Symphonie n°2

Prix : EUR 49,99

En 1993, Haitink dirige le Philharmonique de Berlin, en compagnie de sa protégée Jard van Nes et de la soprano Sylvia McNair, pour une interprétation sobre et classique de la Seconde symphonie. Haitink, intelligent et sensible, profite de la limpidité sonore, quasi "chambriste" de Berlin, pour imprimer une version assez jubilatoire de l'oeuvre, oubliant tout effet sonore intempestif. Une légèreté que l'on aime retrouver chez Mahler. En véritable esthète, Haitink nous offre une interprétation d'une superbe élégance. --Eric Frank
En 1993, Haitink dirige le Philharmonique de Berlin, en compagnie de sa protégée Jard van Nes et de la soprano Sylvia McNair, pour une interprétation sobre et classique de la Seconde symphonie. Haitink, intelligent et sensible, profite de la limpidité sonore, quasi "chambriste" de Berlin, pour imprimer une version assez jubilatoire de l'oeuvre, oubliant tout effet sonore intempestif. Une légèreté que l'on aime retrouver chez Mahler. En véritable esthète, Haitink nous offre une interprétation d'une superbe élégance. --Eric Frank

Symphonie n°2 Reviews and Opinions

2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
version de reference, 21 mars 2005
Par earthlingonfire - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphonie n°2 (CD)
Bernard Haitink est un des grands chefs d’orchestre du vingtième siècle, bien plus que le brave tâcheron pour lequel on l’a trop longtemps fait passer. Après l’avoir enregistre dans de somptueuses integrales Beethoven, Brahms, Bruckner, Mahler, Schumann et Tchaïkovski avec le Concertgebouworkest dont il etait alors le chef principal, Philips lui a permis de revenir sur ses pas avec des orchestres differents, un par compositeur. Si Haitink a un style personnel, il a aussi cette immense qualite de s’adapter aux caracteristiques propres de l’orchestre qu’il dirige, ce qui donne une force particulière à ses disques, car on y entend une unite organique profonde, ou plutôt on n’y entend aucun hiatus, aucune couture entre l’interpretation et l’orchestre. Si avec l’orchestre d’Amsterdam il joue sur la force d’inertie du son, avec l’Orchestre philharmonique de Berlin, aux timbres denses, purs et puissants, il met davantage l’accent sur les immenses perspectives qu’il ouvre à perte de vue. Dans un cas comme dans l’autre, on reconnaît une pensee à long terme, des phrases partant de très loin et allant très loin, d’une beaute plastique à couper le souffle, une interiorite impressionnante. Ce cycle Mahler, malheureusement incomplet, est d’un niveau ahurissant. Haitink joue la musique de l’Autrichien avec une impersonnalite qui la porte à une dimension cosmique rarement egalee, même par Bernstein, plus psychologique donc un rien plus anecdotique. La seule limite d’une telle approche est sa relative severite, mais c’est davantage une limite "externe" qu’"interne", c’est-à-dire que d’autres interpretations ont des atouts que celles-ci n’ont pas, sans qu’il leur manque quoi que ce soit. La 2° est servie par les voix de Jard van Nes et Sylvia McNair. Son voyage existentiel est à la fois vecu et canalise dans un rendu techniquement parfait. L’intensite de l’experience est subjugante, d’une marche funèbre implacable, serree comme un etau, à un finale immense. Une des toutes meilleures versions de cette symphonie, avec Klemperer en public à Amsterdam.
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4 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Sensationnel!, 6 mai 2003
Par Un client
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Tout simplement la meilleure version jamais gravee de l’oeuvre. Tout y est : la direction inspiree de Haitink (qui est, il faudra bien qu’on l’admette un jour, le plus grand chef vivant ; quel scandale que sa 2è integrale Mahler ait ete interrompue...), le plus grand orchestre du monde (dont c’est la première gravure de l’oeuvre!!), et la prise de son fantastique. Bref, sensationnel!! A acquerir d’urgence, les autres elements de cette quasi-integrale (manqueront à jamais les 8è et 9èmes..) sont quasiment tous supprimes!!
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Haendel : Rodrigo / Radamisto / Admeto / Fernando / Arminio / Deidamia (Coffret 16 CD)

Prix : EUR 34,33

Haendel : Rodrigo / Radamisto / Admeto / Fernando / Arminio / Deidamia (Coffret 16 CD) Reviews and Opinions

13 internautes sur 15 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une bonne affaire, 30 mai 2009
Par Gerard Le Normand "Gerard Le Normand" (Normandie) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haendel : Rodrigo / Radamisto / Admeto / Fernando / Arminio / Deidamia (Coffret 16 CD) (CD)
Oui, une bonne affaire : 6 operas de Haendel par l’un des meilleurs specialistes (Alan Curtis) et des chanteurs reputes dans ce repertoire pour à peu près le prix d’un seul, ce qui permet de decouvrir et apprecier ces oeuvres en general moins connues que, probablement, on n’aurait pas achetees au detail bien qu’elles renferment des airs de toute beaute servis par de grans noms : citons Sandrine Piau, Rene Jacobs, Veronica Cangemi, Vivica Genaux, Simone Kermes .... L’echantillonnage est très satisfaisant, ces operas jalonnent la carrière de Haendel depuis sa jeunesse en Italie (Rodrigo) jusqu’à son dernier opera seria (Deidamia). Alors si on craint la surdose au point de croire y avoir entendu Floridante, on n’est pas oblige de tout ecouter d’une traite ! Livrets et notices au format PDF sont inclus dans le coffret ainsi qu’un livret donnant le detail des pistes.
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5 internautes sur 6 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une bonne decouverte d’operas moins connus de Haendel, 16 novembre 2009
Par Anthony Pieters "pietersa" (Belgique) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haendel : Rodrigo / Radamisto / Admeto / Fernando / Arminio / Deidamia (Coffret 16 CD) (CD)
Jusqu’à il y a peu, je n’etais pas un fan d’opera baroque, trouvant les intrigues trop stereotypees et les recitatifs trop nombreux et souvent ennuyeux. J’avoue cependant qu’au plus je decouvre ce repertoire, au plus j’en apprecie les richesses. Dans ce coffret au prix très attractif nous avons 6 operas de celui qui est certainement le meilleur compositeur de son epoque dans ce domaine, et même si ce ne sont pas ses oeuvres les plus connues, elles meritent largement d’être ecoutees, le sens dramatique du saxon y faisant merveille.
On ne peut evidemment discuter en detail de chaque interpretation, mais dans l’ensemble Curtis et ses chanteurs y sont tout à fait satisfaisants. Les arias rapides manquent peut-être de la fougue d’un Minkowsky ou d’un Spinosi, mais le tout est rendu avec beaucoup de finesse et d’expression. Un petit bemol pour le choix de faire chanter parfois les rôles de castrats par des contretenors, avec moins de possibilites expressives (encore que Jacobs en Admeto est assez bluffant), mais sinon le casting vocal s’ecoute avec beaucoup de plaisir.
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5 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
UN MAUVAIS POINT A L’EDITEUR, 7 novembre 2009
Par O. Richin Olivier (tartifume France) - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haendel : Rodrigo / Radamisto / Admeto / Fernando / Arminio / Deidamia (Coffret 16 CD) (CD)
Je ne vais pas commenter la qualite artistique de ces enregistrements que je viens juste de recevoir, mais l’examen du coffret me suggère d’adresser un
APPEL à tous les EDITEURS :
C’est très bien d’emballer les CD dans des etuis cartonnes individuels (gain de place, c’est pratique et les disques sont bien proteges), mais alors, POURQUOI FAIRE LES CHOSES A MOITIE
Tant qu’à faire d’imprimer ces etuis, il me semble indispensable :
1. d’ecrire sur la première face les noms de TOUS LES PERSONNAGES ET DE LEURS INTERPRETES
2. et sur la deuxième face les numeros des plages avec pour chaque plage : les premières paroles et les noms de TOUS LES PERSONNAGES QUI INTERVIENNENT SUR CETTE PLAGE, dans l’ordre d’entree.
Dans ce coffret Virgin, pour chaque plage on n’a que le nom du premier intervenant, ce qui fait que, par exemple pour la plage 24 du CD1 d’Admeto, je sais que c’est Antigona-Jill Gomez qui chante, mais je ne sais pas à qui appartient la belle voix qui lui repond (à moins d’allumer mon ordinateur et d’aller consulter le livret qui figure sur le Cd-rom, ce que je ferai pas toutes les 5 minutes) : c’est très agaçant, et ceci d’autant plus que je suis certain que ça ne coûterait pas plus cher.
Un mauvais point donc à l’editeur.
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4 internautes sur 6 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
In medio virtus, 9 novembre 2009
Par Thierry Martinet "Amadis" (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haendel : Rodrigo / Radamisto / Admeto / Fernando / Arminio / Deidamia (Coffret 16 CD) (CD)
Six operas à evaluer simultanement, la tâche est evidemment très difficile et risque d’être surtout extrêmement fastidieuse au point de lasser les plus inconditionnels.
Dans ce coffret, que je n’ai pas mais dans lequel figure des productions d’Alan Curtis que je possède, je dirai que l’on trouve deux ½uvres un tantinet soporifiques :
Rodrigo et Arminio, mais ce dernier est assez difficile à trouver par un autre directeur musical. Quant au premier, ruez vous sur la version d’Edouardo Lopez Banzo.
Fernando, personnellement je le trouve plutôt bon et n’a pour ainsi dire, pas d’autres equivalents.
Par contre, Deidamia et Radamisto sont des reussites evidentes. La version de Rodolph Palmer de Deidamia est pour le moins "approximative" (chants soit tout juste soit carrement faux, direction parfois molle)...Quant à Radamisto, celle de Nicolas McGegan est egalement à recommander.
Même s’ils ne sont pas dans ce coffret les Lotario, Floridante, Tolomeo et Ezio (quoi qu’on en dise) du même Curtis sont egalement remarquables. Pas mal de reussites finalement pour un "besogneux"!
Points communs absolus : ça chante juste et très bien Chez Curtis. McGegan dans son Il pastor Fido ne peut en dire autant. Et d’autres exemples helas existent.
Dernier point, au prix de ce coffret, pas d’hesitation commandez!
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Elektra 1953

Prix : EUR 36,12

Elektra 1953 Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
une affiche historique, 19 septembre 2006
Par earthlingonfire - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Elektra 1953 (CD)
Cet enregistrement est essentiel en ce qu’il preserve l’Elektra d’Astrid Varnay au sommet de sa gloire vocale, bien avant la trop tardive (1964) captation salzbourgeoise avec Karajan. On est en août 1953, soit à quelques jours de sa legendaire Brünnhilde de Bayreuth sous la direction de Keilberth puis de Clemens Krauss, mais c’est en vain qu’on cherchera les marques de la fatigue dans cette voix monumentale : le timbre est entier, malgre ou plutôt jusque dans ses variations de registre en registre, porte par un souffle qui ne renonce jamais. Mais Varnay n’avait pas seulement la rage de chanter, mais aussi celle d’incarner. Son Elektra fait partie, avec Inge Borkh, Chritsl Goltz et Birgit Nilsson, des plus convaincantes, et entre elles c’est la plus dominatrice. Autre rôle incontestable, et sans concurrence celui-ci, c’est la Chrysothemis de Leonie Rysanek : adequation vocale parfaite, empathie totale avec le rôle. Du Ring de Bayreuth, on retrouve Wotan : Hans Hotter, Oreste naturellement superbe et tragique, sans guère d’equivalent lui non plus. Le reste de la distribution est moins flamboyant, mais la place qu’occupent ces trois personnages est telle qu’il n’y a pas grand mal. En Clytemnestre, Res Fischer est un peu pâle, vocalement et theâtralement, face aux altos demoniaques de Jean Madeira ou Regina Resnik, mais ne demerite pas. L’Egisthe de Melchert est plus insignifiant mais vu le peu qu’il chante, on ne s’y arrêtera pas. On retrouve l’habituelle coupure dans le deuxième monologue d’Elektra, qui enchaîne de "ich, die ihn dir geschickt" à "ich steh’ da". Tout ce qui manque à cet enrgistrement realise dans les studios de la radio du WDR de Cologne, c’est un peu de la fièvre de la scène.
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Milhaud : Concerto pour violoncelle n° 1 / Honegger : Concerto pour violoncelle

Prix :

Milhaud : Concerto pour violoncelle n° 1 / Honegger : Concerto pour violoncelle Reviews and Opinions

5.0 etoiles sur 5
Deux oeuvres majeures de deux compositeurs majeurs, remarquablement interpretees, 14 janvier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Milhaud : Concerto pour violoncelle n° 1 / Honegger : Concerto pour violoncelle (CD)
Parisien d’adoption, Arthur Honegger est un compositeur suisse, ne au Havre en 1892 et mort à Paris en 1955. En 1911, deux ans après s’être inscrit au Conservatoire de Zurich, Honegger le quitte pour le Conservatoire de Paris, où il est elève de Charles-Marie Widor (1844-1937) et de Vincent d’Indy (1851-1931). Compositeur desireux d’illustrer la transformation, notamment par la technique et le sport, de la societe, Honegger ecrit pour le theâtre, la radio et le cinema aussi bien que pour la salle de concert. Il est l’un des membres du « Groupe des Six », avec Louis Durey (1888-1979), Germaine Tailleferre (1892-1983), Darius Milhaud (1892-1974), Francis Poulenc (1899-1963) et Georges Auric (1899-1983). Outre les Six, il a frequente Paul Claudel, Jean Cocteau, Max Jacob, Pierre Louÿs, Pablo Picasso, Erik Satie et Paul Valery, dont certains lui fournirent des sujets pour ses oeuvres. Il a par ailleurs ete critique musical, soutenant notamment Olivier Messiaen (1908-1992), et professeur à l’École Normale de Musique de Paris.
Darius Milhaud (1892-1974) affirmait être ne à Aix-en-Provence mais, selon d’autres sources, il serait en realite ne à Marseille. De 1909 à 1915, il est elève du Conservatoire de Paris, où il a comme professeurs Charles-Marie Widor, Andre Gedalge (1856-1926) et Paul Dukas (1865-1935), et fait à cette epoque la rencontre du Paul Claudel en 1912. Atteint de rhumatismes, il est reforme de l’armee. Claudel, ministre plenipotentiaire à Rio de Janeiro, l’invite alors à devenir son secretaire ; Milhaud accepte, et c’est à cette occasion qu’il decouvre les musiques sud-americaines, pour lesquelles il s’enthousiasme et dont on retrouve des traces dans plusieurs de ses oeuvres. C’est à son retour à Paris qu’il s’associe au « Groupe des Six ». Il a egalement frequente les poètes Leo Latil, Francis Jammes, et Andre Gide. Il voyage enormement, et decouvre le jazz aux Etats-Unis en 1922. Il s’interesse egalement au cinema, pour lequel il ecrit plusieurs musiques de film. Parce qu’il est juif, il part en 1940 pour les Etats-Unis, et ne reviendra en France qu’en 1947 ; il se verra alors offrir un poste de professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il est mort à Genève mais, selon ses souhaits, il est enterre à Aix-en-Provence.
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Lully - Armide / Laurens · Crook · Gens · Rime · Deletré · Ragon · Collegium Vocale · La Chapelle Royale · Herreweghe

Prix :

Lully - Armide / Laurens · Crook · Gens · Rime · Deletré · Ragon · Collegium Vocale · La Chapelle Royale · Herreweghe Reviews and Opinions

7 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Envoute par les charmes d’Armide, 14 août 2008
Par Prunet "Mxnxstrxndxsx" (Belfort France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lully - Armide / Laurens · Crook · Gens · Rime · Deletre · Ragon · Collegium Vocale · La Chapelle Royale · Herreweghe (CD)
Dans la tragedie Lyrique, incontournable est la règle qui consiste à faire l’hommage politique de Louis XIV dans le Prologue en faisant valoir l’actualite du moment. Cette tâche requiert un Art très elabore de la seduction. Quinault, le librettiste de Lully, s’en tire à merveille et les mots qu’il choisit pour Louis XIV s’appliquent si bien à cet enregistrement :
« Qu’il est doux de suivre ses pas,
Peut-on le connaître
et ne l’aimer pas »
Voilà un spectacle total qui allie la qualite du texte etabli à partir de « La Jerusalem delivree » du Tasse à une grande variete musicale, et presque toutes les danses du XVIII eme que le CD ne peut malheureusement pas nous faire voir : Pas une trace d’ennui dans ce qui est connu comme un des plus grands chef d’oeuvre de Lully.
Les ballets (obligatoires et nombreux dans cette tradition) y sont riches pleins de vie. Les recitatifs Lullistes parcourent une splendide palette d’affects depuis la furie, la rage, l’aveu d’impuissance, les charmes, l’abandon à l’amour, la fuite, le contrôle de soi, etc...
Le rôle d’Armide y est rendu plus riche et plus touchant que dans l’original du Tasse. Cette magicienne qui lutte à detruire l’armee des croises les envoûte tous par ses charmes puissants. Mais Renaud lui echappe et cela provoque sa rage destructrice.
Toutefois quand elle le tient enfin, elle succombe elle même aux attraits authentiques de la beaute de Renaud. L’epilogue est que Renaud ne saura pas se tirer seul de cette affaire si douce qui lui enlève toute combativite...
Dans son delicieux opuscule sur Lully (Actes Sud), Vincent Borel signale que Philippe Herreweghe a mis deux fois l’ouvrage sur le metier. La première fois chez Erato fut une reussite. La deuxième (Harmonia) ne pouvait pas faire moins... D’ailleurs, à ma connaissance aucun autre interprète n’a encore releve le defi, et Hugo Reyne a la tache difficile de mieux faire.
On pourrait dire que, ce que par exemple Minkowski serait à Lully, alors Herreweghe le serait à Charpentier. Toutefois Charpentier a tout comme Lully aborde la Tragedie Lyrique avec maestria (Medee). Herreweghe qui est un habitue des formes liturgiques (comme Charpentier qui, lui, fut contraint à ce rôle par Lully) sait aussi merveilleusement faire dans la Tragedie Lyrique.
L’equipe des chanteurs ne montre aucune faiblesse. Guillemette Laurens est une Armide pleine de force et de vie et profondement convaincante. Howard Crook avec sa prononciation parfaite, est profondement touchant en Renaud, amoureux et combattant.
Non, je recuse l’avis de mollesse invoque dans un autre avis: Je le trouve absurde. C’est pourquoi, j’ai decide de rediger ce texte.
Voilà un enregistrement merveilleux qui, je n’en doute pas, vous enchantera tout comme moi.
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5.0 etoiles sur 5
sublime, 20 juin 2011
Par Emmanuel Leroux (nantes France) - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lully - Armide / Laurens · Crook · Gens · Rime · Deletre · Ragon · Collegium Vocale · La Chapelle Royale · Herreweghe (CD)
à ce jour Atys representait pour moi l’indepassable opera de Lully
je me demande si les transports d’Armide ne sont pas encor plus boulversants
et quelle direction d’orchestre
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2 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
Un peu mou, 27 juin 2007
Par Revue "Muse Baroque" (Paris, France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lully - Armide / Laurens · Crook · Gens · Rime · Deletre · Ragon · Collegium Vocale · La Chapelle Royale · Herreweghe (CD)
Les brumes du Nord empêchent Herrewegne de vraiment donner dans le drame. Et c’est dommage quand on beneficie d’un tel plateau et d’une des plus grandes trangedies lyriques de Lully, la dernière.
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Rediscovering Lost Scores 2

Prix :

Rediscovering Lost Scores 2 Reviews and Opinions

4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
cinema show, 23 janvier 2009
Par prince saphir (au bord du monde) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Rediscovering Lost Scores 2 (CD)
Wendy Carlos est folle des synthetiseurs dont elle a ete precurseur (elle a même collabore avec Robert Moog du temps où elle etait encore... un homme), les fait decouvrir au public dans des cours de vulgarisation passionnee et même sur disque ("Secrets of Synthesis"), et compose avec eux des musiques hors des modes et du temps. Elle s’est notamment specialisee dans les reprises/pastiches/relectures de pièces classiques et surtout baroques (Bach qu’elle adore, Haendel, Scarlatti, Monteverdi); elle a aussi elabore de longues fresques cosmiques et atmospheriques ("Digital Moonscapes", sur les planètes, "Sonic Seasonings", en collaboration avec Rachel Elkind, sur les quatre saisons), des musiques de documentaires pour la television, mais s’est surtout rendue celèbre pour ses musiques de films, notamment fantastiques et de science-fiction, dans lesquelles elle donne libre court à sa faconde creatrice non denuee d’humour mais aussi d’effets angoissants en tout genre. Elle est ainsi l’auteure de bandes originales telles que celles de "Orange mecanique" de Stanley Kubrick, "Tron" des productions Disney ou de longs-metrages plus obscurs comme "Woundings", film de S-F britannique inconnu en France, dont une partie de la musique est presentee ici. En fait, sur ces deux volumes figurent, comme leur nom l’indique ("Lost Scores"), des partitions la plupart du temps non retenues dans les films pour lesquels elles ont ete composees (sachant que la musique des films en question est bien de W. Carlos, en partie ou en totalite), et/ou qui etaient restees inedites jusqu’à ce qu’une maison de disque (East Side Digital) decide de les mettre au jour : "Rediscovering Lost Scores".
Dans ce second volume, les synthetiseurs partagent l’affiche avec des instruments classiques et acoustiques, voire un grand orchestre au complet; c’est ainsi le cas pour les pièces ecrites pour "Shining"... dont aucune n’a trouve grâce aux yeux de S. Kubrick, à part "The Shining" (dans ce film, seuls deux titres sont de W. Carlos, tout le reste provenant d’oeuvres de musique contemporaine - Bartok, Ligeti, Penderecki -, ou de jazz et de jazz vocal). Ceci dit, Wendy Carlos a reconnu que les avis de Kubrick etaient souvent les meilleurs, et effectivement, il avait d’autant plus de merite dans ses choix de musiques particulièrement judicieux et adaptes aux scènes et aux images que ces oeuvres n’avaient bien sûr pas ete creees pour elles.
Les morceaux de "Tron" sont très courts, à eux six, ils atteignent tout juste 10 minutes; il existe un autre CD avec la bande originale integrale de Wendy Carlos (+ deux titres du groupe Journey) de ce film au style atypique et hors du commun, mais interpretee cette fois par un orchestre symphonique en plus des synthetiseurs.
Le plus interessant sur ce disque sont pour moi les dix courts morceaux de "Woundings", melangeant sonorites electroniques et acoustiques (instruments à vent, guitare, etc), plutôt melancoliques dans l’ensemble, mais traverses aussi de petits eclats de lumière ou survoles par des sifflets melodieux; certains titres sont plus gais et ludiques voire humoristiques (comme celui où on peut entendre une sorte de dialogue entre une crecelle et un canard...). Toujours ce goût prononce pour les extrêmes, la face claire et la face obscure...
Il y a aussi ces deux pièces, egalement ecrites pour un film d’horreur britannique, "Split Second" : "Visit to a Morgue" et "Return to the Morgue", angoissantes à souhaît, surtout la seconde avec un suspense sonore aboutisssant à un choc surprise.
Le disque conclut avec deux morceaux classiques mais très anecdotiques, interpretes aux synthetiseurs, le premier une sorte de parodie composee par WC et dont le titre est un jeu de mots sur celui d’une oeuvre de J.-S. Bach, le second une adaptation très condensee de l’ouverture de "Tannhäuser" de R. Wagner.
Un peu moins attractif et nettement plus sombre que le precedent volume (mais aux titres toujours aussi nombreux), ce "Rediscovering Lost Scores Vol. 2" merite neanmoins tout à fait sa place dans une discothèque de Wendy Carlos, ne serait-ce que parce qu’il complète à merveille le premier volume et demontre aussi que la musique de l’americaine est suffisamment riche pour donner lieu à des adaptations pour et à des enregistrements avec grand orchestre.
Des partitions pas perdues pour tout le monde, grâce à ces sorties pour le moins inattendues et inesperees... A (re)decouvrir.
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Les Vêpres de la Vierge / Madrigaux

Prix :

Les Vêpres de la Vierge / Madrigaux Reviews and Opinions

4 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Magnifique !, 27 juin 2007
Par Revue "Muse Baroque" (Paris, France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Les Vêpres de la Vierge / Madrigaux (CD)
Musicologiquement, il y aurait à redire. Pourtant Jurgens Jurgens et harnoncourt livrent là une des plus belle version jamais enregistree des Vêpres avec un Nigel Rogers superlatif, surpassant aisement Savall, Garrido, Alessandrini ou Parott.
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3 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
DIGNE D’INTERET, 22 novembre 2007
Par HENRY Christophe "christopherennes" (FRANCE) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Vêpres de la Vierge (CD)
Ce n’est pas parce que Monteverdi introduit les procedes developpes dans sa musique profane,tels que madrigaux ou opera,qu’il faut interpreter ce chef d’oeuvre...comme un N° de cirque virtuose operatique.Cette version ne tombe pas dans ce travers : toutes les pièces sont introduites sur le mode gregorien pour rappeler leur destination liturgique première.Le continuo à l’orgue est particulièrement developpe et les parties vocales aigües sont tenues par des garçons,(de niveau professionnel je vous rassure,)comme à l’epoque dans la musique...sacree.De plus, l’interpretation utilise les instruments du musee de l’universite de Leipzig.Malgre la complexite rythmique extrême,et le parti pris de varier sans cesse effectifs et tempi,les sequences s’enchaînent de manière parfaite.Les moyens vocaux sont solides et convainquants.Les plages 6 et 7 sont cependant criticables pour leur lourdeur : la faute au tempo trop lent et au continuo trop lourd.C’est parfois musicologiquement un peu bizarre.Mais dire qu’il faut aller dans les anciens pays communistes du bloc de l’est,d’avant la chute du rideau de fer (1982),pour entendre enfin...de la musique religieuse dans cette oeuvre.L’enregistrement est remasterise.
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Schubert: The Piano Sonatas

Prix : EUR 27,99

Schubert: The Piano Sonatas Reviews and Opinions

20 internautes sur 22 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
l’alpha et l’omega des sonates d schubert, 19 octobre 2009
Par discophile "lediscophile" (Montpellier, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Schubert : Sonates pour piano (Coffret 7CD) (CD)
Cette integrale est à mon sens la plus belle (d’autres sont magnifiques: zacharias, pludermacher, lupu (florilège), brendel, uchida) sans parler des versions isolees legendaire (schnabel, serkin, Haskil, Pollini, Perahia). Kempff nous livre peut etre ses plus beaux disques: il trouve le ton poignant de la ballade, de la marche schubertienne. Les "divines longueurs" sont illuminees par un toucher magique qui irisent ces pages d’un kaleidoscope de couleurs proprement inouies. Et pourtant le tristese et la melancolie sourde sont presentes et d’autant plus poignantes qu’elles ne sont dites qu’à demi mots: c’est tout l’art de schubert.
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45 internautes sur 51 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
W. Kempff, 1 juillet 2007
Par Andre Saugera (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Schubert : Sonates pour piano (Coffret 7CD) (CD)
W. Kempff a enchante toute une generation de pianistes et de melomanes entre 1955 et 1985. Sa disparition - et celle de beaucoup d’autres - marque la fin d’un toucher du clavier que je n’ai jamais retrouve. Ses interpretations de Bach et de Schubert devraient rester publiques; elles feraient oublier les virtuosites qui nous arrachent aujourd’hui les oreilles.
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5.0 etoiles sur 5
Kempff l’enchanteur, 14 novembre 2010
Par Chevalier (france) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Schubert : Sonates pour piano (Coffret 7CD) (CD)
A tyon jamais entendu des sonates jouees avec autant de serenite - Kempff nous transporte dans un univers inconnu - Un schubert transfigure
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Howard Hanson conducts Howard Hanson

Prix : EUR 23,99

Howard Hanson conducts Howard Hanson Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une belle introduction à la musique symphonique de Howard Hanson, par Howard Hanson, 20 decembre 2010
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphonies 1-3 / Piano Cto / Elegy / Merry Mount (CD)
Howard Harold Hanson est ne en 1896 à Wahoo, Nebraska (USA). Ne de parents d’origine suedoise, il etudia en 1914 à l’Institut of Musical Art de New York, où il eut comme professeur Percy Goetschius (1853-1943) puis, jusqu’en 1916, à l’Universite Northwestern de Chicago. Desormais diplôme, il obtint un premier poste d’enseignant au « College of the Pacific » en Californie et, en 1921, ayant gagne le « Rome Prize » decerne par l’American Academy, il sejourna trois annees dans la capitale italienne, et fut en residence à l’American Academy de 1922 à 1924. Là, il composa plusieurs oeuvres, notamment sa première symphonie, creee à Rome sous sa direction en 1923. En 1924, de retour aux États-Unis, il fut remarque par George Eastman, inventeur de l’appareil photographique et des pellicules Kodak, et fondateur de l’Eastman School of Music, qui lui proposa la direction de cette ecole. Howard Hanson occupera ce poste jusqu’en 1964 ; sous son impulsion, cette ecole de musique privee, mais associee à l’Universite de Rochester, deviendra l’une des plus importantes des Etats-Unis et, parmi ses elèves les plus celèbres, on peut citer Herbert Owen Reed (ne en 1910), Homer Keller (1915-1996), John La Montaine (ne en 1920), Kenneth Gaburo (1926-1993), Robert Washburn (ne en 1928), Donald Oscar Johnston (ne en 1929), John Davison (1930-1999), Martin Mailman (1932-2000), Samuel Jones (ne en 1935), Gloria Wilson Swisher (nee en 1935), David Borden (ne en 1938), ou John White. Il crea en 1925 un programme de concerts destine à promouvoir la musique americaine, et fonda l’Eastman-Rochester Symphony Orchestra, où il defendit non seulement sa musique, mais aussi, entre autres, celles de Johann Friedrich Peter (1746-1813), de John Knowles Paine (1839-1906), de George Whitefield Chadwick (1854-1931), de Victor Herbert (1859-1924), d’Edward MacDowell (1860-1908), de Charles Ives (1874-1954), de Walter Piston (1874-1976), de John Alden Carpenter (1876-1951), d’Ernest Bloch (1880-1959), de Charles Griffes (1884-1920), de Ferde Grofe/Rudolph von Grofe (1892-1972), de Bernard Rogers (1893-1968), de William Grant Still (1895-1978), de Roger Sessions (1896-1985), de Virgil Thomson (1896-1989), de George Gershwin (1898-1937), de Colin McPhee (1900-1964), de Burrill Phillips (1907-1988), de Douglas Moore (1910-1949), de Samuel Barber (1910-1981), de William Schuman (1910-1992), de Morton Gould (1913-1996), de Kent Kennan (1913-2003), de William McCauley (ne en 1917), de William Bergsma (1921-1994), ou de Peter Mennin (1923-1983). Il est mort en 1981 à Rochester, État de New York (USA).
Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter les « Poèmes erotiques » pour piano, un Quatuor à cordes, un « Concerto da camera » pour deux violons, alto, violoncelle et piano, un Quintette avec piano, « Summer Seascape II » pour alto et orchestre à cordes, la « Serenade » pour flûte, orchestre à cordes et harpe, un Concerto pour orgue, un Concerto pour orgue, orchestre à cordes et harpe, « Elegy in Memory of my Friend Serge Koussevitzky », plusieurs poèmes symphoniques, dont « Mosaics », la « Fantasy-Variations on a Theme of Youth » avec piano, et « Lux aeterna » avec alto oblige, la Suite « Bold Island » pour orchestre, « The Lament for Beowulf » et « Song of Democracy » pour choeurs et orchestre, sept Symphonies, l’Opera « Merry Mount », la musique de ballet « Nymphs and Satyr », l’Oratorio « New Land, New Covenant » pour soli, choeurs et orchestre, la Cantate « Song of Human Rights » pour choeurs et orchestre, ou bien encore de la musique pour fanfare.
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Muffat: Armonico tributo. Concerti grossi

Prix : EUR 6,99

Muffat: Armonico tributo. Concerti grossi Reviews and Opinions

4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Musique pour un film d’autrefois, 5 octobre 2007
Par M. J. Walker "parolles" (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Muffat - Armonico tributo (CD)
J’ai beaucoup profite du commentaire de l’autre critique ci-dessus, mais je dois dire que celui-ci est peut-être mon disque de musique ancienne prefere: c’est juste la combinaison de concertino et ripieno que j’aime plus que d’autres versions de ces oeuvres; je vois les longues perspectives dans les jardins ornamentaux peuples des gens d’autrefois qui bavardent très elegamment, et je suis bouleverse par le sens vivant d’une civilisation disparue. Ca sonne vraiment captivant!
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3.0 etoiles sur 5
Georg Muffat, lien entre Giovanni Battista Lulli et Arcangelo Corelli, 13 janvier 2007
Par Julien Mosa "MosaJulien" (Saint-Jean Pied de Port, 64.) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Muffat - Armonico tributo (CD)
Entre vingt-huit et vingt-neuf ans, Georg Muffat partit etudier à Rome avec Bernardo Pasquini, observe alors comme le plus grand virtuose de l’orgue et du clavecin en Italie. Bernardo Pasquini jouait souvent avec celui qui etait considere comme le plus grand virtuose du violon en Italie, Arcangelo Corelli. Ainsi, Georg Muffat put ecouter le violoniste ; il fut beat d’admiration devant les "concerti grossi" du maître du violon. Georg Muffat s’impregna de l’ecriture d’Arcangelo Corelli, basee sur la formation de deux violons et d’une basse continue. Cela lui apporta l’idee d’ecrire sous le titre "Armonico tributo cioè sonate di camera", cinq "sonates de chambre pour peu ou beaucoup d’instruments". C’est à son retour de Rome en 1682 qu’il fit publier son recueil, en gratitude pour le comte de Kuenburg (l’archevêque de Salzbourg), dont il etait l’organiste depuis 1678, et qu’il lui permit d’entreprendre ce voyage. Ces sonates, composees à cinq parties, comportent malgre cela une orchestration "ouverte" ; Georg Muffat expliqua qu’elles pouvaient être interpretees par plusieurs groupes de musiciens ; le plus petit etait de trois (deux violons et un violoncelle). Les interprètes pouvaient egalement ne jouer que quatre parties, en mettant de côte la partie de second alto. Quant à l’execution à cinq parties, elle pouvait être jouee par des solistes, mais egalement par un orchestre entier. Dans ce cas, il etait divise en deux groupes : un "concertino" (constitue de deux violons et d’un violoncelle) et un "ripieno" pouvant être enrichi au gre des musiciens. De ce fait, Georg Muffat put retrouver le style majestueux des "concerti grossi" d’Arcangelo Corelli.
Quelques annees plus tard, en 1701, Georg Muffat fit publier à Passau douze "concerti grossi" reunis sous le titre "Exquisitioris Harmoniae Instrumentalis Gravi-Jucundae Selectus". La moitie de ces "concerti grossi" sont des transformations des cinq sonates du cycle de l’"Armonico tributo cioè sonate di camera". Il en a modifie l’ordre, le nombre, et la forme des mouvements, consolide les traits melodiques pour en raffermir l’effet, et recomposa les parties intermediaires pour accroître le contraste "concertino" / "ripieno". Il insera encore des ornementations, ce qui rend la comparaison des deux cycles interessante.
Les autres concertos de Georg Muffat furent composes entre 1683 et 1689, à Salzbourg. Dans ces concertos-là, le compositeur reprit sont idee d’orchestration "ouverte", en proposant de les jouer avec diverses formationsn du trio au grand orchestre. Dans le but d’en tirer les plus grands effets, il conseilla aussi d’ajouter au "ripieno" des hautbois, bassons, bombardes, clavecins, theorbes, harpes ou regales (petits orgues) ; pour le "concertino" (les solistes), des hautbois, un basson ou deux voix de dessus (sopranos).
Dans la preface des "concerti grossi" de 1701, Georg Muffat explique que ses oeuvres ne conviennent ni à l’Eglise, ni aux ballets ; en effet, elles mêlent des airs vifs et doux, des passages graves et exquis, divers jeux musicaux ; elles sient plutôt à des divertissements, à des receptions princières, à des serenades ou des concerts savants.
Il est incontestable que le compositeur autrichien fit office de "pont", de "lien" entre Giovanni Battista Lulli (musique française) et Arcangelo Corelli (musique italienne). Il fut l’un des musiciens qui chercha avant la lettre à rapprocher les pays par leurs styles et leurs cultures respectives. Il repandit même la renommee des sytles français et italien en Allemagne et en Autriche.
Dans le bon texte de presentation des oeuvres (mais qui, par moment, pourra paraître confus), le claveciniste Jesper Christensen explique le choix de l’Ensemble 415 pour une interpretation avec "grand orchestre". Cet enregistrement fait suite à celui des fameux "concerti grossi" d’Arcangelo Corelli. L’indication "molti stromenti" demandee par Georg Muffat(beaucoup d’instruments) se refère sans aucun doute à l’orchestration d’Arcangelo Corelli (huit premiers violons, huit deuxièmes violons, cinq alots, cinq violoncelles, quatre contrebasses, trois luths (ou theorbes) et deux clavecins). Pour les seconde et quatrième sonates, les membres de l’Ensemble 415 ont ajoute deux hautbois et un basson ; Georg Muffat en recommande l’utilisation dans sa version de 1701.
Ce parti-pris denature à mon goût l’origine de ces sonates, dont l’indication d’une partie du titre "pocchi stromenti" (peu d’instruments) (deux violons et la basse continue) n’a pas ete prise en compte. L’interpretation n’y est pour rien, car elle est très bonne : l’ensemble 415 est compose d’instrumentistes de renom, qui font aujourd’hui une grande carrière soliste (entre autres, les violonistes Chiara Banchini, Enrico Gatti, Odile Edouard, David Plantier ou Helène Schmitt, les violoncellistes Gaetano Nasillo, Alain Gervreau ou Petr Skalka, le luthiste Karl-Ernst Schröder et les clavecinistes Jesper Christensn et Andrea Marchiol). Elle paraît peut-être un peu trop "pompeuse", mais cela n’en est que normal, car lorsqu’un orchestre au complet retentit de tout ses feux, l’on a toujours une impression de lourdeur inutile (aussi bien sur instruments dits "anciens" que sur instruments dits "modernes"). Il se degage de l’ensemble 415 une très jolie pâte sonore, mais trop dense. Lorsque le "ripieno" apparaît (les violons de Chiara Banchini et d’Enrico Gatti et le violoncelle de Gaetano Nasillo), l’on est certainement plus proche de l’esprit originel de ses sonates. Mais... ce n’est pas le cas, donc, pour l’integralite des mouvements qui composent ces cinq sonates. Pour ne pas trop "briser" le choix musicologique de l’ensemble 415, il est à noter, mis à part l’excellente interpretation, la bonne prise de son d’Emmanuelle Bailliet (pour Musica Numeris), qui contribue à cette jolie "pâte sonore". Mais est-ce suffisant à contenter les melomanes "puristes" Le debat demeure et demeurera sempiternellement ouvert...
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Symphonie n°3

Prix : EUR 60,74

Guy Ropartz est un compositeur français né avec le XIXe siècle finissant et très actif dans la France du début du XXe siècle. Disparu en 1955, il laisse une oeuvre que l'on redécouvre peu à peu grâce à des musiciens comme Michel Plasson. Elève de Massenet puis de Franck, Guy Ropartz composa cinq symphonies qui, comme la grande majorité de son oeuvre, portent l'inspiration de la terre natale du compositeur : la Bretagne. D'une très belle maîtrise, la musique de Ropartz est d'une richesse orchestrale qui traverse aisément les styles et les années. --Pierre Graveleau
Guy Ropartz est un compositeur français né avec le XIXe siècle finissant et très actif dans la France du début du XXe siècle. Disparu en 1955, il laisse une oeuvre que l'on redécouvre peu à peu grâce à des musiciens comme Michel Plasson. Elève de Massenet puis de Franck, Guy Ropartz composa cinq symphonies qui, comme la grande majorité de son oeuvre, portent l'inspiration de la terre natale du compositeur : la Bretagne. D'une très belle maîtrise, la musique de Ropartz est d'une richesse orchestrale qui traverse aisément les styles et les années. --Pierre Graveleau

Symphonie n°3 Reviews and Opinions

3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Magnifique, 7 decembre 2007
Par Mme Martine Maillard (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphonie n°3 (CD)
Une oeuvre superbe, meditative et pleine de profondeur, avec une partie accompagnee de choeurs, qui evoque les difficultes de la vie humaine. J’attends avec impatience un nouvel enregistrement en CD car mon microsillon a bien souffert à force d’être ecoute
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5.0 etoiles sur 5
L’une des oeuvres majeures de Ropartz, magnifiquement interpretee, 26 decembre 2008
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphonie n°3 (CD)
Joseph-Guy Ropartz est ne à Guingamp (Côtes d’Armor) en 1864. Orphelin dès l’adolescence, il entre au Conservatoire de Paris, où il se lie d’amitie avec Alberic Magnard (1865-1914), et où il est l’elève de Theodore Dubois (1827-1924) et de Jules Massenet (1842-1912), avant d’approfondir ses etudes musicales avec Cesar Franck (1822-1890). Il prend en 1894 la direction do Conservatoire de Nancy, où il effectue un travail remarquable pour le renouveau de la vie musicale de la ville, et impose, outre les grands classiques (il donnera, notamment, la première execution en France de la « Passion selon Saint Jean » de Jean Sebastien Bach), ses contemporains, entre autres Edvard Grieg (1843-1907), Gabriel Faure (1845-1924), Henri Duparc (1848-1933), Vincent d’Indy (1851-1931), Ernest Chausson (1855-1899), Claude Debussy (1862-1918), Charles Koechlin (1867-1950), Florent Schmitt (1870-1958), Georges Enesco (1881-1955), son ami Alberic Magnard, ainsi que lui-même... et cède regulièrement sa baguette à Massenet, Faure ou d’Indy. Il prends en 1919 la succession de Hans Pfitzner (1869-1949) à la tête du Conservatoire de Strasbourg, où il se montrera l’ambassadeur de la musique europeenne contemporaine dans cette ville de nouveau rattachee à la France. Il se retire dans sa propriete de Lanlou (Côtes d’Armor) en 1929, où il s’eteindra en 1955. Ropartz fit beneficier de son appui de nombreux interprètes, notamment le violoniste et compositeur Eugène Ysaÿe ou le jeune chef d’orchestre Charles Munch et, jusqu’à la fin de sa vie, il se penchera sur des musiciens aussi varies qu’Albert Roussel (1869-1937), Maurice Ravel 1875-1936), Igor Stravinsky (1882-1971), Darius Milhaud (1892-1974), Francis Poulenc (1899-1963), Olivier Messiaen (1908-1992), ou bien encore Pierre Boulez (ne en 1925).
Son oeuvre aborde tous les genres, de la melodie à la musique de chambre, de la musique symphonique à la musique religieuse, en passant par le Ballet et la musique dramatique. Parfois reduit à tort à un disciple de Cesar Franck, bien que l’influence de ce dernier soit manifeste dans ses premières oeuvres, comme son premier Quatuor à cordes (1893) ou sa première Symphonie (1895) par exemple, ou considere, de façon pejorative, comme un musicien « regionaliste » (comme chez beaucoup de compositeurs de la même epoque, qui creent des Ecoles « nationales » ou « regionalistes », cette dimension existe aussi chez Ropartz, en particulier dans sa musique religieuse et dans son unique Opera « Le Pays »), Guy Ropartz est en realite un compositeur ouvert, comme on l’a vu, à tous les aspects de la creation musicale de son temps, qui a toujours conserve une personnalite aux facettes multiples, et dont la creativite en fait l’un des grands compositeurs français de la fin du dix-neuvième et de la première moitie du vingtième siècle.
En temoigne, par exemple, sa Symphonie N° 3 pour Soli, Choeurs et orchestre, composee en 1905 sur un texte litteraire de Ropartz lui-même. La creation eut lieu le 11 novembre 1906 à la Societe des Concerts du Conservatoire sous la direction de Georges Marty, et Maurice Emmanuel (1862-1938) en a redige, à cette occasion, un commentaire très penetrant. L’oeuvre, qui se rattache à la symphonie-cantate berliozienne, est en trois parties. La première, « Lent, puis anime », evoque la nuit qui s’achève et la joie au sein de la nature qui s’eveille, nature qui est, pourtant, le theâtre des passions et des douleurs humaines. La seconde partie, « Lent, puis très vif », est tout d’abord une invocation à la mer calme, à la plaine, à la forêt, à laquelle succède le thème du doute : « Qui nous dira la raison de vivre » Suit un fugato vocal, bientôt balaye par un scherzo incisif et tourmente, qui vient se briser progressivement sur de calmes retenues. Quarante ans plus tard, Arthur Honegger (1892-1955) semble s’être souvenu, dans sa « Symphonie Liturgique », de ces poignants appels de choeurs et de cette violence orchestrale. Dans la dernière partie, « Lent dans l’ensemble », ce finale s’ouvre sur un thème du doute, qui se transforme peu à peu en thème d’espoir : « Aimez-vous les uns les autres ». Un choeur glorifie le divin consolateur, et la symphonie s’achève sur le thème radieux du soleil de verite, de justice et d’amour.
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Boccherini: Stabat Mater / Symphonies

Prix : EUR 13,98

Boccherini: Stabat Mater / Symphonies Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Merveilleux stabat ’de chambre’, 8 janvier 2010
Par Gerard BEGNI (Toulouse, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Boccherini: Stabat Mater; Symphonies (CD)
Je l’ai ecrit par ailleurs: Bocherini etait un grand compositeur, qui devrait trouver sa place immediatement derrière Haydn et Mozart.
Je dois à l’honnêtete de dire que j’ai achete cet enregistrement du stabat Mater avant qu’HM ne le couple avec quelques symphonies. Mais cela m"etonnerait qu’lles soient decevantes.
Cette version du Stabat est ecrite pour voix et petite formation de chambre (quintette avec 2 violoncelles, formation bien maîtrisee par le composieur qui etait violoncelliste et disposait dans son exil espagnol d’un quatuor à cordes). C’est dans le fond assez exceptionnel, puisque l’Histoire de la musique est passe pour ce genre du style a capella (très beau Stabat de Josquin Desprez) à la bsse continue, puis à l’orchestre, classique d’abord, romantique ensuite (très beau Stabat de Dvorak). Or, ici, les cinq instruments (et la voix dicrètement mise en avant du premier violoncelle) tissent avec la voix humaine une musique poignante d’emotion et de depouillement. Musique de tous les dangers, l’orchestre ne pouvant masquer tel eou telle defaillance du chanteur, et la formation de chambre ne pouvant, elle, masquer la defaillance du huitème second violon ou du troisième cor d’un orchestre symphonique .... A. Mellon, l’ensemble de chambre et son premier violoncelle degagent une extraordinaire ferveur et une grande chaleur humaine. Ce n’est pas une abstraite composition metaphysique que nous entendons, c’est l’esprit même de deploration humaine du texte de Jacopo Peri... ’quis est homo, qui non fleret’... Cela est au delà du commentaire.
Alors ... ecoutons ....
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Carlos Kleiber - Complete Recordings On Deutsche Grammophon

Prix : EUR 36,99

Carlos Kleiber - Complete Recordings On Deutsche Grammophon Reviews and Opinions

37 internautes sur 38 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Tant de chef d’oeuvres à ce prix..., 16 juillet 2010
Par DUNCANIDAHO "DUNCANIDAHO" (FRANCE) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Kleiber : L’Integrale Deutsche Grammophon (Coffret 12 CD) (CD)
...c’est presque indecent !
Quand on pense que sur le coffret de 12 cds vous allez retrouver : les historiques symphonies n° 5 et 7 de Beethoven, tellement jouees mais totalement renouvellees sous la patte de Kleiber, la symphonie n° 4 de Brahms, un grand moment de grâce, les symphonies 3 et 8 de Schubert, depoussièrees de tout pathos inutile, le magestueux "Der Freischütz" de Carl Maria Von Weber, une version debridee de La Traviata de Verdi et pour conclure un "Tristan und Isolde" à savourer un soir de pleine lune.
Difficile de traduire par des mots la force des interpretations de Carlos Kleiber, difficile aussi de dire avec exactitude ce qui le differenciait d’autres grands maitres comme Bruno Walter, Otto Klemperer ou Karl Böhm.
Toujours est il qu’une oeuvre jouee par Kleiber prend une autre dimension, la 5ème de Beethoven que l’on a entendu pourtant 100 fois, retrouve ici une seconde jeunesse, jamais l’ouverture de "Der Freischütz" n’a sonne comme cela, pas avec tant de fougue controlee.
Rendons hommage egalement aux chaudes couleurs de l’Orchestre Philharmonique de Vienne qui est ici fidèle à son immense reputation.
Ce coffret est une occasion inesperee de faire connaissance avec un des chefs les plus attachants du XXème siecle.
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42 internautes sur 44 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un Coffret exemplaire, Kolossal !!!!, 12 juin 2010
Par H. PILA "Michel" (Grenoble) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Kleiber : L’Integrale Deutsche Grammophon (Coffret 12 CD) (CD)
j’ai toujours eu une forte propension à me mefier des "fils de" et quand le jeune Carlos fils du grand Erich Kleiber a commence sa carrière, on aurait pu penser... un de plus. mais pour moi le fils depasse le Maître.
Par une vision depoussieree, une fougue impetueuse, un entrain permanent le jeune chef nous ebloui sans cesse. Quel bonheur d’entendre la 7eme de Beethoven sous sa direction, l’apotheose de la danse, oui c’est bien de cela qu’il s’agit. ou alors tout le poids de la 5eme dont le pathos est rendu avec une ferveur, un tourbillon inegalee.
mais cette interpretation classique de Beethoven n’est pas la seule merveille. les Operas egalement sont exceptionnels. Le Freichutz d’abord, dont le romantisme eclatant est magnifiquement retranscrit. (l’apport des acteurs dans les parties parlee y sont pour quelque chose, bien qu’ils puissent choquer au premier abord) un orchestre toujours dirige avec precision.
Rien, pas une ½uvre de ce coffret est en dessous du reste. la qualite approche la perfection quelque soit l’enregistrement. les valses de Strauss : entrainantes, le Tristan: une passion, la chauve-souris : viennoise.
12 CD remplis de merveilles. Il ne vous reste plus qu’a vous procurer par ailleurs les legendaires enregistrements Orfeo comme cette 7eme Symphonie rendue encore plus electrique par la presence du public, ou cette Symphonie n°4, une perle !!
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7 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une introduction ideale à la musique du XIXème, 11 octobre 2010
Par pi re (Paris, France) - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Kleiber : L’Integrale Deutsche Grammophon (Coffret 12 CD) (CD)
Dejà possesseur de la plupart des enregistrements proposes ici, j’ai neanmoins saute sur l’occasion, tant ces CDs sont pour moi des sommets.
Surtout je l’ai conseille à tous mes amis non specialistes de musique classique qui voulait s’interesser à la musique du XIXème.
Pour le panel de symphonies presentes, c’est tout simplement mes versions preferees de plusieurs des ½uvres majeures des plus grands compositeurs de cette epoque.
Pour les operas, c’est surtout la version du Freischütz qui a ma preference. Mais de completer par une version alternative (mais neanmoins excellente) de La Traviata, un opera de Strauss et un autre de Wagner, il me semble qu’on a là un panel introductif assez complet!
Il reste à preciser que tout est restitue avec une qualite de son qui fait plaisir à une bonne chaine hifi.
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5.0 etoiles sur 5
tout simplement le coffret à posseder dans sa cdthèque!, 17 novembre 2010
Par freret françois (saint chamas France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Kleiber : L’Integrale Deutsche Grammophon (Coffret 12 CD) (CD)
j’ai achete ce coffret avec un petit doute sur la qualite irregulière des 12 cd que neni ils sont tous dignes des plus grands enregistrements des grands chefs et comme precedement dit je dirait que le fils depasse le maître, quel qualite de lecture de jeu de tout les pupitres et quelle qualite de son j’ai un système hifi tres pointu et je peux vous dire que les 12 cd sont d’une prise de son exceptionnelle alors que deutshe grammophone n’est pas forcement ma tasse de the pour notamment les sons piano par exemple mais force de constater que vous pouvez vous faire plaisir avec ce coffret magique du maestro tant regrette carlos kleiber, rien que tristan et isolde de richard wagner je ne vous dis que celà!!ou bien les trois actes de von weber "der freischûtz peut-être le plus beau des 12 quoi queils sont tous bons.
François.
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Epoustouflant!, 23 octobre 2010
Par ermite normand - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Kleiber : L’Integrale Deutsche Grammophon (Coffret 12 CD) (CD)
Je ne suis pas un musicien averti, mais un amateur de musique. Je dois dire que ces disques m’ont comble. Achat sans hesitation à l’approche des fêtes!
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Tout simplement incontournable, 22 janvier 2011
Par D. Philippe "Le poisson reveur" (Paris, France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Kleiber : L’Integrale Deutsche Grammophon (Coffret 12 CD) (CD)
On notera de remarquable dans ces reeditions, non seulement les versions d’une energie fascinante de symphonies de Beethoven (5 et 7), mais aussi la 3ème et la 8ème (la fameuse inachevee) de Schubert et, surtout, une version unique de la 4ème symphonie en mi mineur de Brahms (1981), à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Vienne (excusez du peu...). Les symphonies de Brahms, reputees pour être finalement extrêmement "piegeantes" car faussement mâtinees d’une pâte romantique, portent en elles une texture foisonnante et surtout une reelle complexite rythmique et harmonique qui font que nombre de chefs s’y sont quelque peu "fourvoyes". Le cas le plus probant est, par exemple, Günter Wand, pour qui je voue pourtant une admiration sans borne, ne serait-ce que pour ses interpretations de symphonies de Bruckner ou de Beethoven et qui est, selon moi, passe complètement à côte de celles de Brahms. Je me suis alors retranche par depit vers Giulini ou Celibidache avec des tempos etires, une certaine beaute plastique, une reelle ductilite mais avec la frustration de ne pas les entendre extirper toute l’energie extraordinaire que peuvent contenir ces symphonies. Avec une demarche consistant à faire ressortir foules de details, une tension impressionnante, tout en maintenant une reelle lisibilite, Kleiber nous delivre une 4ème de Brahms hallucinante, sorte d’OVNI du monde symphonique. Cette version est prodigieuse car très singulière mais tellement coherente et si dense !
Le coffret regroupe egalement une version de reference de la Chauve Souris de Johann Strauss avec Lucia Popp (version de 1976), la Traviata de Giuseppe Verdi (1977), Tristan et Isolde de Richard Wagner (à la tête de la Staatskapelle de Dresde, 1982) et le Freischütz de Carl Maria von Weber, ici aussi version de reference.
Coffret incontournable pour savourer une des rares lectures à autant transfigurer le grand repertoire romantique.
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Splendide, 7 mars 2011
Par JS "JS" - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Kleiber : L’Integrale Deutsche Grammophon (Coffret 12 CD) (CD)
ouais... splendide, c ça ! mieux, même. Ah, Brahms, cette 4e de folie. Et Tristan d’anthologie avec une Margret Price somptueuse ! Cet homme avait un brin de genie sur un everest de talent. Ne loupez pas le coffret
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Hamlet

Prix : EUR 49,99

Hamlet Reviews and Opinions

8 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
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Superbe interpretation, 13 juin 2008
Par Constantin Declercq "Constantin Declercq" - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Hamlet (CD)
«Hamlet» est un opera qui rentre dans la categorie ambiguë des chefs-d’oeuvre mineurs. Bien qu’il n’ait jamais vraiment quitte le repertoire (il est un des rares operas qui ait ete compose pour un baryton), il a toujours ete marginalise sous pretexte qu’il n’etait pas fidèle à Shakespeare. C’est oublier que Shakespeare lui-même s’est servi de sources pre-existantes et que les directeurs de theâtre anglais ont eu tout au long des siècles l’habitude de modifier la pièce sous pretexte d’actualisations. Enfin, les librettistes Carre et Barbier ne sont pas partis directement de Shakespeare mais de deux adaptations françaises (celle de Ducis puis surtout celle de Dumas et Meurice qui modifient substantiellement l’acte V). D’ailleurs, le public de l’epoque est peu soucieux de fidelite à Shakespeare et Clement et Larousse dans leur dictionnaire des operas de 1905 regrettent que le monologue «Être ou ne pas être» et la scène des fossoyeurs soient restes alors qu’ils trouvent ces scènes de mauvais goût (par ailleurs ils encensent l’opera de Thomas). À une epoque friande d’authenticite comme la nôtre, tous ces detours suspects d’affadissement ne sont pas la meilleure publicite pour que les maisons de disques s’interessent à un opera (alors que paradoxalement cela affecte peu «Faust» de Gounod et des mêmes Carre et Barbier, coupables pourtant d’errements similaires).
Longtemps le seul enregistrement disponible a ete celui de Bonynge des annees 80 centre autour de l’Ophelie de Sutherland (excellent chef mais froide Sutherland et reste de la distribution atone). Dix ans plus tard l’association Friends of French Opera et EMI France ont sorti une autre integrale beaucoup plus equilibree. Les cinq rôles principaux sont assures par des chanteurs de tout premier rang. Thomas Hampson chante Hamlet, insistant sur le côte introspectif du personnage, et Samuel Ramey chante le roi du Danemark. June Anderson chante superbement Ophelie, le rôle le plus ecrasant de l’oeuvre. La reine Gertrude est la mezzo-soprano Denyce Graves ; peu connue à l’epoque, elle a chante de nombreux rôles d’opera français, Carmen en particulier, et elle vit même depuis en France. Le spectre est enfin Jean-Philippe Courtis. Ce dernier rôle n’est pas le plus important mais son apparition à la fin du premier acte est sûrement la page la plus belle et la plus impressionnante de la partition. Le chef est Antonio de Almeida, grand defenseur de la musique française (il a par exemple enregistre «La Juive» d’Halevy avec June Anderson, aussi chez EMI et grâce à Friends of French Opera).
Le triple cd fait 3h20 en incluant des appendices (un deuxième finale, un duo supplementaire entre le roi et la reine ainsi que le ballet). La version de Bonynge propose elle un troisième finale et laisse le ballet à sa place d’origine (au debut de l’acte IV). Il est vrai que les 17 minutes de ballet ne sont pas des plus inspirees et ralentissent l’action : le mettre en appendice n’est donc pas si heretique qu’il y paraît.
Le livret contient une introduction en français, une en anglais et une en allemand, chacune etant originale et non traduite dans les deux autres langues. Celle en français, ecrite par Tubeuf, est un florilège des cliches fin XXe siècle sur l’opera de la fin du XIXe siècle. Caustique et peu eclairante, elle en dit plus long sur l’auteur que sur l’oeuvre. Le texte de l’opera est en français et dans une traduction anglaise : il est etonnant de voir à quel point l’anglais, qui n’est en aucun cas une langue d’opera (la première d’«Hamlet» à Covent Garden s’est par exemple faite en italien), est perçu sans broncher comme une evidence allant de soi dans les livrets.
Après la version Bonynge/Sutherland, puis celle-ci, très homogène et equilibree, une troisième version a ete commercialisee il y a quelques annees mais uniquement en dvd. Malheureusement, si elle presente un Hamlet hors pair (Simon Keenlyside), le reste de l’affiche est beaucoup plus discutable (Nathalie Dessay se laisse aller à son peche mignon, l’hysterie, et le chef Bertrand de Billy est toujours aussi transparent ; ne parlons pas de la mise en scène, hideuse).
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Un chef d’oeuvre!, 2 mars 2006
Par "bastiengrivet" - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Hamlet (CD)
Ambroise Thomas, dans cet opera, nous offre une sublime interprètation de l’oeuvre de shakespear. C’est, et on peut le dire haut et fort, un chef d’oeuvre de l’opera français. J’ai assiste à la representation d’"HAMLET" il y a quelques jours au Grand Theatre de Genève et je n’en revient toujours pas à quel point cet opera m’a touche droit au coeur.Je conseil ce CD à tous les amoureux du grand opera lyrique et à tous les curieux en quête de veritables emotion!
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Lully - Atys / Les Arts Florissants, Christie

Prix : EUR 44,26

Jean-Baptiste Lully fut l'un des compositeurs phares de la cour du Roi-Soleil. Parmi sa production foisonnante de tragédies, Atys était la partition préférée de Louis XIV. Pourtant, composée en 1676, cette oeuvre tomba bien vite dans l'oubli et il fallut attendre 1987 (plus de trois cents ans !) pour que William Christie la ressorte des oubliettes. Montée à l'Opéra- Comique, cette tragédie chantée s'imposa comme un spectacle clé de l'épopée baroque en général et de la carrière des Arts Florissants et de William Christie en particulier. Le choc fut tout autant musical que scénique. Atys devient comme un manifeste du mouvement baroque qui explose alors en France. Par bonheur, les enregistrements nous permettent aujourd'hui de bénéficier de ce haut témoignage d'un art extrême et d'une maîtrise parfaite. Il faut absolument posséder cet Atys de William Christie pour comprendre ce que «baroque» veut dire. Tout ici explose de fraîcheur et de dynamisme. Le regard que porte le chef américain est tout à la fois respectueux du patrimoine baroque et tourné vers l'avenir. Même en l'absence d'images, on imagine facilement les soirées enflammées qui eurent lieu à la salle Favart il y a plus de dix ans... --Jeanne Semprin
Jean-Baptiste Lully fut l'un des compositeurs phares de la cour du Roi-Soleil. Parmi sa production foisonnante de tragédies, Atys était la partition préférée de Louis XIV. Pourtant, composée en 1676, cette oeuvre tomba bien vite dans l'oubli et il fallut attendre 1987 (plus de trois cents ans !) pour que William Christie la ressorte des oubliettes. Montée à l'Opéra- Comique, cette tragédie chantée s'imposa comme un spectacle clé de l'épopée baroque en général et de la carrière des Arts Florissants et de William Christie en particulier. Le choc fut tout autant musical que scénique. Atys devient comme un manifeste du mouvement baroque qui explose alors en France. Par bonheur, les enregistrements nous permettent aujourd'hui de bénéficier de ce haut témoignage d'un art extrême et d'une maîtrise parfaite. Il faut absolument posséder cet Atys de William Christie pour comprendre ce que «baroque» veut dire. Tout ici explose de fraîcheur et de dynamisme. Le regard que porte le chef américain est tout à la fois respectueux du patrimoine baroque et tourné vers l'avenir. Même en l'absence d'images, on imagine facilement les soirées enflammées qui eurent lieu à la salle Favart il y a plus de dix ans... --Jeanne Semprin

Lully - Atys / Les Arts Florissants, Christie Reviews and Opinions

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Le plus bel opera donne au 20 ème sciècle, 20 fevrier 2010
Par Begard "Presto" (Paris) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
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Nous fûmes parmi les heureux spectateurs qui assistèrent à deux representations, en 1987 et 1992, à cette merveilleuse realisation. Nous en gardons encore les larmes aux yeux. Nous avions vraiment eu le sentiment, à chaque fois, d’assister à un evènement exceptionnel par son grandiose elan baroque, sa mise en scène, et la qualite des voix et de l’orchestre de William Christie.
La disque ne restitue malheureusement qu’une partie de ce spectacle complet, mais pour ceux qui gardent en memoire ces images somptueuses, il fait revivre un moment sublime. Quel dommage qu’il n’y ait pas eu un DVD d’enregistre à cette occasion. A quand une reedition au theâtre de cette merveille
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18 internautes sur 21 ont trouve ce commentaire utile :
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Le monument de la musique baroque française, 3 août 2003
Par Un client
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lully - Atys / Les Arts Florissants, Christie (CD)
Cet opera noir est l’un des operas de Lully les mieux interpretes à ce jour. Les 13 autres tragedies en musique ne beneficient pas de la même qualite d’interpretation. C’est majestueux, royal, torture, melancolique, violent comme la musique de ce compositeur.
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Le Merveilleux est parmi nous., 23 avril 2010
Par Wilfrid "Wilfrid" (France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lully - Atys / Les Arts Florissants, Christie (CD)
Passionne de musique Classique et en particulier de musique Baroque merci à mon prof de chant qui lors d’un spectacle de grande envergure sponsorise sur le theme de Venise au 17eme Siecle m’as fait decouvrir cette univers exceptionnel.
Apres une grande passion de Vivaldi toujours presente mon amour pour Lully est devennu insatiable apres avoir decouvert "Atys".
La magnificience de la musique Baroque dans toute sa grandeur du grand Siecle, la musique et la beaute des textes Amour, et la multitude des emotions qui sont attaches sont pregnante de l’oeuvre.
William Christie et le Maître d’oeuvre incontestable du renouveau de la musique Baroque et Française en particulier.
De plus il à fait des emules et nous avons maintenant des enregistrements de ses chefs d’oeuvres oublies tous de grandes qualites.
J’ai decouvert recement Desmarest grace à de magnifiques enregistrement de William Christie.
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commande de disque, 11 juillet 2009
Par Conde Gerard - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lully - Atys / Les Arts Florissants, Christie (CD)
Le coffret de CD que j’ai commande etait scelle sous son emballage d’origine, donc à l’etat neuf, en parfait etat et à un prix d’occasion. On ne peut pas souhaiter mieux.
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Milhaud : quatuors 12, 4, 9, 3

Prix :

Milhaud : quatuors 12, 4, 9, 3 Reviews and Opinions

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Quatre superbes Quatuors à cordes de Darius Milhaud, remarquablement interpretes par le Quatuor Parisii, 23 septembre 2010
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Milhaud : quatuors 12, 4, 9, 3 (CD)
Le paisible bonheur de l’enfance de Darius Milhaud (1892-1974) fut illumine par deux amities, Armand Lunel, futur ecrivain, et Leo Latil, dont la nature rêveuse, l’hypersensibilite poetique et la ferveur religieuse trouvaient des resonnaces profondes dans l’âme de compositeur. La mort de Latil, tue en action le 27 septembre 1915, alors que celui-ci lui avait legue son Journal, frappa Milhaud avec une durete particulière. De mars à août 1916, Milhaud composa son Quatuor à cordes N° 3 Op. 32 "avec soprano", non pas seulement à la memoire de Latil, mais aussi en souvenir du printemps 1914 où Latil lui avait peut-être lu le passage de son Journal que Milhaud choisit de mettre en musique dans cette oeuvre, ce qui pourrait expliquer que le ton lugubre de celle-ci soit attenue par de la tendresse, par un doux et beau lyrisme, par le chromatisme et par une dissonance âpre et douloureuse. Le thème principal du premier mouvement, "Très lent" est à la fois grave et souple ; une figure en accords ppp est peu après suivie d’un nouveau thème en accords descendants, et le mouvement se termine par des harmoniques etincelantes qui semblent promettre une consolation. Le deuxième et dernier mouvement de l’oeuvre, egalement "Très lent", est construit presque entièrement sur une cellule de quatre notes - si bemol, la bemol, re do - tournant sur elles-mêmes, au dessus de laquelle la voix de soprano deroule sa longue ligne lyrique et le traitement syllabique de ce beau texte en prose : "Il fait un vent froid...".
Veronique Dietschy, soprano.
Le Quatuor à cordes N° 4 Op. 46 fut compose au Bresil en 1918, Milhaud y travaillant alors pour Paul Claudel en tant qu’attache culturel. Milhaud fut à jamais marque par ce pays, tant par sa musique folklorique que par les sons de la forêt tropicale. Le quatrième Quatuor est en trois mouvements. Le premier, Vif, est une danse en 9/8, rapide mais legère, fantasque et calme ; le premier thème, presente en fa, est aussitôt repris en la, premier indice d’une polytonalite qui marque chacun des trois mouvements, suivi par d’autres thèmes qui rebondissent allègrement avant que n’arrive une thème lyrique et soutenu ; lyrisme et dances cohabitent ensuite, avec quelques pizzicatos insistants qui s’apaisent dans la coda. Le mouvement suivant, Funèbre, nous ramène au deuil du troisième Quatuor ; sur un ostinato grinçant à la basse, une figure en double croches fait ressortir un thème chromatique d’un intensite soutenue, suivi, dans la partie centrale du mouvement, par un autre thème qui finira par se dissoudre dans un passage tout en tendresse dans l’aigu, avant qu’un fugato lent, aux chromatismes tortures, ne ramène à l’athmosphère sinistre du debut. Le troisième mouvement, Très anime, commence par une danse energique, avec, dans la partie mediane de celui-ci, des episodes plus lyriques, tous les thèmes se rejoignant pour une fin bryante et très enlevee. Le Quatuor, dedie au violoncellietse Felix Delgrange, fut cree le 4 avril 1919 par celui-ci et quelques camarades, à l’occasion ce qui etait de fait l’un des premiers concerts du futur "Groupe des six".
Le Quatuor à cordes N° 9 Op. 140, compose en 1935, fut commande à Milhaud par Madame Coolidge, une mecène americaine très interessee par la musique de chambre, extrêmement sourde et qui assistait toujours à ses propres concert avec un enorme cornet acoustique. Le premier mouvement de l’oeuvre debute sur des rythmes de ïambes hesitants, le premier violon deroulant une melodie longue et douce, très souple ; l’ensemble des instruments developpent ensuite une figure balançante et insistante, avant de reprendre la melodie du debut, en abrege et en retrograde. Le mouvement suivant, anime, est en forme de rondo ; une melodie gaie, accompagnee de pizzicatos, est developpees par tous les instruments, puis differentes figurent glissent d’un instrument à l’autre avec une fluidite fascinante ; après une seconde apparition, le thème principal revient une dernière fois, pour conclure le mouvement dans l’allegresse. Le troisième mouvement, Très lent, s’ouvre avec un thème ample et sinueux, presente en canon, repris une seconde fois après un court passage homophonique ; la partie centrale fait alterner des passages ff et pp, culmine sur un fff, puis le mouvement se termine calmement sur un dernier enonce du thème. Le quatrième et dernier mouvement, Decide, retrouve une atmosphère debordant de joie ; des thèmes energiques arpentent l’espace musical, laissant apparaître contrepoints impertinent et pizzicatos tournoyant sur eux-mêmes, avant que l’oeuvre ne s’achève par la superposition des deux thèmes principaux. Le neuvième Quatuor à cordes fut cree par le Quatuor belge Pro Arte, lui aussi protege de Madame Coolidge.
Le Quatuor à cordes N° 12 Op. 252 "A la memoire de Gabriel Faure à l’occasion du centenaire de sa naissance 1845-1945" a ete ecrit du 5 au 15 fevrier 1945 au Mills College d’Oakland, Californie (USA), où Milhaud s’etait refugie en 1940. Après une brève introduction, le premier mouvement, bien que marque Anime, est construit autour d’un thème paisible ; un second thème, ponctue par des doubles croches saccadees, precède un troisième, longuement et librement developpe, avant qu’une courte coda ne conclut ce mouvement. Le second, où même la polytonalite et le chromatisme sont adoucis par des harmonies de tierses, baigne dans une beaute calme, d’inspiration faureenne ; la section centrale donne lieu à un passage contrapuntique dense, suivi, dans un registre aigu, de la reprise du premier thème, agremente par certains traits du deuxième. Le troisième et dernier mouvement, marque Avec entrain, empresse, sautillant, herisse de doubles croches repetes, orne de pizzicatos et de syncopes, fait alterner un contrepoint soutenu avec des passages aeres, et se termine sur une figure en octaves, suivi d’un dernier accord fff.
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