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Beethoven: Symphonies Nos. 2, 4, 5 & 7 Reviews and Opinions
4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
A Londres, Monteux dirige un Beethoven sec et nerveux. Singulièrement moderne, rigoureusement indemodable., 17 mai 2007
Par Melomaniac (France) - Voir tous mes commentaires(COMMENTATEUR N° 1)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven: Symphonies Nos. 2, 4, 5 & 7 (CD)
L’histoire musicale du XX° Siècle associe le nom de Pierre Monteux au repertoire russe et français (Stravinsky, Rimski Korsakov, Berlioz, Ravel, Debussy...) dont il fut un interprète de predilection, portant nombre de partitions modernes sur les fonts baptismaux, mais il faut aussi se rappeler qu’il excellait egalement dans le romantisme austro-allemand (sa legendaire "Inachevee" de novembre 1963 avec le Concertgebouw d’Amsterdam pour Philips...) et en particulier dans Beethoven, dont il grava quelques opus pour la RCA vers 1950.
Au soir de sa longue carrière, il commença à enregistrer pour Decca le cycle integral avec la Philharmonie de Vienne (1°, 3°, 6°, 8°) et le poursuivit avec le Symphonique de Londres dont il avait pris la tête en 1961, exigeant un contrat de vingt cinq ans alors qu’il entrait dans sa venerable quatre-vingt sixième annee...
A vrai dire, bien davantage que la luxueuse phalange autrichienne, le diligent orchestre anglais convenait idealement au style de Monteux : sec, vigoureux, rêche, petillant : ecoutez le finale de la "Quatrième" !
Sans jamais brutaliser les oeuvres, la forme d’ensemble demeure souple et mobile, moins anguleuse que sous le geste "cassant" d’un Toscanini.
Semblables à ceux du concert capte par la Radio de Hambourg le premier octobre 1960, les tempi de la "Deuxième" montrent que sa baguette exigeait toujours une grande prestesse des archets.
D’une parfaite articulation, le jeu est superbement intelligent, sans concession à un quelconque manierisme.
Ce qui nous vaut une des lectures les plus saines et rayonnante des "Cinquième" et "Septième" : diction magistrale, proportions souverainement equilibrees, souffle jamais relâche.
Toutes ces vertus caracterisent un classicisme au sens le plus intemporel : ces temoignages indemodables ne sauraient prendre une ride et affichent une singulière modernite.
D’autant que la prise de son extraordinairement claire et galbee des ingenieurs de Decca les sertit dans un ecrin inoxydable.
Voilà une valeur hors cote de la discographie beethovenienne.
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5.0 etoiles sur 5
Pierre MONTEUX, un chef trop vite oublie, 5 janvier 2011
Par L’ AIGLE (Paris France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Beethoven: Symphonies Nos. 2, 4, 5 & 7 (CD)
Pierre MONTEUX est un des très rares chefs qui savent insuffler une vie intense à tous ce qu’il dirige. Dans BEETHOVEN, il excellait, notamment de 1957 à 1964 à Vienne et à Londres,en grande forme avec une acoustique profonde et lumineuse dans le son superbe de DECCA, une des rares integrales sans faiblesse.
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