mardi 13 septembre 2011

Richard Strauss: Arabella


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Richard Strauss: Arabella Reviews and Opinions



2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Incarnation, 23 juillet 2010
Par Pèire Cotó (Occitània) - Voir tous mes commentaires(TOP 100 COMMENTATEURS)
  
Ce commentaire fait reference à cette edition : Richard Strauss: Arabella (CD)
Arabella est un opera qui baigne au debut dans une atmosphère grinçante, mais qui globalement est plus proche du caractère musical du Chevalier à la Rose que de celui d’Elektra. Les deux versions les plus celèbres, Solti (Decca) et Keilberth (DG) sont maintenant trois depuis la parution il y a quelques annees de cette nouvelle version Keilberth, enregistree en 1958 au Festival de Salzbourg et preferable à celle du Gramophone allemand, sauf pour la qualite du son. Chez Solti comme chez Keilberth, on a la même Arabella, Lisa Della Casa, le même Waldner, Otto Edelmann, la même Adelaïde, Ira Malaniuk et le même orchestre, Vienne (celui de l’Opera de Bavière chez DG). Compare à Solti et à la version DG, la technique d’enregistrement est inferieure.
L’aristocratique et reservee Lisa Della Casa semble definitivement l’Arabella du siècle, elle en a toute la fierte hautaine. Bonus interessant, Orfeo a eu la bonne idee d’associer à l’opera les Quatre Derniers Lieder, avec la même soprano et diriges par Böhm, enregistres le lendemain, peu differents d’esprit de la celèbre version Decca. Les parents, Malaniuk et Edelmann, sont parfaits dans des rôles de caractère qui doivent tout de même être chantes. Par moments, le Waldner d’Otto Edelmann a plus de truculence et de naturel qu’avec Solti, on est en public et pas en studio. L’atmosphère du theâtre est generalement le grand avantage de cette version sur sa principale rivale.
Pour le reste de la distribution, on a moins de luxe que chez Decca. La Zdenka de Rothenberger a moins de presence, une voix moins seduisante que Gueden, Matteo et les seconds rôles sont tenus par des chanteurs de moindre envergure, c’est plus une question de timbre que d’incarnation. Dietrich Fischer-Dieskau, qui est Mandryka, fait preuve de beaucoup d’imagination, peut-être à l’excès, même si rien n’empêche, en principe, un aristocrate campagnard, qui se bat avec les ours, par ailleurs de caractère franc et honnête, d’être en même temps subtil et raffine comme un citadin. On pourrait souhaiter plus de simplicite, c’est affaire de goût. A trente-trois ans, sa voix est magnifique, c’est à souligner.
Que dire de la direction Elle soutient les chanteurs, les suit parfois. Dans sa discretion, elle est moins facile à decrire que celle de Solti. Souple, moins peremptoire, plus pacifique et lyrique, elle scrute moins les profondeurs de l’orchestration. On la sait inapte aux arrières-plans metaphysiques, qui seraient difficiles à trouver dans Arabella, elle l’est aussi un peu à la strategie. C’est donc chez Solti qu’il faut entendre l’apparition d’Arabella, en revanche Aber der Richtige s’epanouit davantage avec Keilberth, et pas seulement en raison d’un tempo plus modere. La presence de l’Orchestre Philharmonique de Vienne permet plus de finesse que dans la version du même Keilberth sous etiquette jaune. Il y a dans la direction de Joseph Keilberth, plus evidemment que chez DGG, la poesie subtile et penetrante de la vie, sans rien qui pose, mais qui pourtant ne laisse pas de peser, de s’incarner, vous me comprendrez si vous aimez le printemps.
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