vendredi 23 septembre 2011

Verdi: Don Carlo


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Verdi: Don Carlo Reviews and Opinions



2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Sans hesiter, 2 septembre 2008
Par Constantin Declercq "Constantin Declercq" - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Verdi: Don Carlo (CD)
Corelli a chante «Don Carlo» sur scène mais n’a pas enregistre d’integrale officielle. Cet enregistrement d’une representation viennoise de 1970 dans la serie «Orfeo d’or» est donc ce qui s’en rapproche le plus. Et il y est comme on l’espère, superbe, solaire, inattendu même. Rodrigue est chante par Eberhard Waechter qui n’est plus au meilleur de sa forme et qui est peut-être un peu trop germanique, surtout dans « Dio, che nell’alma infodere» ; c’est pourtant dans ce dernier air qu’il est le meilleur. Ghiaurov (Philippe II) et Talvela (L’Inquisiteur) sont parfaits. Verrett est une bonne Eboli si l’on excepte quelques intonations singulièrement poissardes. Cette version fait trois heures ; il s’agit de celle en quatre actes sans l’acte de Fontainebleau ni l’apparition finale de Charles Quint.
Les autres versions non-offcielles avec Corelli sont des representations à Philadelphie (1966) et au Met (1964 et 1972). Dans la version de 1964, Corelli est bien sûr excellent ; il est de plus très bien entoure et le chef est parfait (Adler). La version est celle en quatre actes de 2 heures 40. Cependant, le disque ne possède aucun livret, il est enregistre un demi-ton trop bas et en plus je crois qu’il ne se trouve plus guère (GOP puis Living Stage l’ont edite). La representation au Met de 1972 est pour nous l’occasion d’entendre Corelli et Bumbry dans une même production : toutes les couleurs du drame y sont donc. Corelli est un superbe Don Carlo. Quant à l’Eboli de Bumbry, elle reste inegalee. Siepi est un très bon Philippe II, le plus humain de tous peut-être. Le double cd fait un peu moins de 2 heures 40, ce qui fait de nombreuses coupures même pour une version en quatre actes (coupures qui semblent plus dues à ce qui tient sur deux cd qu’à la representation).
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3 internautes sur 7 ont trouve ce commentaire utile :
3.0 etoiles sur 5
la mayonnaise ne prend pas...., 7 octobre 2007
Par Michel Lehmann (Toulouse, France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Verdi: Don Carlo (CD)
...peut-être parce que tous les ingredients ne sont pas de même qualite !
La jaquette du CD comporte un petit paragraphe promotionnel qui ne peut decemment être veridique. Des noms celèbres ne font pas un casting de rêve.
SI on peut comprendre que l’Opera de Vienne ait voulu ce soir-là associer des stars internationales à des stars viennoises, encore faut-il que cela soit dans le respect de l’homogeneite de la qualite.
Or Waechter en Posa est penible à entendre. La voix, plutôt latine pour un germanique, est dejà usee à la trame, le timbre est gris. Le vibrato de fatigue envahissant et Waechter doit respirer toutes les mesures pour survivre. On perd ainsi tout les qualites de legato et de belcanto du rôle. Sans compter une tendance à hurler toute la soiree pour faire dramatique, donner des coups de glotte partout pour faire "masculin"... Ce sont là tous les signes d’une fin de carrière qui frise le naufrage.
Je n’ai jamais ete un fan de Gundula Janowitz. A force de vouloir ressembler à Seefried, elle tube trop les sons, tire les aigus et se fâche souvent avec le diapason. Dans Elisabetta, son format vocal est à peine adequat. Elle est très mal à l’aise dans l’air du 4e acte où elle met trop de temps à se decider à prendre le bon tempo.
Verrett est toute fauve. Elle brûle les planches avec un temperament sanguin qui a son prix : quelques excès de voix et de musicalite. Mais "O don fatale" est torride et emporte l’adhesion.
C’est Ghiaurov qui remporte à mon avis la palme. La voix est superbe de projection et de beaute. Il a la noblesse dans la voix et son engagement dramatique est ideal. Il fait du troisième acte le sommet de la soiree, avec "Elle giammai m’amo", mais aussi dans la scène suivante, où Talvela, Inquisiteur très expressionniste, lui donne une replique vocale somptueuse. Un festival de voix graves.
Corelli est egal à lui-même. On retrouve son leger zezaiement, son goût pour les sanglots et les portati, mais aussi ce timbre genereux et solaire, si agreable à entendre. Et une incarnation heroïque parfaite de surcroît et de grande tenue musicale. Un rôle qui lui va comme un gant et qui le laisse au dernier acte en très grande forme vocale, à nous faire regretter les coupures dans le duo.
Horst Stein, quand il n’est pas contraint de tenir ses chanteurs (Waechter surtout) fait de la musique "germanique", dans le meilleur sens du terme. Il trouve dans l’ecriture orchestrale de Verdi des subtilites de discours organique insoupçonnees et l’orchestre le suit avec une discipline suffisante.
Une mayonnaise qui ne peut donc pas prendre, en l’absence d’une Elisabetta et d’un Posa de même qualite que les autres partenaires. Mais les amateurs de Ghiaurov et de Corelli ne doivent pas se priver du plaisir qu’ils ressentiront à l’audition de cette soiree.
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