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Chamber Music Reviews and Opinions
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De belles oeuvres du vingtième siècle pour Quatuor à cordes, remarquablement interpretees, 3 septembre 2010
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chamber Music (CD)
Witold Lutoslawski est ne en 1913 à Varsovie, Russie (Pologne). En 1915, devant l’avance de l’armee allemande, son père, d’origine noble, se refugia à Moscou, où il continua son combat politique en faveur de l’independance de la Pologne au sein du « Polish National Democratic Party » mais, en 1918, après la Revolution d’Octobre et la signature d’un cessez-le-feu entre les nouvelles autorites sovietiques et l’Allemagne, il fut arrête et execute. La famille s’etablit alors dans la Pologne nouvellement independante. Un concert de Karol Szymanowski (1882-1937) l’impressionna vivement et, en 1926, il devint etudiant à temps partiel du Conservatoire de Varsovie que Szymanowski dirigeait. En 1932, il rejoignit la classe de composition de Witold Maliszewski (1873-1939), elève de Nikolai Rimsky-Korsakov (1844-1908), dont il sortit diplôme en 1937. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut prisonnier des Allemands avant de s’echapper, et, en 1945, il fut elu president et secretaire de l’Union des Compositeurs polonais, mais, en 1948, etant oppose à l’idee de « Realisme socialiste », il demissionna de toutes ses fonctions. Toutefois, en 1954, son Concerto pour orchestre, commandite par le chef d’orchestre Witold Rowicki, le fit reconnaître comme un compositeur majeur, et lui valut deux prix d’Etat l’annee suivante. Sa renommee internationale crut encore en 1966, lorsque Pierre Boulez (ne en 1925) crea le second mouvement de sa seconde symphonie, alors inachevee, et que Mstislav Rostropovich crea son Concerto pour violoncelle à Londres en 1970. Dans les annees 1970 et 1980, Lutoslawski soutint activement le mouvement Solidarnosc, rompit tout lien avec le gouvernement polonais, et n’accepta que ses oeuvres ne soient jouees au Festival d’Automne de Varsovie qu’en 1988, après un accord entre le gouvernement et l’opposition. Il est mort en 1994 à Varsovie. Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter une Sonate pour piano, la Variation « Sacher » pour violoncelle seul, des « Variations sur un thème de Paganini » pour deux pianos, une Partita pour violon et piano, « Grave » pour violoncelle et piano, un Trio pour vent, un Quatuor à cordes, les « Preludes et fugue » pour treize instruments à cordes, une Partita pour orchestre de chambre et violon, « Paroles tissees » pour tenor et vingt instruments, une « Musique funèbre » pour orchestre à cordes, un Concerto pour piano, un Concerto pour violoncelle, un Double Concerto pour hautbois et harpe, le Concerto pour orchestre, un « Livre » pour orchestre, quatre Symphonies, « Chantefleurs et Chantefables », sur des poèmes de Robert Desnos, pour soprano et orchestre, « Trois Poèmes d’Henri Michaux » pour choeurs et orchestre, ou bien encore les « Chants de Noël polonais ».
Sofia Asgatovna (Gubaidulina) Goubaïdoulina est nee en 1931 à Tchistopol, Republique du Tatarstan, URSS (Russie). Jusqu’en 1954, elle etudia la composition au Conservatoire de Kazan, puis au Conservatoire de Moscou, où elle fut eleve de Nikolay Peyko (1916-1995) puis de Vissarion Shebalin (1902-1963). Explorant, dès l’origine, des systèmes d’accords inhabituels, elle fut en particulier soutenue dans sa demarche par Dmitri Shostakovich (1906-1975) qui, lors de son examen final, l’aurait incite à perseverer dans sa « voie erronee ». Dans le milieu des annees 1970, elle fonda avec Vyacheslav Artyomov (ne en 1940) et Viktor Suslin (ne en 1942) le groupe d’improvisation musicale « Astreja » où elle improvisait sur des instruments rares d’Europe de l’Est, ainsi que sur des instruments rituels, et fut mise en 1979 sur une Liste Noire de l’Union des Compositeurs pour avoir participe sans autorisation à des festivals de musique sovietique se deroulant en Occident. Profondement religieuse, influencee par toutes formes de musiques rituelles, par la mystique chretienne et celle de Nikolai Berdyaev, la philosophie orientale et la psychologie analytique de Carl Jung, l’esoterisme pythagoricien et l’utilisation des series de Fibonacci et de la Section d’Or, Sofia Goubaïdoulina assigne au processus artistique la fonction de re-connexion entre le Soi et l’Absolu, considerant l’espace musical comme le media permettant de creer un lien direct avec Dieu, d’atteindre l’Unicite avec le Divin. Elle vit à Hambourg depuis 1992. Parmi les oeuvres majeures qu’elle a compose à ce jour, on peut noter un Quintette piano (1957), une Sonate pour piano (1965), la Cantate « Night in Memphis » (1968), « Concordanza » pour ensemble de chambre (1971), quatre Quatuors à cordes (1971-1993), dix « Preludes » pour violoncelle seul, « Hour of the Soul » sur un poème de Marina Tsvetaeva (1974), une Sonate pour Contrebasse et piano (1975), un Concerto pour basson et cordes (1975), le Concerto « Introitus » pour piano et orchestre de chambre, « In Croce » pour violoncelle et orgue (1979), pour bayan et violoncelle (1991), le premier Concerto « Ofertorium » pour violon (1980, rev. 1982,1986), la Sonate « Rejoice! » pour violon et violoncelle (1981), « Sieben Worte » pour violoncelle, bayan et cordes (1982), « Hommage à Marina Tsvetaeva » pour choeur a cappella (1984), « Hommage à T.S. Eliot » pour soprano et octuor (1987), un Trio à cordes (1988), « Alleluja » pour choeur mixte, soprano, orgue et grand orchestre (1990), « Hörst Du uns, Luigi Schau mal, welchen Tanz eine einfache Holzrassel für Dich vollführt » pour six percussionnistes, « Aus dem Studenbuch » sur un texte de Rainer Maria Rilke (1991), « Ein Engel » pour violon et contrebasse (1994), « Musique pour Flûte, cordes et Percussions » (1994), « Quaternion » pour Quatuor de violoncelle (1996), un Concerto pour alto et orchestre (1996), « The Canticle of the Sun of St Francis of Assisi » (1997), « Johannes-Passion » (2000), « Johannes-Ostern » (2001), « The Light of the End » pour orchestre (2003), « Under the Sign of Scorpio » pour bayan et orchestre (2003), « The Lyre of Orpheus » pour violon, percussions (2006), le second Concerto pour violon « In tempus praesens » (2007), ou bien encore le Concerto « Glorious Percussion » pour percussions et orchestre (2008).
- Gyorgy Kurtag : Quatuor à cordes N° 1, Op. 1
- Gyorgy Kurtag : Hommage à Mihly Andrs, 12 microludes for string quartet, Op. 13
- Gyorgy Kurtag : Officium breve in memoriam Andreae Szervßnszky, for string quartet, Op. 28
- Witold Lutoslawski : Quatuor à cordes
- Sofia Goubaïdoulina : Quatuor à cordes N° 2
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