Prix : EUR 63,27
Victor Pikaisen Reviews and Opinions
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L’un des grands violonistes du vingtième siècle, 20 decembre 2008
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Victor Pikaisen (CD)
Ce coffret contient l’enregistrement de l’interpretation exemplaire des Sonates et Partitas pour violon solo BWV 1001 à 1006 de Jean Sebastien Bach et des vingt-quatre caprices pour violon solo Op. 1 de Niccolo Paganini (Grand Prix du disque 1969), ainsi que des oeuvres moins connues de quatre autres compositeurs.
« Caprice » (Recitatif et Toccata) de Konstantin Mostras (1886-1965) , violoniste membre du Quatuor Lenine, l’un des premiers quatuor à cordes fondes en Union Sovietique, et professeur de violon au Conservatoire de Moscou de 1922 à 1965. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages relatifs à l’interpretations du violon.
La Sonate-monologue pour violon solo a ete composee par Aram Khatchatourian (1903-1978) en 1975. D’origine armenienne, il entra à l’Institut de musique Gnesin de Moscou en 1921, et entreprit en parallèle l’etude du violoncelle. Il fut ensuite admis au Conservatoire de Moscou, où il fut l’elève de Nikolaï Miaskovski (1881-1950). Parmi ses oeuvres les plus remarquables, on peut citer sa seconde symphonie « Les cloches », son Concerto pour piano, son Concerto pour violon (dont il existe une transcription pour flûte due à Jean-Pierre Rampal) et son Concerto pour violoncelle, ainsi que trois Concerto-rhapsodies ecrits pour les mêmes instruments, ses Ballets « Spartacus » et « Gayaneh » (ce dernier contenant la celèbre « Danse du sabre »), son Trio pour clarinette, violon et piano (1932), sa Sonate pour alto seul (1976), et sa Sonate pour piano (1976).
Les variations OP. 45 ont ete ecrites par Youri Abramovitch Levitin, ne en 1912 à Polatava et mort à Moscou en 1993, un compositeur qui a etudia le piano et la composition au Conservatoire de Leningrad (Saint Petersbourg), où il fut en particulier elève de Dmitri Schostakovich. Il est notamment l’auteur de quatre Operas, dont « Monna Marianna » (1939) et « Red Guelder Rose » (1983), de sept Cantates, de deux sinfoniettas, d’une sonate pour violon et piano Op. 43 ecrite en 1956 (D. Oistrakh, violon ; Y. Levitin, piano - LP Melodiya D 05622-3), de Variations pour violon seul Op.45 (V. Pikaizen, violin - LP Melodiya D 4254-5), de plusieurs concertos pour instruments à vent, dont le concerto pour hautbois Op. 50 (E. Nepalo, hautbois ; Moscow Chamber Orchestra, R. Barshai - LP Melodiya CM 02301-02), d’une Sonate pour contrebasse seule Op. 58 (R. Azarkhin, contrebasse - LP Melodiya D 19071-2), de quatorze Quatuors à cordes (Quatuor à cordes N° 12 Op. 86, Prokofiev Quartet - LP Melodiya C10 15195-6), et de plusieurs musiques de film, dont celle ecrite pour « Le Don paisible » de Sergueï Gherassimov, après l’aeuvre de Mikhaïl Cholokhov.
La Sonate pour violon solo Op. 126 de Mieczyslaw (Moishei) Weinberg (Vainberg) est la dernière Sonate ecrite, en 1979, par ce compositeur pour cet instrument. Ne en 1919 à Varsovie, fils d’un violoniste et compositeur travaillant pour un theâtre juif de la capitale polonaise, Weinberg etudia le piano au conservatoire avec Josef Turczynski. L’occupation allemande le força à fuir la Pologne en 1939, et il se refugia en URSS. Il vecut tout d’abord à Minsk, ou il etudia la composition avec Vassili Zolotarov (1872-1964), un elève de Balakirev et de Rimski-Korsakov. En 1941, il s’installa à Tachkent, et envoya le manuscrit de sa première symphonie à Dmitri Chostakovitch (1906-1975), qui reagit avec enthousiasme et l’invita à Moscou, où Weinberg residera de 1943 jusqu’à sa mort, survenue en 1996. Son style musical est très varie, et sous sa palette, nous pouvons aussi bien trouver des elements de musique populaire (polonaise ou russe, mais aussi tires du folklore juif ou moldave) que l’utilisation de techniques dodecaphoniques ou « minimalistes ». Parmi ses autres oeuvres majeures, on peut citer sa Sonate pour piano N° 4 Op. 56, ses Vingt-quatre preludes pour violoncelle seul Op. 100, ses Quatuors à cordes N° 8 Op. 66 et N° 12 Op. 103, son Quintette avec piano Op. 18 (1944), ses Symphonies N° 2 Op. 30, N° 6 Op. 79, N° 7 Op. 81 et N° 10 Op. 98, ses Symphonies de chambre N° 1 Op. 145, N° 2 Op. 147, N° 3 Op. 151 et N° 4 Op. 153 (1992), sa fantaisie pour violoncelle et orchestre Op. 52, son concerto pour clarinette et orchestre à cordes Op. 104, ou bien encore son Ballet « Les Cles d’Or » Op. 55.
Victor (Viktor) Pikaisen (Pikaizen) est ne à Kiev en 1933. Il donna son premier concert en tant que soliste à l’âge de 9 ans, et fut remarque par David Oïstrakh, qui le prit comme elève au Conservatoire de Moscou. Il a ete Laureat des Concourt « J. Kubelik » à Prague en 1949, « Reine Elisabeth » à Bruxelles en 1955, « Jacques Thibaud et Marguerite Long » à Paris en 1957, « Piotr Ilitch Tchaikovsky » à Moscou en 1958 et « Niccolo Pagannini » à Gène en 1965. Il a reçu la distinction d’« Artiste du Peuple de Russie » en 1989.
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