Prix :
The Art Of Hermann Abendroth, Vol. XI / Brahms : Symphonie n° 2 et n° 4 Reviews and Opinions
1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
J’ignore quelle bonne fortune vous amène sur cette page..., 3 decembre 2010
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : The Art Of Hermann Abendroth, Vol. XI / Brahms : Symphonie n° 2 et n° 4 (CD)
...mais ça m’etonnerait que ce soit uniquement pour avoir tape « Brahms » dans le moteur de recherche. Classement dans les ventes aux antipodes du box-office, CD paru chez un marginal label italien...
Admettons donc que c’est le nom d’Hermann Abendroth qui vous a guide vers ce disque. Auquel cas, point besoin de rappeler quel grand chef il fut, à l’egal de Wilhelm Furtwängler.
Brahms figurait dejà parmi ses premiers succès discographiques, graves à l’ère du 78tours : symphonies 1 et 4 en 1928 et 1927 avec le London Symphony pour His Master’s Voice.
Après guerre, sa carrière connut son zenith de l’autre cote du Rideau de fer, avec les orchestres radiophoniques de Leipzig et Berlin-est qu’il dirigera jusqu’à sa mort en 1956.
Archives mal repertoriees, labels peu scrupuleux quant aux informations sur les sources employees : la datation des (re)parutions discographiques consacrees à Abendroth pose problème et incite à la prudence.
Pour la Symphonie n°2 ici reproduite : « recorded 1951 » se contente d’ecrire le livret de ce CD. On peut alors supposer qu’il s’agit de la version initialement diffusee en 78 tours Ultraphon H24059-24063, puis reprise en LP sous cote 50439 et LPV56 (Supraphon).
Dans l’Allegro non troppo, notons ces trombones tantôt ronronnants (0’53) ou rugissants (6’38), la hargne des cordes qui se coalisent sans semondre (9’54). La densite expressive est phenomenale, et pourtant le discours jaillit avec une intempestivite qui dejoue toute rigidite formelle.
A-t-on jamais tant fait qu’Abendroth pour demontrer que Brahms n’est ni statique ni inerte Surtout quand on anime ainsi l’Adagio, quand on fait crepiter l’Allegretto, quand on propulse le Finale dans une course folle qui defie les adjectifs.
De l’autre côte de l’Atlantique, à la même epoque, un autre chef allemand enregistrait avec le New York Philharmonic une integrale Brahms qui manifeste semblable desinhibition agogique : le rythme considere comme une energie et non un carcan. Bruno Walter bien sûr.
Pour la Symphonie n°4, Arlecchino indique laconiquement « 1952 » mais (sauf cas d’un document inedit) on peut plutôt constater qu’il s’agit de l’enregistrement du 8 decembre 1954 paru en microsillon sous etiquette Eterna (820007).
La qualite sonore se montre au demeurant excellente : aucun craquement audible.
Pour l’Allegro, la diction est à la fois precise et imprevisible quant au tempo (subite acceleration à 7’54) et à la prosodie : après ce sforzando des violons (10’31) sur tremolos très marques, la coda prend feu comme une combustion spontanee.
L’Andante reste discret, murmurant. L’interpretation du Giocoso exalte la discipline homophone. Et pourtant, quelle urgence, quelle duveteuse sensitivite des cordes !
Dans le Finale, Abendroth joue avec nos nerfs. Que va-t-il se passer dans cette litanique chaconne à variations Signalons cette sèche descente en staccato des violons à 6’15.
Fibrillaire, incomparablement empathique.
Pour le reste, menageons le suspense...
Aidez d’autres clients à trouver les commentaires les plus utiles
Ou acheter
Vous pouvez acheter ce The Art Of Hermann Abendroth, Vol. XI / Brahms : Symphonie n° 2 et n° 4 sur amazon . Au moment ou ils comprennent la livraison gratuite et de ce que je peux dire quand on compare les prix avec d'autres marchands en ligne, Amazon ne ont actuellement la meilleure affaire surtout avec l'option de livraison gratuite. Cliquez ici pour lire plus.