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Hartmann K.A. : Les 8 Symphonies Reviews and Opinions
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Les symphonies de Karl Amadeus Hartmann, très bien interpretees, 26 fevrier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Hartmann K.A. : Les 8 Symphonies (CD)
Les cent dernières annees ont vu la composition de plusieurs cycles de symphonies de très grande qualite, depuis celui de Guy Ropartz (1864-1955) à celui de Erkki-Sven Tüür (ne en 1959), en passant par celui de Carl Nielsen (1865-1931), d’Alexandre Glazunov (1865-1936), de Jean Sibelius (1865-1957), de Wilhelm Peterson-Berger (1867-1942), de Charles Tournemire (1870-1939), de Ralph Vaughan Williams (1872-1958), de Hugo Alfven (1872-1960), de Charles Ives (1874-1954), d’Havergal Brian (1876-1972), de Jan van Gilse (1881-1944), de Karl Weigl (1881-1949), de Nikolaï Miaskovsky (1881-1950), de Georges Enesco (1881-1954), de Gian Francesco Malipiero (1882-1973), d’Arnold Bax (1883-1953), d’Egon Wellesz (1885-1974), d’Heitor Villa-Lobos (1887-1959), d’Ernst Toch (1887-1964), de Kurt Atterberg (1887-1974), de Bohuslav Martinü (1890-1959), de Serge Prokofiev (1891-1953), d’Arthur Honegger (1892-1955), de Darius Milhaud (1892-1974), de Jean Absil (1893-1974), d’Erwin Schulhoff (1894-1942), de Walter Piston (1894-1976), de Paul Hindemith (1895-1963), de Boris Lyatoshinsky (1895-1968), de William Grant Still (1895-1978), d’Howard Hanson (1896-1931), de Richard Flury (1896-1967), de Roger Sessions (1896-1985), de Jean Rivier (1896-1987), d’Alexandre Tansman (1897-1986), de Roy Harris (1898-1979), de Marcel Mihalovici (1898-1985), de Robert Casadesus (1899-1972), de Carlos Chvez (1899-1978), de George Antheil (1900-1959), d’Ernst Krenek (1900-1991), d’Edmund Rubbra (1901-1986), de Conrad Beck (1901-1986), de Vissarion Chebaline (1902-1963), de Gavriil Popov (1904-1972), d’Eduard Tubin (1905-1982), de William Alwyn (1905-1985), d’Eugène Bozza (1905-1991), de Benjamin Frankel (1906-1973), de Dmitri Chostakovitch (1906-1975) bien sûr, mais aussi de Paul Creston (1906-1985), d’Arnold Cooke (1906-2005), d’Ahmed Adnan Saygun (1907-1991), de Camargo Guarnieri (1907-1993), de Miloslav Kabelc (1908-1979), de Vagn Holmboe (1909-1996), de William Schuman (1910-1992), d’Allan Pettersson (1911-1980), d’Alan Hovhaness (1911-2000), de Donald Gillis (1912-1978), de Daniel Jones (1912-1993), de George Lloyd, 1913-1998), d’Humphrey Searle (1915-1982), de Vincent Persichetti (1915-1987), de David Diamond (1915-2005), d’Isang Yun (1917-1995), de Richard Arnell (ne en 1917), de George Rochberg (1918-2005), de Lex van Delden (1919-1988), de Cludio Santoro (1919-1989), de Mieczyslaw Weinberg (1919-1996), de Galina Oustvolskaïa (1919-2006), d’Alexander Lokshin (1920-1987), de Peter Racine Fricker (1920-1990), de Robert Simpson (1921-1997), de Malcolm Arnold (1921-2006), de Francis Thorne (ne en 1922), d’Hans Werner Henze (ne en 1926), d’Einojuhani Rautavaara (ne en 1928), d’Avet Terterian (1929-1994), de John Davison (ne en 1930), d’Aubert Lemeland (ne en 1932), de David Morgan (ne en 1932), de Jaan Rääts (ne en 1932), de Jacques Charpentier (ne en 1933), de Krzysztof Penderecki (ne en 1933), d’Alfred Schnittke (1934-1998), de Peter Maxwell Davies (ne en 1934), de Guia Kantcheli (ne en 1935), de Philip Glass (ne en 1937), de Valentin Silvestrov (ne en 1937), de William Bolcom (ne en 1938), de William Thomas McKinley (ne en 1938), de Boris Tishchenko (ne en 1939), de Leif Segerstam (ne en 1944), de Peteris Vasks (ne en 1946), de Jean-Claude Wolff (ne en 1946), ou bien encore de Kalevi Aho (ne en 1949), sans compter de nombreux chef-d’oeuvres isoles. L’ensemble des symphonies que nous a laisse Ernst Toch (1887-1964) est tout à fait interessant. L’ensemble des symphonies que nous a laisse Karl Amadeus Hartmann est tout à fait interessant.
Karl Amadeus Hartmann naquit en 1905 à Munich (Allemagne). Il entra en 1924 à la Staatliche Akademie der Tonkunst de Munich ; il y resta jusqu’en 1927, etudiant sous la direction de Joseph Haas (1879-1960). Profondement epris de democratie, Hartmann assista avec consternation à l’arrivee au pouvoir d’Adolf Hitler et à l’avènement du Troisième Reich en 1933 mais, plutôt que de choisir l’exil, il prefera demeurer en Allemagne, en se retirant toutefois complètement de la scène musicale allemande, tandis que certaines de ses oeuvres etaient jouees à l’etranger ; dès 1934, il avait dedie le poème symphonique « Miserae » aux prisonniers du camp de concentration de Dachau, ouvert l’annee precedente. Pendant la seconde guerre mondiale, il se lia avec Anton Webern (1883-1945) puis, après la guerre, sortant de sa longue relegation volontaire, il cumula des fonctions officielles à Munich et en Bavière. Il est mort en 1963 à Munich.
Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter deux Sonates pour piano, quatre Sonates pour violon solo, deux Quatuors à cordes, la « Suite dansante » pour Quintette à vent, un « Petit concerto » pour quatuor à cordes et percussions, « Fugue-Scherzo » pour orchestre de percussions, un « Kammerkonzert » pour clarinette, quatuor à cordes et orchestre à cordes, un Concerto pour piano, instruments à vent et percussions, le « Concerto funèbre » pour violon et orchestre à cordes, un Concerto pour trompette et orchestre de chambre à vent, le Double Concerto pour alto et piano accompagnes d’instruments à vent et de percussions, le poème symphonique « Miserae » dejà cite, huit Symphonies, « Wachsfigurenkabinett », cycle de cinq operas comico-fantasiques (« Leben und Sterben des heiligen Teufels », « Der Mann, der vom Tode auferstand », « Chaplin-Ford-Trott », « Fürwahr ...! », et « Die Witwe von Ephesus ») sur des livrets d’Erich Bornemann, et « Simplicius Simplicissimus», opera de chambre d’après « Simplicius Simplicissimus» de Johann J. C. von Grimmelhausen, une Cantate pour choeur a cappella sur des textes de Karl Marx et de Johannes R. Bechers, une « Messe profane », ou bien encore la « Ghetto Cantata ».
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