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Intégrale des enregistrements (Détail disponible dans votre PC portable) Reviews and Opinions
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Un hommage à la mesure de la legende, 19 juin 2011
Par Savinien (Liège, Belgique) - Voir tous mes commentaires(TOP 10 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Integrale des enregistrements (Detail disponible dans votre PC portable) (CD)
Wilhelm Furtwängler est ne à Berlin en 1886, il y a donc 125 ans. A l’occasion de cet anniversaire, nombre de reeditions fleurissent chez des editeurs divers (citons bien entendu les coffrets EMI parus en debut d’annee : Wilhelm Furtwängler : The great EMI recordings (Coffret 21 CD - 125ème Anniversaire), The Legend (Coffret 3 CD - 125ème Anniversaire), Wagner : Der Ring des Nibelungen (Coffret 14 CD - 125ème Anniversaire)). Il est vrai que les enregistrements legendaires, ou pour le moins incontournables, ne manquent pas. Il n’y a en effet guère de captation "mineure" chez Furtwängler, mais il peut par contre y avoir des differences enormes d’une captation à l’autre (ou d’une edition à l’autre) d’un point de vue qualite sonore.
Depuis son premier enregistrement connu (l’Ouverture du Freischutz de Weber en 1926) jusqu’à son dernier studio (La Walkyrie de Wagner en 1954, moins de deux mois avant sa mort), on ne compte donc plus les captations de reference du chef allemand, qui a inscrit nombre de ses interpretations dans la legende du disque. Son sens visionnaire et sa science incomparable des phrases tirent souvent la quintescence musicale des oeuvres, à commencer bien entendu par le repertoire germanique, mais aussi des realisations exceptionnelles dans la musique slave, française ou même italienne. Nul autre chef n’a developpe à ce point l’art avant tout createur d’aborder l’interpretation, ces visions prenant alors souvent une dimension absolument unique.
Lors de la parution du coffret hommage EMI, je regrettais la selection par trop frustrante des captations reproduites; j’evoquais egalement la parution du present coffret, en posant un bemol a priori quant à la qualite technique du coffret Membran (cet editeur etant assez inegal sur ce point, selon les parutions). Finalement, bonne surprise : la qualite technique ici est, globalement, très satisfaisante (compte tenu evidemment de l’âge respectable et des conditions de ces enregistrements !). Certains disques egalement parus chez EMI peuvent même parfois être juges superieurs ici, car EMI a trop souvent tendance à utiliser des filtres agressifs pour la restauration de ses bandes.
Autre bonne surprise : l’aspect du coffret lui-même, qui est loin de faire mauvaise figure; il est en outre lui-même compose de 11 boites thematiques, ce que accroit encore le volume ce cet impressionnant package. Membran annonce une integrale des enregistrements de Furtwängler; c’est là un titre un petit peu exagere, l’appellation "integrale des oeuvres enregistrees" serait sans doute plus appropriee. Il existe en effet parfois de nombreux enregistrements d’une même oeuvre par Furtwängler; Membran n’en retient à chaque fois qu’une seule, et propose en bonus quelques extraits d’autres versions "marquantes" (ce qui peut aussi avoir quelquefois un cote frustrant). On se rejouira de retrouver nombre de captations introuvables par ailleurs (et en tout cas de gros manquements aux editions EMI, par exemple). Je n’en citerai que deux, pour l’exemple : la magnifique Symphonie de Cesar Franck captee à Vienne en decembre 1953, ou encore les incomparables Metamorphoses de Richard Strauss captees au Titiana Palast en 1947 (une vraie merveille !).
Evidemment, si les critères de selection des versions est toujours fonde, il est par definition discutable. Un exemple : il a bien fallu choisir une 9ème de Beethoven sur la douzaine de captations existantes (idem pour l’Eroica ou la 5ème). Membran a choisi la version Bayreuth 51, certes la plus legendaire; mais cela nous prive du coup d’autres monuments comme le tetanisant live 1942, la somptueuse Vienne 53, ou encore la testamentale Lucerne 1954 (des extraits des deux premières etant d’ailleurs presentes dans les bonus). Difficile de faire un choix exclusif... De même, s’il est difficile de se plaindre de retrouver la Walkyrie de Wagner dans la Tetralogie de la RAI 1953 (encore qu’on aurait aussi bien pu choisir la Tetralogie Scala 1950, ce qui aurait evite le doublon avec EMI), c’est aussi se priver du même coup de l’integrale studio à Vienne en 1954 (le dernier enregistrement studio du maître, dont on n’aura ici que le premier acte).
Toutefois, ne faisons pas la fine bouche : ce coffret est une somme monumentale, que l’on cherira sans faiblir (surtout à ce prix !). Un hommage enfin à la mesure de cette immense figure de la musique classique : le plus grand chef d’orchestre depuis l’invention du disque. Avant de presenter le contenu du coffret, signalons que l’on y retrouve egalement le legendaire recital des lieders de Hugo Wolf capte en 1953 avec Elisabeth Schwarzkopf, dans lequel Furtwängler nous montre au piano tout ses talents d’accompagnateur. Enfin, signalons encore un CD contenant une serie d’interviews et de repetitions, ainsi qu’un DVD nous proposant les commentaires du critique musical Joachim Kaiser.
Voici une presentation succincte du contenu propose, par boite thematique et par compositeur. Abreviations utilisees : BP=Berliner Philharmoniker, WP=Wiener Philharmoniker, PO=Philharmonia Orchestra. Les oeuvres sont presentees en integralite, sauf mention contraire. Les Bonus (= autres versions) sont presentes à part.
== BOX 1 : Periode Baroque et pre-Classique (CDs 1 à 7)
Bach : Suite n°3 BWV 1068 (BP 1948); Concertos Brandebourgeois n°3 BWV 1048 et n°5 BWV 1050 (avec Furtwängler au piano, WP 1950); La Passion selon Saint Mathieu (avec Elisabeth Grümmer, Marga Höffgen, Anton Dermota, Dietrich Fischer-Dieskau, Otto Edelmann, WP 1954) -- Gluck : Orfeo ed Euridice (avec Fedora Barbieri, Hilde Güden, Magda Gabory, Scala de Milan 1951); Ouvertures Alceste (BP 1942), Iphigenie en Aulide (WP 1954) -- Handel : Concerto grosso op.6 n°5 et n°10 (BP 1954 et 1949).
+ Bonus : Bach : Concerto Brandebourgeois n°3 BWV 1048 (Extraits, BP 1930); Suite n°3 BWV 1068 (Air, BP 1929).
== BOX 2 : Beethoven (CDs 8 à 20)
Symphonies n°1 op.21 (Concertgebouw Amsterdam 1950), n°2 op.36 (le seul enregistrement connu de Furtwängler, WP 1948), n°3 op.55 Eroica (WP 1952), n°4 op.60 (WP 1952), n°5 op.67 (BP 1947), n°6 op.68 Pastorale (WP 1952), n°7 op.92 (WP 1950), n°8 op.93 (BP 1953), n°9 op.125 (avec Elisabeth Schwarzkopf, Elisabeth Hongen, Hans Hopf, Otto Edelmann, Bayreuth 1951); Concertos pour piano n°1 op.15 (Adrian Aeschbacher, Lucerne 1947), n°4 op. 58 (Conrad Hansen, BP 1948), n°5 op.73 Empereur (Edwin Fisher, PO 1951); Concerto pour violon op.61 (Wolfgang Schneiderhan, BP 1953); Romances pour violon n°1 op.40 et n°2 op.50 (Yehudi Menuhin, PO 1953); Fidelio (avec Martha Mödl, Wolfgang Windgassen, Gottlob Frick et Otto Edelmann, WP 1953); Ouvertures Egmont op.84 (BP 1947), Coriolan op.62 (WP 1951), Leonore II op.72 (BP 1949), Leonore III op.72a (); Grande Fugue op.133 version pour orchestre à cordes (WP 1954); Quatuor op.130 version pour orchestre à cordes (Cavatina, BP 1940);
+ Bonus : Symphonies n°3 op.55 (4ème mouvement BP 1950), n°5 op.67 (1er mouvement BP 1926), n°9 op.125 (1er mouvement BP 1942, 2ème mouvement WP 1953); Ouverture Egmont (BP 1933); Concerto n°4 op.58 (Pietro Scarpini, Orchestre Symphonique de la RAI de Rome 1952); Concerto pour violon op.61 (3ème mouvement, Erich Röhn, BP 1944) ; Fidelio (Extrait, avec Lisa della Casa, Rudolf Shock, WP 1948); Fidelio (Extraits, avec Kirsten Flagstad, Josef Greindl, Elisabeth Schwarzkopf, Anton Dermota, WP 1950).
== BOX 3 : Brahms (CDs 21 à 27)
Symphonies n°1 op.68 (BP 1952), n°2 op.73 (BP 1952), n°3 op.90 (BP 1954), n°4 op.98 (WP 1950); Concerto pour piano n°2 op.83 (Edwin Fischer, BP 1942); Concerto pour violon op.77 (Yehudi Menuhin, Lucerne 1949); Concerto pour Violon et Violoncelle op.102 (Willy Boskovsky au violon, Emmanuel Brabec au violoncelle, WP 1952); Un Requiem Allemand op.45 (Kerstin Lindberg-Torlind, Bernhard Sönnerstedt, Orchestre Philharmonique de Stockholm 1948); Variations sur Haydn op.56a (BP 1950); Danses Hongroises n°1, 3 et 10 (WP 1949).
+ Bonus : Symphonies n°1 op.68 (4ème mouvement, BP 1945), n°2 op.73 (1er mouvement, WP 1945); Variations Haydn (Sinfonieorchester des Norddeutschen Rundfunks, 1951); Concerto pour violon (3ème mouvement, Gioconda de Vito, Orchestre Symphonique de la RAI, 1952); Danses hongroises n°1 et n°10 (BP 1930).
== BOX 4 : Bruckner (CDs 28 à 33)
Symphonies n°4 Romantic (WP 1951), n°5 (WP 1951), n°7 (Original version, BP 1951), n°8 (BP 1949), n°9 (BP 1944).
+ Bonus : Symphonies n°5 (1er mouvement, BP 1942), n°6 (Extraits, BP 1943).
== BOX 5 : Periode Classique Viennoise (CDs 34 à 49)
Mozart : Symphonies n°39 (BP 1944), n°40 (WP 1948/9); Concertos pour piano n°20 K466 (Yvonne Lefebure, BP 1954), n°22 K482 (Paul Badura-Skoda, WP 1952); Concerto pour 2 pianos K365 (Dagmar Bella & Paul Badura-Skoda, WP 1949); Serenade n°10 Gran Partita (les vents du WP 1947), n°13 Petite Musique de Nuit (WP 1949); Ouverture de L’Enlèvement au Serail (BP 1933); Don Giovanni (avec Cesare Siepi, Elisabeth Schwarzkopf, Anton Dermota, Otto Edelmann, Walter Berry, elisabeth Grummer, Deszo Ernster, Erna Berger, WP 1954); Les Noces de Figaro (chante en allemand, avec Paul Schöffler, Elisabeth Schwarzkopf, Erich Kunz, Irmgard Seefried, Hilde Guden, WP 1953); La Flûte Enchantee (avec Josef Greindl, Anton Dermota, Irmgard Seefried, Wilma Lipp, Erich Kunz, Edith Oravez, Paul Schöffler, WP 1951). -- Haydn : Symphonies n°88 (WP 1951), n°94 Surprise (WP 1950) -- Schubert : Symphonies n°8 D759 Inachevee (BP 1952), n°9 D944 (BP 1951); Rosamunde D797 (Extraits, WP 1951).
+ Bonus : Mozart : Ouverture Les Noces de Figaro (BP 1933); Don Giovanni (Extraits, avec Tito Gobbi, Josef Greindl, Erich Kunz, Irmgard Seefried, Alfred Poell, WP 1950); La flûte Enchantee (Extrait, avec Walter Ludwig, Karl Schmidt-Walter, WP 1949).
== BOX 6 : Periode Romantique (CDs 50 à 56)
Mendelssohn : Concerto pour Violon (Yehudi Menuhin, BP 1952); Ouvertures Les Hebrides (WP 1951), Un Songe d’une Nuit d’Ete (BP 1947) -- Schumann : Symphonies n°1 Printemps (WP 1951), n°4 (BP 1953); Concerto pour piano op.54 (Walter Gieseking, BP 1942); Concerto pour violoncelle (Tibor de Machula, BP 1942); Ouverture Manfred (WP 1951) -- Weber : Der Freischütz (avec Alfred Poel, Oskar Czerwenka, Elisabeth Grümmer, Rita Streich, WP 1954); Ouvertures Der Freischutz (WP 1954), Euryanthe (BP 1954), Oberon (WP 1950); Invitation à la valse (BP 1942) -- Nicolai : Ouverture Les Jouyeuses Commères de Windsor (WP 9151).
+ Bonus : Weber : Ouverture Der Freischütz (BP 1926); Der Freischutz (Prelude Acte 3, BP 1935) -- Mendelssohn : Concerto pour violon (3ème mouvement, Gioconda de Vito, Orchestre Symphonique RAI 1952); Ouverture Une Songe d’une Nuit d’Ete (BP 1929) -- Schumann : Concerto pour violoncelle (Finale, Pierre Fournier, BP 1943).
== BOX 7 : Les derniers Romantiques (CDs 57 à 62)
R.Strauss : Sinfonia domestica (BP 1944), Metamorphoses pour 23 instruments à cordes (BP 1952), Don Juan (WP 1951), Till Eulenspiegel (WP 1954), Mort et Transfiguration (WP 1950), 4 Derniers Lieders (Kirsten Flagstad, PO 1950), 4 lieders avec orchestre (Peter Anders, BP 1942) -- Mahler : Lieder eines fahrenden Gesellen (Dietrich Fischer-Dieskau, PO 1952) -- Hindemith : Concerto pour Orchestre (BP 1950), Symphonie
"Harmonie du monde" (WP 1953), Metamorphoses Symphoniques sur un thème de Weber (BP 1947) -- Stravinsky : Symphony en 3 mouvements (WP 1950), Le Baiser de la fee (BP 1953) -- Pfitzner : Symphonie en ut majeur (WP 1949), Palestrina (Extraits symphoniques, BP 1949).
+ Bonus : Mahler : Lieder eines fahrenden Gesellen (Die zwei blauen Augen, avec Dietrich Fischer-Dieskau, WP 1951) -- Strauss - Don Juan (Venezuela Symphony Orchestra, 1954), Till Eulenspiegel (BP 1930)
== BOX 8 : Tchaikovsky, Dvorak, Sibelius, Liszt, Smetana (CDs 63 à 66)
Tchaikovsky : Symphonies n°4 (WP 1951), n°5 (RAI Orchestra, 1952), n°6 (BP 1938); Serenade pour cordes op.48 (Extraits, WP 1950) -- Sibelius : Concerto pour violon (Georg Kulenkampff, BP 1943); En Saga (BP 1943) -- Smetana : La Moldau (WP 1951) -- Liszt : Les Preludes (WP 1954) -- Dvork : Danse Slave op.46 n°3 (BP 1930).
== BOX 9 & 10 : Wagner (CDs 67 à 94)
Der Ring des Nibelungen (Orchestre Symphonique de la RAI 1953) : Das Rheingold (avec Ferdinand Frantz, Alfred Poell, Lorenz Fehenberger, Wolfgang Windgassen, Ira Malaniuk, Elisabeth Grummer, Gustav Neidlinger, Julius Patzak, Josef Greindl, Gottlob Frick) -- Die Walküre (avec Wolfgang Windgassen, Gottlob Frick, Ferdinand Frantz, Hilde Konetzni, Martha Modl, Elsa Cavelti) -- Siegfried (avec Ludwig Suthaus, Ferdinand Frantz, Julius Patzak, Martha Modl, Alois Pernerstorfer, Josef Greindl, Rita Streich, Margarete Klose) -- Götterdämmerung (avec Ludwig Suthaus, Alfred Poell, Alfred Poell, Alfred Poell, Sena Jurinac, Alois Pernerstorfer) -- Die Meistersinger von Nürnberg (avec Jaho Prohaska, Josef Greindl, Benno Arnold, Bayreuth 1943) -- Tristan und Isolde (avec Ludwig Suthaus, Kirsten Flagstad, Dietrich Fischer-Dieskau, Josef Greindl, Blanche Thebom, Rudolf Schock, PO 1952) -- Lohengrin (Extraits de l’Acte 3, avec Franz Völker, Maria Müller, Margarete Klose, Josef von Manowarda, Bayreuth 1936) -- Lohengrin (Prelude Acte 1, WP 1954) -- Siegfried-Idyll (WP 1949) -- Der Fliegende Höllander (Ouverture, WP 1949) -- Parsifal (Extraits orchestraux, BP 1938).
+ Bonus : Der Ring des Nibelungen (Scala de Milan 1950) : Das Rheingold (Extraits Scène1, Extrait Scène 4, avec Ferdinand Frantz, Gunther Treptow, Joachim Sattler, Alois Pernerstorfer, Elisabeth Hongen, Magda Gabory) -- Die Walküre (Extraits des Actes 1/2/3, avec Gunther Treptow, Hilde Konetzni, Kirsten Flagstad, Ferdinand Frantz) -- Siegfried (Extrait Acte 1, Extraits Acte 2, avec Set Svanholm, Peter Markwort, Kirsten Flagstad), Götterdämmerung (Extraits Prologue et Acte 3, avec Max Lorenz, Ludwig Weber, Kirsten Flagstad) -- Die Walküre (Acte 1, avec Leonie Rysanek, Ludwig Suthaus, Gottlob Frick, WP 1954) -- Tristan und Isolde (Prelude, BP 1954); Tristan une Isolde (Mild und leise, avec Erna Schlüter, Staatskapelle Berlin 1947) -- Die Meistersinger von Nürnberg (Extrait, Rudolf Bockelmann, WP 1938) -- Die Meistersinger von Nürnberg (Extrait, WP 1949) -- Parsifal (Karfreitagszauber, BP 1951) -- Die Walküre (Extrait, Maria Müller, Orchestre de l’Opera de Vienne 1936) -- Die Walküre (Extrait, Rudolf Bockelmann, Orchestre de Covent Garden 1937) -- Das Götterdämmerung (Trauermarsch, BP 1933) -- Das Götterdämmerung (Extrait, Kirsten Flagstad, PO 1952) -- Das Götterdämmerung (Siegfrieds Rheinfahrt, Orchestre Symphonique de Rome 1952).
== BOX 11 : Autres (CDs 95 à 107)
Berlioz : La Damnation de Faust (Frans Vroons, Hans Hotter, Elisabeth Schwarzkopf, Lucerne 1950) -- Verdi : Otello (avec Ramon Vinay, Dragicia Martinis, Paul Schoffler, WP 1951) -- Franck : Symphony in re mineur (WP 1954) -- Ravel : Daphnis et Chloe Suite n°2 (BP 1944) -- Honegger : Mouvement symphonique n°3 (BP 1952) -- Fortner : Concerto pour violon (Gerhard Taschner, BP 1949) -- Blacher : Musique concertante (BP 1954) -- Bartok : Concerto pour violon n°2 (Yehudi Menuhin, PO 1953) -- Cherubini : Ouverture Anacreon (WP 1951) -- J.Straus : Valse de l’Emprereur, Pizzicato-Polka (WP 1950), Ouverture Die Fledermaus (BP 1937) -- Rossini : Ouverture La Pie Voleuse (BP 1930), Ouverture Le Barbier de Seville (BP 1935) -- Pepping : Symphonie n°2 (BP 1943) -- H.Schubert : Concerto Hymnique pour solistes, orgue et orchestre (BP 1942) -- Furtwängler : Symphonie n°2 (BP 1951), Concerto Symphonique pour piano et orchestre (Edwin Fischer, BP 1939) -- Wolf : Lieders : Morike-Lieder, Goethe-Lieder, Italienisches Liederbuch (Extraits), Spanisches Liederbuch (Extraits), Sechs alte Weisen (Extraits), Sechs Lieder fur eine Frauenstimme (Extraits), Eichendorff-Lieder (Elisabeth Schwarzkopf, Wilhelm Furtwangler au piano, Salzburg 1953) -- Extraits de repetitions & interviews.
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Tant que l’on a pas entendu FURTWÄNGLER, on ne sait pas vraiment ce qu’est la Musique !, 11 septembre 2011
Par L’ AIGLE (Paris France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Integrale des enregistrements (Detail disponible dans votre PC portable) (CD)
Tant que l’ on a pas entendu, je veux dire ecouter FURTWÄNGLER, on ne sait pas vraiment ce qu’ est la Musique !
Cet aperçu « d’ integrale » est à thesauriser ABSOLUMENT.
Nous ne pouvons pas tout detailler, cela a ete exhaustivement fait par l’ excellent SAVINIEN, grand specialiste de la question. Mais pour completer utilement ce commentaire, il nous est apparu necessaire de proposer un très bref parcours parmi ces 106 CD pour donner aux neophytes comme aux melomanes peu connaisseurs des enregistrements avant la stereo, une entree en matière qui devrait les mettre immediatement en appetit !
Au cours de nos commentaires nous avons appele le lecteur sur le piège de la memoire recurrente lorsque l’on ecoute des oeuvres que l’on croit connaître « parfaitement » et le moyen d’ y echapper. ( Voir MAHLER-SVETLANOV 2 janvier 2011/ DVORAK-REINER 6 fevrier 2011).
De même, dans le commentaire suivant sur Heinrich SCHÜTZ nous avons fait une " REMARQUE sur le cheminement de l’ ecoute ".
Egalement, nous avons signale l’ importance des dites « vieilles cires » et qui ne le sont plus par le miracle de la technique de remasterisation. ( Voir en fin de commentaire où je reprends cet article)
Nous nous contenterons de donner quelques eclairages sur cet exceptionnel coffret, enfin, et qui manquait tant ! Pour comprendre, qu’indubitablement et incontestablement FURTWÄNGLER fut le plus grand et le plus extraordinaire chef d’orchestre avec un charisme à nul autre pareil, puisque lorsqu’il entrait en scène, les musiciens d’orchestre etaient physiquement saisies, ils sentaient un changement magnetique, psychique s’operer en eux !
Enfin, une ductilite, une souplesse de la phrase, pouvant être changeante selon le moment avec ce rubato ( sur 100 musiciens !) un phenomène unique qui le caracterise aussi et qui enlève à la mesure cette mecanique arithmetique pour la transformer en une circulation biologique où la musique s’ incarne veritablement dans une pulsation physiologie et emporte notre âme dans les contrees inexplorees de partitions connues, apparemment, et qui etonne notre esprit et fait comprendre le mystère profond de la musique qui, après sa composition abstraite, depend essentiellement de la qualite de son medium pour la ressusciter et faire revivre l’esprit de son createur ! Tout au long de nos commentaires nous avons evoque et tente de faire comprendre et sentir ce que represente la vraie musique qui est condamnee à brève echeance par une chute vertigineuse dans la barbarie. ( Voir l’ article de Jacques DRILLON menant une enquête approfondi « LA MUSIQUE CLASSIQUE SE MEURT. Le classique est à l’agonie en France » (LE NOUVEL OBSERVATEUR 14-20 fevrier 2008 )
Pour eviter d’ être perdu dans ce dedale discographique ici present, nous proposons aux connaisseurs, aussi bien aux neophytes de piocher dans le coffret, un parcours fleche que nous proposons et qui vous saisira d’ emblee. Notre choix se limitera uniquement à 8 oeuvres contenues dans le BOX 2 BEETHOVEN, pour ne pas alourdir ce commentaire :
1) Le CD 20 plage 1 : l’ouverture de Leonore III, Vienne 2 juin 1944 ! Prodigieux , epoustouflant, une dynamique incroyable, des pianissimi vous obligeant dès le debut à hausser le potentiomètre, mais pas trop, car la surprise est grande. Jamais au grand jamais ont a entendu un tel deferlement cosmique dans cette ecriture de Beethoven tellement simple et transfiguree par l’ange gardien de sa musique !
2) Idem plage 3 : le Rondo du concerto pour Violon à Berlin le 12 janvier 1944 à Berlin, par un Erich Röhn souverain qui n’a rien à voir avec certaines immatures de la jeune generation de violonistes qui depuis 2000 sont immediatement mediatises dès qu’elles sortent de l’oeuf, encensees par la presse musicale sourde le plus souvent à l’ essence musicale comme à la technique du violon. Voir les lamentables prestations instrumentales et musicales dans ce concerto par les FAUST ET HANN aux ordres du système commercial ! Il y aurait fort à dire sur le plan technique fluctuant de l’archet et les contre sens musicaux.
3) Le CD 10, plage de 1 à 4, la celebrissime 5e à Berlin le 27 mai 1947. Curieusement, plus en retrait, techniquement sur le plan de l’ enregistrement. Laisser passer la difficulte d’ecoute de la première minute, mais une 5e comme vous n’en avait jamais entendue, stupefiant ! Peut-être la plus extraordinaire de FURT et qui demontre que pas une interpretation ne ressemble à une autre, ce qui est le signe d’une etonnante capacite de communiquer à 100 musiciens dans l’instant, le ressenti immediat de l’inspiration du moment present, phenomène assez unique de memoire d’homme et que l’on perçoit très clairement.
Et malgre la difference, plus ou moins fidèles des sources sonores, cette presence du moment present vous saisie comme jamais. Un grand nombre d’enregistrements de FURT furent realises en public.
4) Le CD 14 de la plage 1 à 3 : 1er concerto pour piano de BEETHOVEN, ( en realite chronologiquement le second) festival de LUCERNE le 27 Octobre 1947. Un pianiste de grande classe, etonnant et inconnue de nos jours. Une clarte sonore exceptionnelle et une presence vivante du piano .
( Le concerto qui suit est tout aussi exceptionnel et la prise du 3 decembre 1943 ne laisse pas d’etonner)
5) Le CD 16 avec le concerto pour violon avec BERLIN le 18 mai 1953 avec W. Schneiderhan, leçon de musicalite et de technique et la direction suprêmement inspiree de FURT dans la grandeur et l’ eloquence des cimes... L’ expression du thème aux violons...Presence sonore magnifique. Ecoutez bien l’ orchestre dans la transparence du violon solo.
5) Le CD 13, plages 1, 2 & 3, soit les 3 ouvertures : Egmont, Coriolan et Leonore II, soit respectivement de 1947 avec BERLIN, 1951 avec VIENNE et 1949 BERLIN.
L’importance des 12 ouvertures de BEETHOVEN constitue un concentre exceptionnel de son art et de sa manière.
Elle synthetise sa pensee metaphysique, son sentiment et son destin de musicien demiurgique.
C’est dans ses ouvertures que l’ on voit si un chef d’orchestre a saisie la pensee et le sentiment Beethovenien.
Ici, nous entendons une expression, des accents, des subtilites, une pate sonore quasi organique generant des forces en jeu qui nous donne une demonstration fulgurante de la figure de cet apôtre de la Musique dont sa celèbre reflexion laisse grandement et gravement songeur : « La musique est une revelation plus haute que toute sagesse et toute philosophie ».
Venant de la generosite d’ un tel martyr, nous pouvons le croire et chercher longuement les raisons d’ une reflexion, apparemment aussi etrange mais non depourvue d’une realite metaphysique, certes peu accessible au commun des mortels, mais dont une Abbesse mystique du 12e siècle, genie universel, Sainte HILDEGARDE VON BINGEN, auteur entre autres de « musiques » mystiques, extatiques qui sont au dessus de toute musique terrestre, une musique pour des ceremonies liturgiques ou autres qu’elle appela « symphonia harmoniae celestium revelationum » indiquant par là qu’ elles sont d’ inspiration divine et que la musique est la forme la plus elevee de toute l’ activite humaine « " La musique est la forme la plus haute des louanges à la Gloire de Dieu. L’âme humaine est symphonique."
( Pour HILDEGARDE on privilegiera les interpretations de l’ ensemble SEQUENTIA, indepassables ni egalables.)
(Commencer par « CHANTS DE L’EXTASE » chez Deutsche harmonia mundi)
6) Et pour finir, les CD 17 & 18 avec le FIDELIO du 13-17 octobre 1953 à VIENNE dans un SON SOMPTUEUX et les grands chanteurs wagneriens d’une epoque revolue, en quelque sorte « le crepuscule des dieux » du chant. Definitif, indepassable, inegalable. D’ humbles serviteurs de la musique, le contraire des chanteurs d’ aujourd’hui contamine par la mentalite de lucre et l’esprit du showbiz.
FIDELIO et l’ incroyable 9e SYMPHONIE, les deux versants du genie de BEETHOVEN et testament ultime de cette personnalite unique dans l’ histoire de la musique. Certes elles le sont presque toutes, mais certaines plus que d’autres !
Un tel document discographique permet de faire un bilan entre la première moitie de ce XXe siècle, le plus meurtrier et le plus destructeur de l’ histoire et sa seconde moitie qui n’est pas encore fini, puisque le XIXe ne s’est reellement acheve qu’après 14-18.
Nos connaissances ne sont pas schizophrènes et notre demarche rationnelle est parfaitement coherente.
Je sais que mes digressions exaspèrent le bonheur des imbeciles qui arrosent mes commentaires de VNU.
Au lieu de me haïr, ils devraient se poser la question du pourquoi de leur comportement totalitaire
Et ils apprendraient quelque chose de capital sur eux-mêmes. Nous avons dejà dit que chacun ecrit à son niveau de conscience, donc de connaissance. La musique n’est ontologiquement parlant ni une distraction ni un objet egoïste.
Nous sommes donc loin, ici avec ce temoignage sonore de FURTWÂNGLER, de l’ego infantile des generations après 68 dont les slogans sont extrêmement revelateurs d’un egoïsme foncier et qui a finit par detruire la France, rendant les esprits serviles, les mentalites envieuses et jalouses de tout : « Ni dieu, ni maître - Il est interdit d’ interdire - Tout, tout de suite - du passe faisons table rase ». L’ application de cette ideologie revolutionnaire gauchiste ultra laxiste et mortifère de la societe conduit tout simplement à un processus de destruction finale de l’ homme et de la planète sur tout les plans, biologique, mental et spirituel et dont les enchaînements de causes à effets deviendront ineluctables, passe un seuil d’irreversibilite qui ne saurait tarder.
Pour ceux dont la connaissance et la reflexion peut s’elever au-dessus du materialisme destructeur « du politiquement correct de sa pensee unique » et INIQUE, et dont la libre pensee peut s’affranchir des barrières du temps et des contingences, tout en etant très avertis du preternaturel, ces slogans sont effectivement sataniques puisqu’ils sont homicides, soit la marque indefectible de la Bête.
C’est le « non Servian » Luciferien de l’orgueil originel qui refuse la Creation. Le refus de l’ Amour et son inversion destructrice : L’ envie, la jalousie, la Haine et l’homicide eriges en valeur absolue.
L’ etat extrêmement grave du monde actuel que beaucoup de gens pressentent mais ne peuvent expliquer feraient bien de lire le commentaire que nous avons fait recemment le 5 septembre 2011 et intitule :
« Le medecin des âmes et des corps », le livre capital du Docteur Georges BONED « Les entites de l’ astral et leurs actions dans le monde invisible », soit le mystère devoile où l’ on touche le pourquoi et le comment des horreurs qui secouent l’ humanite et aberrent 90% des individus.
CONFUCIUS ( - 551 -479) « Voulez-vous savoir comment un pays est gouverne Regardez l’ etat de sa musique ». Il y aurait donc beaucoup à dire sur l’incurie et la complicite des pouvoirs publics à la solde des mercantiles et favorisants sciemment l’ abêtissement des foules par une oligarchie amorale et athee.
Ainsi, la musique et sa degradation ultime, n’est devenu que le faire valoir, dans le dit « classique » comme dans sa degenerescence fricarde, revancharde et totalitaire du show-business, un amusement futile et un faire valoir du culte miserable de la personnalite et du triomphe mediatique de sa mediocrite insigne.
La musique digne de ce nom, ne saurait donc être un refuge, une tour d’ ivoire qui protegerait de toutes les vicissitudes et degradations des erreurs humaines, mais bien un chemin vers un monde meilleur en apurant la psyche humaine, une catharsis lui faisant desirer une vie superieure. C’est aussi le message de la musique de BEETHOVEN.
ARTICLE ISSU D` UN AUTRE COMMENTAIRE du 20 janvier 2011.
(Dvorak et Smetana : New World Symphony & Ma Vlast. Couverture verte)
Les « vieilles cires » qu’ont-elles à nous apprendre
« - PRIMO, Une somme d’histoire sonore de la musique à des epoques mythiques et glorieuses des orchestres et des chefs, qui font mentir les critiques des dernières decennies, pretendant que les orchestres d’aujourd’hui sont bien meilleurs que ceux du passe dans les annees avant guerre et après guerre, ce qui est manifestement faux, c’est le contraire. La demonstration est flagrante, puisque la sècheresse d’un son sans reverberation permet de saisir la qualite des instrumentistes et la precision des attaques d’ensemble, tout en sachant tenir compte des distorsions possibles et des fluctuations du son.
- SECUNDO, prendre contact avec l’art de l’interpretation, si riche à ces epoques et qui elargit la perception du phenomène musical afin de changer, de modifier et d’ adapter votre ecoute aux circonstances des changements de captations et des supports de reproduction pour les depasser et acquerir ainsi une ecoute exclusive et plus fine de l’art musical.
- TERTIO, pour en profiter reellement, exercer son oreille à un autre standard d’ecoute qu’est la mono, lorsque l’on sait que le 78 tours etait superieur en qualite de reproduction sonore, par sa vitesse, au 33 tours. Le 45t etant meilleur que le 33t, et le 16t ayant ete abandonne peu de temps après sa mise sur le marche en 1961, malgre la duree double de celui du 33t. L’invention du CD doublant presque la duree du 33T, duree qui fut toujours le problème de l’enregistrement sur cire ou vinyle et qui est à present resolu.
Tout ceci pour vous dire qu’il ne faut absolument pas craindre les vielles cires qui recèle d’immenses tresors caches. D’autant que la remasterisation produit souvent des miracles sonores. Attention à l’addiction, on en devient vite amoureux, blase par trop de HI-FI et pas assez de musique ! ».
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