conservatoire de Paris où il suivit les cours de Georges Caussade (1873-1936) puis, à partir de 1914, il etudia la composition avec Vincent d’Indy (1851-1931) à la Schola Cantorum. A partir de 1915, il frequenta Igor Stravinsky (1882-1971 et Erik Satie, les poètes Guillaume Apollinaire et Jean Cocteau, les ecrivains Raymond Radiguet et Leon Bloy, le philosophe Jacques Maritain, ou bien encore les peintres Georges Braque et Pablo Picasso. En 1924, « Les Fâcheux » d’après Molière, composes pour les ballets Russes de Serge Diaghilev, inaugura une longue serie de musiques de ballets, qui inclut en particulier « Les Matelots » (1924), « Le peintre et son modèle » (1948) sur un argument de Boris Kochno, la tragedie choregraphique « Phèdre » (1949) sur un argument de Cocteau d’après Sophocle, et qui s’achèvera en 1960 avec « Le bal des voleurs » d’après Jean Anouilh ; Auric est egalement l’auteur de cinq Bagatelles pour piano (1926), de « Doubles jeux » pour deux 2 pianos (1974), d’une Sonate pour violon et piano (1936), d’un Trio en hautbois, clarinette et basson (1938), d’un Opera « Sous le masque » (1927), de quatre « Chants de la France malheureuse » sur des textes de Louis Aragon, Paul Eluard et Jules Supervielle, pour mezzo-soprano, piano ou orchestre (1943), de nombreuses melodies sur des textes de Marceline Desbordes-Valmore, Gerard de Nerval, Theodore de Banville, Leon-Paul Fargue, Max Jacob, Jean Cocteau, Raymond Radiguet ou Henri de Montherlant. Parallèlement, il signa des musiques de films aussi celèbres que « le Sang d’un poète » (1930), « La Belle et la Bête » (1946) et « Orphee » (1950) de Jean Cocteau, « Moulin Rouge » (1953) realise par John Huston, ou « Lola Montès » (1955) de Max Ophüls.
Henri Sauguet est ne à Bordeaux. La Grande Guerre l’empêche d’entrer au Conservatoire. Pourtant, avec Jean-Marcel Lizotte (ne en 1891) et le poète Louis Emie (1900-1967), il fonde à Bordeaux le « Groupe des Trois », dont le premier concert remonte à 1920. Il se fixa à Paris en 1921. Il avait eu Joseph Canteloube (1879-1957) pour professeur, mais Charles Koechlin sera son maître. En compagnie d’Henri Cliquet-Pleyel (1994-1963), Roger Desormière (1898-1963) et de Maxime Jacob (1906-1977), il fonda « L’Ecole d’Arcueil », en hommage à Erik Satie, et se fit rapidement un nom dans la capitale. En 1927, la consecration arriva quand Serge de Diaghilev lui commanda un ballet, « La Chatte », cree à Monte-Carlo avec Serge Lifar. Dès lors, la renommee lui valut des commandes repetees, mais c’est en 1945 que viendra la gloire internationale avec un autre ballet, « Les Forains » de Boris Kochno, cree par Roland Petit, qui fit aussitôt le tour du monde. Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter quatre Symphonies, deux Concertos pour piano, deux Concertos pour violon, une « Melodie concertante pour violoncelle et orchestre », deux Quatuor à cordes (disponibles en partition), ou bien encore la suite symphonique « Tableaux de Paris », ainsi que la musique de vingt-sept ballets. Il travailla en outre activement et de manière constante, entre 1933 et 1965, pour le cinema et la television.
Aidez d’autres clients à trouver les commentaires les plus utiles
Ou acheter
Vous pouvez acheter ce Musiciens Francais Des Ballets Russes sur amazon . Au moment ou ils comprennent la livraison gratuite et de ce que je peux dire quand on compare les prix avec d'autres marchands en ligne, Amazon ne ont actuellement la meilleure affaire surtout avec l'option de livraison gratuite. Cliquez ici pour lire plus.