mardi 26 avril 2011

Sibelius : Symphonies 1 - 7


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Sibelius : Symphonies 1 - 7 Reviews and Opinions



1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Sibelius vivait encore quand Anthony Collins enregistra ce cycle entre le 21 fevrier 1952 et le 27 janvier 1955..., 26 octobre 2010
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Sibelius : Symphonies 1 - 7 (CD)
...pour Decca et ici reedite sous licence par Beulah. La collection Eloquence le propose aussi en deux albums.
Historiquement, presque la première integrale, seulement precedee par Sixten Ehrling, qui ne saurait certes rivaliser avec la faramineuse prise de son que Kenneth Wilkinson realisa au Kingsway Hall.
Cette flagrante captation renforce l’impact physique du London Symphony et apporte matière, volume et ampleur à ces oeuvres qui s’animent en plein relief.
Les fidèles micros trahissent aussi quelques phrases approximatifs, inevitable revers des energiques interpretations conduites par le chef anglais.
Rien à voir avec les baguettes qui wagnerisent ces oeuvres ou les topographient du haut de leur regard d’architecte : on s’en convainc en ecoutant cette prestation escarpee de la Première symphonie où rafales et bourrasques soufflent la tempête.
Dans la Deuxième, le rubato de l’Andante se trouve parfois secoue au shaker (7’41-) Dans le choral de cuivres qui embrase le Finale, le timbalier reinvente sa partie façon "Sonneaufgang" de "Also sprach Zarathustra".
Dans la Quatrième, les oppressants climats sont bien restitues mais le lumineux Finale deçoit par une diction malaisee, comme essoufflee par les obstacles qui surgissent dans le paysage.
La Cinquième procure le meilleur exemple de l’approche de Collins : tonique, espiègle, chaleureuse, même parfois ludique. Nettete rythmique, solidite du tempo, maîtrise formelle : voilà selon moi son temoignage le plus abouti.
La Sixième aurait toutefois merite un ton moins factuel, qu’on en nuance les couleurs, qu’on prenne soin de sa diaphane poesie. Dans le Finale, la discipline de l’orchestre anglais se montre defaillante.
Cette version de la Septième ne manque pas de force mais certains details importants sont noyes dans la masse (exemple : cors à 13’14) et la structure ne se deploie pas avec l’ineluctable coherence qu’on aimerait y trouver.
Ces deux maillons faibles deçoivent par un certain prosaïsme, compense par une extraordinaire lecture de la Troisième : ma version preferee parmi les nombreuses que j’ai pu entendre dans les autres integrales signees des meilleures baguettes.
Burinee, rugueuse, brossee à fresque, volontariste : tout y prend un caractère d’evidence sans le moindre temps mort. L’Andantino est dirige si prestement qu’il lui pousse des ailes. Non une morne valse lente comme on entend d’habitude, mais tel un nuage de flocons balayes par le vent.
Pour conclure sur cette attachante integrale : j’aime beaucoup la pregnance du materiau sonore, l’esthetique franche et desinhibee, voire non-interventionniste.
Dommage qu’un discours parfois trivial et mal gere, aussi quelques passagères carences de rigueur, viennent ainsi nous rappeler que l’habile travail de Collins n’emane pas du plus grand chef du XX° siècle.
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