lundi 16 mai 2011

Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre)


Prix : EUR 32,99
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Ces deux chanteurs de légende gravèrent le Chant de la Terre à deux reprises : avec Van Beinum puis avec le chef allemand Eugen Jochum, en 1963. La réédition de cette version était particulièrement attendue, notamment pour la beauté de l'orchestre. La finesse de la direction de Jochum sert d'écrin au timbre émouvant du ténor Ernst Haefliger qui vit littéralement les promenades imaginaires qu'il fait dans la Nature. Quant à la mezzo-soprano américaine, elle donne une lecture bouleversante de cette partition qui culmine dans le célèbre Abschied. Il s'agit d'un adieu glacé qui a évacué toute sentimentalité ; malgré cela, ou peut-être à cause de cela, Nan Merriman nous offre l'un des finales les plus émouvants de la discographie. Une référence que l'on placera aux côtés de celles de Walter, Klemperer, Reiner, Bernstein… --Étienne Bertoli
Ces deux chanteurs de légende gravèrent le Chant de la Terre à deux reprises : avec Van Beinum puis avec le chef allemand Eugen Jochum, en 1963. La réédition de cette version était particulièrement attendue, notamment pour la beauté de l'orchestre. La finesse de la direction de Jochum sert d'écrin au timbre émouvant du ténor Ernst Haefliger qui vit littéralement les promenades imaginaires qu'il fait dans la Nature. Quant à la mezzo-soprano américaine, elle donne une lecture bouleversante de cette partition qui culmine dans le célèbre Abschied. Il s'agit d'un adieu glacé qui a évacué toute sentimentalité ; malgré cela, ou peut-être à cause de cela, Nan Merriman nous offre l'un des finales les plus émouvants de la discographie. Une référence que l'on placera aux côtés de celles de Walter, Klemperer, Reiner, Bernstein… --Étienne Bertoli

Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre) Reviews and Opinions



11 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
le souffle d’etenite de Jochum, 16 mars 2003
Par Pressnitzer (toulouse France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre) (CD)
Certes Jochum est mieux connu pour ces celebrations mystiques de Bruckner que pour ses interpretations de Mahler tres rares, et ces deux musiques sont tres eloignees les unes des autres. pourtant Jochum apporte un souffle d’eternite au chant de la terre servi egalement par Nan Nerriman tres emouvante et l’immense Haefliger qui se fait l’evangeliste d’une passion humaine, celle de l’adieu au monde;Plus encore que des versions recentes trop prises dans le vertige des timbres, cette version de Jochum globalisante, empoigne comme peu d’autres à part Walter ou Klemperer.Jochum savait tutoyer l’infini, il est donc en situation pour cette oeuvre immense poème pantheiste sur la douleur de la terre affligee
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2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une version acerbe et dramatique du "Chant de la Terre" : une reference singulièrement indemodable, 16 avril 2008
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre) (CD)
La direction sèche et cursive impulsee par Eugen Jochum exploite l’ahurissante virtuosite de l’orchestre d’Amsterdam et propose une lecture singulièrement tendue du "Chant de la Terre" : ecoutez les dialogues espiègles des bois dans le « Von der Jugend », ou la verve des trombones du « Von der Schönheit » !
De quoi faire regretter que le chef allemand n’ait davantage enregistre l’oeuvre mahlerien tant son style degraisse clarifie le langage musical du compositeur autrichien.
On trouvait de telles vertus dans la version precedemment gravee en 1956 par Edouard van Beinum avec le même orchestre, qui reunissait dejà les deux chanteurs que nous entendons ici.
Nan Merriman eclaire le « Abschied » du timbre lumineux et vibrant qui la caracterise, tandis que Jochum aiguise les ressorts dramatiques de cet « adieu » qui n’a ici plus rien de lancinant.
Puissant mais sans emphase, Ernst Haefliger clame le « Trinklied » avec une force imprecatoire qui surclasse selon moi sa prestation sous la baguette de Bruno Walter (CBS, 1960).
Mordante, capiteuse, beneficiant d’une superbe captation dans la prestigieuse salle du Concertgebouw, cette version de 1963 reeditee par DG s’avère un precieux temoignage artistique, mais aussi une reference inalterable et indemodee au sein de la discographie.
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7 internautes sur 10 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Stunning and beautiful (Qui suis-je), 19 mars 2003
Par alfons - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre) (CD)
This is irrefutably the most enchanting, most moving "Lied von der Erde" I have ever heard. This beautiful recording, conducted by the remarkable Eugen Jochum, is absolutely gorgeous in sound and interpretation.
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