dimanche 15 mai 2011

Carmina Burana


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Carmina Burana Reviews and Opinions



8 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Les "Carmina Burana" selon Clemencic : toujours aussi renversant !, 30 novembre 2008
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Carmina Burana (CD)
Quand Carl Orff composa sa version symphonique et chorale des "Carmina Burana", il puisa dans un vaste catalogue de chants medievaux edites après leur redecouverte dans le cadre de la secularisation des couvents de Bavière au debut du XIX° siècle.
Conserves à Benediktbeuren (d’où le nom donne au recueil), ces pièces furent vraisemblablement recopiees au Tyrol ou en Carinthie au XIII° siècle, d’après des traditions principalement orales encore plus anciennes, venant de toute l’Europe.
Quelques pièces sacrees ("Plaintes mariales du Jeu de la Passion") voisinent avec des poèmes profanes (s’inspirant de l’amour, de la nature, de la destinee...) voire explicitement parodiques (une irreverencieuse "Messe des joueurs") ou immoraux, ecrits par des clercs itinerants raillant l’omnipresente influence religieuse.
Même si l’on ne doit pas les limiter à cet aspect vulgaire, la reputation de paillardise des Carmina Burana a indeniablement contribue à leur succès, sur lequel se sont penches la plupart des interprètes medievistes : Studio der frühen Musik de T. Binkley, New London Consort de P. Pickett, Boston Camerata de J. Cohen... et recemment l’ensemble Millenarium.
Dans les annees 1970, Rene Clemencic et son Consort enregistrèrent une large anthologie ici reeditee en coffret de trois CD, qui debute par de fringants airs de libations (« Bacche, bene venies »...) La desinhibition, la demesure, la causticite de cette approche font revivre les Carmina Burana avec une verve sans egale.
Ecoutez seulement « Sic mea fata canendo solo » et vous aurez un aperçu de cette audace.
Avec ses rafales de cloches, ses coups de tabor et ses menetriers hurleurs, le tonitruant « Nomen a solempnibus » demeure un absolu cauchemar de voisins de palier : ceux-ci ne seront pas davantage epargnes par l’ebranlante invective du « Procurans Odium » clame par Rene Zosso, qui le fait aussi gemir alternativement sur sa vielle à roue.
Plusieurs interpretations de certains chants sont en effet proposees, comme « Vite perdite » presente pour cornet à bouquin, bombarde et timbales en cuivre, et aussi dans une alternative flûte de berger/tambourin.
Le programme s’achève par les "chansons de l’amour malheureux", dont ce « Ich was ein chint so wolgetan » qui vous retourne le coeur par son infortunee complainte.
Mieux qu’aucun autres, Clemencic et ses acolytes ont reussi à faire revivre cette musique du Moyen-Âge, non comme on l’intellectualise dans les chaires musicologiques, mais comme elle devait sans doute être jouee au temps de ces lointaines epoques.
Le livret accompagnant le present coffret comporte le texte des chants en langue originale (Latin, vieil Allemand) sans traduction française.
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