Symphony 4 / Tragic Overture

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Symphony 4 / Tragic Overture Reviews and Opinions

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5.0 etoiles sur 5
Une interpretation analytique et incomparablement vivante de la 4° Symphonie de Brahms, 26 fevrier 2010
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphony 4 / Tragic Overture (CD)
Arme d’une exceptionnelle acuite d’analyse, l’interpretation de Carl Schuricht radiographie la partition et l’anime pourtant d’une constante spontaneite.
Ponctue par des vents mordants mais sans secheresse, Allegro non troppo progresse avec une implacable logique et semble toutefois s’inventer sous nos oreilles tant le chef domine le canevas polyphonique.
Affûte comme une lame, le Giocoso s’avère redoutablement virtuose, avec des violons chauffes à blanc.
La lecture glabre du Finale echappe à toute emprise emotionnelle et signait en 1962 ce qui demeure une des versions les plus personnelles de la Symphonie n°4.
Charges d’electricite, distordus d’angoisse, les climats orageux de l’Ouverture Tragique sont tout aussi hargneusement excites par l’orchestre bavarois.
Le niveau sonore est relativement faible et necessite de pousser un peu le volume de l’amplificateur pour profiter d’une prise de son claire, transparente et dynamique.
Recompense en son temps par un Grand Prix de l’Academie Charles Cros, voilà un imperissable tresor de la discographie brahmsienne.
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1 internaute sur 2 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
une version de reference, 16 decembre 2008
Par patrick Troll (france) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Symphony 4 / Tragic Overture (CD)
Vilà enfin une edition en CD de celle qui reste pour moi la plus belle interprètation de la 4eme de Brahms jamais enregistree,très superieure aux autres versions de Giulini lui-meme malgre une prise de son peu satisfaisante que la remasterisation n’a pu transfigurer.Mais peu importe ! C’est LA 4eme qu’il faut connaitre !
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Mozart - Intégrale des Sonates pour piano

Prix : EUR 71,90

Mozart - Intégrale des Sonates pour piano Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Merci Lili, 5 janvier 2011
Par Franck Roudil "franckydok" (Paris,France) - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mozart - Integrale des Sonates pour piano (CD)
Les interprètes feminins reussissent bien la musique pour piano de Mozart: Clara Haskil, Wanda Landowska, Maria Joao Pires...et Lili Kraus qui apres une traversee douloureuse de la seconde guerre mondiale,reprend une carrière
et enregistre à la fin des annees 60 l integrale des sonates de Mozart.
Partout le ton semble juste,ideal.Chaque sonate est un petit monde en soi,bien differenciee des autres.
Les couleurs de l instrument sont belles et variees,l articulation,la fluidite,la luminosite,Mozart quoi !
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5 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
lily kraus interprete ideale de mozart, 29 mai 2004
Par Jd Marchand "marchanjd" - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mozart - Integrale des Sonates pour piano (CD)
simplicite sobriete depouillement et emotion. pour moi la plus belle des interpretations de ces sonates . a conseiller sans reserve
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6 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
lili kraus et les sonates pour piano, 6 novembre 2005
Par Mme Ralambo Claude (Saint-Macaire France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mozart - Integrale des Sonates pour piano (CD)
lili Kraus, geniale interprète de Mozart: la seule ( ecoutez aussi les autres interprètes!) qui ait compris que la sonate K 545 ne se jouait pas comme si le piano etait une une machine à tricoter!Merci!
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The Americans: The Complete Recordings on Deutsche Grammophon

Prix : EUR 27,99

The Americans: The Complete Recordings on Deutsche Grammophon Reviews and Opinions

9 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Bernstein dans des oeuvres majeures du repertoire americain : un must, 6 août 2006
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Leonard BERNSTEIN dirige les compositeurs americains (CD)
Leonard Bernstein eut toujours une predilection pour la musique de son pays natal. Il en grava les oeuvres majeures dès les annees 1950, d’abord pour la RCA puis pour CBS.
Il les reenregistra pour Deutsche Grammophon dans les annees 1980 et 1990.
D’abord Charles Ives, le fondateur, dont nous entendons ici la "Deuxième symphonie", encore nourrie d’academisme et d’emprunts à la tradition romantique europeenne, ainsi que quelques pièces plus experimentales.
Mais aussi Aron Copland, dont Bernstein fut le propagateur et l’ami : la classique "Troisième symphonie", les sevères "Connotations", le celèbre et delicieux ballet "Appalachian Spring", le seduisant "Concerto pour clarinette" (avec Stanley Drucker), et des pages plus legères, teintees de folklore mexicain.
Les 3 èmes symphonies de Roy Harris et William Schuman, deux figures centrales de la vie musicale americaine, sont abordees avec zèle et ferveur.
Plus iconoclastes, le "Concerto pour violon" de Ned Rorem (avec Gidon Kremer), et "Tatoo" ecrit par David del Tredici sur une commande du Concertgebouw d’Amsterdam : oeuvre mastodontique, tentaculaire, variations teratologiques autour du 24 ème Caprice de Paganini. Stupefiant.
L’on regettera incidemment que le present coffret n’ait pas repris le propre "Concerto pour orchestre" de Bernstein lui-même, qui etait couple avec ces deux opus lors de la parution originale, et qui semble depuis devenu introuvable au catalogue.
Au demeurant, il n’est pas question de gloser sur la qualite artistique des temoignages qui sont ici compiles par DG dans cet avantageux coffret : le chef connait ces oeuvres sur le bout des doigts, les philharmonies de Los Angeles et New York en sont des interpretes aguerris, et les prises de son sont superbes.
Bref, voila un "must" pour tous les amateurs de ce repertoire, trop ignore sur notre vieux continent, et une invitation inmanquable pour ceux qui veulent le decouvrir avec le plus autorise et le plus captivant des guides.
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Schubert : Intégrale des Quatuors ? cordes

Prix : EUR 53,70

Schubert : Intégrale des Quatuors ? cordes Reviews and Opinions

4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
un ensemble d’une grande beaute, 11 janvier 2011
Par Guillaud Rollin - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Schubert : Integrale des Quatuors à cordes (CD)
Le present coffret est très complet. Il nous offre evidemment l’integrale des quatuors mais aussi quelques trios et surtout le quintette à deux violoncelles (on trouve aussi quelques fragments d’oeuvres durant parfois moins de 2 minutes qui n’ont qu’un interêt musicologique).
L’interpetation du quatuor de Leipzig presente deux caracteristiques majeures: 1) elle est plutôt intimiste, l’ensemble n’a pas la puissance symphonique des Berg par exemple, mais il parvient à soutenir l’interêt dans des passage murmures, à la limite du silence 2) la seconde caracteristique est la très grande beaute plastique qui permet ainsi d’eviter l’ennui dans les quatuors de jeunesse qui, sous des archets quelconques pourraient facilement passer pour des oeuvrettes sans grande envergure inspirees de Mozart.
Dans les derniers quatuors et le quintette, la beaute se revèle encore plus, peut être un peu au detriment de l’expression (il y a des interpretations plus bouleversantes du quatuor "la jeune fille et la mort"), mais cet hedonisme sonore se justifie dans les toutes dernières oeuvres où Schubert donne l’impression d’avoir de s’être resigne à la mort prochaine et de composer pour la posterite. Le quatuor D887 souvent neglige s’etire ici sur 50 minutes admirables, de même pour le quintette avec deux violoncelles. On pourra completer ce très bel ensemble par une version tout aussi belle de la truite avec Christian Zacharias au piano chez les même editeur.
Très belle presentation dans un coffret solide, agremente d’une notice complète. La prise de son, comme souvent chez MDG est très reussie, mais un peu reverberee, ce qui convient bien à l’esthetique du quatuor.
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Sonates pour piano Nos 1 ? 6

Prix :

Sonates pour piano Nos 1 ? 6 Reviews and Opinions

2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Les Sonates pour piano de Galina Oustvolskaïa, remarquablement interpretees par Markus Hinterhäser, 28 fevrier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Sonates pour piano Nos 1 à 6 (CD)
Galina (Ustvolskaya) Oustvolskaïa est nee à Petrograd (Saint Petersburg) en 1919. De 1937 à 1947, elle etudia à l’universite rattachee au Conservatoire de Leningrad (Saint Petersburg), où elle fut elève de Dmitri Chostakovitch (1906-1975), qui a dit d’elle : « Je suis convaincu que la musique de Galina Ivanovna Oustvolskaïa atteindra une renommee mondiale, et sera appreciee par tous ceux pour qui la verite en musique est de première importance », et qui lui ecrivit par ailleurs : « Ce n’est pas toi qui es influencee par moi, au contraire, c’est moi qui le suis par toi ». Galina Oustvolskaïa developpa un style personnel très particulier, dont elle a dit : « Il n’y a absolument aucun lien entre ma musique et celle d’une autre compositeur, vivant ou mort ». Lors de la tournee que fit Igor Stravinsky (1882-1971) en URSS en 1962 à l’occasion de « Degel », s’etonnant que cette compositrice très croyante, opposee au regime sovietique et dont on venait de lui faire entendre une oeuvre, ne soit influencee, ni pas sa propre musique, ni par celle de la Seconde Ecole de Vienne à laquelle il venait de se convertir, il declara comprendre à cet instant « ce qu’etait le Rideau de Fer ». On ne sait pas si Galina Oustvolskaïa apprecia le compliment... Bien qu’elle fut professeur de composition au Conservatoire de Leningrad, jusqu’en 1968, très peu de ses oeuvres, à l’exception peut-être de sa Sonate pour violon et piano, semblent avoir ete jouees de manière regulière en Union Sovietique. Elle est morte à Saint-Petersbourg en 2006.
La première des six Sonates pour piano, ecrite en 1947, revèle dejà une tendance aux sons frappes avec durete, contrastant etrangement avec d’autres sons qui ont souvent l’air presque perdus, decrits quant à eux par des lignes claires et simples. Le troisième des quatre mouvements de cette sonate fait songer à la quatrième « Gymnopedie », qui aurait toutefois perdu, dans des teintes menaçantes, la paisible serenite de la musique de Satie, et les durs accents du quatrième mouvement, polymetrique, rappelle de fait ceux de Chostakovitch. Les deuxièmes et troisième Sonates, ecrites respectivement en 1949 et 1952, toutes deux dominees par de longs enchaînements de noires, sont très differentes de la première. Dans la troisième, Galina Oustvolskaïa recourt à des contrastes radicaux : des moments de douceur contemplative côtoient une brutalite très âpre.
Ecrite cinq ans plus tard, la quatrième Sonate de 1957 renvoie au langage rythmique de la première Sonate. Elle est structuree en quatre mouvements, passant attacca de l’un à l’autre. Dès le debut, un cluster mysterieux, constitue de deux accords parfaits enchevêtres, l’un de la mineur, l’autre de sol mineur, precedent des accords de seconde mineure, qui surgissent sans cesse du cours paisible des croches. Dans le quatrième mouvement, Galina Oustvolskaïa, de façon pour elle tout à fait inhabituelle, s’autorise même quelques ornements, sous forme de notes trillees, pôles de douceur et de poesie.
Il fallut presque trente ans pour que Galina Oustvolskaïa presentât, en 1986 et en 1988, deux nouvelles Sonates pour piano. Oeuvre-cle, faisant un large appel aux clusters, les dix mouvements de la cinquième Sonate sont relies entre eux par un re bemol, autour duquel s’articule toute la construction lineaire de l’aeuvre. La sixième Sonate est, quant à elle, entièrement centree sur la formation de clusters.
Markus Hinterhäser, ne à La Spezia (Italie), commença ses etudes musicales en 1975 au Conservatoire de vienne, avant de suivre, à partir de 1979, les cours de Peter Lang à Salzbourg, ainsi que les masterclasses d’Elisabeth Leonskaya et Oleg Maisenberg. Il est cofondateur du Festival « Zeitfluss », qui propose des concerts de musique nouvelle dans le cadre du « Festspiele » de Salsbourg.
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Haydn : Intégrale des symphonies (Coffret 33 CD)

Prix : EUR 170,00

Haydn : Intégrale des symphonies (Coffret 33 CD) Reviews and Opinions

43 internautes sur 44 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une Integrale de reference, 17 fevrier 2009
Par H. PILA "Michel" (Grenoble) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
Ce n’est pas que vous trouverez ici et là une meilleure version d’une symphonie, non ce qui fait la force de ce coffret c’est l’incroyable couleur de l’orchestre. quand j’ai achete cette integrale il y a un quinzaine d’annee (à un prix exorbitant) je n’ai pas pu m’empêcher de l’ecouter de la première à la dernière symphonie. Dorati produit un son unique, si l’interpretation date un peu, à l’epoque ce fut une revolution. je suis tombe amoureux de cette version et j’ai ete terriblement deçu par d’autres parutions comme celle de Fischer
En tout cas dans ce coffret quelques merveilles comme la 26 (Lamentatione) Écoutez simplement la fin du mouvement lent, les vents, les vents.... ils sonnent comme dans un rêve ! si ce petit extrait ne vous convainc pas, c’est que vous avez un c½ur de pierre ! (mais alors sans doute le prix y parviendra)
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38 internautes sur 40 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Integrale historique, 15 janvier 2009
Par Eris et Dysnomia "mcstras" - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(TESTEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
Il aura fallu attendre le milieu des annees 70 pour qu’une première integrale des symphonies de Joseph Haydn voie le jour sous la baguette d’Antal Dorati. Cette integrale fut aussi la première à paraitre en CD avant que d’autres ne s’y risquent. C’est donc tout à la fois pour son aspect precurseur et pour ses reelles qualites artistiques que ces enregistrements sont devenus des references.
Dorati dirige avec beaucoup de maitrise un orchestre qui parle parfaitement la langue de Haydn et avec lequel il est en parfaite harmonie.
Pour les prises de sons les plus anciennes, on pourrait regretter une technique depassee, un souffle est parfois perceptible, elles conservent cependant un charme un peu desuet.
Cette nouvelle edition de ces symphonies en coffret très economique à l’occasion du bicentenaire de la disparition du compositeur rend cette integrale très recommandable.
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41 internautes sur 44 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
L’integrale des Symphonies de Haydn dirigee par Antal Dorati : encyclopedique demarche qui suscite admiration et enthousiasme, 13 janvier 2009
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
Au sein d’une discographie aussi riche en qualite qu’en quantite, puisqu’il grava plus de six cents microsillons dans des repertoires etonnamment varies, Antal Dorati (1906-1988) s’est notamment acquis l’admiration des melomanes pour sa vaste entreprise haydnienne menee au long des annees 1970 pour le label Decca.
Il demeure notablement le premier chef traditionnel (entendez « non-baroqueux ») à avoir enregistre l’integrale des cent quatre symphonies, sans parler des Operas, des Oratorios et des Messes...
L’agilite de sa baguette est prompte à souligner la verve de l’ecriture, que la Philharmonia Hungarica sert avec agilite et caractère.
Les phrases restent aeriens, mordants et cursifs malgre la densite sonore de l’orchestre, flattee par des captations qui honorent les techniciens du label anglais.
Certains interprètes sont certes alles plus loin dans la finesse du detail (Fricsay pour DG, Szell pour CBS...), le charme des ambiances (Beecham pour CBS, Krips pour Decca...) ou l’aplomb formel (Jochum pour DG, Klemperer pour EMI...), mais le maestro hongrois, nonobstant le respect que merite l’exhaustivite de sa demarche encyclopedique, se porte indefectiblement garant d’une fiabilite d’execution, d’une assurance stylistique et d’un plaisir de jouer que l’on ne prendra jamais en faute. Particulièrement reussies : la serie des six « parisiennes » (n°82 à 87) ainsi qu’une « Militaire » (n°100) menee tambour battant par une percussion qui ne lesine pas.
Dejà reparue dans un coffret de la collection « London », cette somme phonographique reapparaît ici très avantageusement à l’occasion du bicentenaire de la mort du compositeur.
Voilà incontestablement une aubaine à ne pas laisser passer !
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8 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
L’amour de cette musique, 11 août 2010
Par Pèire Cotó (Occitània) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
Antal Dorti, par sa capacite à integrer de nombreuses partitions (son repertoire etait d’une ampleur rarement atteinte), sa personnalite apparemment plutôt joyeuse et optimiste, son sens du rythme et du rebondissement, son amour de la musique de Haydn, etait tout indique pour realiser l’integrale des symphonies de Haydn, la première de l’histoire du disque, même s’il faut rappeler que la mort seule, en 1962, a interrompu la tentative de Max Goberman chez CBS.
Naturellement, des enregistrements des annees 70 ne peuvent pas être au fait des dernières tendances interpretatives. On peut penser qu’il n’y a pas assez de differences entre le style, les effectifs orchestraux notamment, des dernières symphonies et celui des premières. Les menuets sont bien entendu trop lents pour le goût actuel, et même davantage que ceux de pas mal d’interprètes de son epoque. Il n’y a pas assez de difference entre les Andante et les Adagio, même si globalement les mouvements lents sont pris à un tempo relativement vif, ce qui est à rapprocher des disques mozartiens contemporains de Josef Krips et pourrait correspondre à une reaction anti-romantique. En revanche, l’epoque permettait de connaître le texte veritable des symphonies, retrouve grâce à H.C. Robbins Landon, on ne retrouvera pas, heureusement, les partitions corrompues du XIXe siècle. Autre point positif, à la difference de certains grands anciens, Dorti donne leur juste place aux vents et aux timbales.
Cette integrale reste des plus reussies, on ne ressent pas l’impression de routine malgre la duree du projet, le style de Dorti est leger (malgre les effectifs) mais peut de ce fait manquer parfois du poids necessaire, ce qui est à opposer à ce que je connais de Goberman (dont j’espère sans trop y croire qu’il sera couramment disponible dans le commerce au moment où vous lirez ces lignes) qui donne à beaucoup d’oeuvres plus de grandeur.
Bien entendu on peut preferer d’autres interprètes pour telle ou telle symphonie. Je me contenterai de quelques exemples pour les oeuvres les plus marquantes.
Pour la 22 "Le Philosophe", dont Dorti donne les variantes de plusieurs mouvements (mouvements alternatifs places dans le CD 33), le premier mouvement paraît trop lent à l’oreille, mais en fait ça correspond à celui d’un Adagio, tempo indique par Haydn; Salonen, epoustouflant, en fait un Andante et on s’aperçoit qu’il a raison. Il faudrait en avertir Josef Haydn, mais on m’apprend à l’instant qu’il est malheureusement decede. Pour la 26, j’apprecie davantage Kuijken, pour la 31 Adam Fischer, pour la 61 Masur (Symphonies N° 5 & 61), pour les 30, 53 et 69, Harnoncourt Haydn : Symphonies n°6, 7, 8, 30, 31, 45, 53, 59, 60, 69, 73, 105 (Coffret 5 CD), Jerzy Maksymiuk pour les symphonies 44 à 49; vous pourrez apprecier aussi Pinnock pour toutes les symphonies Sturm und Drang, mais c’est affaire de goût.
Dans les symphonies de haute maturite, les Parisiennes sont très reussies, même si on peut preferer, dans des styles differents, Bernstein Leonard Bernstein Conducts Haydn, ou Kuijken (divers choix ou presentations, donc cherchez "haydn symphonies kuijken"), sans oublier le vieil Ansermet pour la 84 (Symphonies Parisiennes Nos. 82 - 87). Pour celles intermediaires avec les Parisiennes, Böhm Symphonies N.88, 89 & 92, contemporain, interessera au moins autant, ainsi que Jochum pour la 88 et la 91 (avec les Londoniennes), selon vos goûts Jacobs pour la 91 et la 92, sans compter Furtwängler pour la 88. Enfin pour les Londoniennes, globalement reussies, Dorti est particulièrement recommandable pour les 102, 104 et même 95, ce qui n’enlève pas leur priorite à Jochum Haydn : Symphonies Londoniennes (Coffret 5CD), voire à Shelley Les Symphonies Londoniennes, à Abendroth pour la 97 Symphonies Nos 88 & 97, à Szell pour la 98, où il egale les trois versions de Jochum.
Sans parler des integrales en cours (Fey...) ou avortees (Hogwood...), il y a des concurrents : Adam Fischer, chez Nimbus ou Brilliant Haydn - Integrale des symphonies, Dennis Russell Davies Joseph Haydn - Sämtliche Sinfonien/Limitierte 37 CD-Edition (Komplette Neuaufnahme DDD)), ou l’integrale Naxos Joseph Haydn: Symphonies, Integrale confiee à des chefs differents, allant à du très bon au correct. Quelle integrale est-elle preferable Celle de Naxos etant inegale, je precise que je n’en connais que quelques disques, je ne connais pas du tout celle de Russell Davies, mais les reactions de la critique, comme celle des commentateurs sur le site americain d’Amazon, parfois elogieuses, sont très divergentes. Comparons donc Fischer et Dorti. Pour Fischer, les symphonies les plus facilement vendables, dont les Londoniennes, ont ete enregistrees en premier, elles sont assez empâtees, ce qui n’est pas dû exclusivement à l’acoustique de la salle. Progressivement, Fischer a progresse, notamment à partir de 1994, peut-être sous l’influence des baroqueux, ce qui fait que les enregistrements les plus recents sont les plus passionnants. On ne remarque pas nettement ce problème avec Dorti, pour lequel la question des dates d’enregistrement est peu pertinente. Je propose un critère : si vous avez dejà pas mal de symphonies de Haydn, donc sans doute dejà les plus connues, Adam Fischer est envisageable, voire preferable. Si vous debutez dans Haydn, prenez plutôt Dorti.
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 Remarques sur ce commentaire (9)
6 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
l’interpretation de reference, 25 juillet 2009
Par Jd Marchand "marchanjd" - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
j’avais entendu tant de louanges à propos de cette interpretation que je craignais un peu d’être deçu. Je ne suis pas deçu mais bien au contraire, ebloui par cette interpretation "classique" certes, mais si allègre, si legère, si debordante de vie, qu’elle eclipse les autres que j’ai pu entendre.
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4 internautes sur 6 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
UN MAITRE BATISSEUR, 15 septembre 2009
Par BAGRATION "GEKKO MODO, L’AMI DES BETES" (FRANCE) - Voir tous mes commentaires(TOP 10 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
Haydn a donne à la Symphonie son architecture definitive. S’il souffre de la presence de Mozart (qui l’appelait affectueusement Papa Haydn) et de Beethoven, il est,à l’ecoute,aussi extraordinaire qu’eux.
En ce qui concerne cette integrale,le travail effectue par Antal Dorati, sa direction, son enthousiasme continuent de faire merveille. Les symphonies 26 à 65, les Parisiennes sont autant de joyaux.
Bref, on peut ymettre un peu d’argent.
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3 internautes sur 8 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
VIVE LA MUSIQUE CLASSIQUE, 16 janvier 2010
Par Thibault De Cotolendy (FRANCE) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
TRES BON PRODUIT CORRESPONDANT TOUT A FAIT A MA DEMANDE ET AU COMMENTAIRE ELOGIEUX ENTENDU SUR LA RADIO EUROPE1.
GILLES
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2 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Papa Haydn, 16 mars 2010
Par Pierrot Philippe (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Haydn : Integrale des symphonies (Coffret 33 CD) (CD)
Une interprètation classique pour le Papa de la symphonie. Rien de revolutionnaire et pourtant ça l’est.
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1 internaute sur 9 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
excellent, 31 mars 2010
Par Morello - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
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Tout a ete parfait , le delai de livraison , l’emballage et la qualite du produit , a recommander sans reserve
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Le Monde de Messiaen

Prix : EUR 41,90

Ce coffret de deux CD est la meilleure opportunité pour découvrir l'univers de l'un des plus grands compositeurs français. Non seulement la sélection est ouverte sur tous les genres qu'il a affectionnés, de l'orgue à la musique symphonique en passant par l'opéra et le piano, mais également ce parcours présente des interprétations d'époques très différentes. On passe ainsi de l'orgue de Cochereau et du Quatuor pour la Fin du temps avec au piano, le compositeur, aux extraits de l'intégrale récente de Roger Muraro, jusqu'à la beauté de l'Orchestre de Cleveland dirigé par Pierre Boulez dans la Ville d'en-Haut. La dimension historique de ce coffret est d'autant plus accentuée par un troisième disque bonus dans lequel nous entendons Olivier Messiaen longuement interviewé en 1961 sur sa création musicale. --Étienne Bertoli
Ce coffret de deux CD est la meilleure opportunité pour découvrir l'univers de l'un des plus grands compositeurs français. Non seulement la sélection est ouverte sur tous les genres qu'il a affectionnés, de l'orgue à la musique symphonique en passant par l'opéra et le piano, mais également ce parcours présente des interprétations d'époques très différentes. On passe ainsi de l'orgue de Cochereau et du Quatuor pour la Fin du temps avec au piano, le compositeur, aux extraits de l'intégrale récente de Roger Muraro, jusqu'à la beauté de l'Orchestre de Cleveland dirigé par Pierre Boulez dans la Ville d'en-Haut. La dimension historique de ce coffret est d'autant plus accentuée par un troisième disque bonus dans lequel nous entendons Olivier Messiaen longuement interviewé en 1961 sur sa création musicale. --Étienne Bertoli

Le Monde de Messiaen Reviews and Opinions

4.0 etoiles sur 5
Decouverte formidable, 13 mai 2003
Par "mattdef" - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Le Monde de Messiaen (CD)
Ce CD je l’ai ecoute avant d’aller assiter à un concert qui donnait "le quatuor de la fin des temps" afin de mieux connaitre les codes d ’O Messiean. par ailleurs, il m’a permis de comprendre d’avantage son langage afin de mieux interpreter les "Petites Esquisses"Fommidable interpretation
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La Luna

Prix :

La Luna Reviews and Opinions

4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
subliminable, 10 novembre 2000
Par BRUN d’ARTIS (Antony, France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : La Luna (CD)
Tout simplement agreable à l’oreille, certaines chansons et melodies connues sont reprises avec beaucoup d’amour qui nous transporte sur de petits nuages ....
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3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une rare beaute, 26 mars 2006
Par Un client
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decrire Sarah Brightman en peu de mot, C’est impossible, elle a un timbre pure et clair. Les chansons sont sublime avec un melande pop, et classique. La plus belle est de loin "La Califfa"
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3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Encore un superbe album!, 4 novembre 2000
Par Mme R. Joyce (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : La Luna (CD)
J’aime beaucoup cet album. J’adore : This love, La califfa, Solo con te, La luna, First of May (une belle reprise de la chanson des Bee Gees), Here with and How fare this spot. La voix de Sarah Brightman est hors du commun - elle est vraiement une des meilleures chanteuses de ce moment. Je peux conseiller les fans de Sarah Brightman, et même ceux qui la connaissent pas encore, d’acheter cet album! C’est sublime!
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2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
J’adore, 1 decembre 2009
Par Eric "Le Martien" (BOISSY LA RIVIERE France) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : La Luna (CD)
Je ne connaissais pas Sarah, il y a un an. Puis j’ai commande son album de Noël en suivant une recommendation Amazon... et depuis je n’ai jamais ete deçu.
Une voix superbe, cristalline, puissante, douce et charmante.
Sa reprise de "Hijo De La Luna" est enchanteresse et plus generalement ses reprises de titres sont toujours reussis comme "A Whiter Shade Of Pale" pour cet album.
Je ne peux que conseiller cet album et tous les autres de Sarah et n’hesitez pas à ecouter les extrais propose par Amazon.
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5 internautes sur 6 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
la plus belle voix, 1 novembre 2001
Par sylvie roy (rimouski, quebec) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : La Luna (CD)
j`aime cet album, j`adore Winter in July, La Luna, La Califfa, Hijo de la Luna, Figlio Perduto.Pour moi Sarah Brightman est la femme avec la plus belle voix au monde...!
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Aucun internaute (sur 4) n’a trouve ce commentaire utile :
2.0 etoiles sur 5
La Luna che non c’è, 4 janvier 2001
Par Someone who’d rather much see Andrea Bocelli ... (New York, NY USA) - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : La Luna (CD)
I really don’t think this album lived up to my expectations. Despite entering at #17 on our Billboard 200, I still consider Sarah an obvious #2 to my favorite singer, Andrea Bocelli. And it was because of Bocelli that I became one of Sarah’s so-called "fans," not through watching her in her ex-spouse’s "Phantom of the Opera" musical (I never even HEARD of her when I was little). I bought, like, eight or maybe NINE of her albums, including this one and counting this "Fly II" CD they sell at the La Luna world tour, and five going on six of her singles. This album does do more justice to her pretty little voice than say Dive ever did, but there are only two songs I really found listenable, namely "A Whiter Shade of Pale" and "Hijo De La Luna." The other songs just don’t cut it. And the artwork (and releasing different versions of the album with different track orders and covers so Sarah’s fans can consider them "collectibles") serves only as an excuse for Sarah to get HER name plastered everywhere while Andrea Bocelli gets treated like s**t. No more of this trend. I will always go back and listen to "Time To Say Goodbye," my first love, because that was her first REAL hit. I’m glad that after completing her not much better Luna tour, I will never have to deal with this girl being worshipped again.
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Liszt : Oeuvres Pour Piano

Prix : EUR 39,99

Liszt : Oeuvres Pour Piano Reviews and Opinions

28 internautes sur 30 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
une somme enfin rendue, 11 novembre 2010
Par discophile "lediscophile" (Montpellier, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt : L’Oeuvre pour piano (Coffret 14 CD) (CD)
cette integrale (unique avec celle plus recente de Leslie Howard qui inclut les differentes version d’une même oeuvre) nous est enfin rendue: seuls les concertos chez forlane etait disponible. Mme Clidat que l’on a surnomme Mme Liszt, est une fervente defenseur du genie proteiforme de Liszt. Les mephissto valses (et pas seulement la premières), les pièces tardives, sont joues avec poesie et un style perle, à la Française. Cela ne manque pas de panache ni de couleurs. Les grands cycles sont très bien defendu. C’est un coffret indispensable (et à ce prix !) somme du travail d’une carrière en partie rattache au compositeur Hongrois. Ce coffret complète les disques indispensables de Horowitz, Arrau, Cziffra, Bolet, Ciccolini, Brendel et Argerich.
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9 internautes sur 10 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une excellente reference, 14 janvier 2011
Par Dabon - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt : L’Oeuvre pour piano (Coffret 14 CD) (CD)
Interpretation geniale, prise de son chaleureuse et proche (1964 à 1974, de bonnes annees pour l’analogique), spectre large (excellentes basses), stereo parfaite, nous font largement pardonner quelques petits defauts : une legère "brillance" par moments (certaines frequences aigües particulières se font parfois remarquer), legère saturation parfois (pas sur tous les disques) et, coup de malchance, un court passage de la rhapsodie hongroise n°2 (2 secondes, vers la toute fin) pendant lequel le son devient tout à coup lointain et mono.
Redhibitoire Pas vraiment, et c’est pourtant un maniaque du son qui vous parle. Quand on connait l’histoire du coffret (les bobines originales n’ont ete retrouvees par France Clidat qu’en 2010, au Japon !), on apprecie plutôt que l’ensemble ait ete bien conserve.
D’autres hesiteront sur le contenu : une "integrale" C’en est une effectivement, mais qui respecte la règle suivante : pas de transcriptions, de paraphrases, juste les compositions de Liszt lui-même. A cet egard l’integrale de Leslie Howard, desormais disponible en coffret à prix abordable, supplante tous les autre projets de grande envergure.
A titre de comparaison: chez Howard, une prise de son plus moderne mais moins chaleureuse; chez Clidat une prise de son très proche et très claire, mais qui souffre un peu de l’âge (maudite saturation!). Dans les deux cas d’excellentes interpretations, mais Clidat est peut-être plus rigoureuse et Howard manque parfois un peu de mesure.
Aucun des deux ne supplante ces interpretations absolument excellentes: Nakamatsu chez Harmonia Mundi (un disque, genial Liszt: The Dante Sonata & other works), et surtout Paul Lewis pour une sonate en si d’une maîtrise, d’un raffinement, d’une energie qui n’ont d’egal que la qualite quasi unique de la prise de son!! Incontournable: Liszt: Sonate en si mineur
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14 internautes sur 16 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Homogène, 27 novembre 2010
Par Me Delaigue Lydie "Lydie D" - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt : L’Oeuvre pour piano (Coffret 14 CD) (CD)
Enfin hommage est rendu à cette excellente pianiste qui a porte la musique de Liszt au public avec une très grande ferveur. Je l’ai entendue en recital un jour de grâce et ce moment musical reste l’un des plus forts parmi ceux que j’ai vecus. Retrouver cette grande dame via la platine de cd est un bonheur rare, d’autant que le prix defie toute concurrence et que, même si comme moi on possède d’autres versions de certaines oeuvres, ça ne vaut pas la peine de se priver de cette integrale-là. Pas de faille dans ce coffret, les oeuvres beneficient toutes d’une très bonne interpretation. Le jeu de France Clidat est tour à tour etincelant, virtuose, interiorise, sans jamais d’effets mal venus. J’aime beaucoup.
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1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Villa d’Este, 1 mars 2011
Par Chantal - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt : L’Oeuvre pour piano (Coffret 14 CD) (CD)
C’est après un voyage en Italie que j’ai repris contat avec l’oeuvre pianistique de Liszt. Les jeux d’eau de la Villa d’Este, visitee à Tivoli et son buste sculpte qui temoigne de sa presence dans ces lieux magiques,ont provoque ces retrouvailles imprevues.
J’ai choisi l’interprêtation de Mme Clidat d’après les commentaires des autres amateurs et je ne suis pas deçue. Elle a change mon ecoute de ce musicien dont je m’etais eloignee à l’âge adulte. Aujourd’hui, à l’automne de ma vie, elle eclaire cette oeuvre avec une energie rayonnante qui se conjugue à la virtuosite et la delicatesse. Je l’en remercie.
Le prix du coffret est comparativement abordable. C’est dommage de devoir compter pour l’art, mais c’est comme cela pour beaucoup de gens.
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5.0 etoiles sur 5
Emotion garantie !, 25 fevrier 2011
Par Manas - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt : L’Oeuvre pour piano (Coffret 14 CD) (CD)
Ce coffret est un condense de plaisir à ecouter sans moderation. France Clidat sait reveler par son jeu la puissance ou la douceur de ce que Franz Liszt a voulu exprimer lorsqu’il a compose ces oeuvres magnifiques. Je le recommande vivement !
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8 internautes sur 13 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
pionnière et aussitôt referentielle, 24 decembre 2010
Par Gilles-daniel Percet (F) - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Liszt : L’Oeuvre pour piano (Coffret 14 CD) (CD)
Comme on l’aura attendue, cette prodigieuse reedition, pionnière et immediatement referentielle (mais sans transcriptions ni paraphrases, voir effectivement pour cela l’encyclopedique, mais moyen pianiste, Leslie Howard sur Hyperion, qui vient même encore d’en sortir un nouveau CD). Et, au-delà de l’etourdissante et si energique - encore que toujours parfaitement musicale, il faut faire attention à cela dans Liszt, car son ornementation virtuose EST souvent la substance musicale même - virtuosite (excellentes rhapsodies hongroises), ce qui ne trompe pas chez les vrais interprètes lisztiens comme c’est le cas ici, c’est le don d’une certaine poesie legendaire (je parle d’une sensibilite augmentee d’une certaine allure) dans les Annees de pelerinage (de la Vallee d’Oberman - connaissez-vous la version Horowitz à Carnegie Hall - aux Sonnets de Petrarque, en passant par la Dante Sonate). Même l’immense Cziffra, y avez-vous pense, n’a pas trop touche aux Annees de Pelerinage... Si on avait une minuscule reticence côte Clidat, c’est qu’elle reste legèrement en deça de la modernite des toutes dernières pièces, style Lugubre gondole ou Nuages gris, mais bon, touche pas à ma copine. Et comment nos minables grands labels ont-ils finalement autant neglige pareille artiste! Aller voir quand même aussi ce qu’elle a fait (toujours Liszt, majoritairement) chez Forlane, pendant que ça se trouve encore. J’ajoute que sur l’ensemble du present coffret, la prise de son est vraiment bonne pour l’epoque. Et celui qui dira le contraire est bon pour la Vallee du Doberman (deux "n", pour le chien). Bref, resumons : ce coffret merite justement en exergue ce beau vers de Petrarque (il faut lire Petrarque) ici rendu en français : Ce desir obstine, je le dois aux etoiles. Mais je retire tout ce que j’ai dit si on trouve que je fais des phrases trop longues taraudees de parenthèses franchement excessives, ah mais!
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Chostakovitch : les Quatuors ? cordes

Prix : EUR 30,24

Chostakovitch : les Quatuors ? cordes Reviews and Opinions

12 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une alternative à l’interpretation du quatuor Borodine, 4 juin 2010
Par Guillaud Rollin - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chostakovitch : les Quatuors à cordes (CD)
La discographie des quatuors de Chostakovitch s’est considerablement enrichie ces dernières annees, ce qui n’est que justice compte tenu de l’importance que ce compositeur prend dans l’histoire de la musique.
Pour autant, cet enrichissement ne me parait pas remettre en cause la reference absolue que constitue l’integrale du quatuor Borodine, createur de plusieurs quatuors du compositeur. L’interpretation du quatuor Fitzwilliam me parait constituer une alternative interessante; en effet, les Fitzwilliam (Decca ne mentionne ni les noms ni la nationalite des musiciens) ont fait pour les quatuors ce que Bernard Haitink a fait pour les symphonies: leur caractère "slave" est nettement moins audible que chez les Borodine, ils universalisent la musique de Chostakovich et l’inscrive ainsi dans la lignee de Haydn, Beethoven, Bartok etc.
La musique me parait ainsi plus accessible à nos oreilles occidentales.
Mais elle est aussi plus accessible que celle des Borodine pour une autre raison: le pauvre quatuor Borodine semble avoir ete enregistre dans une piscine, alors que Decca nous offre une prise de son superlative du temps de sa grande epoque (annees 70), j’ai l’impression que les prises de son analogiques reportees ensuite en numerique sont plus vivantes que les prises directes en numerique.
Ajoutez une presentation luxueuse, avec un livret copieux, un boitier solide et elegant, puis regardez ensuite le prix... (pour 6 disques). Il faudra des arguments solides au quatuor Prazak qui semble se lancer dans l’aventure d’une integrale pour nous convaincre.
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5 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Mieux que les Borodine !, 10 fevrier 2011
Par Burnie (Bretagne) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chostakovitch : les Quatuors à cordes (CD)
Cet avis va sans doute à contre-courant, puisque les dogmes ont la peau dure, et que les Borodine beneficient d’une aura estampillee "authentique", dès lors qu’il s’agit de Chostakovitch, ou plus generalement de musique russe... Mais le fait est que, personnellement en tout cas, je prefère globalement l’interpretation des Fitzwilliam. Voici pourquoi.
J’ai decouvert cette integrale au debut des annees 80, à peu près à sa sortie, et n’ai pas entendu, à ce jour, une plus belle version de ces quatuors, qui forment, avec ceux de Beethoven et de Bartok, l’un des plus beaux ensembles du repertoire pour cette formation. Independamment des considerations sur la prise de son, ce qui fait l’interêt des Fitzwilliam, par rapport aux autres versions que j’ai entendues, et particulièrement par rapport aux Borodine, c’est qu’ils debarrassent cette musique de tous les "slavismes" dont on se croit oblige de l’affliger, et ce parti pris, qui sans doute peut paraître un defaut, dans la mesure où cela attenue fortement le côte "âme russe" que beaucoup attendent et trouvent dans la version Borodine, permet à la musique de Chostakovitch de gagner en hauteur de vue, en distinction, et, paradoxalement, en puissance, parce qu’on quitte le côte terre à terre des Borodine pour atteindre une dimension superieure, debarrassee de tout sentimentalisme excessif, mais où la purete des timbres, la souveraine altitude des musiciens touche à l’essentiel en rendant cette musique russe universelle. On peut reprocher à cette version peut-être trop d’intellectualisme et d’esthetisme, de suavite (ça n’est pas contradictoire), et ce reproche tient sans doute pour les premiers quatuors, mais lorsqu’on atteint les derniers, qui sont aussi les plus beaux, et particulièrement le 15ème, chef-d’½uvre absolu, alors les Borodine restent attaches la glèbe, compares à la quasi desincarnation, l’abstraction atteintes par les Fitzwiliam. C’est le très haut sommet de cette integrale, inegale à mon avis, où la musique devient etheree, aerienne, où la mort parle sans emphase, jusqu’au silence, où la tristesse pure, depouillee, n’est entachee d’aucune faute de goût, aucune accentuation deplacee comme en font les Borodine, où le desespoir ne souffre d’aucune complaisance, qualite si rare, et si difficile à atteindre... C’est pour cela que j’aime les Fitzwilliam : ils allient la beaute sonore à une absence totale de vulgarite, pourtant si facile lorsqu’on veut faire "slave"... Alors, si on prefère une sensibilite plus demonstrative, on n’appreciera peut-être pas beaucoup la conception des Fitzwilliam, mais si on aime ce que cette musique a d’ancre dans le 20ième siècle, ses qualites d’abstraction, et si on cherche moins le côte anecdotique d’effets dramatiques appuyes que l’epure d’une vision qui les depasse, on adorera cette version des Fitzwilliam, qui sublime le tragique.
Pour la petite histoire, même si les musiciens du Fitzwilliam etaient bien jeunes, et s’ils n’ont pas pu enregistrer ses quatuors avant sa mort, ils ont connu Chostakovitch, qui leur a envoyes ses trois derniers quatuors à mesure qu’il les ecrivait, et ont cree ceux-ci en Grande-Bretagne. Chostakovitch a fait specialement le deplacement en 1972 pour les entendre creer le 13ème... Pour precision, c’est un quatuor anglais, forme initialement à l’Universite de Cambridge, fin des annees 60, et base à York... Il est devenu professionnel en 1971, a change les deux violonistes en 1974, les deux membres permanents etant l’altiste (Alan George), et le violoncelliste (Ioan Davies). Renseignements trouves dans le livret de l’edition vinyle originale...
Par contre, à l’heure de la redaction de cet avis, je ne connais pas encore la version du quatuor Beethoven, qui a cree la plupart de ces quatuors de Chostakovitch, version qui est donc theoriquement de reference, plus encore que celle des Borodine...
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2 internautes sur 11 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
L’integrale des Quatuors à cordes de Dmitri Chostakovitch, très bien interpretes par le Quatuor Fitzwilliam, 22 janvier 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chostakovitch : les Quatuors à cordes (CD)
Les cent dernières annees ont vu la composition de plusieurs cycles de Quatuors à cordes de très grande qualite, depuis celui d’Arnold Schönberg (1874-1951) à celui de Nicola Bacri (ne en 1961), en passant par celui d’Ottorino Respighi (1879-1936), de Frank Bridge (1879-1941), de Bela Bartok (1881-1945), de Karl Weigl (1881-1949), de Nikolaï Miaskovsky (1881-1950), de Gian Francesco Malipiero (1882-1973), d’Egon Wellesz (1885-1974), d’Heitor Villa-Lobos (1887-1959), d’Ernst Toch (1887-1964), de Bohuslav Martinü (1890-1959), de Darius Milhaud (1892-1974), de Walter Piston (1894-1976), de Paul Hindemith (1895-1963), d’Howard Hanson (1896-1931), de Richard Flury (1896-1967), d’Alexandre Tansman (1897-1986), de Marcel Mihalovici (1898-1985), de Silvestre Revueltas (1899-1940), de Randall Thompson (1899-1984), d’Ernst Krenek (1900-1991), d’Edmund Rubbra (1901-1986), de Conrad Beck (1901-1986), de Vissarion Chebaline (1902-1963), de Giacinto Scelsi (1905-1988), de Michael Tippett (1905-1998), de Benjamin Frankel (1906-1973), d’Ahmed Adnan Saygun (1907-1991), d’Elliott Carter (ne en 1908), de Vagn Holmboe (1909-1996), de William Schuman (1910-1992), d’Alan Hovhaness (1911-2000), de Donald Gillis (1912-1978), de Daniel Jones (1912-1993), de Vincent Persichetti (1915-1987), de David Diamond (1915-2005), de Mordecai Seter (1916-1994), de Milton Babbitt (ne en 1916), d’Isang Yun (1917-1995), de Richard Arnell (ne en 1917), de George Rochberg (1918-2005), de Mieczysaw Weinberg (1919-1996), de Leon Kirchner (ne en 1919), de Robert Simpson (1921-1997), d’Iain Hamilton (1922-2000), de Ned Rorem (ne en 1923), de Boris Tchaikovsky (1925-1996), d’Hans Werner Henze (ne en 1926), d’Einojuhani Rautavaara (ne en 1928), de Donald Martino (1931-2005), de Sofia Gubaidulina (nee en 1931), d’Alfred Schnittke (1934-1998), de Peter Maxwell Davies (ne en 1934), de Philip Glass (ne en 1937), de Jonathan Harvey (ne en 1939), de Boris Tishchenko (ne en 1939), de Brian Ferneyhough (ne en 1943), de Peteris Vasks (ne en 1946), de Dmitry Smirnov (ne en 1948), d’Elena Firsova (nee en 1950), de Philippe Fenelon (ne en 1952), de Wolfgang Rihm (ne en 1952), de Françoise Choveaux (nee en 1953), ou bien encore de Pascal Dusapin (ne en 1955), sans compter de nombreux chef-d’oeuvres isoles. Neanmoins, seul l’ensemble des quinze Quatuors de Dmitri Chostakovitch (1906-1975) peut rivaliser avec les monuments que nous ont laisse Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart, Ludwig van Beethoven et Franz Schubert.
C’est en 1938, peu de temps après les critiques, sevères et même menaçantes, dont il avait ete l’objet dans la presse, faisant suite à une representation de son Opera « Lady Macbeth de Mzensk » au Theâtre Bolchoï pendant laquelle Staline avait ostensiblement quitte la salle au second acte, que Dmitri Chostakovitch (1906-1975) ecrivit son premier Quatuor à cordes. Pour le compositeur, le Quatuor devint le lieu de sa sphère privee, où il conservait une totale liberte d’expression, dût-il parfois l’exercer par le biais d’un langage crypte. A ce titre, les quinze Quatuors à cordes constituent une sorte de journal intime du compositeur, ecrit tout au long de sa vie, le media privilegie de ses interrogations spirituelles.
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Vierne: Six Organ Symphonies

Prix : EUR 32,21

Vierne: Six Organ Symphonies Reviews and Opinions

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5.0 etoiles sur 5
L’integrale des « Symphonies pour orgue » de Louis Vierne, remarquablement interpretees, 12 août 2009
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Vierne: Six Organ Symphonies (CD)
Louis Victor Jules Vierne est ne à Poitiers en 1870. Atteint d’une cataracte congenitale, Louis Vierne fut opere à l’âge de six ans et recouvrit un peu de vision, ce qui fut toutefois insuffisant pour suivre des etudes dans les conditions ordinaires ; il rentra donc à l’Institut national des jeunes aveugles. Cesar Franck (1822-1890) le remarqua, et l’incita à suivre les cours au Conservatoire de Paris, dans lequel il rentra en 1890. Cesar Franck mourut peu après, et Vierne eut donc comme professeur Charles-Marie Widor (1844-1937), duquel il devint suppleant. Il sera ensuite suppleant d’Alexandre Guilmant (1837-1911). En 1900, il devint titulaire des grandes orgues de Notre-Dame de Paris, poste qu’il conservera jusqu’à sa mort. Il prit en outre en 1912 une classe d’orgue à la Schola Cantorum, etablissement cree par son ami Vincent d’Indy (1851-1931) ; parmi ses elèves, on compte plusieurs grands organistes et compositeurs, tels Alphonse Schmitt (1875-1912), Augustin Barie (1883-1915), Adrien Rougier (1892-1984), Lili Boulanger (1893-1918), Maurice Durufle (1902-1986), ou Andre Fleury (1903-1995). Il est mort à Paris en 1937, aux claviers de son orgue.
Parmi ses oeuvres majeures, on peut noter « Vingt-quatre pièces en style libre », « Vingt-quatre pièces de fantaisie », un « Triptyque » et six Symphonies pour orgue, la « Suite bourguignonne », trois Nocturnes et douze Preludes pour piano, une Rhapsodie pour harpe, une Sonate pour violon et piano, une Sonate pour violoncelle et piano, un Quatuor à cordes, un Quintette pour piano et cordes, un « Poème » pour piano et orchestre, une « Ballade » pour violon et orchestre, une Symphonie, « Les Djinns » et « Psyche », Poèmes symphoniques pour chant et orchestre sur des poèmes de Victor Hugo, « Eros », Poème symphonique pour chant et orchestre sur un poème d’Anna de Noailles, « Dal Vertice », Ode lyrique pour tenor solo et orchestre sur un poème de Gabriele D’Annunzio, ainsi que de nombreuses Melodies, sur des textes de Victor Hugo, d’Auguste de Villiers de L’Isle-Adam, de Theophile Gautier, de Paul Verlaine, de Charles Baudelaire, de Charles Leconte de Lisle, de Jean Richepin, ou bien encore d’Anna de Noailles.
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Wagner - Tristan und Isolde / Domingo · Stemme · Fujimura · Bär · Pape · Bostridge · Holt · Rose · Villazón · ROH Covent Garden · Pappano

Prix : EUR 36,36

Wagner - Tristan und Isolde / Domingo · Stemme · Fujimura · Bär · Pape · Bostridge · Holt · Rose · Villazón · ROH Covent Garden · Pappano Reviews and Opinions

8 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une très bonne surprise !, 15 septembre 2006
Par Bodin Frederic - Voir tous mes commentaires(TESTEURS)
  
(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Wagner - Tristan und Isolde / Domingo · Stemme · Fujimura · Bär · Pape · Bostridge · Holt · Rose · Villazón · ROH Covent Garden · Pappano (CD)
A regarder la distribution, on peut emettre quelques prudences. Pappano n’est pas toujours très convaincant dans Wagner, Nina Stemme n’a assurement pas la voix de Kirsten Flagstad et pour "Papy Domingo", ça semble venir un peu tard.
A l’ecoute, les reserves sur Pappano sont confirmees ; il reussit magnifiquement certains passages, mais parfois il ne semble pas avoir grand chose à dire. Au moins sait-il vraiment accompagner ses chanteurs.
Nina Stemme se jette dans Isolde à corps perdu, avec bien sûr ses moyens mais aussi une fascinante palette vocale. Elle confirme là sa passionnante Isolde actuelle, bien plus captivante que le bloc propose par certaines grandes gueulardes contemporaines.
Pour Placido Domingo, on retrouve bien sûr un aigu serre et nasal (mais sans grand changement depuis des annees), une certaine prudence dans les passages tendus, mais la même expressivite et parfois une douceur qui font vraiment exister le personnage.
La suite ne decoit pas : Olaf Bär qu’on a plaisir à retrouver aussi engage, la grande Fujimara qui propose une Brangäne charnelle et très theâtrale (et ce n’est pas pejoratif), enfin le somptueux Marke de Rene Pape dans une memorable leçon de chant, avec des piani impalpables et une vraie douleur.
Grand luxe pour les petits rôles, Villazon et Bostridge, qui n’etaient pas vraiment necessaires ici.
Dommage donc que la direction ne soit pas plus fouillee. Hormis cela, une très bonne surprise.
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1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Pour le phenomène Domingo !, 21 avril 2011
Par Roger Dominique Maes "dit Dominique" (Bruxelles) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Wagner - Tristan und Isolde / Domingo · Stemme · Fujimura · Bär · Pape · Bostridge · Holt · Rose · Villazón · ROH Covent Garden · Pappano (CD)
Richard Wagner : "Tristan und Isolde", Pappano, Orchestra of the Royal Opera House, studio 2005, 3 CDs EMI plus un CD-ROM.
Je sais que ce commentaire va faire double ou triple emploi avec les deux autres, très complets, consacres à ce coffret, mais je ferai court.
Direction engagee de Pappano, sans beaucoup d’etats d’âme mais efficace, avec un orchestre qui sonne franc; une Isolde plus vengeresse qu’amoureuse (Nina Stemme), mais vocalement irreprochable; une Brangäne,(Mihoko Fujimura) qui, avec beaucoup de qualites, manque un peu de rondeurs vocales : on attend une nourrice maternelle et consolatrice, pas une copine de chambree.
Rene Pape, lui, EST le roi Marke : stabilite, puissance, timbre, il a tout, avec l’emotion virile d’un roi jeune, pas d’un vieillard cacochyme, et la capacite d’ouvrir le tunnel que representent souvent les plaintes du roi à la fin du II° acte.
En dehors de cela, ce qu’on attend,(et un peu au tournant, avouons-le !) c’est Domingo. A première oreille, comme on dit à première vue, on n’entend que les defauts, accent, elocution nasillarde, instabilite, manque de sensualite, puis on se souvient qu’en 2005, il a soixante quatre ans, et on remarque que le souffle reste puissant, l’engagement intact, que le vibrato est minime (à cet âge-là, c’est incroyable !), que le metier, un metier unique, supplee à tout, et on salue bien bas. De plus, on souhaiterait à bien des Tristan trentenaires (Ian Storey, Robert Gambill, Clifton Forbis et autres) d’avoir en partage les "restes" de ce sexagenaire.
Sans bouleverser, ni même ajouter grand chose à la discographie de Tristan, une version qui est à connaître.
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6 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Une belle version, 29 janvier 2009
Par jacqueslefataliste (Albi, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Wagner - Tristan und Isolde / Domingo · Stemme · Fujimura · Bär · Pape · Bostridge · Holt · Rose · Villazón · ROH Covent Garden · Pappano (CD)
De Tristan und Isolde, je possède six versions : Karajan 1952 (Golden Melodram), Furtwängler (EMI), Böhm (DG), Karajan 1972 (EMI), Kleiber (DG) et enfin celle-ci.
Toutes sont de haut niveau mais aucune n’est rigoureusement parfaite et celle-ci presente les qualites et les limites suivantes:
- Placido Domingo, d’abord, est l’un des meilleurs Tristan : sa prononciation de l’allemand n’est pas parfaite, mais sa voix (même un peu usee par les ans) est une benediction et son incarnation est vraiment prenante sans jamais être brutale. Il me semble donc globalement preferable à Ludwig Suthaus, Wolfgang Windgassen, Jon Vickers ou Rene Kollo. Il n’y a que le fabuleux Ramon Vinay (Karajan 1952) que je placerais vraiment devant lui.
- Nina Stemme, ensuite, est une Isolde imparfaite mais très honorable et globalement bonne. Cette chanteuse a à priori la voix ideale pour le rôle : à la fois puissante et pourtant lumineuse et feminine, ce qui lui evite aussi bien la froideur de Kirsten Flagstad (Furtwängler) que la durete de Birgit Nilsson (Böhm) ou les limites de Helga Dernesch (Karajan 1972). Mais sa voix souffre malheureusement d’un vibrato souvent trop prononce (notamment à la fin des Actes II et III), ce qui gâche un peu certains passages, dont le Liebestod final. De plus, son incarnation pourrait parfois être plus engagee encore. Pour ce qui est de la pure beaute vocale, je prefère donc Margaret Price (Kleiber) et pour ce qui est de l’incarnation, je prefère Martha Mödl (Karajan 1952). Mais Nina Stemme n’en est pas moins une bonne Isolde.
- Mihoko Fujimura est une très bonne Brangäne : sans avoir le charisme (ni la prononciation) d’une Christa Ludwig (Böhm et Karajan 1972) ou d’une Brigitte Fassbaender (Kleiber), sa voix et son incarnation sont neanmoins très convaincantes.
- Olaf Bär est, lui aussi, un très bon Kurwenal : sans avoir tout à fait le charisme de Hans Hotter (Karajan 1952) ou de Dietrich Fischer-Dieskau (Furtwängler et Kleiber), il est neanmoins superieur à Eberhard Waechter (Böhm) ou Walter Berry (Karajan 1972) et sa voix et son incarnation sont magnifiques.
- Rene Pape est un excellent Roi Marke : voix et incarnation splendides, il est selon moi l’egal de Lubwig Weber (Karajan 1952) ou de Josef Greindl (Futwängler) et je le prefère nettement à Martti Talvela (Böhm) ou Karl Ridderbusch (Karajan 1972). Il n’y a que Kurt Moll (Kleiber) que je placerais un peu devant ou plutôt un peu à part en raison de sa voix si riche et profonde et de son incarnation bouleversante.
- enfin l’orchestre du Royal Opera House et la direction d’Antonio Pappano sont de très heureuses surprises : l’orchestre est souple, fin et beau et la direction de Pappano, sans être aussi inspiree que celle de Kleiber ou de Karajan 1952, ni aussi profonde que celle de Furtwängler, n’en est pas moins très seduisante : constamment claire et ductile, latine, et evitant toute lourdeur sans jamais manquer de puissance.
Pour finir, si je devais absolument classer ces enregistrements (qui sont tous de très haut niveau, ce qui veut dire, je le rappelle, qu’aucun n’est mauvais et qu’ils sont souvent très complementaires), voici l’ordre que je choisirais probablement : 1) Karajan 1952 (pour le couple et la tension, qui sont vraiment exceptionnels, hors norme) ; 2) Böhm (malgre la direction un peu trop brutale et la durete de Nilsson) ; 3) Furtwängler (pour la direction profonde, tragique, mais Flagstad est ici enregistree trop tard et Suthaus n’est pas assez charismatique) ; 4) Pappano (pour l’ensemble, qui est sans defaut serieux et tellement agreable à entendre) ; 5) Kleiber (pour la direction enflammee et les chanteurs, excepte Rene Kollo dont la voix est fatiguee et globalement peu seduisante) ; 6) Karajan 1972 (à cause d’un certain manque de tension, des limites de Dernesch et de la voix de Vickers, que je n’aime pas beaucoup).
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 Remarques sur ce commentaire (3)

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10 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Un grand "peplum" à La Scala de Milan !, 15 decembre 2009
Par Lamouche Jean-Luc (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Verdi - Aida (DVD)
Ce double DVD nous livre une captation "live" de l’opera Aida (de Verdi) à la Scala par la TV italienne, en decembre 2006. Plus precisement le 7 decembre, lors de l’ouverture de la saison lyrique de ce grand theâtre : c’est la "prima", en presence d’eminentes personnalites - notamment politiques - dans les loges centrales des grands balcons.
C’est le celèbre Franco Zeffirelli qui a produit et mis en scène ce spectacle impressionnant, avec des moyens quasi-hollywoodiens : ce grand "peplum" nous fait notamment penser au film "Cleopatre" (du debut des annees 60). Les images sont très belles, très soignees, avec notamment des superpositions (comme incrustees) très esthetiques.
Le "maestro" Riccardo Chailly mène son equipe au triomphe ce jour-là. D’abord, le magnifique orchestre de La Scala, d’une ampleur extraordinaire dans les "forte" et d’une grande douceur dans les moments plus intimistes (entre Aida et Radames essentiellement). Ensuite, les chanteurs interprètes : notre Roberto (Alagna) national, très bon; mais aussi la mezzo-soprano hongroise Ildiko Komlosi (Amneris), particulièrement emouvante; Carlo Guelfi (le roi ethiopien Amonasro) et Giorgio Giuseppini (le grand-prêtre Ramfis), tout à fait convaincants.
Quelques bemols cependant, tournant - selon moi - autour de la performance de Violeta Urmana (soprano très connue, d’origine lithuanienne) dans le rôle titre. S’il est incontestable qu’elle a l’etoffe d’une soprano dramatique verdienne, elle peine souvent dans les aigus (metalliques, parfois à la limite du cri); de plus, ses "pianissimi" ne sont pas assez marques (peu de notes "filees"). Enfin, a-t-elle vraiment le physique du rôle Mais, elle n’est pas la seule sur les scènes lyriques, me direz-vous...
Enfin... Dans l’ensemble, cette production est une vraie reussite. Le public d’ailleurs ne s’y est pas trompe.
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5.0 etoiles sur 5
PRES DE TROIS HEURES D’ENCHANTEMENT, 31 août 2011
Par Espinosa - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Verdi - Aida (DVD)
- La musique d’un Verdi en fin de carrière de plus en plus aboutie. Il allie la vigueur des ch½urs magnifiques, les chants martiaux, les chants d’amour et la douceur du final dans le tombeau rythme par les incantations au Dieu PTAH. On se demande comment on peut coordonner tant de beaute entre l’orchestre, dont les trompettes, les ch½urs et les solistes le tout donnant des moments sublimes, surtout à la fin de 1er acte. Le second acte est magnifique, avec en plus les ballets.
- La mise en scène est grandiose, hollywoodienne si on veut, mais elle s’accorde tellement au sujet : l’Égypte des Pharaons. Petite reserve pour la scène finale où ils chantent, par moment, à plus d’un mètre de distance alors qu’ils vivent leurs dernières minutes.
- les costumes sont somptueux dans l’ensemble. Une reserve pour les solistes, qui, il faut l’admettre ne sont pas tous des top models. Amneris aux robes surchargees qui ont tendance à l’alourdir, mais ses perruques et ses bijoux sont vraisemblables. Surcharge aussi pour Radamès aux 2 premiers actes, qui aurait supporte une tunique plus courte et un haut qui l’engonce moins, le tout dans des teintes qui le noient dans le decor. En simple tunique dans les 2 derniers actes et sobrement coiffe, on peut comprendre que deux femmes se le disputent ! Quant à Aîda, ses voiles et robes aux couleurs affreuses dans les deux premiers actes ne l’affinent guère. Les macarons de sa coiffures l’enlaidissent et la vieillissent au point qu’on se demande si elle est l’aimee de Radamès ou sa mère. Dans le 4e acte, quand il chante "mourir si belle ;;" malgre l’obscurite on a du mal à y croire.
- l’interpretation est impeccable dans l’ensemble : Amneris, Amonestro, le grand prêtre. Pour Radamès, c’est du Roberto Alagna, avec toute sa maîtrise, sa voix magnifique, sa façon de chanter et ses qualites de comedien. Il arrive à couvrir les ch½urs et l’orchestre, puis passe à la douceur dans le final. Pour Aîda je serai un peu plus reservee. Elle aussi couvre l’ensemble par la puissance de sa voix, mais par moment elle n’a pas la purete cristalline d’une soprano.
Reserves aussi pour les applaudissements. J’aurais donne les même points à Amneries, Aïda et Radamès. Le public milanais a acclame Zeffirelli, les ballets, mais les interprètes sont passes au second rang, sauf Violetta Urmana qui n’a pas ete meilleure que les autres.
Ces quelques reserves, visibles dans le DVD ne devaient pas être perceptibles à la Scala, donc, dans l’ensemble il merite d’être apprecie.
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5.0 etoiles sur 5
UNE AIDA SOMPTUEUSE, 27 fevrier 2011
Par Michel Rossignol - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Aida [Blu-ray] [Import anglais] (Blu-ray)
Une Aîda somptueuse, comme on aimerait en voir souvent - On aime ou on aime pas les decors somptueux, les riches costumes, la nombreue figuration, mais on a vraiment l’impression d’être en Egypte à l’epoque, celà nous change des sois-disant "metteurs en scène" qui bafouent les oeuvres en voulant les placer dans un complexe moderne !!! La distriution est royale : Alagna est très très bon la voix sonne bien et bien projetee - Urmana merite son triomphe final et la mezzo est parfaite, un bemol pour le Baryton Guelfi qui n’a pas la noirceur ni le volume requis - Quand à ce disque BLU-RAY, l’ayant visionne sur un homme cinema haut de gamme et sur un televiseur de 160 cm c’est un pur bonheur, un pique et rendu d’image inimaginable, le son est d’une verite epoustouflante et la stereo en "plan large" est bien definie, bref j’ai ete scotche sur mon canape sans interruption pendant toute la duree de l’opera !!!
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6 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
cinemascope, 27 octobre 2009
Par Hanrion Pierre (france) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Verdi - Aida (DVD)
Mise en scène tres hollywoodienne du vieux Zefirelli. Une Aïda moyenne et Alagna mal mis en scene. Decors très (trop) riches et scenographie typee peplum. Mise en image particulière de la Rai.J’ai eu l’occasion d’assister à une representation à la Scala de cette production mais sans Alagna ( son remplaçant dont je tairai le nom etait tres mauvais)et le spectacle semblait bien meilleur qu’en video.
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Trio in a Minor / Prelude, Marine & Chansons

Prix : EUR 66,30

Trio in a Minor / Prelude, Marine & Chansons Reviews and Opinions

1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
En particulier, pour « Prelude, Marine et Chansons », 29 decembre 2008
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Trio in a Minor / Prelude, Marine & Chansons (CD)
Joseph-Guy Ropartz est ne à Guingamp (Côtes d’Armor) en 1864. Orphelin dès l’adolescence, il entre au Conservatoire de Paris, où il se lie d’amitie avec Alberic Magnard (1865-1914), et où il est l’elève de Theodore Dubois (1827-1924) et de Jules Massenet (1842-1912), avant d’approfondir ses etudes musicales avec Cesar Franck (1822-1890). Il prend en 1894 la direction do Conservatoire de Nancy, où il effectue un travail remarquable pour le renouveau de la vie musicale de la ville, et impose, outre les grands classiques (il donnera, notamment, la première execution en France de la « Passion selon Saint Jean » de Jean Sebastien Bach), ses contemporains, entre autres Edvard Grieg (1843-1907), Gabriel Faure (1845-1924), Henri Duparc (1848-1933), Vincent d’Indy (1851-1931), Ernest Chausson (1855-1899), Claude Debussy (1862-1918), Charles Koechlin (1867-1950), Florent Schmitt (1870-1958), Georges Enesco (1881-1955), son ami Alberic Magnard, ainsi que lui-même... et cède regulièrement sa baguette à Massenet, Faure ou d’Indy. Il prends en 1919 la succession de Hans Pfitzner (1869-1949) à la tête du Conservatoire de Strasbourg, où il se montrera l’ambassadeur de la musique europeenne contemporaine dans cette ville de nouveau rattachee à la France. Il se retire dans sa propriete de Lanlou (Côtes d’Armor) en 1929, où il s’eteindra en 1955. Ropartz fit beneficier de son appui de nombreux interprètes, notamment le violoniste et compositeur Eugène Ysaÿe ou le jeune chef d’orchestre Charles Munch et, jusqu’à la fin de sa vie, il se penchera sur des musiciens aussi varies qu’Albert Roussel (1869-1937), Maurice Ravel 1875-1936), Igor Stravinsky (1882-1971), Darius Milhaud (1892-1974), Francis Poulenc (1899-1963), Olivier Messiaen (1908-1992), ou bien encore Pierre Boulez (ne en 1925).
Son oeuvre aborde tous les genres, de la melodie à la musique de chambre, de la musique symphonique à la musique religieuse, en passant par le Ballet et la musique dramatique. Parfois reduit à tort à un disciple de Cesar Franck, bien que l’influence de ce dernier soit manifeste dans ses premières oeuvres, comme son premier Quatuor à cordes (1893) ou sa première Symphonie (1895) par exemple, ou considere, de façon pejorative, comme un musicien « regionaliste » (comme chez beaucoup de compositeurs de la même epoque, qui creent des Ecoles « nationales » ou « regionalistes », cette dimension existe aussi chez Ropartz, en particulier dans sa musique religieuse et dans son unique Opera « Le Pays »), Guy Ropartz est en realite un compositeur ouvert, comme on l’a vu, à tous les aspects de la creation musicale de son temps, qui a toujours conserve une personnalite aux facettes multiples, et dont la creativite en fait l’un des grands compositeurs français de la fin du dix-neuvième et de la première moitie du vingtième siècle.
On doit au Quintette Instrumental de Paris fonde par le harpiste Pierre Jamet d’avoir suscite une veritable moisson d’aeuvres remarquables de la part de compositeurs français de l’Entre-deux guerres, tels Gabriel Pierne (1863-1937), Charles Koechlin (1867-1950), Albert Roussel (1869-1937), Jean Cras (1879-1932), et Guy Ropartz. Le « Prelude, Marine et Chansons » pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe, ecrit en 1928, est un miraculeux compromis de concision, de sobriete et de plenitude. L’unite de la composition resulte de la parente des thèmes entre eux, dans la similitude de leur contour melodique de leur harmonie et de leur rythme, et non pas de la transformation d’une même cellule à la manière de Cesar Franck. Cette uniformite de ton est favorisee par le recours frequent à la modalite, et à des formes melodiques pentatonique tels que la musique traditionnelle bretonne en foisonne. Ropartz n’utilise pas à proprement parle de motifs tires de la tradition populaire ; comme Ralph Vaughan Williams (1872-1958) en Grande Bretagne, ou Bela Bartok (1881-1945) en Hongrie, il invente un « folklore imaginaire ». Le thème principal du Prelude est centre autour du pôle si, et evolue graduellement, emaille de surprises harmoniques, du mineur vers le majeur. « Marine » est une aquarelle en demi-teintes, dont la discretion se renforce des sourdines aux archets. « Chansons » contraste avec les deux premières pièces par sa vigueur rythmique ; trois chansons d’intonations populaires se succèdent. Si la troisième, en mib majeur, se distingue par une modulation très affirmee à la sous-dominante caracteristique des tournures celtiques, en realite, seule la seconde, en mode dorien, est effectivement empruntee au folklore breton.
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