mercredi 13 avril 2011

Mahler: 10 Symphonies


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Mahler: 10 Symphonies Reviews and Opinions



5 internautes sur 5 ont trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
ideal comme première integrale, 27 octobre 2010
Par Jean Marc Ferrarini "JMF 46" (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mahler : Symphonies (Coffret 10CD) (CD)
sauf à vouloir absolument du son numerique, auquel cas je recommanderais plutôt Bertini...lors de leur parution en microsillon (fin des annees 60 debut des 70) les Mahler de Kubelik ne s’etaient pas imposes, la critique les considerant comme trop "timides" et leur preferant l’integrale Haitink (qui reste une reference aujourd’hui, à juste titre) voire Solti (qui a moins bien vieilli, me semble t’il) en fait, quand on a connu les microsillons et qu’on reecoute ces interpretations en CD on se rend compte qu’elles etaient plus ou moins trahies par la gravure d’epoque (contrairement à Haitink et Solti qui etaient aussi bien servis que la technique le permettait) on peut alors juger sur pièces le travail de Rafael Kubelik et de l’orchestre de la Radio Bavaroise et on se rend compte que cela reste une des quatre ou cinq plus belles integrales Mahler à ce jour, ni plus ni moins...disons que ce qui caracterise du debut à la fin le travail de Kubelik c’est avant tout sa fidelite au texte, son desir de capter un maximum de composantes specifiques de cette musique (la nostalgie, l’amour de la nature, les reminiscences de musiques populaires et de danses traditionnelles mais aussi le grotesque et le sarcastique) et de faire entendre un maximum de details tout en evitant (même s’il n’y parvient pas toujours) de perdre de vue l’architecture d’ensemble. Il ne faut pas oublier que certaines de ces symphonies etaient peu ou pas jouees à cette epoque, et que Rafael Kubelik faisait souvent un travail de pionnier, ce qui explique qu’il est parfois moins à l’aise avec l’architecture de certains mouvements extrêmement complexes (premier mouvement de la troisième, finale de la sixième, Andante initial de la neuvième) que certains chefs d’aujourd’hui, de même que son orchestre est parfois pousse à ses limites, avec des sonorites assez dures (les cuivres en particulier) mais au moins ils jouent juste (ce qui n’etait pas toujours le cas à l’epoque...) et je trouve pour ma part que ces couleurs parfois un peu vertes vont bien mieux à la musique de Mahler que la recherche systematique du "beau son". Côte vocal, çà va du correct au transcendant, les solistes les moins connu(e)s n’etant pas forcement les moins convaincant(e)s; certaines symphonies avaient ete considerees au moment de leur parution comme des references (la Titan, la resurrection) et continuent à occuper une place plus qu’honorable dans la discographie, d’autres moins "cotees" se revèlent excellentes (la quatrième, extrêmement attachante, la cinquième d’une lisibilite exemplaire, la septième moderement nocturne mais corrosive comme le vitriol et tranchante comme l’acier, la huitième grandiose et fervente à la fois...) et d’autres considerees comme plus ou moins ratees au moment de leur parution comportent tout de même de très beaux moments (la troisième regorge de moments delectables malgre les difficultes à maitriser l’architecture d’ensemble, la sixième est tranchante et engagee mais parfois trop rapide et idem pour l’architecture, le deuxième mouvement de la neuvième est d’une justesse de ton exemplaire par rapport à l’inspiration populaire, c’est vraiment un ou plutôt des "Laendler" pur fruit pur sucre...) en tout cas rien de deshonorant par rapport à ce qui se faisait (et surtout à ce qui s’est fait depuis...) au final bilan plus que positif, et quasi ideal pour une première approche (comme Haitink) quitte à approfondir secondairement pour les symphonies "difficiles" (sixième, neuvième) que d’autres chefs ont davantage maitrisees ulterieurement. A signaler egalement que le label Audite a publie un certain nombre de "live" de ces symphonies par les mêmes qui sont parfois très differents (la cinquième de 1981) et ponctuellement preferables (la troisième).
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4 internautes sur 9 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Mahler et Kubelik, 14 mars 2009
Par discophile "lediscophile" (Montpellier, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Mahler : Symphonies (Coffret 10CD) (CD)
Mis à part les versions isoles de Walter et Klemperer (les deux versants d’une même montagne, les deux fils spirituels de Mahler), cette somme est indispensable a tout Malherien. Les tempos sont soutenus, avec des elans irresistibles sans jammais verser dans le pathos (comme le fait s’une manière sublime Bernstein chez Sony et Deutche Gramophon). Toute la Vienne du debut du siècle est là.
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