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Guy Ropartz est un compositeur français né avec le XIXe siècle finissant et très actif dans la France du début du XXe siècle. Disparu en 1955, il laisse une oeuvre que l'on redécouvre peu à peu grâce à des musiciens comme Michel Plasson. Elève de Massenet puis de Franck, Guy Ropartz composa cinq symphonies qui, comme la grande majorité de son oeuvre, portent l'inspiration de la terre natale du compositeur : la Bretagne. D'une très belle maîtrise, la musique de Ropartz est d'une richesse orchestrale qui traverse aisément les styles et les années. --Pierre Graveleau
Guy Ropartz est un compositeur français né avec le XIXe siècle finissant et très actif dans la France du début du XXe siècle. Disparu en 1955, il laisse une oeuvre que l'on redécouvre peu à peu grâce à des musiciens comme Michel Plasson. Elève de Massenet puis de Franck, Guy Ropartz composa cinq symphonies qui, comme la grande majorité de son oeuvre, portent l'inspiration de la terre natale du compositeur : la Bretagne. D'une très belle maîtrise, la musique de Ropartz est d'une richesse orchestrale qui traverse aisément les styles et les années. --Pierre Graveleau
Symphonie n°3 Reviews and Opinions
3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Magnifique, 7 decembre 2007
Par Mme Martine Maillard (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphonie n°3 (CD)
Une oeuvre superbe, meditative et pleine de profondeur, avec une partie accompagnee de choeurs, qui evoque les difficultes de la vie humaine. J’attends avec impatience un nouvel enregistrement en CD car mon microsillon a bien souffert à force d’être ecoute
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1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
L’une des oeuvres majeures de Ropartz, magnifiquement interpretee, 26 decembre 2008
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphonie n°3 (CD)
Joseph-Guy Ropartz est ne à Guingamp (Côtes d’Armor) en 1864. Orphelin dès l’adolescence, il entre au Conservatoire de Paris, où il se lie d’amitie avec Alberic Magnard (1865-1914), et où il est l’elève de Theodore Dubois (1827-1924) et de Jules Massenet (1842-1912), avant d’approfondir ses etudes musicales avec Cesar Franck (1822-1890). Il prend en 1894 la direction do Conservatoire de Nancy, où il effectue un travail remarquable pour le renouveau de la vie musicale de la ville, et impose, outre les grands classiques (il donnera, notamment, la première execution en France de la « Passion selon Saint Jean » de Jean Sebastien Bach), ses contemporains, entre autres Edvard Grieg (1843-1907), Gabriel Faure (1845-1924), Henri Duparc (1848-1933), Vincent d’Indy (1851-1931), Ernest Chausson (1855-1899), Claude Debussy (1862-1918), Charles Koechlin (1867-1950), Florent Schmitt (1870-1958), Georges Enesco (1881-1955), son ami Alberic Magnard, ainsi que lui-même... et cède regulièrement sa baguette à Massenet, Faure ou d’Indy. Il prends en 1919 la succession de Hans Pfitzner (1869-1949) à la tête du Conservatoire de Strasbourg, où il se montrera l’ambassadeur de la musique europeenne contemporaine dans cette ville de nouveau rattachee à la France. Il se retire dans sa propriete de Lanlou (Côtes d’Armor) en 1929, où il s’eteindra en 1955. Ropartz fit beneficier de son appui de nombreux interprètes, notamment le violoniste et compositeur Eugène Ysaÿe ou le jeune chef d’orchestre Charles Munch et, jusqu’à la fin de sa vie, il se penchera sur des musiciens aussi varies qu’Albert Roussel (1869-1937), Maurice Ravel 1875-1936), Igor Stravinsky (1882-1971), Darius Milhaud (1892-1974), Francis Poulenc (1899-1963), Olivier Messiaen (1908-1992), ou bien encore Pierre Boulez (ne en 1925).
Son oeuvre aborde tous les genres, de la melodie à la musique de chambre, de la musique symphonique à la musique religieuse, en passant par le Ballet et la musique dramatique. Parfois reduit à tort à un disciple de Cesar Franck, bien que l’influence de ce dernier soit manifeste dans ses premières oeuvres, comme son premier Quatuor à cordes (1893) ou sa première Symphonie (1895) par exemple, ou considere, de façon pejorative, comme un musicien « regionaliste » (comme chez beaucoup de compositeurs de la même epoque, qui creent des Ecoles « nationales » ou « regionalistes », cette dimension existe aussi chez Ropartz, en particulier dans sa musique religieuse et dans son unique Opera « Le Pays »), Guy Ropartz est en realite un compositeur ouvert, comme on l’a vu, à tous les aspects de la creation musicale de son temps, qui a toujours conserve une personnalite aux facettes multiples, et dont la creativite en fait l’un des grands compositeurs français de la fin du dix-neuvième et de la première moitie du vingtième siècle.
En temoigne, par exemple, sa Symphonie N° 3 pour Soli, Choeurs et orchestre, composee en 1905 sur un texte litteraire de Ropartz lui-même. La creation eut lieu le 11 novembre 1906 à la Societe des Concerts du Conservatoire sous la direction de Georges Marty, et Maurice Emmanuel (1862-1938) en a redige, à cette occasion, un commentaire très penetrant. L’oeuvre, qui se rattache à la symphonie-cantate berliozienne, est en trois parties. La première, « Lent, puis anime », evoque la nuit qui s’achève et la joie au sein de la nature qui s’eveille, nature qui est, pourtant, le theâtre des passions et des douleurs humaines. La seconde partie, « Lent, puis très vif », est tout d’abord une invocation à la mer calme, à la plaine, à la forêt, à laquelle succède le thème du doute : « Qui nous dira la raison de vivre » Suit un fugato vocal, bientôt balaye par un scherzo incisif et tourmente, qui vient se briser progressivement sur de calmes retenues. Quarante ans plus tard, Arthur Honegger (1892-1955) semble s’être souvenu, dans sa « Symphonie Liturgique », de ces poignants appels de choeurs et de cette violence orchestrale. Dans la dernière partie, « Lent dans l’ensemble », ce finale s’ouvre sur un thème du doute, qui se transforme peu à peu en thème d’espoir : « Aimez-vous les uns les autres ». Un choeur glorifie le divin consolateur, et la symphonie s’achève sur le thème radieux du soleil de verite, de justice et d’amour.
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