lundi 22 août 2011

Wagner: Lohengrin


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Wagner: Lohengrin Reviews and Opinions



4 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une des meilleures versions, 22 janvier 2009
Par Soulier - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lohengrin (CD)
La reussite de cette version de Lohengrin, à l’acoustique si particulière, demontre que la version encensee par nombre de critiques et exacte contemporaine - celle de Kempe de 1962 - accuse des defauts nuisant à la force de l’oeuvre. Tout d’abord, quand nous comparons l’approche sonore des deux versions, à travers le son si artificiel et plat de la version Kempe à celui, riche et vivant, de la version nous interessant, il est incontestable de remarquer que l’acoustique de Bayreuth permet une profondeur, une richesse de detail et de climat, ainsi qu’une cohesion certaine que la version studio, au son très spacialise (bien plus que chez Decca), n’arrive desesperement pas à atteindre.
Suppleant cela, la baguette de Sawallisch - peut-être le chef wagnerien le plus sous-estime - apporte à l’oeuvre une nettete de direction ainsi qu’une richesse de couleur que Kempe, à certain moment un peu laconique n’a su, pour sa part, suffisamment exploiter, pourtant aide par la musicalite sans pareille du Philharmonique de Vienne.
Sawallisch a quant à lui l’orchestre du Festspiele dans la fosse ainsi que la legendaire justesse des choeurs de Wilhelm Pitz.
Thomas (Lohengrin), dont l’emprunte vocale ne semble pas très affirmee, n’apporte pas à l’ensemble une presence tellement remarquee, passant même presque inaperçu. Et le plus deroutant, c’est que l’on arrive pas à deceler, chez lui, de defaut flagrant (ses aigus restent tout de même peu assures) nous rebutant au point de passer son interpretation à la trappe. Non, chez lui, règne plutôt une fadeur lancinante dans laquelle nous n’arrivons desesperement pas à deceler la moindre consonance heroïque. Dans la version studio de Kempe de 62, l’approche de Thomas reste la même, dramatiquement banale.
Silja, dans le rôle d’Elsa, se veut vocalement plus souple que dans le Tannhäuser de 1962, dirige egalement par Sawallisch, plus fine egalement, n’usant inutilement pas de cette puissance extraordinaire, qui peut la rendre, dans cette autre version, un peu fatiguante. Ici, c’est plein de psychologie qu’elle aborde le rôle qui est le sien, amputant volontairement sa puissance habituelle au detriment d’une comprehension accrue de qu’elle interprète.
Vinay se revèle être egalement une agreable surprise. L’ayant laisse volontairement au sein du rôle de Siegmund dans la version de Krauss de 53 - d’une fadeur rarement egalee - je retrouve un Vinay au timbre mûr, profond et à la diction excellente, habitant le rôle de Teleramund avec une sorte de parure faussement heroïque, collant parfaitement bien avec la psychologie du personnage et la couleur de son timbre, agreablement bonifie avec l’âge.
Varnay, dans le rôle d’Ortrud, ressemble un peu à la Nilsson des dernières annees, c’est à dire que la tessiture n’est plus la même, plus grasse et moins envolee, et un vibrato important apporte une lourdeur supplementaire, collant cependant assez bien avec la veritable nature d’Ortrud. Mais là où Nilsson avait garde des aigus envoles d’une irresistible souplesse ainsi que de fascinants graves semblants sortir d’outre-tombe (par exemple, lors de l’impressionnant Crepuscule de la version Böhm de 66), Varnay semble, vocalement, irremediablement usee, n’ayant plus cette modalite extraordinairement souple aux aigus oses et decomplexes ou cette impression deroutante que sous ces aspects puissants et vindicatifs une incroyable douceur semblait l’habiter (son duo avec Hotter, lors du dernier acte de la Walkyrie dirigee par Krauss en ai la parfaite illustration), ce qui l’a rendait tout sauf banale. Ce qu’elle partage egalement avec la Nilsson des dernières annees est cette apparente froideur d’interpretation, cette façon d’aborder un rôle à la lumière d’une habitude routinière et repetitive, ne faisant suffisamment pas degager la quintessence même de ces divers rôles, ou pour chacun d’entre eux la psychologie à aborder n’est pas la même.
Crass en roi de Germanie se revèle être excellent. Les quatre nobles brabançons egalement, connaissant la qualite des interprètes, essentiellement Stolze (l’inusable Mime de chez Kna 57 et 58, Solti, Kempe, et Loge chez Karajan) et Kelemen (l’ephemère Alberich de chez Karajan).
Pour conclure, cette version de 1962 se revèle être vocalement assez homogène, mais vaut surtout pour la vitalite de la baguette de Sawallisch ainsi que pour l’acoustique sans pareille du Festspiele.
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Aucun internaute (sur 2) n’a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Parfait, 7 decembre 2009
Par kaamelott30 "kaamelott30" - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Lohengrin (CD)
Pour moi la seconde meilleure version après celle de 54 de Jochum avec en duo mythique Nilsson/ Varnay. Et Vinay est un excellent Baryton.
Après c’est juste mon ressenti venant de mes oreilles et du coeur (je debranche le reste quand j’ecoute de l’opera).
Juste grand moment de plaisir.
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