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MAHLER : Symphonie n° 3 en ré mineur Reviews and Opinions
8 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Quand même ! mais ..., 17 août 2008
Par claude toon "Juge ou avocat " (paris) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
(TESTEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : MAHLER : Symphonie n° 3 en re mineur (CD)
Cet enregistrement etait introuvable depuis longtemps ; j’en possède le vinyl (excellent) d’origine et avais deniche aux e-enchères un exemplaire survivant à Londres.
Quelques exemplaires sont de nouveaux en circulation... à prix d’or, mais il serait mieux qu’un label puisse donner un vie permanente "en stock" à ce disque mythique !!!!
Le commentateur Melomaniac ayant tout ecrit de pertinent sur ce disque, je ne ferais que preciser que le troisième mouvement ("ce que me disent les animaux de la forêt") m’apparait comme un merveilleux (au sens poetique voire humoristique) poème symphonique autonome. Il y trouve avec Horenstein une finesse, une alacrite inconnues avant (Adler à Vienne) ou après (Haitink à Berlin parmi les reussites de l’epoque numerique).
Un label courageux peut (doit) sans risque reediter cette reference evidente.
Une nouvelle remasterisation (comme on dit) serait utile.
Nota 1 an après : cette version a ete reeditee dans une integrale chez Brilliant Classics (helas, hormis une 5ème et une 9ème par Vaclav Neumann) les autres enregistrements sembleront bien mediocres et oublies) ceci dit à partir de 20¤... c’est mieux que rien (voire article ASIN : B000063WA1).
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9 internautes sur 10 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une lecture de la "Troisième" qui reste un modèle absolu, 5 decembre 2006
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : MAHLER : Symphonie n° 3 en re mineur (CD)
Bruno Walter disait qu’en cette symphonie « la nature semble s’être transformee en son ». Refusant toute veine illustrative, l’interpretation de Jascha Horenstein cautionne ce pantheisme, comme si l’univers entier semblait s’être cristallise dans la musique.
On a rarement entendu lecture plus scrupuleuse de la partition, plus attentive au texte. Une absolue perfection, sans aucun didactisme, ni guère d’ascèse ostentatoire (excusez l’oxymore).
Quel sens des proportions : les escarpements du "kräftig, entschieden", d’une parfaite nettete topometrique, sont lus comme au travers d’un calque carroye. Sans secheresse : la prosodie est d’une transparence aussi diaphane que poetique.
Une gageure chez un compositeur qui appelle habituellement la demesure !
Le "minuetto" et le "comodo" sont nimbes d’une aura surnaturelle, tout autant que la pudeur et le recueillement du "ruhevoll" conclusif, grâce aussi à la concentration des instrumentistes anglais : le London Symphonic realise là un de ses plus grands disques.
En près d’une heure quarante, pas une faute de goût, aucun effet de manche : s’effacer devant la grandeur de l’oeuvre, tel semble être le sacerdoce de cette demarche qui evoque la calme majeste du paysage de la photo de couverture.
D’autres approches demeurent possibles, mais Horenstein a grave là ce qui demeure le plus insigne temoignage mahlerien, aux côtes de la "Deuxième" par Klemperer et du "Chant de la Terre" par Walter.
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7 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
n’ayons pas peur d’enfoncer les portes ouvertes..., 3 mars 2009
Par Jean Marc Ferrarini "JMF 46" (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : MAHLER : Symphonie n° 3 en re mineur (CD)
les deux commentateurs precedents ont dit à peu près tout ce qu’il y avait à dire sur cet enregistrement, qui reste près de quarante ans après sa parution LA troisième de reference et un des trois ou quatre plus grands disques mahleriens jamais graves, avec la neuvième et le Chant de la Terre par Klemperer, et ...celui que vous voudrez, mais reflechissez bien, comme pour l’île deserte...bien sûr,Bernarnd Haitink (de preference sa première version avec le Concertgebouw en 1966, celle avec Berlin etant d’une perfection absolue, mais un rien distante, à mon humble avis), Leonard Bernstein (ses deux versions avec New York sont difficiles à departager, la première est plus aventureuse, la deuxième plus accomplie avec une sublime Christa Ludwig), mais aussi Michael Gielen (en depit de quelques excentricites comme les miaulements du hautbois dans le quatrième mouvement, j’arrive pas à m’y faire...), Rafael Kubelik (de preference le Live chez Audite),David Zinman (moins impressionnant que d’autres, mais d’une poesie incomparable) et bien d’autres (je parle uniquement des enregistrements que je connais) nous ont donne de formidables realisations de ce monument sonore intimidant mais finalement très accessible, il n’en reste pas moins que Jascha Horenstein a signe, sans doute pour très longtemps, LA reference (chaque fois que je le reecoute, cela me semble encore plus evident, çà ne s’explique pas)...alors SVP messieurs les editeurs, faites quelque chose, cet enregistrement fait reellement partie du patrimoine mondial de l’humanite (j’exagère à peine...)
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