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Une véritable découverte. De la vie de Jean Richafort, on ne connaît pratiquement rien, faute d'éléments biographiques, même si l'on sait son œuvre abondante : admiré par Ronsard, qui ne tarissait pas d'éloges à son sujet, son nom fut porté au pinacle par plusieurs compositeurs, dont Palestrina qui le prit comme modèle. Ce Requiem, dédié à la mémoire de Josquin Desprez, exerce sur l'auditeur un émerveillement de chaque instant, par la science qu'il renferme, l'inventivité polyphonique qui y est distillée. On peut compter sur Paul Van Nevel et son Ensemble Huelgas pour tirer de ce Requiem toute la sève. --Pierre Guillaume
Une véritable découverte. De la vie de Jean Richafort, on ne connaît pratiquement rien, faute d'éléments biographiques, même si l'on sait son œuvre abondante : admiré par Ronsard, qui ne tarissait pas d'éloges à son sujet, son nom fut porté au pinacle par plusieurs compositeurs, dont Palestrina qui le prit comme modèle. Ce Requiem, dédié à la mémoire de Josquin Desprez, exerce sur l'auditeur un émerveillement de chaque instant, par la science qu'il renferme, l'inventivité polyphonique qui y est distillée. On peut compter sur Paul Van Nevel et son Ensemble Huelgas pour tirer de ce Requiem toute la sève. --Pierre Guillaume
Richafort - Requiem Reviews and Opinions
12 internautes sur 12 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Un joyau, 24 decembre 2006
Par Poldi - Voir tous mes commentaires
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A la première audition du Requiem de Richafort, j’ai ete scotche sur ma chaise, comme on dit, quand bien même j’etais un peu perdu dans les entrelacs savants de toutes ces voix. Depuis, chaque fois que je mets le cd sur ma platine, même phenomène. Impossible de decoller de mon siège, et attention programmee à son maximum. Ca fonctionne comme un tube, mais ça n’en est pas un car il faut rester très attentif à ne pas se perdre dans cette tapisserie sonore nouee au petit point. Pourquoi suis-je si intimement trouble et emu par cette musique d’un autre âge Après de nombreuses auditions, je suis persuade que ce requiem ne nous parle pas de la mort, ou du pathos funèbre, vus par les vivants, mais qu’il s’agit bien du chant des defunts - non de la mort, principe actif, mais des defunts, qui en cette fin du moyen âge, croient en la vie eternelle et attendent la resurrection de la chair - defunts qui, des limbes, nous disent le regret et la beaute de la vie. Pour preuve ces deux dissonances de l’offertoire qui introduisent en filigrane la voix de Josquin. C’est douleur sans pareille, se plaint-il doucement, et cette phrase si simple, à peine audible à la première audition, devient de plus en plus pregnante à chaque fois, à tel point qu’elle semble se diffuser et envahir l’offertoire, et qu’elle ne cesse ensuite de hanter notre esprit.
L’intelligence et le raffinement de l’interpretation sont à la hauteur de ce que l’on attend de Paul Van Nevel, c’est à dire le summum de ce qui peut se faire dans ce repertoire. Dommage que la prise de son soit legèrement trop reverberee, et brouille un peu le suivi de la polyphonie.
Tout bien considere, un vrai joyau.
Quant à la chanson Trut, trut, trut, c’est avant qu’il faut boire.... c’est un authentique tube, qui remplacerait avantageusement Olivia Ruiz et Emily Loizeau sur les ondes, et dont je m’etonne qu’il ne soit pas diffuse en boucle sur France Inter.
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Une oeuvre sublime, 29 juillet 2003
Par Comanche Todd - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
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Il y a dans la musique vocale sacree de la Renaissance (Lassus, Palestrina, Gesualdo, Byrd) un incontestable et exceptionnel pouvoir emotionnel. Ce qui n’alla pas sans poser de problèmes à une musique d’abord liturgique, et dans laquelle le sentiment esthetique est "contre-nature". Dans le cas du Requiem de Richafort, comme dans les Lamentations du Prophète Jeremie de Lassus, l’ampleur vocale progressive porte la musique jusqu’à l’immobilite la plus stupefiante où la moindre modalite harmonique transporte l’âme dans une beaute indicible. Richafort composa cette oeuvre à la mort du grand Josquin Desprez. Elle est remplie d’une ferveur ineffable. A recommander absolument. En prime le Salve Regina, un autre grand sommet de Richafort.
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Requiem pour un Prince, 17 octobre 2003
Par C. Fabien - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
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Ce Requiem, Richafort l’a compose "in memoriam Josquin Desprez", "à la memoire du plus grand compositeur de la Renaissance. Son Requiem est à la hauteur des cathedrales qui ont resonne sous ses harmonies. Il est à la hauteur d’un genie rendant hommage à un autre genie de la musique. Tous les talents du monde ont ete concentres dans cette oeuvre maîtresse ouvrant le chemin des Requiems presque aussi majestueux de Victoria ou Morales. (...) Si vous aimez les magnifiques Requiems de Morales ou Victoria, venez decouvrir la majeste et la grâce de la musique française! Vous ne serez, pour sûr, pas deçu du voyage.L’interpretation est parfaite. C’est à signaler !
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Jean Richafort, l’un des musiciens du roi François Ier, 10 juillet 2007
Par Julien Mosa "MosaJulien" (Saint-Jean Pied de Port, 64.) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
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Comme le signale Paul Van Nevel dans son agreable et erudit texte de presentation de ce compact-disc, l’auditeur du vingt-et-unième siècle est confronte à un paradoxe : en effet, la survie et la transimission de l’oeuvre de Jean Richafort sont d’une grande ampleur, mais il s’agit de l’inverse pour ce que les musicologues savent actuellement sur sa vie. Jean Richafort vit le jour vers 1480 dans les Flandres françaises, en un lieu qui se denommait possiblement "Ricartsvorde". Les musicologues ignorent tout du debut de sa vie et de son instruction. En 1507, Jean Richafort fut nomme maître de chapelle en la cathedrale Saint-Rombaut de Malines, où deux de ses frères, Guillaume et François Richafort, furent engages comme chanteurs. En 1509, Noël Bauldewyn lui succeda ; Jean Richafort entra alors dans le chapelle royale d’Anne de Bretagne. Ensuite, les musicologues ne savent pas très bien ce que Jean Richafort fit. A une certaine epoque, ce dernier frequenta probablement la cour de France, où il composa peut-être le motet "Consolator captivorum" pour les funerailles du roi Louis XII en 1515. Une source (Vicenzo Galilei) affirme que Jean Richafort se trouvait à Rome dès 1513. En 1516, lorsque François Ier rencontra le pape Leon X à Bologne, Jean Richafort faisait partie de l’entourage musical du roi. L’art du compositeur fit une telle impression sur le pape melomane que le 30 janvier 1516 il lui remit plusieurs presents (le même honneur fut egalement attribue à un autre compositeur, Claudin de Sermisy). Si les musicologues tiennent compte du nombre consequent de publications françaises et de la nature de ses compositions, il n’est pas exclu que Jean Richafort passa les annee 1520 et 1530 au service des rois de France. En 1531, il fut au service de la reine Marie de Hongrie (l’avant-dernière fille du roi Philippe le Beau) à Bruxelles. La dernière fonction connue de Jean Richafort est celle de maître de chapelle en l’eglise Saint-Gilles de Bruges, entre 1542 et 1547. Les musicologues perdent ensuite toute trace du maître flamand. Jean Richafort composa non moins de cinquante-huit "motets", quatre "messes", un "Requiem in Memoriam Josquin Desprez" et dix-sept "chansons".
L’oeuvre de Jean Richafort fut très largement diffusee en son temps. Cela laisse à supposer qu’il jouissait d’une excellente reputation, qu’il etait très estime (ce que confirment certains faits connus). Par exemple, Giovanni Antonio Merlo, chanteur à la Chapelle Sixtine entre 1555 et 1588, redigea en 1568 un memorandum où il mentionna des oeuvres qui connaîssaient alors une popularite durable dans le repertoire du choeur de la Chapelle Sixtine. Sa liste d’une vingtaine d’oeuvres comportait notamment une pièce de Jean Richafort, le "motet" "Quam dicunt homines". Il faut bien noter que cette composition avait dejà trouve sa place dans un livre choral utilise en 1518, et donc encore chantee cinquante annees plus tard ! Un autre exemple de popularite de Jean Richafort : l’humaniste et theoricien suisse Henricus Glareanus (correspondant d’Erasme) publia son traite "Dodecachordon" à Bâle en 1547. Il y mentionna le nom de Richafort en des termes elogieux, comme le compositeur "le plus jeune" (et donc le plus doue) de sa generation. Aussi, un elève d’Henricus Glareanus, Aegidius Tschudi, mis en pratique la quasi "veneration" que portait son maître à Jean Richafort en recopiant sept de ses oeuvres dans l’un de ses propres manuscrits. L’admiration dont Jean Richafort fit l’objet se manifesta egalement par une personnalite inattendue : Pierre de Ronsard, qui le comptait parmi les plus grands compositeurs de son epoque dans son "Livre des Meslanges contenant six vingtz chansons...", avec, entre autres, les compositeurs Josquin Desprez et Charles Mouton. Lorsqu’en au milieu des annees 1510 les premières "messes parodies" (des "messes" basees sur d’autres oeuvres dejà existantes - "motets", "chansons"...) virent le jour à la chapelle de la cour de France, ce fut un "motet" de Jean Richafort qui servit de modèle. Charles Mouton, Cristobal de Morales, Nicolas Gombert, et même Giovanni da Palestrina (pour ne citer qu’eux) ecrivirent des "messes" basees sur des modèles de Jean Richafort. Ce dernier n’aurait certainement pas pu rêver d’un plus grand hommage.
Le programme des oeuvres gravees sur ce compact-disc est revelateur des differentes caracteristiques du style createur de Jean Richafort. Il a ete intelligemment conçu par le chef de choeur, professeur d’interpretation musicale et musicologue Paul Van Nevel. Il comporte tout d’abord trois "chansons" pour choeur a cappella. "Ne vous chaille mon cueur" et "Tru tru tru avant" sont l’antithèse même l’une de l’autre. La première, pour choeur d’hommes, fut ecrite dans le style intimiste franco-flamand avec beaucoup d’imitations, alors que la seconde, veritable "chanson à boire", prefère davantage le style du vaudeville français avec un air à la partie de tenor qui rappelle une "chanson" de rue, une "chanson" populaire. La troisième "chanson" "Il n’est si doulce vie" est la plus longue des trois, la plus tendre et la plus poetique. Le programme comporte egalement trois "motets" pour choeur a cappella. Le plus court "motet", "Laetamini in Domino", fut compose pour choeur d’hommes, dans un style contrapuntique touffu. Jean Richafort y entremêla adroitement les quatres parties vocales (à un moment, la première voix se croise avec la quatrième) ; en faisant de courtes imitations, il parvint à ecrire un contrepoint mobile transcendant la simple ingeniosite technique. Le texte du "motet" "Sufficiebat nobis paupertas", assez mysterieux, est une paraphrase d’un passage de l’"Ancien Testament" (Tobie). Pour la voix superieure, Jean Richafort utilisa la partie de tenor de la "chanson" "Mon souvenir me fait mourir" de Hayne van Ghizegen. Le contrepoint offert par les trois voix inferieures forme un contraste saisissant avec le calme du mouvement en valeurs lentes de la voix superieure. En outre, Jean Richafort utilisa aussi le principe de "fuggir le cadenze" : sur les paroles "filium nostrum", il introduisit une cadence eloignee sur le plan modal. Le "motet" "Salve Regina" est un des sommets de la production de Jean Richafort, comme se plaît à la rappeller Paul Van Nevel. Au debut de l’oeuvre, un echange "alternatim" du contrepoint entre deux groupes de voix s’opère. Ce n’est qu’à partir du mot "clamamus" que les cinq voix se deploient complètement en un opulent developpement melismatique. La seconde section fut composee à quatre voix, sans la voix superieure. La dernière section fut bâtie majestueusement avec un "neume" ; elle culmine dans un passage melismatique sur les paroles "nobis post hoc exilium". Les invocations finales "O clemens", "O pia" & "O dulcis Virgo Maria" mènent à un accord final apaisant de quinte juste. Le programme comporte enfin le "veritable sommet de l’art de Jean Richafort" (toujours selon Paul Van Nevel), le "Requiem in Memoriam Josquin Desprez" pour choeur a cappella. L’oeuvre repose sur deux "cantus firmi", qui font tous deux allusions à Josquin Desprez. Jean Richafort, qui, il est possible, fut l’elève de Josquin Desprez à la toute fin des annees 1400, composa sans doute son oeuvre la plus representative à la mort de son possible maître, en 1521 ; en tous les cas, elle constitue à bien des egards un fort hommage à l’art de ce dernier. Le talent de Jean Richafort s’y deploie d’un point de vue très "auditif" : il ne revèle son importance profonde qu’à l’ecoute integrale des sept sections ("Introitus" - "Kyrie" - "Graduale" - "Offertorium" - Sanctus" - "Agnus Dei" - "Communio") qui evoluent somme toute calmement et non au travers d’un concept visuel de la partition ecrite. Plusieurs aspects se retrouvent dans cet ample "Requiem" (d’une duree de près de trente-cinq minutes) : tempo "tranquille" et non precipite, equilibre merveilleusement instable entre les consonances et les dissonances, souplesse "gregorienne" des lignes melodiques... Le premier "cantus firmus", qui apparaît à toutes les parties du "Requiem", est le citations gregorienne "Circumdederunt me gemitus mortis, dolores inferni circumdederunt me" ("Les gemissements de la mort m’ont enveloppe, les tourments du tombeau m’ont cerne"). Josquin Desprez utilisa lui aussi souvent dans ces oeuvres cette citation. Ce "cantus firmus" se presente en canon seulement aux deux parties de tenor. Dans le "Graduale" et l’"Offertorium", Jean Richafort utilisa en outre aux mêmes parties de tenor le fragement "C’est douleur sans pareille" ("C’est une souffrance à nulle autre pareille") extrait de la "chanson" "Faulte d’argent" de Josquin Desprez. Autour de ces deux "cantus firmi", Jean Richafort crea un contrepoint qui triomphe dans l’equilibre de la construction des lignes melodiques meditatives, colorees et avec beaucoup d’effets, grâce à l’emploi simultane de plusieurs modes d’ecriture.
Le choeur de l’Ensemble Huelgas, fonde dans les annees 1970 par Paul Van Nevel à la fameuse Schola Cantorum Basiliensis etait initialement voue à l’interpretation de la musique contemporaine ; mais il se tourna très vite vers l’interpretation de la musique du Moyen-Age et de la Renaissance. L’enregistrement de ce programme d’oeuvres de Jean Richafort realise en juillet 2000 est une reussite formidable, et même temps qu’il est une synthèse parfaite d’une trentaine d’annees d’etudes insatiables sur la recherche d’interpretations des plus credibles. Evidemment, "la" reussite de ce compact-disc est le "Requiem in Memoriam Josquin Desprez". La cohesion des choristes est tellement exemplaire que c’en est très trouchant, cela va droit au coeur de l’auditeur ! Un soliste vocal chante les premiers mots de chaque section, et le choeur renforce enchaîne sur les paroles suivantes. Paul Van Nevel conduit tout son petit monde d’une manière spontanee (mais très travaillee et calculee), avec des tempi assez larges ; cela permet aux lignes melodiques de laisser exprimer tous leurs parfums grâce à l’inventivite vocale des choristes. Mention speciale à l’alto masculin Marnix De Cat, qui magnifie scrupuleusement ses passages. Les dissonances offertes par le compositeur à chaque fin de section sont très bien mises en valeur par les chanteurs, mais sans trop en forcer le trait pour ne pas caricaturer ces courts passages. La prise de son frise la perfection : très equilibree et très naturelle, elle beneficie de l’acoustique exceptionnelle de l’eglise Saint-Sylvain de Saint-Sauvant, dans le pays de Saintonge (en Charentes-Maritime). La reverbation naturelle (pour ne pas dire l’echo) de l’eglise sied à merveille à l’esprit de ce "Requiem". Bravo à l’ingenieur du son Markus Heiland d’avoir sur amalgamer les voix et l’acoustique avec du grand, du très grand art. A signaler quand même parmi ces abondantes eloges une petite curiosite : les "cantus firmi" apparaissant à chaque fin de section et destines aux parties de tenors ne sont pas chantes ! Pourquoi Certainement un choix musicologique de la part de Paul Van Nevel, mais il est dommage qu’il ne se soit pas explique sur cette option dans son plaisant texte introdcutif. Les "motets" sont tout aussi bien interpretes que les sept sections du "Requiem", bien que l’auditeur puisse reprocher dans le "motet" "Laetamini in Domino" une prise de son legèrement plus lointaine et moins analytique que dans le "Requiem". Les "motets" "Suffeciebut nobis paupertas" & "Salve Regina" sont des modèles du genre ; les choristes de l’Ensemble Huelgas les magnifient et leur donnent une dimension hieratique encore plus importante qu’elles ne le sont à l’origine. Pour les "chansons", "Ne vous chaille mon cueur" est intepretee comme une "deploration" ; le trait se trouve ici legèrement parodie, et l’ennui risque de gagner l’auditeur ; non pas à cause du niveau des chanteurs, qui demeure ici encore exceptionnel, mais à cause de l’option qui manque de rythme, même si le texte n’engendre pas la gaiete. La "chanson" "Tru tru trut avant" est chantee par ces messieurs avec une truculence desarmante, avec une intelligence infinie (une fois de plus !) et dans l’esprit parfait de l’oeuvre. Sauf que là... la reverberation de la prise de son et de l’acoustique de l’eglise Saint-Sylvain nuit vraiment à cet esprit burlesque et "vaudevillesque" ; l’esprit religieux hante cette "chanson", ce qui est un contresens. Il s’agit là d’une des rares fautes de "goût" de la part de l’ingenieur du son, qui est par ailleurs le directeur technique de l’enregistrement. La "chanson" "Il n’est si doulce vie" beneficie entre autre des voix angeliques des sopranos qui, de par leur douceur et leur diction très claire, sensualisent presque à outrance (tout en demeurant dans l’esprit exact de cette pièce) ces quelques vers qui faisaient dejà de cette "chanson" une "chanson" quasiment erotique...
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