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Elgar Falstaff, Cello Concerto etc Reviews and Opinions
1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Ce "Falstaff" fut inspire par le personnage devoye que Shakespeare avait depeint dans "Henry IV" et "The merry Wives of Windsor", 10 octobre 2010
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Elgar : Falstaff / Concerto pour violoncelle (CD)
Les quatre parties repondent à un très precis schema narratif dont la caracterisation imagee, les effets pittoresques et l’orchestration luxuriante peuvent appeler une comparaison avec les "Don Quichotte" et "Till Eulenspiegel" de Richard Strauss.
Presente au Festival de Leeds le 1er octobre 1913 sous la baguette du compositeur lui-même, ce subtil portrait musical du malicieux chevalier ventripotent, qui meurt repudie et incompris, ne rencontra pas aussitôt l’enthousiasme du public anglais.
Cette oeuvre dut attendre que Boult et Barbirolli, deux grands defenseurs de la musique d’Elgar, s’en emparent pour qu’on en reconnaisse les merites, notamment grâce aux plusieurs enregistrements qu’ils en realisèrent : un seul pour Sir John (juin 1964) mais un modèle de finesse, d’esprit, d’attachante sympathie.
Dans son troisième enregistrement (juillet 1950, août 1956 et ici en ete 1973, chaque fois avec le London Philharmonic), Sir Adrian semble plus amer, caustique, peut-être fondamentalement tragique.
Avant cette session d’octobre 1972, Boult et Tortelier avaient dejà confie le "Cello Concerto" aux micros, mais pas ensemble : le maestro avec Pablo Casals (octobre 1945) et le violoncelliste avec Malcolm Sargent (mai 1953).
Sobrement elegiaque dans l’Adagio initial, mercurien dans l’Allegro molto, en apesanteur dans l’Adagio median, puis dresse sur les pointes dans le Finale : l’archet de Tortelier apporte une elegante legèrete que le chef moustachu enveloppe dans un plantureux mais agile accompagnement.
En complement de ce CD, on trouve deux oeuvres de Haendel et Bach arrangees pour formation symphonique. Cette chatoyante parure offerte à la "Fantaisie et Fugue" BWV 537 avait fascine Richard Strauss : cette interpretation du 4 juin 1973 la fait majestueusement resplendir.
Signalons que Boult avait dejà grave cet opus à Londres en octobre 1949, mais les producteurs de His Master’s Voice ne publièrent pas le resultat.
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