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Piano Concertos Reviews and Opinions
4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Ca valait la peine de faire le voyage, 17 novembre 2007
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Piano Concertos (CD)
Dans un contexte historique de "Guerre froide", Byron Janis fut un de ces artistes americains qui participèrent au rapprochement culturel entre les Etats-Unis et l’URSS.
A la suite d’un triomphal concert à Moscou en 1960, la firme Mercury souhaitait venir graver quelques disques sur place.
Malgre diverses complications logistiques et politico-administratives, le projet put enfin aboutir deux ans plus tard, à l’occasion d’une nouvelle invitation de Janis sur le sol russe.
La tournee de sept semaines s’inaugura le 13 mai 1962 dans la Grande Salle du Conservatoire Tchaïkovsky et fut acclamee par le public, parmi lequel Emil Gilels et Vladimir Ashkenazy qui dira qu’il n’avait jamais entendu Prokofiev joue si brillamment.
Les presents enregistrements furent captes le mois suivant, et l’on ne peut en effet qu’admirer une telle aisance digitale, acquise dans la classe de Josef et Rosina Lhevinne, ainsi qu’un brio digne de Vladimir Horowitz avec qui il avait etudie pendant trois ans.
Le fougueux Concerto n° 1 de Rachmaninov, dejà splendidement grave en 1957 avec Fritz Reiner pour la RCA, trouve ici un galbe, une franchise d’attaque, une nettete de decoupe qui se collettent à une farouche Philharmonie de Moscou, dirigee à la hache par Kiril Kondrachine.
La saveur agreste et capiteuse de l’orchestre russe est encore accentuee par une prise de son sculpturale qui fait jaillir une des lectures les plus eruptive qu’ait connu cet opus.
En complement de ce programme euphorisant, les pièces de Prokofiev et Pinto mettent à nu la velocite stupefiante du virtuose pennsylvanien, tandis que les Variations de Schumann et la Romance de Mendelssohn revèlent une sensibilite qui confirme ce commentaire de Gilels : « il vit complètement dans les sphères de la musique, et il fait chanter le piano ».
Detail pour les melomanes nostalgiques : la parution originale de cet album avait reçu le Grand Prix du Disque, et c’est cette version de la celèbre cadence du Concerto n° 1 qui fut utilisee dans le generique de l’emission litteraire "Apostrophe".
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2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
... vous avez dit romantique , 10 mars 2008
Par MESNIER NATURE Nicolas "LE DISCOPHAGE" (Besançon, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Piano Concertos (CD)
Le style incisif et lyrique de Kondrachine convient très bien à Rachmaninov en le sortant des habituelles versions commerciales ultra-romantisantes. La motorique et l’ironie constantes de Prokofiev - mais aussi son lyrisme - sont eux aussi en parfaite adequation avec les couleurs parfois acides de l’orchestre philharmonique de Moscou. Byron Janis possède à la fois la legèrete et la puissance necessaires à ces deux partitions sans faire un sort à chaque note. La prise de son rejoint cette symbiose avec les interprètes. Le complement de piano solo n’apporte rien à la gloire de cet enregistrement (à noter toutefois une imposante Toccata de Prokofiev). Un seul regret : que n’ont-ils enregistre le 4è de Rachmaninov et les autres de Prokofiev !
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