Prix :
Ballade Reviews and Opinions
1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Des oeuvres importantes de Koechlin, bien interpretees, 29 decembre 2008
Par JRL (France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Ballade (CD)
Charles est ne à Paris en 1867. Reçu à l’École polytechnique en 1887, la maladie l’obligea à interrompre ses etudes ; il entra alors au Conservatoire de Paris, où il fut l’elève de Cesar Franck (1822-1890), de Jules Massenet (1842-1912), de Gabriel Faure (1845-1924), d’Antoine Taudou (1846-1925) et d’Andre Gedalge (1856-1926). En compagnie de Florent Schmitt (1870-1958) et de Maurice Ravel (1875-1937), il fonda en 1909 la Societe musicale independante, dans le but de promouvoir la musique contemporaine. Son « Traite de l’orchestration » en 4 volumes (1935-1943), qui traite en particulier du melange des couleurs et des nuances et a fait dire au compositeur et chef d’orchestre Heinz Holliger (ne en 1939) qu’il est un « alchimiste des sons », reste, aujourd’hui encore, un ouvrage de reference. Koechlin est mort à Canadel (Var) en 1950.
Parmi ses oeuvres principales de Koechlin, dont le catalogue comprends plus de deux cents numeros d’opus, on peut mentionner « Paysages et Marines », « Les Heures persanes », « L’Ancienne Maison de campagne », « Les Chants de Kervelean », ainsi que neuf Sonatines pour piano, deux Suites et quatre Sonatines pour piano à quatre mains, « Les Chants de Nectaire » pour flûte seule, dix Sonates (violon et piano, alto et piano, violoncelle et piano, flûte et piano, deux pour clarinette et piano, hautbois et piano, cor et piano, basson et piano, et deux flûtes), un Trio pour cordes ou pour instruments à vent, trois Quatuors à cordes, trois Quintettes, trois Septuors, dont « Paysages et Marines » pour flûte, clarinette, quatuor à cordes et piano, « L’Album de Lilian pour soprano (ou tenor ou clarinette), flûte/piccolo, clavecin, piano et ondes Martenot, trois Symphonies, dont « The Seven Stars’ Symphony », plusieurs Poèmes symphoniques, dont « Le Buisson ardent » d’après Jean-Christophe de Romain Rolland, « Le Docteur Fabricius » d’après une nouvelle de Charles Dollfus, « Le Livre de la Jungle » (« La Course de printemps », « La Meditation de Purun-Baghat », « La Loi de la Jungle » et « Les Bandar-Log ») d’après Rudyard Kipling, « La Cite nouvelle, rêve d’avenir » d’après H.G. Wells, « Vers la voûte etoilee », « Sur les flots lointains », « Les Eaux vives » pour l’Exposition Universelle de 1937 à Paris, plusieurs musiques de ballet ou de scène, ainsi que de nombreuses melodies sur des poèmes de Charles d’Orleans, d’Andre Chenier, d’Heinrich Heine, d’Auguste de Villiers de l’Isle-Adam, de Theodore de Banville, de Leconte de Lisle, de Charles Baudelaire, de Paul Verlaine ou bien encore de Paul Claudel.
« L’Ancienne Maison de Campagne » Op. 124 a ete composee en 1932-1933, et se rapporte à des vacances passees, alors qu’il etait encore enfant, à Wädenswil, au bord du lac de Zurich, dans la propriete de son grand-père. Parvenu au seuil de la vieillesse, Koechlin jette un regard amuse, d’une nostalgie discrète, sur l’univers de son enfance. Cette suite est egalement empreinte d’un intense sentiment de la nature. Cette dernière apparaît aureolee du merveilleux dont l’imagination enfantine possède le secret, et dont la cle n’a pas ete perdue par l’artiste devenu adulte. Par exemple, « Matin dans les bois » transfigure un modeste bois en jungle impenetrable, où l’on entend des fusees d’arpèges en bitonalite qui suggèrent l’agitation de ses redoutables habitants, entrevus dans la penombre d’une vegetation luxuriante... peut-être à l’origine de l’attrait mysterieux qu’exercera plus part « le livre de la jungle » sur le compositeur. « En ramant sur le lac » tire egalement de la bitonalite un effet visuel suggestif, de même que les septièmes et neuvièmes à vide de la « Ville Fontaine » qui offrent une contrepartie sonore translucide et glaciale à son eau « profonde, cristalline et très froide ». Sur ces harmonies flottent des lambeaux melodiques en atonalite, à la manière d’une brume entrevue comme dans un rêve. « La leçon de piano », avec sa parodie des sonatines de Clementi, fait preuve d’un humour « satiste » ; la leçon s’interrompt sur de lumineuses harmonies, lorsque l’elève detourne son attention vers la vraie musique : celle de la nature du dehors. Quant à « La veille du depart », elle mêle l’angoisse du depart à la serenite du ciel, avec le mouvement immobile de ses nuages...
Aidez d’autres clients à trouver les commentaires les plus utiles
Ou acheter
Vous pouvez acheter ce Ballade sur amazon . Au moment ou ils comprennent la livraison gratuite et de ce que je peux dire quand on compare les prix avec d'autres marchands en ligne, Amazon ne ont actuellement la meilleure affaire surtout avec l'option de livraison gratuite. Cliquez ici pour lire plus.