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Chopin: Intégrale des ?uvres Reviews and Opinions
37 internautes sur 37 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Remarquable exception, 29 janvier 2009
Par jacqueslefataliste (Albi, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 50 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chopin : Integrale des oeuvres (Coffret 16 CD) (CD)
Je suis d’ordinaire assez mefiant à l’egard des integrales de compositeur, dont le niveau est rarement constant et dont l’ecoute est presque toujours fastidieuse. Je ne suis, de plus, pas forcement un inconditionnel de Chopin, auquel je prefère parfois Schumann ou Liszt, pour ne parler que des compositeurs-pianistes qui appartiennent à la même generation.
Mais je dois dire que l’integrale de Garrick Ohlsson (enregistree de 1989 à 2000) constitue une indeniable et magnifique exception pour les raisons suivantes :
1) L’½uvre complète de Chopin est peu etendue et elle ne comporte pratiquement que des chefs d’½uvre : son ecoute est donc (même en continu) beaucoup plus enrichissante que fastidieuse.
2) Parmi les ½uvres de Chopin, certaines sont assez difficiles à trouver, comme les meconnus Chants polonais op. 74, qui sont ici interpretes de façon remarquable par la mezzo polonaise Ewa Podles : sa voix grave et profondement slave (sans parler de son accent evidemment impeccable) font de ses ½uvres un moment d’intense plaisir.
3) Garrick Ohlsson ne joue sur un Steinway que dans les ½uvres concertantes. Dans les ½uvres en solo, il joue soit sur un Bösendorfer, soit sur un Mason & Hamlin. On a donc, au lieu d’une sonorite devenue parfois un peu uniforme et stereotypee, une sonorite fraîche et vraiment remarquable, que les prises de son, toujours très bonnes, restituent bien.
4) L’interpretation de Garrick Ohlsson est de très haut niveau et ne comporte quasiment aucune faiblesse :
- ses Mazurkas sont absolument exceptionnelles : il interprète ces danses avec un melange ideal et sans equivalent de liberte improvisatrice et de rigueur formelle (N.B. : Ohlsson a obtenu en 1970, non seulement le premier prix au concours Chopin de Varsovie, mais aussi un prix special pour la meilleure interpretation de mazurkas...) ;
- ses Ballades et ses Scherzos ont une hauteur de vue et une ampleur magnifiques qui fait vraiment penser à Arrau ;
- certains reprochent à ses Preludes d’être trop contrastes (très lents et interiorises dans certains preludes, très vifs dans d’autres), mais je trouve pour ma part qu’ils constituent une experience remarquable qui complète très bien d’autres approches comme celle, plus ascetique, d’un Pollini ;
- ses Etudes sont à la fois magistrales et emouvantes ;
- la poesie de ses Nocturnes est incontestable et vraiment magnifique ;
- dans les Polonaises, je prefère parfois le tranchant d’un Pollini, mais l’interpretation reste tout à fait belle, d’autant plus qu’elle est completee par de très beaux Impromptus ;
- de même pour les Sonates (dans lesquelles Ohlsson ne joue pas toutes les reprises), je trouve l’interpretation d’un Pollini encore plus magistrale, mais l’interpretation d’Ohlsson tient tout de même très bien son rang ;
- les Valses (qui ne sont pas ce que je prefère chez Chopin) sont parfaites ;
- les ½uvres concertantes sont vraiment magnifiques : le merite en revient à Ohlsson, bien sûr, mais aussi à la sonorite si particulière et belle du Philharmonique de Varsovie dirige par Kazimierz Kord ;
- enfin le disque de musique de chambre est très reussi : Carter Brey est au violoncelle et Leila Josefowicz au violon.
5) Dernière remarque : le livret est assez bien fait (le commentaire des ½uvres est traduit en français, mais pas la « Note » d’Ohlsson qui ne figure qu’en anglais) et il comporte les textes et la traduction anglaise des Chants polonais.
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Remarques sur ce commentaire (3)
21 internautes sur 21 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Coherence et très grande qualite, 8 mars 2009
Par Jean-olivier Allegre (Lyon, France) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
(TESTEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chopin : Integrale des oeuvres (Coffret 16 CD) (CD)
Une très belle integrale proposee par Ohlsson.
J’en avais lu la critique dans pianiste magazine.
Je possedais dejà l’integrale Chopin proposee par Brilliant Classics, que je trouvais de bonne facture, mais qui etait avec des interprètes differents.
Ici, ce qui est interessant est la coherence d’un pianiste au travers d’une oeuvre complète.
Le niveau est excellent, le choix des pianos selon les oeuvres est aussi très judicieux pour donner des textures et des couleurs parfaitement adaptees.
Bref, du bon et du très bon!
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19 internautes sur 19 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
CE COFFRET EST MAGIQUE, NE CHERCHEZ PAS PLUS CHER !, 18 mars 2009
Par C. Jean-luc "De la musique avant toute chose !" (France) - Voir tous mes commentaires(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chopin : Integrale des oeuvres (Coffret 16 CD) (CD)
Quelle fraicheur d’un bout à l’autre de ce coffret. Moi qui habituellement evite les integrales, les trouvant souvent ennuyeuses, je dois avouer que je suis agreablement surpris par Garrick Ohlsson, tant sa technique est irreprochable et sa poesie delivrant l’emotion juste là et quand il faut avec sa touche très personnelle.
Un grand coffret, un grand pianiste trop peu mis en avant à mon avis. Du grand Chopin qui permet de sortir des sentiers trop fermes de ces pianistes adules par les critiques et qui ne le meritent pas toujours.
La sonorite du piano est claire, limpide, j’allais dire vivante. On se retrouve projete sur la portee, pour ne rien en perdre, tellement c’est bon. Garrick Ohlsson nous emmène dans un voyage pianistique ou son talent n’a d’egal que sa sensibilite. Je ne detaillerai pas les oeuvres, toutes m’ont convaincu.
Enfin, puisqu’il faut conclure, n’allez pas chercher plus cher, c’est cette integrale qu’il vous faut.
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4 internautes sur 4 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une integrale meconnue de reference, 29 mars 2010
Par Pascal Montavon (Suisse) - Voir tous mes commentaires(TOP 500 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chopin : Integrale des oeuvres (Coffret 16 CD) (CD)
Garrick Ohlsson ne en 1948 est aux Etats-Unis une grande reference incontournable de l’oeuvre de Chopin. Il gagna le 1er prix au Concours Chopin en 1970. Son repertoire est immense. En Europe son nom est relativement peu connu par rapport aux grands pianistes europeens et pourtant il peut être compare aux plus grands de sa generation en Europe. L’interêt de cette integrale est son unite dans la douceur et l’eclat d’interpretations investies. Tous les enregistrements sont en DDD des annees 1989-2000. L’integrale allie une remarquable qualite interpretative et une excellente qualite sonore des enregistrements. Une integrale de reference à s’offrir et à offrir en etant certain de faire un choix eclaire parmi toutes les integrales. D’autres interpretations des ½uvres de Chopin les plus connues et/ou aimees s’ecouteront avec grand plaisir... et... surprise... Ohlsson s’imposera parmi les meilleures interpretations!
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3 internautes sur 3 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Frederic Chopin: Integrale des oeuvres, 29 juin 2010
Par Andre - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chopin : Integrale des oeuvres (Coffret 16 CD) (CD)
Je suis tout à fait d’accord avec les commentaires elogieux que j’ai lu concernant ce coffret. Pourtant je suis assez difficile à satisfaire; surtout quand c’est du Chopin. Les pianistes ont tendance à faire n’importe quoi (doigtes farfelus, usage infecte de la pedale, fausses notes à profusion...) Et comme je l’ai lu plus haut, je suis assez mefiant avec cette marque "Hyperion" que j’achète regulièrement pour decouvrir des oeuvres qu’on ne joue jamais ou trop rarement(La qualite des interprètes etant generalement insuffisante dans cette marque). J’ajouterai une très bonne appreciation pour cet Orchestre Philharmonique de Varsovie qui a un très beau son. J’aime les orchestres qui sonnent bien. Ce pianiste que je ne connaissais-pas a ete une decouverte. Il ne se contente-pas de jouer piano mais il entre à l’interieur de la nuance pour lui donner de l’effet. Les doubles-forte resonnent bien et la proprete de son jeu est unique.
Pour conclure, ce coffret est à conseiller à tout les amoureux de la musique de Chopin.
Andre
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2 internautes sur 2 ont trouve ce commentaire utile :
5.0 etoiles sur 5
Une interpretation rare ., 1 septembre 2010
Par Firmin - Voir tous mes commentaires
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chopin : Integrale des oeuvres (Coffret 16 CD) (CD)
Une interpretation de la musique de Chopin exceptionnelle , qui tranche sur les interpretations un peu trop " classique " des pianistes actuels . L’enregistrement est parfait , et l’utilisation de pianos differents tout à fait heureuse .
Une integrale que l’on se doit de posseder .
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1 internaute sur 1 a trouve ce commentaire utile :
4.0 etoiles sur 5
Chozart et Mopin, 28 janvier 2011
Par Gilles-daniel Percet (F) - Voir tous mes commentaires(TOP 1000 COMMENTATEURS)
(VRAI NOM)
Ce commentaire fait reference à cette edition : Chopin : Integrale des oeuvres (Coffret 16 CD) (CD)
Il faut jouer Mozart comme du Chopin et Chopin comme du Mozart, disait je ne sais plus qui (Schumann mais n’est-ce pas Cortot). Point donc ici de pseudo romantisme hyperbolisant pour nous mener en (ru)bato, beuark, mais la perfection du goût de ce grand pianiste qu’est Ohlsson, même si on ne le connaît pas assez en France. Cela dit, face à cette (excellente dans l’ensemble) integrale, on peut parfois preferer l’interpretation de telle ou telle oeuvre isolee ponctuellement ailleurs (c’est un poncif, je vous l’accorde, et votre piano par dessus le marche).
A propos de piano, pour partie, Ohlsson ici joue sur un Bösendorfer qui musicalement n’est pas au top (il n’y a que Steinway pour avoir une production qui s’egalise...). On le dirait même parfois mal regle (je parle de l’instrument, hihi, pas du pianiste), voire ne tenant pas la distance dans le juste accordage. La 1ère Ballade, le 6ème Nocturne, en deviennent tendance casserole.
Quant à l’interpretation, ce pianiste passe plutôt à côte - c’est une exception - des Preludes, qui lui echappent, mais ses Valses sont un vrai bijou. J’ai ete egalement surpris par l’etrange agogique, presque desarticulee, du 3ème Scherzo. Mais c’est intelligent de ne pas trop forcer dans la lenteur lunaire - mille excuses, belles ecouteuses habitant chez vos maris - de certains Nocturnes (op. 9 n° 3); ou parfois (c’est ma contradiction, et je la partage) de retenir l’elan (op. 48 n°1). Cela dit, mon principal critère personnel de chopinete, ce sont les Mazurkas (mon Chopin prefere, et l’une d’elle m’a permis d’avoir mon baccalaureat ric-rac en musique facultative!). Ici, elles sont vraiment bien. De Rubinstein à Luisada (deux fois), je suis toujours reste sur ma faim en la matière, et m’accroche au bon vieux referentiel Ignaz Friedman, qui helas! n’en n’a pas fait l’integrale, pas la mode à la haute epoque. Sans oublier naturellement notre cher ami Volodia (Horowitz) isolement.
Concernant la musique de chambre, je realise soudainement combien le beau Trio ressemble assez à ceux de Schumann (dont le 3ème est un chef d’oeuvre aussi absolu qu’ordinairement dedaigne, et si emouvant).
Ah mais, aussi, pourquoi oubliez-vous tous le delicieux Magaloff (il a enregistre lui aussi les rares Chants polonais avec une chanteuse dont je vous donnerai le nom outrageusement cyrillique quand j’aurai le courage de plonger dans ma discothèque dont le silence infini m’effraie) Le parfait Philippe Cassard, à mon avis "sous-employe" chez nous, fut son elève, ce qui n’etonnera personne d’auriculairement finement appareille.
Côte editeur, l’anglais Hyperion (mais on a ici des bandes originellement Arabesque) nous donne de bonnes prises de son (rien à voir avec le calamiteux Nimbus d’une longue epoque, qui par exemple nous a massacre notre cher Vlado Perlemuter - pour le moteur, le sobriquaient affectueusement ses elèves - dans Ravel, entre autres, enregistre dans un salon cathedrale de château appartenant au dit label qui osait même s’en declarer très fier...). Mais avec une parfaite imbecillite donc d’Hyperion : il nous precise de chaque oeuvre la tonalite, encore heureux, mais pas le tempo indique par le compositeur. Incomprehensible.
Donc, resumons. Je me demande si c’est peu dire qu’Ohlsson joue Chopin comme moi. Avec des moyens, naturellement. Au fait, si on jouait à sa valse preferee, hein, hein Moi, en dehors du recueil princeps, c’est celle en la mineur (A minor) KKIVb/11 (et juste après, celle dite melancolique).
Je suis un la mineur de fond. Et melancolique c’est comme Natalie : pas de h, je vous prie (et si vous voyez ce que je veux dire). P.S. Je m’aperçois être etrangement presque du total avis - voilà un monsieur qui m’a copie jusque dans ce que j’allais ecrire après lui, c’est du plagiat prospectif - d’un autre commentateur ici, Jacqueslefataliste, les grandes oreilles se rencontrent (jusque dans ce fait que Chopin n’est pas vraiment LE compositeur que j’emmènerais sur mon île deserte où s’y taire...).
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